Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Dt 20.1 et suivants. En effet, les fils d’Israël étaient autorisés à conclure la paix avec les villes éloignées. En revanche on ne devait avoir aucune pitié pour les cités proches, celles qui empêchaient le peuple de posséder son pays. En ce qui nous concerne, chrétiens, nous avons une distinction à faire dans les choses de la terre entre celles dont nous pouvons légitimement nous servir et celles que nous devons résolument rejeter parce qu’elles nous priveraient de la jouissance de notre céleste héritage. Il nous appartient de les discerner. L’Israélite était tenu de respecter les arbres fruitiers et de ne pas les utiliser pour faire la guerre. Mise en garde qui peut avoir une application spirituelle! On voit des chrétiens faire preuve d’un zèle aveugle et sectaire, condamnant et brandissant comme arme de guerre ce qu’après tout Dieu a peut-être donné pour le rafraîchissement et la nourriture des siens. Ces v. 19 et 20 nous mettent en même temps en garde contre le gaspillage. Pensons à l’exemple que nous a donné Jésus lui-même. Lui le Créateur qui pouvait à l’infini multiplier les pains – et venait d’en donner la preuve – a pris soin de faire ramasser les restes dans des paniers « afin que rien ne soit perdu » (Jean 6:12 j 6.10-14).
« Quand tu sortiras pour faire la guerre contre tes ennemis, et que tu verras des chevaux et des chars, un peuple plus nombreux que toi, tu n’auras point peur d’eux; car l’Éternel, ton Dieu, qui t’a fait monter du pays d’Égypte, est avec toi. Et il arrivera que, quand vous vous approcherez pour le combat, le sacrificateur s’approchera et parlera au peuple, et leur dira: Écoute, Israël! Vous vous approchez aujourd’hui pour livrer bataille à vos ennemis que votre cœur ne faiblisse point, ne craignez point, ne soyez point alarmés, et ne soyez point épouvantés devant eux; car l’Éternel, votre Dieu, marche avec vous, pour combattre pour vous contre vos ennemis, pour vous sauver » (vv.1-4).
Qu’il est merveilleux de se représenter l’Éternel comme un guerrier, combattant contre les ennemis de son peuple! Beaucoup de personnes ne peuvent se faire à cette idée et comprendre qu’un Être tout bon puisse revêtir un semblable caractère. Cela vient de ce qu’elles ne font pas la différence des dispensations. Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, maintient tout autant son caractère en combattant contre ses ennemis, que le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ en leur pardonnant. Et puisque c’est le caractère sous lequel Dieu se révèle qui donne à son peuple le modèle sur lequel il doit se former et d’après lequel il doit agir, Israël était tout aussi conséquent en exterminant ses ennemis, que nous le sommes en les aimant, en priant pour eux et en leur faisant du bien.
Aucune personne, exempte de préjugés, ne peut lire le Nouveau Testament sans en être convaincue. Il nous est positivement commandé d’aimer nos ennemis, de faire du bien à ceux qui nous haïssent, et de prier pour ceux qui nous font du tort et nous persécutent. « Remets ton épée en son lieu; car tous ceux qui auront pris l’épée, périront par l’épée. » Et dans un autre évangile: « Jésus donc dit à Pierre: Remets l’épée dans le fourreau; la coupe que le Père m’a donnée, ne la boirai-je pas? » (Jean 18:11). Et plus loin, notre Seigneur dit à Pilate: « Mon royaume n’est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu », cela aurait été parfaitement convenable pour eux de le faire, – « mais maintenant mon royaume n’est pas d’ici », et c’est pourquoi ce serait totalement inconséquent et mal pour eux de combattre.Et si l’on nous demande ce qu’enseigne le Saint Esprit sur ce grand sujet pratique, écoutez ces paroles si claires et si pénétrantes: « Ne vous vengez pas vous-mêmes, bien-aimés; mais laissez agir la colère », car il est écrit: « À moi la vengeance, moi je rendrai, dit le Seigneur » « Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger; s’il a soif, donne-lui à boire, car en faisant cela tu entasseras des charbons de feu sur sa tête ». « Ne sois pas surmonté par le mal, mais surmonte le mal par le bien » (Rom. 12:19-21). Telle est l’admirable morale de l’Église de Dieu, les principes de ce royaume céleste auquel tous les vrais chrétiens appartiennent. Le principe selon lequel Dieu agit est le grand régulateur moral pour les enfants de Dieu de tous les temps, et cela, bien compris, met fin à toute discussion.
« Et quant au monde », demandera-t-on peut-être, « pourrait-il adopter le principe de la grâce, et se conduire d’après la doctrine du verset 20 de Rom. 12? » Non, la pensée seule en est absurde. Essayer de mêler les principes de la grâce avec la loi des nations, ou de faire entrer l’esprit du Nouveau Testament dans les systèmes d’économie politique, plongerait immédiatement la société civilisée dans une confusion irrémédiable. Et c’est en cela précisément que beaucoup de personnes excellentes et bien intentionnées se trompent; elles voudraient contraindre les nations de la terre à adopter un principe qui serait la ruine de leur existence nationale. Le temps n’est pas encore venu où les peuples forgeront de leurs épées des socs, et de leurs lances des serpes, et ne s’adonneront plus à la guerre.
Le lecteur remarquera que quand il fallait s’approcher pour combattre, le peuple était harangué d’abord par le sacrificateur et ensuite par les officiers. Cet ordre est très beau. Le sacrificateur exposait au peuple ses grands privilèges, puis les officiers venaient lui rappeler sa responsabilité. Tel est l’ordre divin. « Le sacrificateur s’approchera, et parlera au peuple, et leur dira Écoute, Israël! Vous vous approchez aujourd’hui pour livrer bataille à vos ennemis: que votre cœur ne faiblisse point; ne craignez point, ne soyez point alarmés, et ne soyez point épouvantés devant eux; car l’Éternel, votre Dieu, marche avec vous, pour combattre pour vous contre vos ennemis, pour vous sauver ».
Que ces paroles étaient belles et encourageantes; tout à fait propres à bannir toute crainte et à inspirer le courage et la confiance au cœur le plus timide! Le sacrificateur était l’expression même de la grâce de Dieu, son ministère un fleuve de consolations précieuses coulant du cœur du Dieu d’Israël vers chaque combattant. Ses paroles étaient bien ce qu’il fallait pour ceindre les reins de l’esprit et fortifier le bras le plus faible pour le combat. Il assure les Israélites que la présence divine les accompagne. Il n’y a ni question, ni condition, ni « si », ni « mais ». C’est une assertion positive. L’Éternel Dieu était avec eux; et certes c’était suffisant. Peu importait le nombre ou la puissance de leurs ennemis; ils ne seraient que comme la balle balayée par le vent en présence de l’Éternel des armées, du Dieu des armées d’Israël.
Mais le magistrat devait être écouté, aussi bien que le sacrificateur. « Et les magistrats parleront au peuple, disant: Qui est l’homme qui a bâti une maison neuve et qui ne l’a pas consacrée? qu’il s’en aille et retourne en sa maison, de peur qu’il ne meure dans la bataille et qu’un autre ne la consacre.
Nous apprenons par-là que deux choses étaient absolument essentielles à tous ceux qui combattaient les batailles de l’Éternel, savoir un cœur complètement débarrassé de tout ce qui tenait à la nature et à la terre, et une confiance sûre et ferme en Dieu. « Nul homme qui va à la guerre ne s’embarrasse dans les affaires de la vie, afin qu’il plaise à celui qui l’a enrôlé pour la guerre » (2 Tim. 2:4). Il y a une différence importante entre être engagé dans les affaires de cette vie et s’en laisser embarrasser. Un homme pouvait posséder une maison, une vigne et une femme, et pourtant être propre à faire la guerre. En elles-mêmes, ces choses n’étaient point des obstacles, mais si on les possédait dans des conditions qui les rendaient embarrassantes, alors leur possesseur n’était pas propre pour le combat.
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Règles pour la guerre :
-Dt 8.2 Souviens-toi de tout le chemin que l’Éternel, ton Dieu, t’a fait faire pendant ces quarante années dans le désert, afin de t’humilier et de t’éprouver, pour savoir quelles étaient les dispositions de ton coeur et si tu garderais ou non ses commandements.
-Dt 32.11-12 Pareil à l’aigle qui éveille sa couvée, Voltige sur ses petits, Déploie ses ailes, les prend, Les porte sur ses plumes. 12 L’Éternel seul a conduit son peuple, Et il n’y avait avec lui aucun dieu étranger.
-Ps 77.21 Tu as conduit ton peuple comme un troupeau, Par la main de Moïse et d’Aaron.
-Mc 10.32 Ils étaient en chemin pour monter à Jérusalem, et Jésus allait devant eux. Les disciples étaient troublés, et le suivaient avec crainte. Et Jésus prit de nouveau les douze auprès de lui, et commença à leur dire ce qui devait lui arriver:
De tout ce qui précède, nous notons que rien de ce que nous donnons à Christ ne sera perdu plus tard. Quoique cette pensée ne doive nullement être notre mobile, elle est propre cependant à nous encourager à consacrer tout ce que nous possédons, ainsi que nos personnes, au service de notre bien-aimé Seigneur et Sauveur Jésus Christ. Tel est l’enseignement bien clair que nous donnent Luc 16 et 1 Tim. 6: efforçons-nous de le comprendre. L’expression: « Afin que vous soyez reçus dans les tabernacles éternels », signifie simplement que ce qui est dépensé pour Christ aura sa récompense dans le jour qui vient. Même un verre d’eau froide donné en son précieux nom ne perdra pas sa récompense dans son royaume éternel. Oh! dépensons pour Lui et nous-mêmes et ce que nous avons. Enfin citons les dernières lignes de notre chapitre, qui offrent un bel exemple de la manière dont notre Dieu s’occupe des moindres choses, et de sa sollicitude pour que rien ne soit perdu ou endommagé. « Que rien ne soit perdu », tel est l’ordre de notre Maître, ordre que nous ne devrions jamais oublier. « Toute créature de Dieu est bonne, et il n’y en a aucune qui soit à rejeter ». Nous devons être soigneusement en garde contre tout gaspillage, et cet avertissement regarde tout particulièrement les serviteurs d’une maison. Trop souvent, on voit prodiguer ou jeter de la nourriture qui pourrait faire le repas d’une pauvre famille. Si des domestiques chrétiens lisent ces lignes, nous les engageons à considérer ce sujet en la présence de Dieu, et à ne jamais laisser perdre la moindre chose qui pourrait être utile à d’autres. Soyons assurés que la prodigalité déplaît au Seigneur. Souvenons-nous que ses regards sont sur nous, et cherchons de tout notre cœur à Lui être agréable dans toute notre conduite. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Loi sur les meurtres dont les auteurs sont inconnus ». Dt 21
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.