Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 R 22.1 et suivants. En effet, Ben-Hadad n’a pas tenu parole (ch. 20 v. 34 1r 20.31-34). Il a conservé Ramoth de Galaad. Achab se propose de la reprendre et fait part de son projet à un illustre visiteur: Josaphat, roi de Juda. Et d’abord que penser de cette visite? N’est-il pas réjouissant de voir s’établir une amitié entre les souverains de ces deux royaumes israélites si longtemps en conflit? C’est un pas vers l’union, chose aujourd’hui à l’ordre du jour dans le monde christianisé. En réalité, devant Dieu, c’est une infidélité de la part de Josaphat; il était roi à Jérusalem où se trouvait le temple de l’Éternel. Achab au contraire était un idolâtre. Or demande l’apôtre: «quel accord y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles?» (2 Corinthiens 6:16 2cr 6.14-18). Comment le roi de Juda peut-il s’oublier jusqu’à dire: «Moi, je suis comme toi»?

Voyez dans quel engrenage s’est laissé prendre le pauvre Josaphat! Mal à l’aise, il fait à Achab quelques timides observations, mais il n’a pas l’énergie nécessaire pour s’opposer à son projet. Il lui fallait pour cela plus de courage que pour faire la guerre aux Syriens. Et chacun de nous le sait certainement par expérience: l’action la plus difficile, celle qui demande le plus de courage, sera souvent un simple refus, un refus de s’associer au mal (Psaume 1:1 ps 1.1-3).

D’une seule voix les 400 prophètes ont annoncé ce que le roi désire. Que risquent-ils? Si Achab gagne la guerre, leur prédiction sera confirmée. Et, s’il ne revient pas, il ne pourra leur faire de reproches. À côté de ces prophètes de mensonge, un seul prophète de l’Éternel, le fidèle Michée, fait connaître courageusement la vérité et va souffrir à cause d’elle. Comme le chapitre 18 1r 18.19-40, celui-ci nous met en garde contre un danger: celui de juger si une chose est bonne ou mauvaise d’après le nombre de personnes qui la pratiquent.

Les hommes d’aujourd’hui, comme Achab, s’amassent « des docteurs selon leurs propres convoitises» (2 Timothée 4:3 2tm 4.1-8). Ils n’aiment pas, en particulier, entendre parler d’un jugement éternel et trouvent pour les rassurer des prédicateurs qui leur promettent que pour finir tout ira bien. Mais tôt ou tard Dieu confondra tous les menteurs. Sa Parole est la vérité (Jean 17:17 j 17.11-19).

Le manque de courage moral de Josaphat a bien failli lui coûter la vie. Il a suivi Achab, craignant de le mécontenter. Et celui-ci, lâchement, a cherché à détourner sur lui l’attention et les efforts de l’ennemi. Mais sa ruse ne pouvait tromper l’Éternel qui avait les yeux sur un des rois pour le délivrer, sur l’autre pour accomplir Son infaillible jugement (voir Psaume 7:13-14 ps 7.11-18).

Le règne de Josaphat est davantage détaillé dans le 2ème Livre des Chroniques. Arrêtons-nous cependant ici sur un fait bien instructif. Josaphat avait armé une flotte pour chercher de l’or à Ophir. Mais la main de Dieu l’arrête. Ses navires sont brisés. Va-t-il s’obstiner? Au contraire, il se soumet. Le roi d’Israël a beau lui proposer le secours de ses marins, cette fois il sait lui répondre non!

Ne nous est-il pas arrivé à tous de faire de beaux projets qu’une circonstance inattendue est venue anéantir d’un seul coup? Il en fut ainsi pour Job qui dut s’écrier: «Mes projets sont anéantis — les plans chéris de mon cœur» (Job 17:11 jb 17.9-16). Pour faire échouer ces plans, Dieu se sert de divers moyens: mauvais temps, maladie, manque d’argent, échec à un examen… Et cela est toujours pénible. Mais au lieu de nous irriter ou de vouloir faire malgré tout ce que nous nous étions proposé, demandons-nous si notre projet avait bien l’approbation du Seigneur. Un esprit brisé a plus de valeur à Ses yeux que des navires brisés.

Le dernier paragraphe nous ramène à la cour d’Israël. Et nous y voyons le nouveau roi Achazia servant Baal et se prosternant devant lui. Telle est la triste note finale de ce 1er Livre des Rois.

Achab est atteint par une flèche tirée «à l’aventure», chose qu’il n’avait pas prévue. Il meurt en héros, comme dirait le monde, soutenu encore mourant, sur son char, vis-à-vis des Syriens. Il expire le soir et son sang remplit le fond du char. «Et on lava le char à l’étang de Samarie, et les chiens léchèrent le sang d’Achab, là où les prostituées se lavaient, selon la parole de l’Éternel qu’il avait prononcée». Ainsi s’accomplit le jugement contre lui, mais il ne trouvera sa pleine exécution que plus tard, par les mains de Jéhu.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Achab blessé à mort dans une expédition contre les Syriens :

-Jos 11.23 Josué s’empara donc de tout le pays, selon tout ce que l’Éternel avait dit à Moïse. Et Josué le donna en héritage à Israël, à chacun sa portion, d’après leurs tribus. Puis, le pays fut en repos et sans guerre.

-Jos 14.15 Hébron s’appelait autrefois Kirjath Arba: Arba avait été l’homme le plus grand parmi les Anakim. Le pays fut dès lors en repos et sans guerre.

-1 R 5.4 Maintenant l’Éternel, mon Dieu, m’a donné du repos de toutes parts; plus d’adversaires, plus de calamités!

-1 Ch 22.9 Voici, il te naîtra un fils, qui sera un homme de repos, et à qui je donnerai du repos en le délivrant de tous ses ennemis d’alentour; car Salomon sera son nom, et je ferai venir sur Israël la paix et la tranquillité pendant sa vie.

De tout ce qui précède, nous notons que les hommes qui écriraient cette histoire l’écriraient autrement que Dieu ne l’a fait! Le règne d’Achab fut long et relativement glorieux. Les victoires sur les Syriens sont, pour l’homme qui n’aurait pas la révélation divine, des faits de haute valeur et de courage intrépide; son alliance avec Ben-Hadad est de la noble clémence et de la bonne politique, celle avec Josaphat est bien plus sage encore; la guerre de Ramoth lui était imposée par l’honneur de son royaume. Les annales de son règne, perdues probablement pour toujours, énumèrent toutes les villes qu’il bâtit et fortifia, son palais d’ivoire, à l’instar probablement de celui de Salomon, et d’autres choses encore. Mais de tout cela il n’est rien resté que le terrible exemple d’un homme responsable de servir Dieu et qui, le connaissant, lui a préféré les idoles et ses convoitises et a haï les témoins fidèles du Dieu d’Israël. Quelques mots terminent ce livre et reposent un peu le cœur au milieu de tant de ruines. Josaphat fut fidèle, non pas sans reproche, car il ne mit pas assez de zèle à détruire les hauts lieux, restes de l’idolâtrie qui s’était implantée en Juda. Il extermina les êtres infâmes qui s’étaient établis dans le pays avec l’idolâtrie cananéenne. Mais on voit, avec regret, qu’il n’apprit pas tout de suite la leçon que Jéhu lui avait enseignée à son retour de Ramoth. Il se lia avec le fils d’Achab, Achazia, qui agissait méchamment (2 Chron. 20:35-37), et s’associa avec lui pour construire des navires et aller chercher en commun de l’or d’Ophir. Le besoin des richesses acquises par l’alliance avec Achazia est un motif moins relevé que le besoin d’influence acquise par l’alliance avec Achab. Mais le Seigneur le reprit Éliézer, fils de Dodava, de Marésha, prophétisa contre Josaphat, disant: Parce que tu t’es lié avec Achazia, l’Éternel a détruit tes œuvres: et les navires furent brisés, et ne purent aller à Tarsis» (2 Chron. 20:37). Grâce à Dieu, après les paroles du prophète et la destruction de sa flotte, Josaphat avait compris ce qu’avait été la grande faiblesse de sa vie, qu’une alliance avec le monde, pour quelque but que ce soit, est une chose que Dieu désapprouve et qui amène un jugement sur ses enfants. «Alors Achazia, fils d’Achab, dit à Josaphat: Que mes serviteurs aillent avec tes serviteurs dans les navires; et Josaphat ne le voulut pas». Ce tableau, réjouissant après tout, est suivi de quelques mots résumant le règne d’Achazia, fils d’Achab, règne court, mais rempli de tout ce qui pouvait provoquer l’Éternel à la colère. Sous son règne, le culte de Baal renaît en Israël, et le roi lui-même se prosterne devant l’abomination des Sidoniens. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Maladie et mort d’Achazia, roi d’Israël. » 2 R 1

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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