Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 Ch 11.1 et suivants. En effet, les longues années de souffrances et d’exil sont terminées pour David. Ses droits au trône sont reconnus par tout Israël. Il s’empare de cette forteresse de Sion, célébrée dans tant de psaumes (par exemple Psaume 87:1-3 ps 87.1-3) et qui nous parle de grâce royale. Mais il n’y habitera pas seul. Les hommes de foi qui, avec lui, avaient erré dans les déserts et les montagnes, séjournant dans les cavernes et les trous de la terre (mais desquels le monde n’était pas digne), pourront habiter maintenant avec lui pour toujours dans cette cité (Néhémie 3, fin du verset 16 nh 3.13-19; Hébreux 11:16, 38 hb 11.13-40). Enfants de Dieu, la voyons-nous poindre à l’horizon, la merveilleuse Cité d’or où Jésus conduit nos pas? Que cette perspective nous fortifie pour la marche et le combat chrétien!
Le courageux Éléazar s’est battu avec d’autres contre les Philistins pour préserver un champ d’orge. Il nous fait penser à ceux des serviteurs du Seigneur qui ont dû lutter pour assurer la nourriture du peuple de Dieu. Plusieurs ont soutenu de dures controverses contre les ennemis de la vérité. Nous devons leur en être reconnaissants et être prêts à notre tour à défendre la saine doctrine qu’ils nous ont conservée (Jude 3 jd 1.1-4).
Au jour de son accession au pouvoir, David n’a pas oublié ses compagnons d’Adullam. Le Seigneur oublierait-Il ceux qui cherchent ici-bas à Le suivre et à Le servir? Nous savons bien que c’est impossible. Au moment même où Il allait donner Sa vie pour Ses disciples, et pendant que ceux-ci étaient occupés de savoir lequel d’entre eux serait estimé le plus grand, que leur déclare le Maître? « Vous êtes ceux qui avez persévéré avec moi dans mes épreuves. Et moi, je dispose pour vous du Royaume comme mon Père en a disposé pour moi…» (Luc 22:28, 29 lc 22.24-30).
Il y a parmi ces hommes forts une hiérarchie. Elle n’est pas basée sur la force, car tous sont des hommes forts; mais sur leur dévouement, qu’il s’agisse de service, comme pour les trois courageux puiseurs d’eau, ou de combat comme pour Benaïa. Il en est de même aujourd’hui parmi les croyants. Certains, dans tous les milieux chrétiens, dépassent les autres par leur zèle et leur attachement au Seigneur. Un jour, au ciel, nous connaîtrons leurs actes de valeur. Ne désirez-vous pas vous trouver parmi eux? «Car ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ vous sera largement accordée» (2 Pierre 1:11 2p 1.3-11).
La fin du vieil homme est le commencement d’une ère nouvelle. Cette vérité se trouve confirmée ici. Sans aucun préambule, le règne de David commence à Hébron. Saül, le roi selon la nature déchue, est mort, mais cela ne suffit pas. David lui-même, l’oint de l’Éternel, inaugure son règne à Hébron, lieu par excellence de la mort. Tout ce qui précède Hébron (2 Sam. 1-3), la manière graduelle dont s’établit le règne de David, la longue guerre entre sa maison et celle de Saül, la première se fortifiant, tandis que la seconde va s’affaiblissant, tout cela est passé sous silence dans les Chroniques. L’Esprit de Dieu annonce d’emblée l’établissement définitif du règne de David.
Un petit mot caractéristique qui manque au récit du livre de Samuel est ajouté ici, au v. 3: «Ils oignirent David pour roi sur Israël, selon la parole de l’Éternel par Samuel». L’établissement du règne de David est rattaché ici à la parole immuable de Dieu et à ses conseils de grâce.
Dans les v. 4 à 9 qui décrivent la prise de Jérusalem, nous rencontrons de nouveau une différence notable d’avec le récit de 2 Sam. 5:6-9. Pas un mot des «aveugles et des boiteux qui sont haïs de l’âme de David», et, d’autre part, Joab, complètement omis dans le récit de Samuel, occupe ici la première place après David: «Et David dit: Quiconque frappera le premier les Jébusiens, sera chef et capitaine. Et Joab, fils de Tseruia, monta le premier et fut chef» (v. 6). Il est ici, non pas l’homme ambitieux et vindicatif, mais l’homme destiné, selon les conseils de Dieu, à conquérir pour le roi la forteresse de Sion. Il est même dit de lui au v. 8: «Joab releva le reste de la ville». Pas un mot de son caractère, ni de tous ses agissements jusqu’à ce moment. Sa lutte avec Abner, la vengeance qu’il tire de ce noble capitaine, le meurtre qu’il commet, sont passés sous silence, ainsi que cette parole douloureuse de David: «Et moi, je suis aujourd’hui faible, bien que j’aie reçu l’onction de roi, et ces hommes-là, les fils de Tseruia, sont trop durs pour moi. Que l’Éternel rende à celui qui fait le mal, selon son méfait!» (2 Sam. 3:39). Ne dirait-on pas, quand on n’aurait que le récit des Chroniques, que Joab était un homme intègre et sans reproche? La vérité est que Joab est simplement ici l’instrument préparé pour établir à Jérusalem l’Oint de l’Éternel, le roi selon les pensées de Dieu.
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
David reçoit l’onction royale :
-Jos 10.1 Adoni Tsédek, roi de Jérusalem, apprit que Josué s’était emparé d’Aï et l’avait dévouée par interdit, qu’il avait traité Aï et son roi comme il avait traité Jéricho et son roi, et que les habitants de Gabaon avaient fait la paix avec Israël et étaient au milieu d’eux.
-Jg 19.10 Le mari ne voulut point passer la nuit, il se leva et partit. Il arriva jusque devant Jebus, qui est Jérusalem, avec les deux ânes bâtés et avec sa concubine.
-2 S 5.6 Le roi marcha avec ses gens sur Jérusalem contre les Jébusiens, habitants du pays. Ils dirent à David: Tu n’entreras point ici, car les aveugles mêmes et les boiteux te repousseront! Ce qui voulait dire: David n’entrera point ici.
-2 S 15.14 Et David dit à tous ses serviteurs qui étaient avec lui à Jérusalem: Levez-vous, fuyons, car il n’y aura point de salut pour nous devant Absalom. Hâtez-vous de partir; sinon, il ne tarderait pas à nous atteindre, et il nous précipiterait dans le malheur et frapperait la ville du tranchant de l’épée.
De tout ce qui précède, nous notons que les hommes forts de David sont énumérés au commencement du récit, tandis qu’ils le sont à la fin en 2 Sam. 23. Ils inaugurent ici le royaume. «Ils se fortifièrent dans son royaume avec lui, avec tout Israël, pour le faire roi, selon la parole de l’Éternel touchant Israël», accomplissant ainsi les desseins que Dieu avait fait connaître d’avance. Ils sont ensuite énumérés. Parmi les trois premiers Shamma, sans être passé sous silence, n’est pas nommé. Quelques noms mentionnés en Samuel sont omis, un grand nombre ajouté. Ainsi notre chapitre cite 81 hommes forts (30 d’entre eux sont enregistrés sans être nommés); 2 Sam. 23 en nomme 37; ils sont énumérés comme les soutiens dont David avait eu besoin pour affermir son trône; dans notre chapitre ils n’ont qu’à reconnaître ce que Dieu a fait en établissant David comme son oint, et ne peuvent que soutenir une royauté sortie des conseils de Dieu lui-même. Aussi paraissent-ils devant nous au début du règne. Notons un détail encore plus remarquable. Urie, le Héthien, qui clôt la liste en 2 Sam. 23, en témoignage du péché et de la chute de David, est comme confondu ici avec les autres hommes forts (v. 41). Son nom n’est pas mis en relief, comme accusateur de David et de ce qui fit la honte de son royaume. De même, tout ce qui a rapport à l’effroyable chute de l’oint de l’Éternel est complètement passé sous silence. Éliam aussi, fils d’Akhitophel (2 Sam. 23:34), dont le père fut si intimement lié aux conséquences du péché de David, est omis dans notre chapitre. Les attaques insensées des rationalistes contre les livres des Chroniques nous obligent à insister sur tous ces détails, car leur ensemble est la meilleure réfutation de ceux qui ne voient dans les Chroniques qu’une misérable compilation, faite en un temps très postérieur à celui que ce livre lui-même s’assigne, compilation opérée sans ordre, avec des documents falsifiés, bourrés de noms inventés et d’erreurs criantes. Ô folie de la raison humaine, quand elle se mêle de juger les pensées de Dieu, et veut les remplacer par ses propres imaginations! Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Dénombrement de ceux qui s’attachèrent à David avant son règne. » 1 Ch 12
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.