Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 R 24.1 et suivants. En effet, selon la prophétie d’Ésaïe 10 es 10.1-34, la puissance assyrienne a été anéantie. Sur ses ruines s’est élevé l’empire babylonien englobant la quasi-totalité du monde ancien, y compris l’Égypte, et appelé de ce fait le premier grand empire des nations. C’est un tournant de l’histoire du monde. Israël est mis de côté; il cesse d’être le siège du gouvernement de Dieu sur la terre. Ce gouvernement est confié aux «nations» (les peuples non juifs) et ce qu’on appelle le temps des nations va commencer. Il dure encore aujourd’hui.

Jojakim, roi de Juda, devenu lui aussi vassal de Nebucadnetsar, se révolte au bout de trois ans et son fils Jojakin (ou Jéconias), qui lui succède, en fait autant. Alors a lieu la première déportation de Juda à Babylone. Événement solennel! Et pourtant une dernière occasion est laissée aux plus pauvres du peuple qui échappent à la déportation. À leur tête, Nebucadnetsar place sur le trône de Juda un troisième fils de Josias: Sédécias. Mais celui-ci n’agit pas autrement que ses prédécesseurs. L’aveuglement de ces derniers rois est d’autant plus coupable que Jérémie le prophète n’a cessé durant leurs règnes de les avertir de la part de l’Éternel.

Jojakin, autrement Conia, continue dans la voie de son père. Sa mère était Nehushta, une fille de Jérusalem. Il paraît de plus en plus évident que les mères de ces derniers rois avaient elles-mêmes, comme leurs fils, oublié l’Éternel. Au temps de Conia, les serviteurs de Nebucadnetsar font le siège de Jérusalem. Ce grand roi lui-même vient ensuite y prendre part en personne. Jojakin se rend à lui. Il est emmené captif à Babylone, ainsi que sa mère, selon la prophétie de Jérémie: «Je suis vivant, dit l’Éternel, que quand même Conia, fils de Jojakim, roi de Juda, serait un cachet à ma main droite, je t’arracherai de là! Et je te livrerai en la main de ceux qui cherchent ta vie, et en la main de ceux dont tu as peur, et en la main de Nebucadnetsar, roi de Babylone, et en la main des Chaldéens. Et je te jetterai, toi et ta mère qui t’a enfanté, dans un autre pays, où vous n’êtes pas nés; et là vous mourrez. Et, dans le pays où ils désirent ardemment de retourner, ils ne retourneront point. Cet homme, Conia, est-il un vase d’argile méprisé et mis en pièces? un ustensile auquel on n’a point de plaisir? Pourquoi ont-ils été jetés loin, lui et sa postérité, et lancés dans un pays qu’ils ne connaissent point? Terre, terre, terre, écoute la parole de l’Éternel! Ainsi dit l’Éternel: Inscrivez cet homme comme privé d’enfants, comme un homme qui ne prospérera pas pendant ses jours; car, de sa semence, nul ne prospérera, assis sur le trône de David, ou dominant encore en Juda» (Jér. 22:24-30).

Tous les trésors du roi et ceux du temple sont emportés dans la capitale de la Chaldée, et tout le peuple, noble ou valide, hommes de guerre, princes, artisans, emmené captif (v. 14-16).

Cette transportation effectuée, Jérémie voit en vision deux paniers de figues posés devant le temple de l’Éternel (Jér. 24), comme le seul endroit où l’état réel du peuple pût être apprécié. Un de ces paniers était rempli, aux yeux de Dieu, de très bonnes figues, comme celles de la première saison, l’autre de très mauvaises figues. Ce que les hommes voyaient était exactement le contraire de ce que Dieu révélait à Jérémie. Pour le monde, les bonnes figues étaient le peuple restant à Jérusalem sous Sédécias, pour le cœur de Dieu, elles étaient les transportés de Juda. Leur bonté dépendait de ce qu’ils avaient subi le jugement de Dieu dû à leur iniquité. Ce même principe est vrai pour nous, seulement, grâce à Dieu, nous avons subi le jugement dans la personne de Christ, condamné sur la croix, à notre place. La sentence exécutée, Dieu pouvait regarder avec faveur ceux qui en étaient les objets. «Je mettrai mes yeux sur eux pour leur bien, et je les ferai retourner dans ce pays; et je les bâtirai, et je ne les renverserai pas, et je les planterai, et je ne les arracherai pas» (Jér. 24:6); il pouvait les établir à toujours en sa présence. Il faut être parfait pour cela, et c’était sous ce caractère que le Seigneur voyait ce pauvre résidu captif. Il en est de même pour nous: en vertu du jugement de Christ, Dieu nous voit parfaits en Lui, quelque misérables que nous soyons en nous-mêmes.

L’Éternel annonce la restauration du peuple: «Je les ferai retourner dans ce pays»; mais il proclame en même temps qu’il leur donnera dans l’avenir une perfection morale devant lui, résultat d’une nouvelle alliance où tout viendra de Lui. Lui seul en sera l’auteur; ce sera une alliance de grâce, non de responsabilité. «Je leur donnerai un cœur pour me connaître,… et ils seront mon peuple, et moi je serai leur Dieu; car ils retourneront à moi de tout leur cœur» (v.7).

Les «figues mauvaises qu’on ne peut manger, tant elles sont mauvaises» (v.8), et dont Dieu lui-même ne peut rien faire, sont ceux qui, n’ayant pas subi le premier jugement sous Jojakin, devront en subir un second, cette fois définitif. Tandis que Dieu déclarait que tout était perdu, eux, se confiant en eux-mêmes, se vantaient d’être les représentants du peuple de Dieu. Le pays d’Égypte, figure du monde, sous l’empire de Satan, leur convenait fort bien. Au lieu d’accepter le jugement de Dieu, ils se révoltaient contre lui, comme nous allons le voir dans l’histoire de Sédécias. Au milieu de la ruine, Dieu ouvrait une porte d’espérance à son peuple, et c’est d’entre les transportés, qu’au temps assigné, Dieu voulait susciter un résidu, noyau du futur Israël, sur lequel régnera le roi de justice, l’oint de l’Éternel, après que tous les fils de David eurent entièrement failli à leur responsabilité. Les paroles de Jérémie sur la fin des désolations de Jérusalem, consolèrent et affermirent plus tard le cœur de Daniel, quand la captivité de Babylone touchait à sa fin (Dn 9:1-3).

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Jojakim roi de Juda :

-2 R 24.1 De son temps, Nebucadnetsar, roi de Babylone, se mit en campagne. Jojakim lui fut assujetti pendant trois ans; mais il se révolta de nouveau contre lui.

-2 Ch 36.8 Le reste des actions de Jojakim, les abominations qu’il commit, et ce qui se trouvait en lui, cela est écrit dans le livre des rois d’Israël et de Juda. Et Jojakin, son fils, régna à sa place.

-Jr 22.18 C’est pourquoi ainsi parle l’Éternel sur Jojakim, fils de Josias, roi de Juda: On ne le pleurera pas, en disant: Hélas, mon frère! hélas, ma soeur! On ne le pleurera pas, en disant: Hélas, seigneur! hélas, sa majesté!

-Jr 25.1 La parole fut adressée à Jérémie sur tout le peuple de Juda, la quatrième année de Jojakim, fils de Josias, roi de Juda, -c’était la première année de Nebucadnetsar, roi de Babylone,

De tout ce qui précède, nous notons que ces mêmes paroles de consolation pour le peuple de la transportation sous Jojakin, nous les retrouvons en Ézéchiel: «Et la parole de l’Éternel vint à moi, disant: Fils d’homme, tes frères, tes frères, les hommes de ta parenté, et toute la maison d’Israël, eux tous, sont ceux auxquels les habitants de Jérusalem disent: Éloignez-vous de l’Éternel, ce pays nous est donné en possession. C’est pourquoi dis: Ainsi dit le Seigneur, l’Éternel: Bien que je les aie éloignés parmi les nations, et bien que je les aie dispersés par les pays, toutefois je leur serai comme un petit sanctuaire, dans les pays où ils sont venus. C’est pourquoi dis: Ainsi dit le Seigneur, l’Éternel: Aussi je vous rassemblerai d’entre les peuples, et je vous recueillerai des pays où vous êtes dispersés, et je vous donnerai la terre d’Israël. Et là ils viendront, et ils en ôteront toutes ses choses exécrables et toutes ses abominations. Et je leur donnerai un seul cœur, et je mettrai au dedans de vous un esprit nouveau; et j’ôterai de leur chair le cœur de pierre, et je leur donnerai un cœur de chair, – afin qu’ils marchent dans mes statuts, et qu’ils gardent mes ordonnances et les pratiquent; et ils seront mon peuple, et moi je serai leur Dieu» (Éz 11:14-20). Mentionnons encore, au sujet de Jojakin, un fait relaté par Jérémie (chap. 28), et qui se passa sous Sédécias. Un prophète, comme il y en eut tant en cette période, Hanania, fils d’Azzur, prophétisa devant Jérémie dans la maison de l’Éternel. Selon lui, au bout de deux années, le joug du roi de Babylone, que Jérémie portait comme symbole sur son cou devant tout le peuple, devait être brisé. Au bout de deux années, les transportés de Juda (ils l’avaient été sous Jojakin) devaient être ramenés à Jérusalem, et les vases sacrés restitués à la maison de l’Éternel. Là-dessus, il brisa le joug porté par le prophète. Il faisait ce que faisaient les princes qui donnaient conseil à ceux de la transportation de ne pas bâtir des maisons, à l’encontre de ce que leur avait dit Jérémie (Éz 11:3). La parole de l’Éternel vient alors à Jérémie: Le joug de bois, que Hanania avait brisé, allait devenir un joug de fer sur toutes les nations, et le faux prophète était condamné à mort, parce qu’il avait «parlé de révolte contre l’Éternel» (Jér. 28:16). Deux mois après sa prophétie, la sentence de Dieu reçut son exécution. Seul, un petit résidu qui avait accepté le message de l’Éternel et s’était livré aux Chaldéens, a la vie sauve (2 Rois 25:11). Ils sont les figues excellentes du chap. 24 de Jérémie. Jérusalem est prise. Sédécias s’enfuit avec son armée dans la direction du Jourdain. Son cortège est dispersé; il est pris, amené à Nebucadnetsar, jugé comme nous l’avons vu, et emmené à Babylone, où on «le met sous garde, en prison, jusqu’au jour de sa mort» (Jér. 52:11). Seulement, selon la parole du prophète, il ne meurt pas de mort violente (Jér. 34:4-5), l’Éternel ayant égard au moindre signe de retour, chez ce pauvre roi qui avait eu un moment de pitié pour le serviteur de l’Éternel, et avait écouté sa parole, quoiqu’il manquât de courage pour la suivre et de foi pour s’humilier devant Dieu. Le peuple est transporté à Babylone; les sacrificateurs et ceux qui avaient aidé à la résistance meurent de mort violente à Ribla. Les derniers vestiges de la puissance et de la prospérité de Juda disparaissent à la suite de cette attaque. Même les deux colonnes du temple sont brisées en morceaux et emportées à Babylone, ainsi que tout l’airain, l’or et l’argent de la maison de Dieu. L’Éternel avait été méprisé. Qu’avaient encore à faire Jakin et Boaz à Jérusalem? La force qui était en l’Éternel s’en était allée par l’infidélité de Juda, et Dieu l’avait détruit au lieu de l’établir. C’était ainsi que se terminait l’histoire de l’homme, placé sous sa responsabilité devant Dieu. Dieu devait l’abandonner – mais ses promesses sont sans repentance. Il rétablira le règne de son Oint sur ces deux colonnes merveilleuses, et ce règne ne pourra jamais être ébranlé. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Siège et destruction de Jérusalem par Nebucadnetsar – Seconde déportation à Babylone. » 2 R 25

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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