Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui quelques réflexions sur ce livre. En effet, ce nom de Lévitique provient de l’ancienne version grecque, et on estime ce titre bien approprié surtout les prêtres membres de la tribu de Lévi, et leur rôle. Le contenu est clairement attribué à Moise puisqu’on y rencontre plus de trente fois la formule : l’Éternel parla à Moise (et à Aaron). Le livre se présente comme la suite du livre de l’Exode qui se termine par la construction et de la mise en service du tabernacle, la demeure de l’Éternel.

On note également que le contenu du livre suit une certaine logique. Après le récit de la mise en service du tabernacle, les prêtres vont entrer en fonction et le livre se poursuit par le récit des cérémonies de leur investiture et de leur entrée en service au tabernacle. Des règles de pureté rituelles précisent ensuite certaines des conditions que l’Israélite devait respecter pour pouvoir rendre un culte à l’Éternel. Un nouvel ensemble de préceptes définissent les conditions de sainteté pour les Israélites et les prêtres; il est jalonné de refrains comme : Je suis le Seigneur et Soyez saint car je suis saint. Pour ces raisons, on peut nommer cet ensemble « le code de sainteté. » À ce titre il constitue un développement des sanctions déjà contenues dans le Décalogue, un élément important dans les traités de suzeraineté du Proche-Orient ancien. Le Lévitique contient essentiellement des textes législatifs. Il souligne que ces lois tirent leur sens de la situation historique dans laquelle elles ont été promulguées : l’alliance du Sinaï. On voit aussi comment ces lois naissent : en situation, des circonstances nouvelles appelant des mesures nouvelles.

Le thème central de ce livre est la sainteté : la notion de sainteté est une notion clé du Lévitique, et la quasi-totalité peut être considérée comme un énoncé des conditions auxquelles les Israélites seront saints. Une personne sainte est une personne qui se tient dans la présence de Dieu. Il en découle que tout ce qui a rapport au culte est saint. Le mot saint peut encre signaler ce qui est apte à se tenir en présence de Dieu et appelés à lui rendre un culte, car remplissant certaines conditions. Dire que l’Éternel est saint signifie d’abord que c’est par rapport à lui que se détermine la sainteté :c’est sa présence qui rend saint. Cela signifie encore qu’il fait l’objet d’un culte, qu’on doit avoir envers lui la crainte, la révérence et la vénération qui sont dues à la divinité seule (Ps 99.5, 9). Affirmer la sainteté c’est donc affirmer sa divinité : c’est parce qu’il est Dieu qu’on lui rend un culte.

Israël est saint par le fait que Dieu habite au milieu de ce peuple ; cela signifie aussi qu’Israël a pour vocation de rendre un culte à Dieu (Ex 19.6). Les prêtres sont saints de manière particulière en ce qu’ils s’approchent de Dieu dans le sanctuaire et y jouent un rôle cultuel que ne peuvent jouer les autres Israélites : ils peuvent s’approcher de l’autel des sacrifices pour y offrir des sacrifices et faire l’aspersion du sang des victimes; ils accomplissent aussi un service cultuel à l’intérieur du sanctuaire. Il y a donc divers degrés : celui du simple Israélite, celui du lévite qui accomplit certaines tâches relatives aux objets sacrés, celui du prêtre qui officie lors du culte et celui du grand-prêtre auquel certains actes cultuels sont exclusivement  réservés. Pour pouvoir se tenir en présence de Dieu, pour pouvoir s’approcher de lui, et jouer un rôle cultuel, quel qu’il soit, une personne doit respecter un ensemble de règles de sainteté. C’est là un autre sens du terme saint : est sainte la personne qui est apte à jouer un rôle cultuel parce qu’elle respecte ces règles. Le refrain du Lévitique souligne cette exigence.     

Les lieux, les objets et les personnes étaient consacrés, c’est-à-dire qu’on leur assignait une fonction cultuelle, par des rites spéciaux. L’huile de consécration était souvent utilisée à cet effet. Dans le cas du mont Sinaï, rendu sacré par la présence divine, le traçage des limites a été associé à une déclaration verbale signifiant le caractère sacré du lieu (Ex 19.23). Les prescriptions mosaïques maintiennent une stricte distinction entre le sacré et le profane, signe de la distance qui subsiste entre l’Éternel et son peuple. Car en définissant les conditions de sainteté, le Lévitique a donc pour but de permettre au peuple de vivre sa relation d’alliance avec l’Éternel, en sa présence, et d’accomplir sa vocation de lui rendre un culte.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

  • Auteur, Moise (tiré hors de) selon la tradition), fils d’Amram, de la tribu de Lévi, chef et législateur d’Israël

Ex 2.2,10,14 Cette femme devint enceinte et enfanta un fils. Elle vit qu’il était beau, et elle le cacha pendant trois mois. 10 Quand il eut grandi, elle l’amena à la fille de Pharaon, et il fut pour elle comme un fils. Elle lui donna le nom de Moïse, car, dit-elle, je l’ai retiré des eaux. 14 Et cet homme répondit: Qui t’a établi chef et juge sur nous? Penses-tu me tuer, comme tu as tué l’Égyptien? Moïse eut peur, et dit: Certainement la chose est connue.  Ex 3.3, 11 Moïse dit: Je veux me détourner pour voir quelle est cette grande vision, et pourquoi le buisson ne se consume point. 11 Moïse dit à Dieu: Qui suis-je, pour aller vers Pharaon, et pour faire sortir d’Égypte les enfants d’Israël? Ex 12.21 Moïse appela tous les anciens d’Israël, et leur dit: Allez prendre du bétail pour vos familles, et immolez la Pâque. Ex 14.21 Moïse étendit sa main sur la mer. Et l’Éternel refoula la mer par un vent d’orient, qui souffla avec impétuosité toute la nuit; il mit la mer à sec, et les eaux se fendirent.  

  • Offrande sans défaut, les offrandes doivent être sans

Ex 12.5 Ce sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d’un an; vous pourrez prendre un agneau ou un chevreau. Lv 22.21  Si un homme offre à l’Éternel du gros ou du menu bétail en sacrifice d’actions de grâces, soit pour l’accomplissement d’un voeu, soit comme offrande volontaire, la victime sera sans défaut, afin qu’elle soit agréée; il n’y aura en elle aucun défaut. Ep 5.27 afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. 1 P 1.19 mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache,

  • Communion, de Moïse avec Dieu

Ex 19.3, 20 Moïse monta vers Dieu: et l’Éternel l’appela du haut de la montagne, en disant: Tu parleras ainsi à la maison de Jacob, et tu diras aux enfants d’Israël: 20 Ainsi l’Éternel descendit sur la montagne de Sinaï, sur le sommet de la montagne; l’Éternel appela Moïse sur le sommet de la montagne. Et Moïse monta. Ex 20.21 Le peuple restait dans l’éloignement; mais Moïse s’approcha de la nuée où était Dieu. Ex 24.2 Moïse s’approchera seul de l’Éternel; les autres ne s’approcheront pas, et le peuple ne montera point avec lui. Ex 25.22 C’est là que je me rencontrerai avec toi; du haut du propitiatoire, entre les deux chérubins placés sur l’arche du témoignage, je te donnerai tous mes ordres pour les enfants d’Israël.

  • Voix divine, de Dieu

-Engendre la terreur dans le cœur des pécheurs Gn 3.8 Alors ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l’homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l’Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin.

-Une voix douce et subtile 1 Rois 19.12 Et après le tremblement de terre, un feu: l’Éternel n’était pas dans le feu. Et après le feu, un murmure doux et léger.

-Majestueuse Ez 43.2 Et voici, la gloire du Dieu d’Israël s’avançait de l’orient. Sa voix était pareille au bruit des grandes eaux, et la terre resplendissait de sa gloire.

-Témoins de la divinité de Christ Mt 17.5 Comme il parlait encore, une nuée lumineuse les couvrit. Et voici, une voix fit entendre de la nuée ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection: écoutez-le!

-Mal entendue par les hommes Jn 12.28-29 Père, glorifie ton nom! Et une voix vint du ciel: Je l’ai glorifié, et je le glorifierai encore. 29 La foule qui était là, et qui avait entendu, disait que c’était un tonnerre. D’autres disaient: Un ange lui a parlé.

De tout ce qui précède, nous notons qu’un des facteurs compromettant la sainteté du peuple est le péché. Celui-ci entraîne une souillure qui appelle une purification. C’est là le rôle des sacrifices qui ont avant tout une valeur expiatoire : la victime se substitue à l’adorateur qui transfère sur elle son péché en posant ses mains sur elle et en confessant ses fautes. Cela est précisé dans plusieurs des sacrifices(odeur apaisante), car le fumet qui monte du sacrifice vers l’Éternel apaise sa colère envers le pécheur(Lv 1.9). Le péché nécessite une expiation sans laquelle il ne peut y avoir de pardon. On est frappé par la quantité des sacrifices qui devaient être offerts (Nb 28-29).  Ceci dénote l’inefficacité de ces rites, comme le note l’auteur de l’épitre aux Hébreux. Ainsi se révèlent les limites des institutions cultuelles de Moïse et la nécessité d’un moyen plus efficace pour régler véritablement et définitivement le problème de la culpabilité objective devant Dieu. Pour le Nouveau Testament, ce moyen est la mort expiatoire de Jésus-Christ. Tout le rituel de Moïse est vu comme une préfiguration de l’œuvre de Jésus-Christ, notamment par l’épitre aux Hébreux. Car on montre comment le rituel mosaïque trouve en lui et son œuvre, son entier accomplissement. Mais cette introduction serait incomplète sans une mention du commandement qui est second en importance d’après Jésus lui-même : le commandement d’aimer son prochain comme soi-même, lequel est assorti d’une mesure de sagesse pour éviter la rancune envers le prochain coupable de quelque tort (Lv 19.17-18). Dans le Lévitique, il vise d’abord le compatriote Israélite, mais est aussi étendu à l’immigré (Lv 19.33-34). Ce commandement est souvent repris dans la N.T. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « L’holocauste. » Lv 1.1

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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