Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Jean 1.20-21. En effet, notons d’emblée que dans cet évangile, nous ne voyons pas Jean annoncer que le royaume de Dieu s’était approché, puisque Jésus n’est pas présenté au peuple comme Messie; il rend témoignage de Jésus sous divers caractères que nous énumérerons plus loin après les avoir considérés. Il n’est rien dit non plus de la naissance du prophète, mais simplement: “Il y eut un homme envoyé de Dieu: son nom était Jean. Il vint pour servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui.”

Jean est donc “l’envoyé de Dieu”, qualificatif appliqué à Jésus quarante fois environ dans cet évangile. Comme dans les autres évangiles, Dieu veilla à ce qu’un témoignage précéda l’arrivée de son Fils pour préparer son chemin dans les cœurs, afin que les hommes fussent sans excuse s’ils ne recevaient pas Jésus. Car Jésus était bien la lumière, puisqu’après avoir parlé de la lumière, Jean dit: “afin que tous crussent par lui”.

Il y avait chez Jean une telle conformité à Christ, car il portait si fidèlement ses caractères divins qu’il est dit de lui: “Il n’était pas la lumière, mais il parut pour rendre témoignage à la lumière. Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme.” La lumière divine, qui brillait dans la personne de Jésus, à lui sur tous les hommes, comme le soleil lorsqu’il éclaire l’univers. Cela ne veut pas dire que tous en ont profité; car nous avons vu et verrons encore le contraire; mais tous l’ont vu et tous pouvaient être éclairés, les gentils comme les Juifs. 

Plus loin (Jn 8), nous voyons  les hommes sous l’effet de cette lumière, lorsque Jésus dit à ceux qui lui avaient amené une femme adultère: “Que celui de vous qui est sans péché, jette le premier la pierre contre elle”. Car la lumière leur montre qu’ils sont tous pécheurs; mais au lieu de profiter de la présence de Jésus venu pour eux, “ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu’aux derniers; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu” (Jn 8.9). Et après avoir constaté cela, Jésus dit: “Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. Car ceux qui venaient à lui avec foi, quels qu’ils fussent, possédaient cette vie-lumière.

Pourtant, “elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a point connue.Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue. Depuis la création, le monde tomba dans un tel état moral qu’il ne put reconnaître son créateur lorsqu’il vint à lui. En outre, depuis la chute de l’homme, Dieu s’était formé un peuple auquel il avait annoncé la venue de son Fils. Ce peuple était comme sa famille: là, peut-être, sera-t-il reçu? Pas mieux! Car si le monde ne l’a pas connu, les Juifs, appelés “les siens”, l’ont repoussé. En effet, en Orient, lorsqu’on frappe à la porte d’une maison, ceux qui sont à l’intérieur, avant d’ouvrir, constatent par une ouverture pratiquée dans ce but, qui est la personne qui frappe; après l’avoir vue, ils ouvrent ou non, selon que cela leur convient. Il en fut de même avec Jésus; car ils l’ont vu, mais n’ont pas voulu le recevoir. Si je n’avais pas fait parmi eux des œuvres que nul autre n’a faites, ils n’auraient pas de péché; mais maintenant ils les ont vues, et ils ont haï et moi et mon Père”, dit le Seigneur (Jn 15.24). Plutôt ils ont dit: “Voici l’héritier; venez, tuons-le, et emparons-nous de son héritage” (Mt 21.38). Quelle terrible culpabilité.

Heureusement, en présence d’un tel état de choses, l’Eternel Dieu ne demeure pas sans ressources; car il est actif en grâce et en puissance au milieu d’une scène de révolte et de mort: “Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. Quelle grâce merveilleuse! Car il suffit de recevoir le Seigneur Jésus, de croire, pour devenir un enfant de Dieu et sortir d’une condition de ténèbres et de mort où l’homme ne saurait avoir de rapports avec Dieu. Car celui qui croit en Jésus le possède comme vie: “Celui qui a le Fils a la vie” (1 Jean 5.12). Il entre en relation avec Dieu comme un enfant bien-aimé. Car la nature humaine, la volonté de l’homme n’y sont pour rien; et tout est de Dieu: il est né de Dieu; il participe à sa nature. Dès lors, il est dans la lumière; il peut jouir de la communion avec Dieu; il a les pensées de Dieu; il est propre pour le ciel, le domaine glorieux de la vie-lumière et de l’amour.

Que pouvons-nous retenir de ce prophète?

(a)Être spirituellement grand :Alors comment allons-nous comprendre tout cela? J’aimerais vous donner ici la clé qui va nous permettre de saisir le sens de ces versets. Pour bien comprendre l’enseignement de Jésus, il importe de chercher à savoir ce qui donne de l’importance à un homme dans le monde spirituel. Par quoi se définit la grandeur spirituelle d’une personne? En quoi consiste la grandeur d’un être humain aux yeux de Dieu? Comment devient-on quelqu’un d’important pour le Seigneur? Voilà toutes d’importantes questions qui se rattachent à notre thème.

En survolant les pages de la Bible, nous observons régulièrement des renversements de situation où le plus petit devient le plus grand, ou que le plus petit est considéré comme étant le plus grand. Prenez l’exemple de Joseph dans l’AT. Joseph avait à peine trente ans lorsqu’il est devenu l’un des personnages officiels les plus proches du pharaon. Mais il n’a pas toujours eu un statut aussi important. On se rappellera qu’il était le cadet, le plus petit de sa famille. Ses frères le vendirent à des marchands. Et pourtant, du rang d’esclave, il fut éventuellement promu au rang de ministre à la cour du roi d’Égypte. On peut penser aussi à l’exemple de Gédéon. Un jour, Dieu appela Gédéon à délivrer Israël. Et quelle fut sa réponse devant une mission aussi importante? Gédéon dit à Dieu, Ah! mon Seigneur, avec quoi délivrerai-je Israël? Voici, ma famille est la plus pauvre en Manassé, et je suis le plus petit dans la maison de mon père (Jg 6.15). Même si Gédéon était le plus jeune de la plus pauvre famille en Manassé, Dieu porta son choix sur lui.

Les Écritures contiennent de nombreux exemples dans lesquels le Seigneur a choisi le moindre d’une famille, d’un clan ou d’une nation. Ceux que le monde traite avec indifférence, ceux qui vivent en marge de la société, ce sont ceux-là que Dieu recherche. Dieu n’est pas attiré par les nobles et les puissants. Il préfère porter ses regards sur ceux qui sont faibles, ceux qui sont doux et humbles de cœur.

La grandeur d’un homme du point de vue spirituel ne dépend pas de ce qu’il accomplit dans sa vie. Elle est plutôt associée à la qualité de sa vie spirituelle. C’est ce qui compte pour Dieu. Nous évaluons la valeur de Jean le Baptiste avec la mentalité du monde lorsque nous nous disons, ‘Comment Jean peut-il être si grand? Il n’a jamais guéri de malade. Il n’a jamais fait de miracle.’ Car une telle réflexion présuppose qu’on doit faire de grandes choses pour être vu comme un grand homme. En effet, la grandeur de Jean ne repose pas sur les œuvres qu’il a pu accomplir. Sa grandeur de Jean-Baptiste est plutôt fondée sur la qualité de sa personne.

(b)L’humilité de Jean-Baptiste : Jean a dit à ceux qui s’interrogeaient sur son identité, ‘Ne me prenez pas pour le Messie. Je ne suis pas le Messie. Je ne suis même pas digne de lui dénouer la lanière de ses sandales.’ Ces paroles ont été prononcées par un homme qui avait derrière lui une histoire exceptionnelle. La naissance de Jean avait été annoncée par un ange. Et il ne s’agissait pas de n’importe quel ange. Dieu envoya l’archange Gabriel, celui-là même qui annonça la naissance de Jésus. Jean provient d’une famille de sacrificateurs, l’une des fonctions les plus respectées en Israël. La Bible nous dit qu’il était rempli de l’Esprit Saint dès sa naissance. Dieu lui a confié la mission de préparer le peuple d’Israël en vue de la venue du Messie.

Avouons qu’avec une histoire aussi étonnante, il y a de quoi s’enfler la tête. Mais Jean ne tira pas vanité de son statut très particulier dans le plan divin. On ne peut qu’admirer son humilité quand il dit, ‘Je ne me considère pas digne de délier les lacets du Messie.’ Beaucoup de gens se demandaient s’il était le Messie si longtemps attendu. ‘Si tu n’es pas le Messie, qui donc es-tu?’ En réponse, Jean leur dit, ‘Je ne suis qu’une voix dans le désert, la voix qui appelle la nation à se repentir.’ Loin de se présenter comme un grand homme dans le but de s’attirer louanges et admiration, Jean parla de lui comme d’une simple voix, destinée à être entendue seulement. 

Car Jean avait attiré l’attention de plusieurs quand il a commencé à exhorter la nation à se repentir. Des foules vinrent le voir et plusieurs se sont fait baptiser dans le Jourdain. Mais peu à peu, la popularité grandissante de Jésus fit en sorte que l’influence de Jean perdit de l’importance. Les disciples de Jean, ayant remarqué ce déclin, lui dirent, ‘Jésus baptise beaucoup plus de personnes que toi maintenant. Ton ministère est devenu moins important que le sien. Autrefois, toute la nation venait t’écouter. Ce n’est plus le cas maintenant. Les gens vont maintenant vers Jésus parce que tu ne cesses de répéter qu’il est le Messie.’ Et quelle fut la réponse de Jean? ‘Je suis content de ce qui arrive. L’ami de l’époux est ravi de joie à la voix de l’époux. Telle est ma joie lorsque j’entends la voix de Jésus. Ma joie est complète quand j’entends dire que des foules vont à Jésus et croient en lui.’ Et puis, il prononça cette fameuse phrase : Il faut qu’il croisse, et que je diminue (Jn 3.30). ‘Il faut que son influence sur le monde grandisse continuellement. Quant à moi, je dois me faire de plus en plus petit. Il faut que je m’efface.’

Voyez-vous l’humilité de cet homme? Elle constitue l’un des principaux thèmes du onzième chapitre de Matthieu. En Matthieu 11.19, nous lisons que Jésus entretenait des relations amicales avec les publicains et les pécheurs. Il était l’ami de ceux que la société rejette. Ensuite, le Seigneur Jésus donne cet avertissement aux habitants de Capernaüm : Si vous croyez que vous serez élevés jusqu’au ciel, détrompez-vous. Vous serez abaissés jusqu’en enfer!’ Et Jésus compare ses disciples à des enfants, humbles et simples. Il dit, ‘Je te joue, Père, de ce que tu as révélé ces choses aux enfants, à ceux qui sont tout petits.’ Et finalement Jésus dit, ‘Apprenez de moi car je suis doux et humble de cœur.’

Doux et humble de cœur. N’est-ce pas là un trait dominant de la personnalité de Jean? ‘Il faut qu’il grandisse et que je diminue.’ Quelle humilité! C’est là qu’on voit la grandeur d’un homme. Rappelez-vous des paroles de Jésus en Luc 9.48. Car celui qui est le plus petit parmi vous tous, c’est celui-là qui est grand. Celui qui est petit, doux, humble, simple, celui-là sera grand. Dans le royaume de Dieu, la grandeur d’une personne se mesure par son humilité. Nous pouvons maintenant mieux comprendre Jésus quand il déclare que le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que Jean-Baptiste. Qui est le plus petit dans le royaume de Dieu? Jésus est le plus petit. Personne n’est plus humble que lui. Il s’est humilié au point de devenir le plus petit dans le royaume. C’est pourquoi il est le plus grand.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

  • Devoir de dire la vérité :

Pr 12.19 La lèvre véridique est affermie pour toujours, Mais la langue fausse ne subsiste qu’un instant. Za 8.16 Voici ce que vous devez faire: dites la vérité chacun à son prochain; jugez dans vos portes selon la vérité et en vue de la paix; Ml 2.6 La loi de la vérité était dans sa bouche, Et l’iniquité ne s’est point trouvée sur ses lèvres; Il a marché avec moi dans la paix et dans la droiture, Et il a détourné du mal beaucoup d’hommes. Ep 4.25 C’est pourquoi, renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain; car nous sommes membres les uns des autres. Ep 6.14 Tenez donc ferme: ayez à vos reins la vérité pour ceinture; revêtez la cuirasse de la justice;

  • Jean-Baptiste :

Es 40.3 Tenez donc ferme: ayez à vos reins la vérité pour ceinture; revêtez la cuirasse de la justice; Mt 3.1, 13 En ce temps-là parut Jean Baptiste, prêchant dans le désert de Judée. 13 Alors Jésus vint de la Galilée au Jourdain vers Jean, pour être baptisé par lui. Mt 4.12 Jésus, ayant appris que Jean avait été livré, se retira dans la Galilée. Mt 11.2, 7, 11, 14 Jean, ayant entendu parler dans sa prison des oeuvres du Christ, lui fit dire par ses disciples: 7 Comme ils s’en allaient, Jésus se mit à dire à la foule, au sujet de Jean: Qu’êtes-vous allés voir au désert? un roseau agité par le vent? 11 Je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’en a point paru de plus grand que Jean Baptiste. Cependant, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui. 14 et, si vous voulez le comprendre, c’est lui qui est l’Élie qui devait venir. Mt 14.3, 10 Car Hérode, qui avait fait arrêter Jean, l’avait lié et mis en prison, à cause d’Hérodias, femme de Philippe, son frère, 10 et il envoya décapiter Jean dans la prison. Mc 1.14 Après que Jean eut été livré, Jésus alla dans la Galilée, prêchant l’Évangile de Dieu. Mc 6.29 Les disciples de Jean, ayant appris cela, vinrent prendre son corps, et le mirent dans un sépulcre. Lc 1.13, 57, 60, 76, 80 Mais l’ange lui dit: Ne crains point, Zacharie; car ta prière a été exaucée. Ta femme Élisabeth t’enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. 57 Le temps où Élisabeth devait accoucher arriva, et elle enfanta un fils. 60 Mais sa mère prit la parole, et dit: Non, il sera appelé Jean. 76 Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très Haut; Car tu marcheras devant la face du Seigneur, pour préparer ses voies, 80 Or, l’enfant croissait, et se fortifiait en esprit. Et il demeura dans les déserts, jusqu’au jour où il se présenta devant Israël. Lc 3.2 et du temps des souverains sacrificateurs Anne et Caïphe, -la parole de Dieu fut adressée à Jean, fils de Zacharie, dans le désert. Jn 1.15, 19, 29 Jean lui a rendu témoignage, et s’est écrié: C’est celui dont j’ai dit: Celui qui vient après moi m’a précédé, car il était avant moi. 19 Voici le témoignage de Jean, lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des Lévites, pour lui demander: Toi, qui es-tu? 29 Le lendemain, il vit Jésus venant à lui, et il dit: Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. Jn 3.26 Ils vinrent trouver Jean, et lui dirent: Rabbi, celui qui était avec toi au delà du Jourdain, et à qui tu as rendu témoignage, voici, il baptise, et tous vont à lui. Jn 5.33 Vous avez envoyé vers Jean, et il a rendu témoignage à la vérité.

  • Caractéristiques de J-B :

-renoncement à lui-même : Mt 3.4 Jean avait un vêtement de poils de chameau, et une ceinture de cuir autour des reins. Il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage.

-courage : Mt 3.7 Mais, voyant venir à son baptême beaucoup de pharisiens et de sadducéens, il leur dit: Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir? Mt 14.4 parce que Jean lui disait: Il ne t’est pas permis de l’avoir pour femme.

-obéissance : Mt 3.15 Jésus lui répondit: Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste. Et Jean ne lui résista plus.

-prédicateur puissant : Mc 1.5 Tout le pays de Judée et tous les habitants de Jérusalem se rendaient auprès de lui; et, confessant leurs péchés, ils se faisaient baptiser par lui dans le fleuve du Jourdain.

-humilié : Mc 1.7 Il prêchait, disant: Il vient après moi celui qui est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de délier, en me baissant, la courroie de ses souliers. Jn 1.19-23 Voici le témoignage de Jean, lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des Lévites, pour lui demander: Toi, qui es-tu? 20 Il déclara, et ne le nia point, il déclara qu’il n’était pas le Christ. 21 Et ils lui demandèrent: Quoi donc? es-tu Élie? Et il dit: Je ne le suis point. Es-tu le prophète? Et il répondit: Non. 22 Ils lui dirent alors: Qui es-tu? afin que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu de toi-même? 23 Moi, dit-il, je suis la voix de celui qui crie dans le désert: Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit Ésaïe, le prophète.

-zèle ardent : Jn 5.35 Jean était la lampe qui brûle et qui luit, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumière.

-honoré par Christ : Mt 11.11 Je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’en a point paru de plus grand que Jean Baptiste. Cependant, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui. Lc 7.24-27 Lorsque les envoyés de Jean furent partis, Jésus se mit à dire à la foule, au sujet de Jean: Qu’êtes-vous allés voir au désert? un roseau agité par le vent? 25 Mais, qu’êtes-vous allés voir? un homme vêtu d’habits précieux? Voici, ceux qui portent des habits magnifiques, et qui vivent dans les délices, sont dans les maisons des rois. 26 Qu’êtes-vous donc allés voir? un prophète? Oui, vous dis-je, et plus qu’un prophète. 27 C’est celui dont il est écrit: Voici, j’envoie mon messager devant ta face, Pour préparer ton chemin devant toi.

-n’accomplit aucun miracle : Jn 10.41 Beaucoup de gens vinrent à lui, et ils disaient: Jean n’a fait aucun miracle; mais tout ce que Jean a dit de cet homme était vrai.

-subit le martyre : Mt 14.10 et il envoya décapiter Jean dans la prison.

  • Elie :

1 R 17.1, 15, 23 Élie, le Thischbite, l’un des habitants de Galaad, dit à Achab: L’Éternel est vivant, le Dieu d’Israël, dont je suis le serviteur! il n’y aura ces années-ci ni rosée ni pluie, sinon à ma parole. 15 Elle alla, et elle fit selon la parole d’Élie. Et pendant longtemps elle eut de quoi manger, elle et sa famille, aussi bien qu’Élie. 23 Élie prit l’enfant, le descendit de la chambre haute dans la maison, et le donna à sa mère. Et Élie dit: Vois, ton fils est vivant. 2 R 13.3, 10 La colère de l’Éternel s’enflamma contre Israël, et il les livra entre les mains de Hazaël, roi de Syrie, et entre les mains de Ben Hadad, fils de Hazaël, tout le temps que ces rois vécurent. 10 La trente-septième année de Joas, roi de Juda, Joas, fils de Joachaz, régna sur Israël à Samarie. Il régna seize ans. 2 Ch 21.12 Il lui vint un écrit du prophète Élie, disant: Ainsi parle l’Éternel, le Dieu de David, ton père: Parce que tu n’as pas marché dans les voies de Josaphat, ton père, et dans les voies d’Asa, roi de Juda; Ml 3.23 Voici, je vous enverrai Élie, le prophète, Avant que le jour de l’Éternel arrive, Ce jour grand et redoutable. Mt 17.3 Et voici, Moïse et Élie leur apparurent, s’entretenant avec lui. Lc 4.26 et cependant Élie ne fut envoyé vers aucune d’elles, si ce n’est vers une femme veuve, à Sarepta, dans le pays de Sidon. Lc 9.54 Les disciples Jacques et Jean, voyant cela, dirent: Seigneur, veux-tu que nous commandions que le feu descende du ciel et les consume?; Jc 5.17 Élie était un homme de la même nature que nous: il pria avec instance pour qu’il ne plût point, et il ne tomba point de pluie sur la terre pendant trois ans et six mois.

-nourri à trois reprises par des provisions divines : # par des corbeaux 1 R 17.6 Les corbeaux lui apportaient du pain et de la viande le matin, et du pain et de la viande le soir, et il buvait de l’eau du torrent. # par l’accroissement miraculeux des provisions de la veuve : 1 R 17.5 Il partit et fit selon la parole de l’Éternel, et il alla s’établir près du torrent de Kerith, qui est en face du Jourdain. # par un ange : 1 R 19.5-8 Il se coucha et s’endormit sous un genêt. Et voici, un ange le toucha, et lui dit: Lève-toi, mange. 6 Il regarda, et il y avait à son chevet un gâteau cuit sur des pierres chauffées et une cruche d’eau. Il mangea et but, puis se recoucha. 7 L’ange de l’Éternel vint une seconde fois, le toucha, et dit: Lève-toi, mange, car le chemin est trop long pour toi. 8 Il se leva, mangea et but; et avec la force que lui donna cette nourriture, il marcha quarante jours et quarante nuits jusqu’à la montagne de Dieu, à Horeb.

-réformateur courageux : 1 R 18.10-40(prière lire séparément)

-a réprimandé des rois : 1 R 21.20 Achab dit à Élie: M’as-tu trouvé, mon ennemi? Et il répondit: Je t’ai trouvé, parce que tu t’es vendu pour faire ce qui est mal aux yeux de l’Éternel. 2 R 1.16 Il lui dit: Ainsi parle l’Éternel: Parce que tu as envoyé des messagers pour consulter Baal Zebub, dieu d’Ékron, comme s’il n’y avait en Israël point de Dieu dont on puisse consulter la parole, tu ne descendras pas du lit sur lequel tu es monté, car tu mourras.

-puissant dans la prière : 1 R 17.20-22 Puis il invoqua l’Éternel, et dit: Éternel, mon Dieu, est-ce que tu affligerais, au point de faire mourir son fils, même cette veuve chez qui j’ai été reçu comme un hôte? 21 Et il s’étendit trois fois sur l’enfant, invoqua l’Éternel, et dit: Éternel, mon Dieu, je t’en prie, que l’âme de cet enfant revienne au dedans de lui! 22 L’Éternel écouta la voix d’Élie, et l’âme de l’enfant revint au dedans de lui, et il fut rendu à la vie. 1 R 18.36-38 Au moment de la présentation de l’offrande, Élie, le prophète, s’avança et dit: Éternel, Dieu d’Abraham, d’Isaac et d’Israël! que l’on sache aujourd’hui que tu es Dieu en Israël, que je suis ton serviteur, et que j’ai fait toutes ces choses par ta parole! 37 Réponds-moi, Éternel, réponds-moi, afin que ce peuple reconnaisse que c’est toi, Éternel, qui es Dieu, et que c’est toi qui ramènes leur coeur! 38 Et le feu de l’Éternel tomba, et il consuma l’holocauste, le bois, les pierres et la terre, et il absorba l’eau qui était dans le fossé. 

-s’est laissé un moment aller au découragement : 1 R 19.3-4 Élie, voyant cela, se leva et s’en alla, pour sauver sa vie. Il arriva à Beer Schéba, qui appartient à Juda, et il y laissa son serviteur. 4 Pour lui, il alla dans le désert où, après une journée de marche, il s’assit sous un genêt, et demanda la mort, en disant: C’est assez! Maintenant, Éternel, prends mon âme, car je ne suis pas meilleur que mes pères.

-n’est pas infaillible dans le jugement : 1 R 19.14, 18 Il répondit: J’ai déployé mon zèle pour l’Éternel, le Dieu des armées; car les enfants d’Israël ont abandonné ton alliance, ils ont renversé tes autels, et ils ont tué par l’épée tes prophètes; je suis resté, moi seul, et ils cherchent à m’ôter la vie. 18 Élie partit de là, et il trouva Élisée, fils de Schaphath, qui labourait. Il y avait devant lui douze paires de boeufs, et il était avec la douzième. Élie s’approcha de lui, et il jeta sur lui son manteau.

-fut honoré par Dieu : 2 R 2.11 Comme ils continuaient à marcher en parlant, voici, un char de feu et des chevaux de feu les séparèrent l’un de l’autre, et Élie monta au ciel dans un tourbillon. Mt 17.3 Et voici, Moïse et Élie leur apparurent, s’entretenant avec lui.

Finalement, êtes-vous un enfant de Dieu? Sinon, vous êtes dans les ténèbres et dans la mort, sans autre perspective que les ténèbres de dehors éternellement, loin de la présence de Dieu. Afin que vous puissiez sortir de cet état et vivre de la vie divine ici-bas déjà et dans la bienheureuse éternité, le Fils de Dieu est venu dans ce monde vous apporter la vie. Recevez-le et, malgré toute votre culpabilité, vous aurez le droit d’être enfant de Dieu. Comment le recevoir? Croyez en lui, croyez qu’il est venu dans ce monde pour vous apporter de la part de Dieu ce que vous n’auriez jamais pu obtenir par vos propres ressources, mais ce que vous possédez en croyant. Nos prières vous soutiennent tous dans vos efforts à être le plus petit.

 PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous la semaine prochaine sur  “ l’enseignement de Jésus sur la Samaritaine.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Eternel des armées.

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