Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Luc 11.8. En effet, les disciples sont frappés par la place qu’occupe la prière dans la vie de leur Maître. Faisons comme eux: demandons au Seigneur de nous apprendre à prier. S’agit-il de réciter quelques phrases apprises par cœur? La parabole des deux amis nous apprend au contraire à exprimer chaque besoin d’une manière simple et précise: “Ami, prête-moi trois pains…” N’est-ce pas un besoin spirituel qui tout à coup se fait sentir, et pour ainsi dire, venu frapper à la porte de notre propre cœur?
Gardons-nous de le repousser; traitons-le au contraire comme un ami de passage. Mais nous n’avons rien à lui présenter? Alors tournons-nous vers l’Ami divin, sans crainte de L’importuner. Dans son amour, Dieu se plaît à répondre à ses enfants et ne les trompe jamais. Au contraire, si dans notre ignorance et notre manque de sagesse il nous est arrivé de Lui demander “une pierre”, Il a su changer notre demande en “des choses bonnes”.
Car jusqu’à ce qu’il ait rencontré le Seigneur Jésus, l’homme est aussi muet pour Dieu que le démoniaque (Luc 11.14). Sauvé par Christ, ayant à sa conversion reçu le don du Saint Esprit, c’est alors qu’il peut élever sa voix en louange et en prière. Usons largement de ce privilège.
Les sujets de prières que Jésus donne à ses disciples se rapportaient au temps où ils se trouvaient, tout en présentant les grands principes de ce que nous avons à demander aujourd’hui. La prière a pour objet, en premier lieu, la gloire de Dieu, qui doit être notre préoccupation essentielle. Le Seigneur nous l’enseigne lorsqu’il dit: “Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus”(Mt 6.33).
Jésus leur montre que la prière doit exprimer des besoins sentis, présentés avec foi et persévérance, à mesure qu’ils se produisent. Il donne pour cela l’exemple de quelqu’un qui, vers minuit, reçoit la visite d’un ami et manquant de vivres, va auprès d’un de ses amis malgré l’heure tardive pour lui demander trois pains. Cet ami étant déjà au lit, ne paraît pas disposé à lui donner ce qu’il réclame: “Ne m’importune pas”, dit-il; “la porte est déjà fermée, et mes enfants sont au lit avec moi; je ne puis me lever et t’en donner”.
Jésus ajoute: “Je vous dis que, bien qu’il ne se lève pas et ne lui en donne pas parce qu’il est son ami, pourtant, à cause de son importunité, il se lèvera et lui en donnera autant qu’il en a besoin”. Cet exemple nous enseigne que, si un homme se laisse fléchir par l’insistance d’un ami qui lui présente ses besoins, combien plus Dieu le Père répondra-t-il à la prière de la foi! Si un homme cède à l’importunité d’autrui, Dieu, qui n’est jamais importuné par la prière, donnera ce qu’il sait être bon à ceux qui s’adressent à lui avec confiance.
C’est pourquoi le Seigneur confirme par sa conduite le témoignage déjà rendu dans ses enseignements paraboliques, témoignage qui donnait clairement à comprendre qu’il s’agissait non de la réception du Messie par Israël, mais de la publication de la Parole qui attirait à Dieu et à Lui les âmes destinées à jouir de la bénédiction. Il confirme également que la Parole était le fondement de toute relation avec Lui, en déclarant, quand on lui parlait de sa mère et de ses frères, par lesquels il était en relation avec Israël selon la chair, qu’il ne reconnaissait point d’autres parents que ceux qui écoutaient la parole de Dieu et qui l’observaient.
Nous avons vu qu’il s’entoure d’eux; ils sont dévoués à son service; le danger le plus imminent les menace, et les ressources humaines n’offrent aucun moyen pour les garantir d’une ruine inévitable. Les vagues sont prêtes à les engloutir, et d’après ce que l’homme pouvait voir, Jésus ne s’occupait pas de leur position critique et sans espérance; mais Dieu a permis cet exercice de foi. Si les disciples sont là à cause de Jésus et avec Lui, Lui est avec eux; et la puissance de Celui pour l’amour duquel ils sont dans l’orage, est là pour les en garantir. Ils sont ensemble avec Lui dans la même barque; et si, considérés à part en eux-mêmes ils pouvaient périr, dans les conseils de Dieu ils étaient associés à Jésus; sa présence les garantissait. Jésus permet l’orage; mais il est lui-même dans la barque, et quand il se réveillera et se manifestera, tout deviendra calme. Car Jésus, quant à son ministère, veut que cette œuvre se cache: il doit être reçu selon le témoignage qu’il rend à la conscience et au cœur. Tandis qu’il était en chemin, ce témoignage n’était pas entièrement terminé; et nous voyons ses derniers efforts sur le cœur incrédule de l’homme.
C’est pourquoi il veut expliquer à ses disciples comment une prière devient efficace. Il se sert dans ce but de la parabole des trois pains. On y trouvera une promesse et une exhortation, selon la manière dont nous considérons les deux hommes qui y sont présents. Car la promesse peut se résumer ainsi : Voici un homme qui, par paresse et par pur égoïsme, cherche à se débarrasser d’un solliciteur. Il en viendra, à contre-cœur, à lui accorder sa demande, même si elle lui a été présentée au moment le plus inopportun qui soit, au milieu de la nuit. Jésus affirme: Combien plus Dieu qui est amour, connaissant parfaitement nos besoins, répondra-t-il à nos prières.
Ensuite l’exhortation, c’est le “solliciteur” qui, par son exemple, nous la présente. Les circonstances étaient défavorables; cependant, pressé par l’urgence du besoin, il n’hésite pas à importuner cet homme, qu’il sait pourtant peu généreux, et il ne craint pas d’insister auprès de lui sachant que son ami a plus de “moyens” que lui. Comment donc peut-on hésiter à s’adresser avec liberté à Dieu? Il est disposé à nous accueillir: il ne se nourrit pas, comme les hommes le font, de sentiments égoïstes, peu aimables. En outre, Il ne “sommeille” jamais(Ps 121.4), sa porte reste toujours ouverte. Dans sa miséricorde infinie, Il est toujours prêt à nous accorder infiniment plus que nous ne savons lui demander(Ep 3.20). Car “il lui donnera”, est l’expression d’une entière confiance pour le temps et l’éternité.
Finalement, Jésus ajoute: “Et moi, je vous dis: Demandez, et il vous sera donné; cherchez, et vous trouverez; frappez, et il vous sera ouvert; car quiconque demande, reçoit; et celui qui cherche, trouve; et à celui qui frappe, il sera ouvert”. Dieu sait que nous sommes sans capacité et sans ressources quant à nous-mêmes, et il se plaît à satisfaire à nos besoins divers, tant que ce que nous lui demandons répond à sa volonté. Car nous pouvons toujours compter sur l’amour de Dieu pour nous donner ce qui nous est nécessaire, et si même il ne nous répond pas selon nos désirs, il nous répondra selon son amour; mais il le fera toujours de manière à ne pas nuire à nos intérêts spirituels qui sont éternels. Car le Seigneur insiste sur la persévérance, ou sur ce que les requêtes ne soient pas celles d’un cœur indifférent au résultat. Il assure ses disciples que leurs prières ne resteraient pas sans effet; aussi leur Père céleste donnerait le Saint Esprit à ceux qui le demanderaient. Ils sont ainsi placés dans Ses propres relations sur la terre avec Dieu.
Apprenons donc à présenter nos besoins, en toute simplicité : “ Ami, prête-moi trois pains”. Une telle prière est concise: nul besoin qu’elle soit longue pour être exaucée. Souvent le besoin se révèle être plutôt d’ordre spirituel. Car il vient frapper avec insistance à la porte de nos coeurs. N’essayons pas de l’ignorer, il reviendra vite, avec une plus grande instance encore. Traitons-le avec la même sollicitude que cet ami de passage dont parle la parabole. Car nous sommes sans ressource, incapables de répondre à un besoin placé pourtant sur notre chemin. C’est pourquoi il faut se reconnaître devant Dieu avec humilité, totalement démuni, et se tourner vers Lui avec foi, “ne doutant nullement”(Jc 1.6-7). C’est un fidèle et tendre Ami, Il se plaît toujours à répondre à la prière de la foi et Il ne trompe jamais ses enfants.
En notant que le Seigneur Jésus ne donne pas un nombre au hasard, car il y a une relation étroite avec la trinité. L’interprétation est la suivante : le premier pain peut représenter la compassion de Dieu le Père. Car l’Écriture nous dit : “Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle”(Jn 3.16). Alors, nous avons besoin de la compassion de Dieu, parce que c’est ce qui va nous pousser à ne plus vivre uniquement pour nous-mêmes. Cette compassion de Dieu, c’est ce qui va nous pousser à dire autre chose que “Donne-nous du pain, pardonne-nous, ou pardonne-nous.”
Ensuite, au-delà de notre intérêt pour nous-mêmes grâce à la compassion de Dieu, nous entrons dans ce que représente le deuxième pain : le courage du Fils. Car quand Jésus se trouvait dans le jardin de Gethsémané, Il a dit : “éloigne de moi cette coupe. Toutefois non pas ce que je veux, mais ce que tu veux”(Mc 14.36). Alors, nous avons besoin de ce même courage, afin de pouvoir mettre de côté notre propre volonté et de nous saisir de celle de Dieu, vivant comme Son témoin dans cette génération. Car nous allons avoir besoin d’une force surnaturelle pour sortir et tenir ferme pour Christ au milieu d’une génération hostile qui résiste à son propre salut.
Enfin le troisième pain : la puissance du Saint-Esprit. C’est la promesse du Seigneur pour ceux qui Lui appartiennent et qui veulent s’engager dans Son œuvre sur la Terre. C’est pour ceux qui ne se contentent plus de se rendre dans le lieu secret uniquement pour leurs propres besoins, mais qui sont touchés par les besoins de cette génération. Voilà les personnes qui auront de la puissance dans leurs prières.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour faciliter votre meilleure compréhension.
- Emprunter:
Ex 22.13 Si l’animal a été déchiré, il le produira en témoignage, et il ne sera point tenu à une restitution pour ce qui a été déchiré. 2 R 6.5 Et comme l’un d’eux abattait une poutre, le fer tomba dans l’eau. Il s’écria: Ah! mon seigneur, il était emprunté! Ps 37.21 Le méchant emprunte, et il ne rend pas; Le juste est compatissant, et il donne. Pr 22.7 Le riche domine sur les pauvres, Et celui qui emprunte est l’esclave de celui qui prête. Mt 5.42 Donne à celui qui te demande, et ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi.
- Les causes de soucis familiaux:
- maladie d’un serviteur: Mt 8.6 le priant et disant: Seigneur, mon serviteur est couché à la maison, atteint de paralysie et souffrant beaucoup.
- maladie d’un enfants: Mt 15.22 Et voici, une femme cananéenne, qui venait de ces contrées, lui cria: Aie pitié de moi, Seigneur, Fils de David! Ma fille est cruellement tourmentée par le démon.
- s’occuper des invités: Luc 10.40 Marthe, occupée à divers soins domestiques, survint et dit: Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma soeur me laisse seule pour servir? Dis-lui donc de m’aider.
- hospitalité: Luc 11.5 Il leur dit encore: Si l’un de vous a un ami, et qu’il aille le trouver au milieu de la nuit pour lui dire: Ami, prête-moi trois pains,
- responsabilité pour un conjoint: Luc 14.20 Un autre dit: Je viens de me marier, et c’est pourquoi je ne puis aller.
- pourvoir aux besoins de la famille: 1 Tim 5.8 Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle.
- Exemples d’importunité dans la prière (Lc 18.5 néanmoins, parce que cette veuve m’importune, je lui ferai justice, afin qu’elle ne vienne pas sans cesse me rompre la tête.)
- Abraham: Gn 18.32 Abraham dit: Que le Seigneur ne s’irrite point, et je ne parlerai plus que cette fois. Peut-être s’y trouvera-t-il dix justes. Et l’Éternel dit: Je ne la détruirai point, à cause de ces dix justes.
- Jacob: Gn 32.27 Il lui dit: Quel est ton nom? Et il répondit: Jacob.
- Moïse: Dt 9.18 Je me prosternai devant l’Éternel, comme auparavant, quarante jours et quarante nuits, sans manger de pain et sans boire d’eau, à cause de tous les péchés que vous aviez commis en faisant ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, pour l’irriter.
- la femme cananéenne: Mt 15.27 Oui, Seigneur, dit-elle, mais les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres.
- Jésus: Luc 22. 44 Étant en agonie, il priait plus instamment, et sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre.
- l’officier royal de Capharnaüm: Jn 4.49 L’officier du roi lui dit: Seigneur, descends avant que mon enfant meure.
- l’église primitive: Ac 12.5 Pierre donc était gardé dans la prison; et l’Église ne cessait d’adresser pour lui des prières à Dieu.
- Elie: Jc 5.17 Élie était un homme de la même nature que nous: il pria avec instance pour qu’il ne plût point, et il ne tomba point de pluie sur la terre pendant trois ans et six mois.
- Stabilité: pour persévérer jusqu’à la fin:
Jb 17.9 Le juste néanmoins demeure ferme dans sa voie, Celui qui a les mains pures se fortifie de plus en plus. Jn 15.9 Comme le Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés. Demeurez dans mon amour. Ga 6.9 Ne nous lassons pas de faire le bien; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas. He 12.1 Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, 1 P 1.13 C’est pourquoi, ceignez les reins de votre entendement, soyez sobres, et ayez une entière espérance dans la grâce qui vous sera apportée, lorsque Jésus Christ apparaîtra. Ap 3.11 Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne.
De tout ce qui précède, nous notons que nous devons persévérer dans la prière. Car le premier pain représente la compassion de Dieu le Père. Alors, nous avons besoin de la compassion de Dieu, parce que c’est ce qui va nous pousser à ne plus vivre uniquement pour nous-mêmes. Cette compassion de Dieu, c’est ce qui va nous pousser à dire autre chose que “Donne-nous du pain, pardonne-nous, ou pardonne-nous.” Le deuxième pain est le courage du Fils. Car quand Jésus se trouvait dans le jardin de Gethsémané, Il a dit : “éloigne de moi cette coupe. Toutefois non pas ce que je veux, mais ce que tu veux”(Mc 14.36). Alors, nous avons besoin de ce même courage, afin de pouvoir mettre de côté notre propre volonté et de nous saisir de celle de Dieu, vivant comme Son témoin dans cette génération. Le troisième pain est la puissance du Saint-Esprit. C’est la promesse du Seigneur pour ceux qui Lui appartiennent et qui veulent s’engager dans Son œuvre sur la Terre. C’est pour ceux qui ne se contentent plus de se rendre dans le lieu secret uniquement pour leurs propres besoins, mais qui sont touchés par les besoins de cette génération. Voilà les personnes qui auront de la puissance dans leurs prières. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous la semaine prochaine sur un miracle refusé par le Seigneur Jésus.
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Eternel des armées.