Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 Ch 28.1 et suivants. En effet, David avait déjà réuni les chefs du peuple. À présent il rassemble avec eux tous ceux qui ont une charge ou une responsabilité en Israël. Sans doute, tous les hommes dont les noms remplissent les chapitres 23 à 27 se trouvent-ils là pour écouter leur seigneur. Aucun n’aurait voulu manquer ce rendez-vous.
Le Seigneur nous convie aussi à des réunions où Il veut nous instruire. Ne sommes-nous pas coupables si nous nous en abstenons pour une cause futile (Hébreux 10:25 hb 10.19-25)?
À tous ces hommes rassemblés autour de lui, le roi communique ses pensées les plus intimes et les plus précieuses. Il les exhorte à rechercher et à garder tous les commandements de l’Éternel. Il les entretient de la Maison glorieuse qui doit être construite. Et surtout il leur parle de son fils, en qui et par qui tout son propos s’accomplira. Sujets qui correspondent à ceux dont l’Esprit nous occupe dans les réunions d’édification!
Puis David s’adresse à Salomon. Écoutons bien ces paroles d’un père à son fils! Elles nous sont aussi adressées: «Mon fils, connais le Dieu de ton père, et sers-le avec un cœur entier et avec une âme qui y prenne plaisir… Si tu le cherches, Il se laissera trouver par toi» (v. 9).
À présent David remet solennellement à son fils Salomon tout ce qu’il a préparé pour la maison de Dieu. Nous pensons à cette déclaration insondable de l’Évangile: «Le Père aime le Fils et a mis toutes choses entre Ses mains» (Jean 3:35 j 3.26-36).
Depuis le portique jusqu’à la moindre coupe, tout est l’objet d’instructions précises et détaillées. L’intelligence en avait été donnée à David par écrit, par la main de l’Éternel sur lui (verset 19). Pour communiquer Ses pensées, Dieu s’est servi d’écrivains inspirés. Les 66 livres de la Bible ont été rédigés par une quarantaine d’auteurs très différents sur une période d’environ 1600 ans. Mais un seul et même Esprit a dicté toutes les pages du Saint Livre. Aussi n’oublions jamais quand nous le lisons que c’est Dieu qui nous y parle.
Le chapitre se termine par une nouvelle parole du père à son fils. Salomon a reçu tout ce qui était nécessaire. Maintenant c’est à lui d’agir en comptant sur le secours de l’Éternel.
Nous avons aussi beaucoup reçu; un moment vient où il faut agir selon ce que le Seigneur attend de chacun de nous! Il nous sera demandé compte de ce que, par timidité ou paresse, nous aurons négligé d’accomplir.
Au chap. 23:2, David avait assemblé «tous les chefs d’Israël, les sacrificateurs et les lévites» afin de les ordonner pour le service du temple et l’ordre de son royaume. Dans ce chapitre-ci il «réunit à Jérusalem tous les chefs d’Israël, les chefs des tribus, et les chefs des divisions qui servaient le roi, et les chefs de milliers, et les chefs de centaines, et les chefs de tous les biens et de toutes les possessions du roi et de ses fils, avec les eunuques, et les hommes forts, et tout homme fort et vaillant». C’est, de fait, à tout le peuple qu’il s’adresse (v. 2), car il veut faire connaître à tous ce que Dieu lui a révélé au sujet du temple lui-même, centre religieux du royaume.
«J’avais», dit-il, «dans le cœur de bâtir une maison de repos pour l’arche de l’alliance de l’Éternel, et pour le marchepied des pieds de notre Dieu; et j’ai fait des préparatifs pour bâtir» (v. 2). C’est ce qu’exprime d’une manière si remarquable le Ps. 132. David, dans toutes ses tribulations ne s’était pas donné de repos à lui-même, avant d’avoir trouvé un lieu de repos pour l’arche de l’alliance de l’Éternel, un lieu où cette alliance, déposée dans l’arche, pût être établie définitivement pour le peuple de Dieu, sans être exposée à un nouveau voyage à travers le désert ou à de nouvelles vicissitudes entre les mains des Philistins. Ce repos de Dieu était en même temps celui du «marchepied de ses pieds», car l’arche était le trône de Dieu qui siège entre les Chérubins, trône qu’il établissait au milieu de son peuple.
Tels étaient les conseils de grâce de Dieu. Nous les voyons accomplis, dans les Chroniques, en David et en Salomon, comme types de Christ, mais ils ne le furent qu’en type, car bientôt cette arche qui, par les soins de David avait trouvé son repos sur la montagne de Sion et au milieu d’un temple glorieux, édifié par Salomon, disparut, et son lieu de repos fut entièrement détruit.
Salomon, bien que considéré ici dans sa perfection, comme le roi des conseils de Dieu, est cependant responsable et son royaume ne peut être affermi que s’il répond à cette responsabilité. Les Chroniques, d’accord avec leur plan, ne nous présentent pas Salomon comme y ayant manqué. Bien moins encore que dans le récit de l’histoire de David, elles ne nous parlent de sa faillibilité ou de ses fautes. Et cependant Salomon reste responsable. Tel est exactement le caractère de Christ comme roi de justice et de paix. Il sera responsable vis-à-vis de Celui qui lui a confié le royaume et s’acquittera parfaitement de son office jusqu’à ce qu’il remette la domination entre les mains du Père (1 Cor. 15:24). Sans doute, personnellement, Salomon a complètement manqué en cela, mais les Chroniques ne nous en parlent pas, puisqu’il s’agit des conseils de Dieu, réalisés en Christ.
Cependant nous trouvons ici une autre raison pour présenter la bénédiction comme conditionnelle. Les successeurs des deux premiers rois ne sont ni des David, ni des Salomon. La royauté selon les conseils de Dieu ne va pas plus loin que ceux-ci, puisqu’elle arrive, en type, jusqu’au règne millénaire de Christ. Cependant la royauté se continue dans la descendance de Salomon jusqu’à l’apparition du vrai Roi, la maison de David devant former la chaîne ininterrompue qui aboutit à Christ. Or cette descendance n’offre que rarement quelques traits du vrai Roi. La maison de David tombe en ruine, le peuple de Salomon se livre à l’idolâtrie. Tout cela ne pouvait être passé sous silence dans le second livre des Chroniques quand il parle de la maison royale et du peuple élu. Cependant, comme nous le verrons en étudiant ce deuxième livre, le caractère général de cet écrit inspiré est maintenu, au milieu de la ruine, et Dieu agit en grâce, couvrant une multitude de péchés à la moindre trace de repentance, tandis que les livres des Rois mettent sans atténuation les fautes de tous les rois à nu, même celles d’un David ou d’un Salomon.
Le «si» sert donc en partie d’introduction à l’histoire qui fait suite au règne de Salomon, dans le livre suivant.
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
David présente Salomon comme son successeur :
-1 S 14.50 Le nom de la femme de Saül était Achinoam, fille d’Achimaats. Le nom du chef de son armée était Abner, fils de Ner, oncle de Saül.
-2 R 11.15 Alors le sacrificateur Jehojada donna cet ordre aux chefs de centaines, qui étaient à la tête de l’armée: Faites-la sortir en dehors des rangs, et tuez par l’épée quiconque la suivra. Car le sacrificateur avait dit: Qu’elle ne soit pas mise à mort dans la maison de l’Éternel!
-2 R 25.8 Le septième jour du cinquième mois, -c’était la dix-neuvième année du règne de Nebucadnetsar, roi de Babylone, -Nebuzaradan, chef des gardes, serviteur du roi de Babylone, entra dans Jérusalem.
-1 Ch 11.21 Il était le plus considéré des trois de la seconde série, et il fut leur chef; mais il n’égala pas les trois premiers.
De tout ce qui précède, nous notons qu’au v. 8 David parle «devant les yeux de tout Israël, qui est la congrégation de l’Éternel, et aux oreilles de notre Dieu». Il établit que le peuple aussi est responsable, quoique, en cela, le roi occupe le premier rang: «gardez et recherchez tous les commandements de l’Éternel, votre Dieu, afin que vous possédiez ce bon pays, et que vous le fassiez hériter à vos fils après vous, à toujours» (v. 8). Dans les chapitres qui précèdent nous avons vu le système religieux et civil établi par l’Éternel au moyen de l’autorité conférée par Lui à David. Ce système ne ressemble point à l’ordre de choses établi par Moïse, tout en ne le contredisant en aucune manière. Ni les sacrificateurs, ni les lévites, ni les chantres, ni les portiers, ni l’armée ne sont organisés comme par le passé. Tout est nouveau; toutes choses dépendent du roi qui les établit par le sort, c’est-à-dire sous la direction immédiate de l’Éternel. Aux v. 11 à 19 nous rencontrons le même principe quand il s’agit du temple comparé au tabernacle. Seulement c’est par inspiration (v. 12) que David en a reçu tous les détails, non pas comme un modèle placé devant les yeux de Moïse sur la montagne et que celui-ci devait exécuter. Ces détails, David les avait (ils étaient en lui, dans sa pensée) par l’Esprit. Rien ne dépendait ni de son don d’organisation, ni de son intelligence naturelle. Tout venait directement de Dieu. «Tout cela, dit David, toute l’œuvre du modèle, il m’en a, par écrit, donné l’intelligence, par la main de l’Éternel sur moi» (v. 19). C’était aussi par inspiration qu’il avait reçu les directions touchant «les classes des sacrificateurs et des lévites et pour toute l’œuvre du service de la maison de l’Éternel» (v. 13). Les ustensiles eux-mêmes étaient autres que ceux du tabernacle, sans en différer réellement quant à leur signification typique. Leur nombre, leur poids s’en écartaient; des ustensiles nouveaux étaient ajoutés. Il en était de même des instruments de musique. Jusqu’au poids de chaque objet d’or et d’argent était fixé par inspiration, depuis les chandeliers jusqu’aux gobelets et aux fourchettes (v. 16-17). L’arche de l’alliance qui renfermait la loi restait la même, avec son propitiatoire et les Chérubins qui lui faisaient ombre, car ni l’alliance ni le propitiatoire ne pouvaient subir de changement en aucune manière. En revanche, les chérubins qui, en étendant leurs ailes, touchaient les deux parois du sanctuaire, étaient une chose entièrement nouvelle (2 Chron. 3:10-14; 5:7-9). Dans les v. 20 et 21, David exhorte de nouveau Salomon à se fortifier, à agir, à ne rien craindre, car l’Éternel ne l’abandonnera pas jusqu’à ce qu’il ait «achevé tout l’ouvrage du service de la maison de l’Éternel». C’est ici de nouveau une bénédiction inconditionnelle et Salomon trouve l’aide, non seulement des ouvriers (22:15), mais des classes des sacrificateurs et des lévites, des chefs et de tout le peuple. Nos prières vous y accompagnent.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Offrandes volontaires pour la construction du Temple. » 1 Ch 29
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.