Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de 1 Co 16.1 et suivants En effet, le décret que nous examinons ne prononce pas sur la nature des choses défendues, mais s’occupe de leur opportunité, les Gentils ayant de fait eu l’habitude de faire toutes ces choses. Il faut remarquer que ces pratiques n’étaient pas des choses défendues par la loi seulement; elles étaient ou contraires à l’ordre établi du Dieu créateur, ou contraires à une défense faite à Noé quand la viande lui fut donnée à manger. La femme ne devait avoir de rapport avec l’homme que dans la sainteté du mariage et c’est une très grande bénédiction; la vie appartenait à Dieu; toute communion avec les idoles était un outrage contre l’autorité du vrai Dieu.
Que Moïse enseigne ses propres lois; mais ces choses-ci étaient contraires à la connaissance intelligente du vrai Dieu. Ce que renferme le décret n’est donc pas une nouvelle loi imposée par le christianisme, ni un accommodement aux préjugés des Juifs: le décret n’a pas la même espèce de validité qu’une ordonnance morale, obligatoire en elle-même; mais il est l’expression, pour l’intelligence chrétienne, des termes des vraies relations de l’homme avec Dieu, dans les choses de la nature. Si l’on agit de manière à faire supposer qu’il est indifférent que l’homme reconnaisse que la vie appartient à Dieu ou le contraire, je pèche encore si j’accepte ou sanctionne cette manière de faire.
Car nous ne sommes pas souillés par la chose que je mange, mais je manque à l’intelligence chrétienne à l’égard des droits du Dieu créateur. Quant à la fornication, elle rentre aussi dans la catégorie des offenses contre la pureté chrétienne, aussi bien que dans celle des offenses contre l’ordre du Dieu créateur; de sorte qu’il s’agit directement ici du bien ou du mal et non pas seulement des droits de Dieu révélés à mon intelligence. Ceci était important comme principe général, plus que dans le détail des choses elles-mêmes. En somme voici les principes établis: La pureté par le mariage selon l’institution de Dieu à l’origine(le fait que la vie appartient à Dieu) l’unité de Dieu comme seul vrai Dieu. En d’autres mots: Dieu; la vie; et l’ordonnance de Dieu pour l’homme, dès l’origine. Il en est de même des bases que l’assemblée pose pour fondement de son décret: “Il a semblé bon au Saint Esprit et à nous”.
Sous le rapport de la pratique, l’assemblée à Corinthe était dans un très pauvre état; et, étant endormie quant à la justice, l’ennemi cherchait à l’égarer aussi quant à la foi. Cependant, comme corps, elle gardait les fondements de la vérité, et quant à la puissance spirituelle extérieure, elle brillait d’un grand éclat. L’apôtre, dans son épître, s’était occupé du désordre qui régnait parmi ces fidèles, et son esprit s’était jusqu’à un certain point soulagé en accomplissant envers eux ce devoir de fidélité, car après tout, ils étaient des chrétiens et une assemblée de Dieu. Dans le dernier chapitre, Paul parle aux Corinthiens avec ce sentiment, quoiqu’il n’ait pu se résoudre à aller à Corinthe, car il avait eu l’intention de les visiter en se rendant en Macédoine d’abord, et une seconde fois en revenant de cette contrée.
Il ne dit pas ici pourquoi il n’était pas allé à Corinthe en se rendant en Macédoine, et il parle avec incertitude à l’égard de son séjour à Corinthe quand il y serait arrivé à son retour de Macédoine: si le Seigneur le permettait, dit-il, il passerait quelque temps avec les Corinthiens. La seconde épître nous expliquera tout cela. Dans l’état où les Corinthiens se trouvaient, son cœur ne permettait pas à l’apôtre de les visiter; mais il les traite cependant avec tendresse, comme des chrétiens encore bien-aimés, leur donnant des directions qui convenaient aux circonstances du moment.
Ils devaient faire une collecte pour les saints pauvres de Jérusalem, ainsi qu’il avait été convenu avec les apôtres quand Paul, reconnu apôtre des gentils, quittait Jérusalem. Cette collecte, l’apôtre ne voulait pas qu’elle se fît à la hâte lors de son arrivée; mais chacun devait mettre quelque chose de côté, chaque semaine, dans la mesure de sa prospérité: puis Paul enverrait à Jérusalem les personnes que les Corinthiens choisiraient, ou bien il les prendrait avec lui s’il devait aller lui-même à Jérusalem.
Paul pensait rester jusqu’à la Pentecôte à Éphèse où une grande porte lui avait été ouverte, et où il y avait beaucoup d’adversaires. Si ces deux choses: “la porte ouverte” et “l’opposition” vont ensemble, c’est un motif pour rester là. La porte ouverte est, de la part de Dieu, un encouragement qui nous engage à agir; l’activité des adversaires rend cela nécessaire par rapport à l’ennemi. Une porte fermée est autre chose que l’opposition. Car les hommes n’écoutent pas quand la porte est fermée.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
- L’autorité de l’Église
Mt 16.19 Je te donnerai les clefs du royaume des cieux: ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. Jn 20.23 Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. Ac 16.4 En passant par les villes, ils recommandaient aux frères d’observer les décisions des apôtres et des anciens de Jérusalem. He 13.17 Obéissez à vos conducteurs et ayez pour eux de la déférence, car ils veillent sur vos âmes comme devant en rendre compte; qu’il en soit ainsi, afin qu’ils le fassent avec joie, et non en gémissant, ce qui ne vous serait d’aucun avantage.
- Le devoir de Bienfaisance
-L’ordre de Moïse: Dt 15.12-14 Si l’un de tes frères hébreux, homme ou femme, se vend à toi, il te servira six années; mais la septième année, tu le renverras libre de chez toi. 13 Et lorsque tu le renverras libre de chez toi, tu ne le renverras point à vide; 14 tu lui feras des présents de ton menu bétail, de ton aire, de ton pressoir, de ce que tu auras par la bénédiction de l’Éternel, ton Dieu.
-Le conseil de l’homme sage: Pr 25.21 Si ton ennemi a faim, donne-lui du pain à manger; S’il a soif, donne-lui de l’eau à boire. Es 11.1 Puis un rameau sortira du tronc d’Isaï, Et un rejeton naîtra de ses racines. Lc 21.2-4 Il vit aussi une pauvre veuve, qui y mettait deux petites pièces. 3 Et il dit: Je vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres; 4 car c’est de leur superflu que tous ceux-là ont mis des offrandes dans le tronc, mais elle a mis de son nécessaire, tout ce qu’elle avait pour vivre.
-Libéralité dans l’Église Ac 4.34-35 Car il n’y avait parmi eux aucun indigent: tous ceux qui possédaient des champs ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de ce qu’ils avaient vendu, 35 et le déposaient aux pieds des apôtres; et l’on faisait des distributions à chacun selon qu’il en avait besoin. Ac 11.29 Les disciples résolurent d’envoyer, chacun selon ses moyens, un secours aux frères qui habitaient la Judée. 2 Co 8.2 Au milieu de beaucoup de tribulations qui les ont éprouvées, leur joie débordante et leur pauvreté profonde ont produit avec abondance de riches libéralités de leur part. Ph 4.16 vous fûtes les seuls à le faire, car vous m’envoyâtes déjà à Thessalonique, et à deux reprises, de quoi pourvoir à mes besoins.
- Règles bibliques concernant les Dons
-Selon les revenus Dt 16.17 Chacun donnera ce qu’il pourra, selon les bénédictions que l’Éternel, ton Dieu, lui aura accordées. Mt 5.42 Donne à celui qui te demande, et ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi.
-Sans ostentation Mt 6.3 Mais quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite,
-Gratuitement Mt 10.8 Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. Lc 6.38 Donnez, et il vous sera donné: on versera dans votre sein une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde; car on vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis. Lc 12.33 Vendez ce que vous possédez, et donnez-le en aumônes. Faites-vous des bourses qui ne s’usent point, un trésor inépuisable dans les cieux, où le voleur n’approche point, et où la teigne ne détruit point.
-Avec simplicité Rm 12.8 et celui qui exhorte à l’exhortation. Que celui qui donne le fasse avec libéralité; que celui qui préside le fasse avec zèle; que celui qui pratique la miséricorde le fasse avec joie.
-Régulièrement, chaque semaine 1 Co 16.2 Que chacun de vous, le premier jour de la semaine, mette à part chez lui ce qu’il pourra, selon sa prospérité, afin qu’on n’attende pas mon arrivée pour recueillir les dons.
-Avec joie 2 Co 9.7 Que chacun donne comme il l’a résolu en son coeur, sans tristesse ni contrainte; car Dieu aime celui qui donne avec joie.
- Vigilance contre le péché et la tentation
Dt 4.9 Seulement, prends garde à toi et veille attentivement sur ton âme, tous les jours de ta vie, de peur que tu n’oublies les choses que tes yeux ont vues, et qu’elles ne sortent de ton coeur; enseigne-les à tes enfants et aux enfants de tes enfants. Ps 39.2 Je disais: Je veillerai sur mes voies, De peur de pécher par ma langue; Je mettrai un frein à ma bouche, Tant que le méchant sera devant moi. Mt 26.41 Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation; l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible. Ac 20.31 Veillez donc, vous souvenant que, durant trois années, je n’ai cessé nuit et jour d’exhorter avec larmes chacun de vous. 1 Co 10.12-13 Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber! 13 Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter. Col 4.2 Persévérez dans la prière, veillez-y avec actions de grâces. 1 P 5.8 Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera.
De tout ce qui précède, nous notons que Dieu n’agit pas pour attirer l’attention. Car si Dieu agit, l’activité de l’ennemi n’est qu’une raison pour ne pas abandonner l’œuvre. Il avait engagé Apollos, qui leur avait déjà été en bénédiction, à se rendre auprès d’eux, et il pensait qu’il pourrait leur être encore utile: il ne craignait pas qu’Apollos le déplaçât dans le cœur des Corinthiens(1 Co 16.12). Mais Apollos partageait les sentiments de Paul; il n’était pas disposé à reconnaître ou à avoir l’air de soutenir par sa présence ce qui empêchait l’apôtre de se rendre à Corinthe, et cela d’autant plus qu’il y avait là des gens qui voulaient se servir de son nom pour en faire l’étendard d’un parti dans l’assemblée. Libre dans ses mouvements, Apollos voulait agir d’après le jugement que le Seigneur lui donnerait de former. On peut remarquer que Paul, ainsi que d’autres passages le montrent, se servait de quelqu’un pour écrire ses épîtres; celle aux Galates fait exception. Il constatait l’exactitude des épîtres envoyées aux assemblées en écrivant, de sa propre main, la salutation à la fin; il montrait ainsi l’importance qu’il attachait à l’exactitude de leur contenu verbal, et confirmait le principe d’une exacte inspiration. Son cœur s’épanche(1 Co 16.24), et il se console en ce qu’il peut reconnaître tous les Corinthiens en amour. L’apôtre les avertit; mais de fait, dans les cas de péché les plus graves dont il soit parlé dans cette épître, dans les cas où la discipline de Dieu s’exerçait, où celle de l’homme devait être appliquée, les coupables sont regardés comme chrétiens. En outre l’apôtre prononce l’anathème contre ceux qui n’aimaient pas le Seigneur Jésus. Il est doux, après la fidèle correction de tous les abus, faite avec angoisse de cœur, de voir l’esprit de l’apôtre rentrer par la grâce dans les jouissances de la charité dans ses rapports avec les Corinthiens. Nos prières vous soutiennent dans les jouissances de la charité, au nom de Jésus.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain sur « Paul et ses afflictions, consolations et délivrances divines.”
Que le Seigneur Jésus Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.