Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 Ch 18.1 et suivants. En effet, l’histoire de Josaphat se poursuit. Ce qui a fait tomber cet homme fidèle, ce sont ses fréquentations. Les relations mondaines, les échanges d’amabilités entre gens du même milieu social, ont été en piège à beaucoup de croyants (1 Cor. 15:33 1cr 15.33-34). Voyez pour Josaphat quelles en ont été les conséquences! Il a été amené à conclure pour son fils une noble union en lui donnant comme femme une fille de la maison royale d’Israël qui n’est autre qu’Athalie! Brillant mariage sans doute aux yeux des hommes! En réalité point de départ d’une ruine immanquable de toute sa famille.
Il renie son témoignage en se mettant au même niveau que le méchant roi d’Israël: «Moi je suis comme toi…» (verset 3).
Enfin dans la crainte de déplaire à son royal ami, il se laisse entraîner dans la récupération périlleuse de Ramoth de Galaad. En vérité méditons et retenons Galates 1:10 gl 1.10-12. L’alliance que conclut Josaphat avec Israël, contre les Syriens, n’était pas meilleure que celle de son père Asa avec les Syriens, contre Israël. Elle finit par placer le malheureux roi dans une situation dramatique comme celle de Saül sur le mont Guilboa. Situation d’où Dieu seul, en réponse à son cri, peut le faire échapper par miracle! (voir Psaume 120:1 ps 120.1-4).
Ce chapitre, qui est la reproduction exacte de 1 Rois 22. La prospérité de Josaphat lui est en piège; car la possession des biens terrestres, même donnés de Dieu, oriente facilement nos cœurs naturels vers le monde et ses alliances. Alors, quand notre conscience nous reprend au sujet de cette infidélité, nous cherchons à la tranquilliser par la pensée qu’en somme ce monde, comme autrefois les dix tribus, n’a pas renié les formes religieuses qu’il avait à l’origine. C’est ainsi que Josaphat s’allie, par mariage, avec Achab, ce mauvais roi d’Israël; non pas, sans doute, qu’il contracte lui-même cette union, mais il la laisse et peut-être la fait contracter à son fils Joram (21:6). De telles alliances troublent profondément notre vue spirituelle: nous commençons par excuser ceux qui, de fait, sont les ennemis de Dieu et de son peuple, puis nous agissons de concert avec eux!
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Josaphat se lie au roi Achab d’Israël :
-Jb 29.8 Les jeunes gens se retiraient à mon approche, Les vieillards se levaient et se tenaient debout.
-Ps 49.13 Mais l’homme qui est en honneur n’a point de durée, Il est semblable aux bêtes que l’on égorge.
-Dn 2.6 Mais si vous me dites le songe et son explication, vous recevrez de moi des dons et des présents, et de grands honneurs. C’est pourquoi dites-moi le songe et son explication.
-Jn 5.44 Comment pouvez-vous croire, vous qui tirez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez point la gloire qui vient de Dieu seul?
De tout ce qui précède, nous notons que Josaphat subit les conséquences de son infidélité; son déguisement le fait prendre par les archers pour le roi d’Israël; ils s’acharnent après lui; Josaphat crie; nous voyons ici à qui, détail omis dans les Rois; «Josaphat cria, et l’Éternel le secourut; et Dieu les porta à s’éloigner de lui» (v. 31). Ce détail caractérise les Chroniques. Josaphat crie à l’Éternel, comme jadis Abija (13:14-15), car il se rend compte que Dieu est sa seule ressource. En ce moment tout, absolument tout: les alliances, les motifs politiques et la diplomatie, les intérêts auxquels on a sacrifié ce qu’on avait de plus précieux, c’est-à-dire la communion avec son Dieu – tout cela perd sa valeur et s’effondre devant la perspective de la mort. L’âme retrouve l’Éternel, qu’elle n’aurait jamais dû oublier pour obtenir un avantage mondain. Les «lieux profonds» engloutissent Josaphat; il crie à son Dieu. Ah! s’il regardait aux iniquités, ne devrait-il pas le livrer à la mort? Alors l’Éternel, le Dieu toujours fidèle qui ne peut se renier lui-même, écoute le cri de son serviteur. Il arrête l’élan impétueux des ennemis; il change, sans qu’ils s’en doutent, la direction de leurs pensées, et cela, au moment même où les vêtements royaux, portés par Josaphat, attiraient tous les regards sur lui. Que doit-on penser de l’égoïsme d’Achab exposant son allié à tous les dangers pour se préserver lui-même? Si nous recherchons l’amitié du monde, nous ne récolterons jamais autre chose chez lui que l’égoïsme, car il ne peut avoir que son «moi» pour centre de ses pensées. Jamais il ne nous donnera ce qui est contraire à ses propres intérêts. Comment Josaphat avait-il été assez insensé pour chercher autre chose que ce que Dieu lui avait donné gratuitement, la paix, la richesse et la gloire? Ces dons ne lui suffisaient-ils pas? Pauvre cœur charnel du croyant, conduit par des chimères à sa ruine, quand, en présence des bénédictions divines il aurait dû s’écrier: «Je ne manque de rien!» Et cependant, comme toujours dans les Chroniques, la grâce triomphe en se servant de l’infidélité même de Josaphat. Il lui faut avoir été dans cette extrémité pour apprendre à connaître l’amour et la délivrance, et les infinies ressources de son Dieu. Achab, caché aux yeux des hommes sous ses vêtements d’emprunt, n’échappe pas aux yeux de Dieu et à son jugement. Un archer tirant à l’aventure l’atteint. C’était le hasard pour le monde, mais le hasard, c’était Dieu! Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Reproches faits à Josaphat par le prophète Jéhu. » 2 Ch 19
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.