Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ex 12.1 et suivants. En effet, nous arrivons avec le récit de la Pâque à l’un des chapitres les plus importants de tout l’Ancien Testament. La rédemption annoncée va s’accomplir, en même temps que le plus terrible des jugements passera sur l’Égypte. Le péché mérite la mort et tous ont péché, les Israélites comme les Égyptiens. Mais, pour ceux qui appartiennent au peuple de Dieu, un agneau va mourir à leur place. Claire et émouvante figure de Jésus, « l’Agneau sans défaut et sans tache, désigné d’avance avant la fondation du monde » et mis à mort au moment fixé par Dieu (1 P 1.17-21). Nous nous approprions ce sacrifice, c’est ce que signifie manger la pâque. Christ a connu l’ardeur du jugement divin: l’agneau était rôti au feu.
Et nous pensons à Ses douleurs avec le sentiment que notre péché l’a conduit là. C’est à cela que correspondent les herbes amères. L’agneau était mangé en famille. Les parents, les enfants, chacun dans la maison en avait sa part. Cher lecteur, avez-vous aussi personnellement « mangé la pâque »? Vous êtes-vous approprié par la foi la mort expiatoire du Seigneur Jésus? Date inoubliable que celle de la conversion! Elle est le point de départ de la vie véritable, la nouvelle naissance de l’enfant de Dieu (v. 2). « Et l’Éternel dit à Moïse: Je ferai venir encore une plaie sur le Pharaon et sur l’Égypte après cela il vous laissera aller d’ici; lorsqu’il vous laissera aller complètement, il vous chassera tout à fait d’ici ». (Chap. 11:1). Il faut encore un coup plus pesant à ce monarque endurci et à son pays, pour l’obliger à laisser aller les bienheureux objets de la grâce souveraine de l’Éternel.
C’est en vain que l’homme s’endurcit et s’élève contre Dieu; car certainement Dieu peut briser et réduire en poudre le cœur le plus dur, et abattre jusque dans la poussière l’esprit le plus hautain. « Il est puissant pour abaisser ceux qui marchent avec orgueil ». (Dan. 4:37). L’homme peut s’imaginer qu’il est quelque chose; il peut lever haut la tête dans son fol orgueil, comme s’il était son propre maître. Homme vain! combien peu il connaît sa condition et son caractère véritables! Il n’est qu’un moyen et un instrument de la méchanceté de Satan, qui cherche à mettre obstacle aux desseins de Dieu. L’intelligence la plus brillante, le génie le plus élevé, l’énergie la plus indomptable, à moins qu’ils ne soient sous le gouvernement immédiat de l’Esprit de Dieu, ne sont qu’autant d’instruments dans la main de Satan pour exécuter ses noirs desseins. Nul homme n’est son propre maître: il est gouverné ou par Christ ou par Satan. Le roi d’Égypte pouvait se croire un agent libre; cependant il n’était qu’un instrument dans les mains d’un autre. Satan était derrière le trône; et en conséquence de ce que Pharaon s’était appliqué à résister aux desseins de Dieu, il fut judiciairement livré à l’influence endurcissante et aveuglante du maître qu’il s’était choisi.
Ceci nous explique une expression qui revient fréquemment dans les premiers chapitres de ce livre: « Et l’Éternel endurcit le cœur du Pharaon ». (Chap. 9:12). Il ne peut être profitable pour personne de chercher à éviter le sens clair et complet de cette solennelle déclaration : Si l’homme repousse la lumière du témoignage divin, il est judiciairement livré à un endurcissement et à un aveuglement de cœur; Dieu l’abandonne à lui-même; et alors Satan arrive, qui l’entraîne, tête baissée, dans la perdition. Il y avait abondamment de lumière pour faire voir à Pharaon l’extravagance et la folie de la voie qu’il poursuivait, en cherchant à retenir ceux que Dieu lui avait commandé de laisser aller. Mais la véritable inclination de son cœur était d’agir contre Dieu, c’est pourquoi Dieu l’abandonna à lui-même et fit de lui un monument pour la manifestation de sa gloire « par toute la terre ». Ceci ne renferme de difficulté que pour ceux dont le désir est de contester avec Dieu, de « s’élever contre le Tout-Puissant » (Job 15:25) et de ruiner leurs âmes immortelles.
Dieu donne quelquefois aux hommes ce qui est en rapport avec le vrai penchant de leur cœur: « à cause de cela, Dieu leur envoie une énergie d’erreur pour qu’ils croient au mensonge, afin que tous ceux-là soient jugés qui n’ont pas cru la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice » (2 Th 2.11-12). Si les hommes ne veulent pas de la vérité quand elle leur est présentée, ils auront certainement un mensonge s’ils ne veulent pas de Christ, ils auront Satan s’ils ne veulent pas du ciel, ils auront l’enfer. L’esprit d’incrédulité trouvera-t-il à redire à ceci? Qu’il commence par prouver que tous ceux qui sont ainsi judiciairement traités ont pleinement répondu à leur responsabilité; que Pharaon, par exemple, pour ce qui le regarde, agit, en quelque mesure, selon la lumière qu’il possédait; et ainsi pour tous les autres. Incontestablement, la tâche de prouver retombe sur ceux qui sont disposés à trouver à redire aux voies de Dieu envers ceux qui rejettent sa vérité. L’enfant de Dieu, simple de cœur, justifiera Dieu dans ses dispensations les plus insondables, et encore qu’il ne pût pas répondre d’une manière satisfaisante aux questions difficiles d’un esprit incrédule, il trouve son parfait repos dans cette parole: « Le juge de toute la terre ne fera-t-il pas ce qui est juste? » (Gn 18.25).
Il y a infiniment plus de sagesse dans cette manière de résoudre une difficulté apparente, que dans le raisonnement le plus élaboré; car il est certain qu’un cœur, disposé « à contester contre Dieu » (Rm 9.20), ne sera pas convaincu par les raisonnements de l’homme. Car il y a une grande différence dans la manière dont Dieu agit envers les païens (Rm 1) et envers ceux qui rejettent l’Évangile. (2 Th 1.11). Quant aux premiers, il est dit; « Et comme ils n’ont pas eu de sens moral pour garder la connaissance de Dieu, Dieu les a livrés à un esprit réprouvé »; mais quant aux seconds, la Parole enseigne que « parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés, à cause de cela, Dieu leur envoie une énergie d’erreur pour qu’ils croient au mensonge, afin que tous ceux-là soient jugés ». Les païens refusent le témoignage de la création et sont, en conséquence, abandonnés à eux-mêmes. Ceux qui rejettent l’Évangile repoussent la lumière éclatante qui resplendit de la croix et, partant, une « énergie d’erreur » leur sera bientôt envoyée de la part de Dieu. Ceci est bien sérieux pour le temps où nous sommes, dans lequel il y a tant de lumière et de profession de christianisme.
Toutefois c’est la prérogative de Dieu de répondre à tous les raisonnements orgueilleux de l’homme, et d’abaisser les superbes imaginations des pensées de l’esprit humain. Il peut imprimer la sentence de mort sur toute la nature, dans ses formes les plus belles. « Il est réservé aux hommes de mourir une fois ». (Hb 9.27). Personne ne peut échapper à cette sentence. L’homme peut chercher à couvrir son humiliation par divers moyens; à cacher son passage par la vallée de l’ombre de la mort de la manière la plus héroïque; à donner aux derniers jours humiliants de sa carrière les noms les plus honorables qu’il puisse imaginer; à dorer d’une fausse lumière le lit de mort; à décorer le convoi funéraire et la tombe d’un semblant de pompe, d’apparat et de gloire; à élever sur des restes corrompus un monument splendide, sur lequel sont inscrites les annales de la honte humaine; il peut faire tout cela, mais la mort est la mort après tout, et il ne peut la retarder d’un seul moment, ni la faire être autre chose que ce qu’elle est, savoir «les gages du péché» (Rom. 6:23).
Ces pensées nous ont été suggérées par les premiers versets du chapitre 11: « Encore une plaie! » Parole solennelle! Elle mettait le sceau à l’arrêt de mort prononcé sur les premiers-nés d’Égypte, « les prémices de toute leur vigueur » (Ps. 105:36). «Et Moïse dit: Ainsi dit l’Éternel: Sur le minuit je sortirai au milieu de l’Égypte et tout premier-né dans le pays d’Égypte mourra, depuis le premier-né du Pharaon, qui est assis sur son trône, jusqu’au premier-né de la servante qui est derrière la meule, et tout premier-né des bêtes. Et il y aura un grand cri dans tout le pays d’Égypte, comme il n’y en a pas eu et il n’y en aura jamais de semblable ». (Chap. 11:4-6). Telle devait être la plaie finale – la mort dans chaque maison. « Mais contre tous les fils d’Israël, depuis l’homme jusqu’aux bêtes, pas un chien ne remuera sa langue; afin que vous sachiez que l’Éternel distingue entre les Égyptiens et Israël » (Vers. 7). Il n’y a que le Seigneur qui puisse « distinguer » entre ceux qui sont siens et ceux qui ne le sont pas.
Il ne nous appartient pas de dire à qui que ce soit: « Tiens-toi loin, ne me touche pas, car je suis saint vis-à-vis de toi » (Ésaïe 65:5); ce langage est celui d’un pharisien. Mais quand « Dieu distingue », il est de notre devoir de nous enquérir en quoi cela consiste, et, dans le cas qui nous occupe, nous voyons que c’était une simple question de vie ou de mort. C’est là la grande différence que fait Dieu. Il tire une ligne de démarcation; et de l’un des côtés de cette ligne est la « vie », de l’autre la « mort ».
Dieu peut abattre l’esprit hautain de l’homme; il peut faire que la colère de l’homme le loue et se ceindre du reste de la colère. (Ps. 76:11). « Et tous ces tiens serviteurs descendront vers moi, et se prosterneront devant moi, disant: Sors, toi, et tout le peuple qui est à tes pieds. Et après cela je sortirai ». (Chap. 11:8). Dieu accomplira ses propres conseils. Il faut que ses desseins de miséricorde s’effectuent à tout prix; et la confusion de face sera la part de tous ceux qui s’y opposent. « Célébrez l’Éternel! car il est bon; car sa bonté demeure à toujours; Celui qui a frappé l’Égypte en ses premiers-nés, car sa bonté demeure à toujours; et a fait sortir Israël du milieu d’eux, car sa bonté demeure à toujours; à main forte et à bras étendu, car sa bonté demeure à toujours ». (Ps. 136). L’histoire antérieure d’Israël ne devait plus compter désormais; la rédemption devait constituer le premier pas dans la vie réelle.
En contemplant la croix, nous y découvrons ce qui efface toute notre iniquité et l’âme est remplie ainsi de paix et de joie. Mais la croix met aussi complètement de côté la nature; elle est la crucifixion de « la chair », la mort du « vieil homme » (Voyez Rom. 6:6; Gal. 2:20; 6:14; Col. 2:11). Ceci, dans ses résultats pratiques, contiendra bien des choses « amères » pour la nature, nous appellera à nous renoncer nous-mêmes, à mortifier nos membres qui sont sur la terre (Col. 3:5); à tenir le moi pour mort au péché. (Rom. 6:11). Toutes ces choses peuvent paraître terribles à envisager, mais quand on a pénétré dans l’intérieur de la maison sur la porte de laquelle le sang a été placé, on pense tout différemment. Les herbes mêmes, qui sans doute auraient paru amères à un Égyptien, formaient une partie intégrante de la fête de la délivrance d’Israël. Ceux qui sont rachetés par le sang de l’Agneau, qui connaissent la joie de sa communion, estiment que rejeter le mal et tenir la nature pour morte, est une « fête ».
« Et vous n’en laisserez rien de reste jusqu’au matin; et ce qui en resterait jusqu’au matin, vous le brûlerez au feu ». (Vers. 10). Ce commandement nous apprend que la communion de l’assemblée ne devait, en aucune manière, être séparée du sacrifice sur lequel cette communion était fondée. Il faut que le cœur garde toujours le souvenir vivant que toute vraie communion est inséparablement liée à une rédemption accomplie. Croire que l’on puisse avoir communion avec Dieu sur un autre fondement, quel qu’il soit, c’est imaginer que Dieu peut avoir communion avec le mal qui est en nous; et croire que l’on puisse avoir communion avec l’homme sur un autre fondement, c’est tout simplement organiser une réunion impure et profane de laquelle ne peut résulter autre chose que la confusion et l’iniquité. En un mot, il faut que tout soit fondé sur le sang, et inséparablement lié au sang. Telle est la simple signification de cette ordonnance, qui enjoignait de manger l’agneau pascal la nuit même dans laquelle le sang était répandu. La communion ne doit point être séparée de ce qui en est le fondement.
Mais ce n’est pas là encore tout ce que nous avons à apprendre dans l’ordonnance de la Pâque. Nous avons considéré la position d’Israël, et la nourriture d’Israël; considérons maintenant le vêtement d’Israël. « Et vous le mangerez ainsi: vos reins ceints, vos sandales à vos pieds, et votre bâton en votre main; et vous le mangerez à la hâte. C’est la Pâque de l’Éternel ». (Vers. 11). Les Israélites devaient manger la Pâque comme un peuple prêt à laisser derrière lui le pays de la mort et des ténèbres, de la colère et du jugement, pour marcher en avant vers le pays de la promesse, vers l’héritage qui leur était destiné. Le sang, qui les avait préservés du sort des premiers-nés de l’Égypte, était aussi le fondement de leur délivrance de la servitude de l’Égypte; et maintenant ils devaient se mettre en route et marcher avec Dieu vers le pays découlant de lait et de miel. Ils n’avaient pas encore passé la mer Rouge, cela est vrai; ils n’avaient pas encore fait « le chemin de trois jours »; cependant, en principe, ils étaient un peuple racheté, un peuple séparé, un peuple pèlerin, un peuple dans l’attente, un peuple dépendant; et il fallait que leur vêtement tout entier fût en harmonie avec leur position actuelle et leur destinée future. « Les reins ceints » d’Israël dénonçaient une séparation rigoureuse et soutenue de tout ce qui l’entourait, et montraient qu’il était préparé pour le service.
Cher lecteur croyant, « occupons-nous de ces choses ». (1 Tim. 4:15). Par la grâce nous avons senti l’efficacité purifiante du sang de Jésus, en conséquence nous avons le privilège de nous nourrir de sa personne adorable et de nous réjouir dans ses insondables richesses (Ép 3:8), de participer à ses souffrances et d’être rendus conformes à sa mort. (Phil. 3:10). Montrons-nous donc avec le pain sans levain et les herbes amères, les reins ceints, les sandales aux pieds et le bâton à la main. Qu’on nous voie, en un mot, portant le cachet d’un peuple saint, d’un peuple crucifié, d’un peuple vigilant et actif, d’un peuple marchant manifestement « à la rencontre de Dieu », vers la gloire, étant « destiné au royaume ». Que Dieu nous accorde de pénétrer dans la profondeur et dans la puissance de ces choses, tellement qu’elles ne soient pas des théories seulement ou une affaire de connaissance et d’interprétation scripturaire, mais des réalités vivantes, divines, connues par expérience, et manifestées dans notre vie, à la gloire de Dieu. Car les versets 43 à 49 nous apprennent que, tandis que c’était le privilège de tout vrai Israélite de manger la pâque, aucun étranger incirconcis ne devait y participer: « Aucun étranger n’en mangera… toute l’assemblée d’Israël la fera ». Il fallait la circoncision avant qu’on pût manger la pâque. En d’autres termes, il faut que notre nature ait passé sous la sentence de mort, avant que nous puissions nous nourrir de Christ d’une manière intelligente, soit comme fondement de paix, soit comme centre d’unité. La croix est l’antitype de la circoncision, ce signe divin de l’alliance de Dieu avec les Juifs et du dépouillement de la chair. (Comp. Col. 2:11, 12).
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
La Pâque :
- Offrande sans défaut, les offrandes doivent être sans défaut
Ex 12.5 Ce sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d’un an; vous pourrez prendre un agneau ou un chevreau. Lv 22.21 Si un homme offre à l’Éternel du gros ou du menu bétail en sacrifice d’actions de grâces, soit pour l’accomplissement d’un voeu, soit comme offrande volontaire, la victime sera sans défaut, afin qu’elle soit agréée; il n’y aura en elle aucun défaut. Ep 5.27 afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. 1 P 1.19 mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache,
- Sang, aspersion de sang
Ex 12.7 On prendra de son sang, et on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons où on le mangera. Nb 19.4 Le sacrificateur Éléazar prendra du sang de la vache avec le doigt, et il en fera sept fois l’aspersion sur le devant de la tente d’assignation. Hb 12.24 Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur. 1 P 1.2 et qui sont élus selon la prescience de Dieu le Père, par la sanctification de l’Esprit, afin qu’ils deviennent obéissants, et qu’ils participent à l’aspersion du sang de Jésus Christ: que la grâce et la paix vous soient multipliées!
- Fêtes juives, la Paque célébrée le 14e jour du premier mois, nisan ou abib pour commémorer la sortie d’Égypte, pour commémorer le don de la loi
Nb 9.5 Et ils célébrèrent la Pâque le quatorzième jour du premier mois, entre les deux soirs, dans le désert de Sinaï; les enfants d’Israël se conformèrent à tous les ordres que l’Éternel avait donnés à Moïse. Jos 5.10 Les enfants d’Israël campèrent à Guilgal; et ils célébrèrent la Pâque le quatorzième jour du mois, sur le soir, dans les plaines de Jéricho. Mt 26.17 Le premier jour des pains sans levain, les disciples s’adressèrent à Jésus, pour lui dire: Où veux-tu que nous te préparions le repas de la Pâque? Hb 11.28 C’est par la foi qu’il fit la Pâque et l’aspersion du sang, afin que l’exterminateur ne touchât pas aux premiers-nés des Israélites.
- Priorité divine, le premier-né, mis à part parce qu’il appartient à Dieu
Ex 13.2 Consacre-moi tout premier-né, tout premier-né parmi les enfants d’Israël, tant des hommes que des animaux: il m’appartient. Ex 34.19 Tout premier-né m’appartient, même tout mâle premier-né dans les troupeaux de gros et de menu bétail. Lv 27.26 Nul ne pourra sanctifier le premier-né de son bétail, lequel appartient déjà à l’Éternel en sa qualité de premier-né; soit boeuf, soit agneau, il appartient à l’Éternel. Nb 3.13 Car tout premier-né m’appartient; le jour où j’ai frappé tous les premiers-nés dans le pays d’Égypte, je me suis consacré tous les premiers-nés en Israël, tant des hommes que des animaux: ils m’appartiendront. Je suis l’Éternel.
De tout ce qui précède, nous notons que l’ordonnance de la circoncision formait la grande ligne de démarcation entre l’Israël de Dieu et toutes les nations qui étaient sur la surface de la terre; et la croix du Seigneur Jésus forme la ligne de séparation entre l’Église et le monde. Qu’importent les avantages personnels ou la position d’un homme; jusqu’à ce qu’il se fût soumis à l’opération de la circoncision dans sa chair, il ne pouvait avoir aucune part avec Israël. Un mendiant circoncis était plus près de Dieu qu’un roi incirconcis. De même maintenant, on ne peut avoir aucune part aux joies des rachetés de Dieu, si ce n’est par la croix de notre Seigneur Jésus Christ; et cette croix abat toutes les prétentions, renverse toutes les distinctions, et unit tous les rachetés en une sainte congrégation d’adorateurs lavés dans le sang. La croix constitue une barrière si élevée, un mur de défense si impénétrable, qu’aucun atome de la terre ou de la nature ne peut le traverser pour venir se mêler à « la nouvelle création ». « Si quelqu’un est en Christ, c’est une nouvelle création : … toutes choses sont faites nouvelles, et toutes sont du Dieu qui nous a réconciliés avec lui-même par Christ ». (2 Co 5.18). La séparation d’Israël d’avec tous les étrangers n’était pas seulement strictement maintenue dans l’institution de la Pâque, mais encore l’unité d’Israël y était clairement établie en figure. « Elle sera mangée dans une même maison; tu n’emporteras point de sa chair hors de la maison, et vous n’en casserez pas un os ». (v.46). On ne pouvait pas trouver un plus beau type de ce qui constitue « un seul corps et un seul esprit », que celui qui nous est présenté ici (Ép 4.4). L’Église de Dieu est une. Dieu la voit telle, la maintient telle, et la manifestera comme telle, à la vue des anges, des hommes et des démons, en dépit de tout ce qui a été fait pour mettre obstacle à cette sainte unité. Que Dieu en soit béni, l’unité de son Église est aussi bien sous sa garde que l’a été le corps de son Bien-aimé sur la croix: oui, l’unité de l’Église est tout aussi bien sous sa garde que sa justification, son acceptation et sa sécurité éternelle. Malgré la violence et la dureté de cœur des soldats romains, Dieu a su accomplir l’Écriture qui disait, touchant le Christ: « Pas un seul de ses os ne sera cassé », et encore: « Il garde tous ses os, pas un d’eux n’est cassé » (v. 46; Nb 9.12; Ps 34.20; Jn 19.36) et pareillement, en dépit de toutes les influences hostiles qui ont été mises en jeu de siècle en siècle, Dieu garde son Église: le corps de Christ est un et restera un. (Comp. Mt 16.18; Jn 11.52; 1 Co 1.12; 12.4-27; Ép 1.22-23; 2.14-22; 4.3-16; 5.22-32; Ap 22.17). « Il y a un seul corps et un seul esprit »; et cela ici-bas sur la terre. Heureux sont ceux qui ont reçu la foi pour reconnaître cette précieuse vérité, et la fidélité pour la pratiquer dans ces derniers jours, malgré les difficultés presque insurmontables qu’ils rencontreront dans leur sentier. Dieu reconnaîtra et honorera ceux qui seront ainsi fidèles. Veuille le Seigneur nous délivrer de cet esprit d’incrédulité qui nous porterait à juger sur la vue de nos yeux, plutôt que par la lumière de sa Parole immuable! Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Le rachat des premiers-nés. » (Ex 13)
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.