Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de 2 Tim 1.3 et suivants. En effet, bien différente de la première, cette seconde épître s’ouvre sur un temps de ruine où l’apôtre prisonnier, terminant sa course, assiste au déclin rapide du témoignage auquel il avait tant travaillé. Mais Dieu s’est servi de ces progrès du mal, déjà visibles du temps des apôtres, pour nous donner cette épître qui nous montre le chemin à suivre et les ressources de la foi dans les « temps difficiles » qui sont les nôtres aujourd’hui (2 Tim 3.1-5). Courage, écrit Paul à son « enfant bien-aimé », ne te laisse pas effrayer. Ce que nous possédons est hors de la portée de l’Ennemi, gardé par la puissance de Dieu: Père, Fils et Saint Esprit. Celui-ci reste un esprit de puissance, d’amour, de sobre bon sens, et Il habite en nous (Jean 14.15-17). Notre « Sauveur Jésus Christ » n’a pas changé. Sa victoire sur la mort est acquise pour l’éternité. Tous les points d’appui extérieurs se sont écroulés, amenant la foi à ne se reposer que sur le Seigneur (Ps 62.1-3). Ce n’est pas quand tout va bien mais quand tout va mal, que la fidélité de chacun est mise à l’épreuve (Ph 2.19-23).

Dans l’adversité, le grand nombre s’était détourné de l’apôtre, tandis qu’un frère dévoué, Onésiphore, l’avait cherché et visité dans sa prison. Il faisait partie de ces miséricordieux auxquels il sera fait miséricorde (Mat 5.3-12 et Mat 25.31-36).

Le fait mentionné par l’apôtre dans ces versets et dont il avait amèrement souffert, lui qui se savait établi pour la défense de l’Évangile, c’était l’abandon qu’il avait subi de la part de tous ceux qui étaient occupés de l’œuvre en Asie, au moment où il fut appréhendé pour sa seconde captivité. Ils craignaient sans doute d’être compromis en se tenant à son côté Timothée le savait; nous verrons plus loin qu’il avait encore à savoir que le développement du mal, dans l’Église, ne s’arrêterait pas là. Ce qui arrivait en Asie montrait que, de plus en plus, « tous cherchaient leurs intérêts particuliers, non pas ceux de Jésus Christ » (Ph 2.21). D’entre ceux qui s’étaient détournés de l’apôtre étaient Phygelle et Hermogène. Nous verrons quelle extension avait prise ensuite l’abandon dans lequel l’apôtre était laissé. C’était donc à ce point qu’était arrivé le témoignage aux derniers jours de Paul. Dans cette assemblée d’Éphèse où la position céleste de l’Église, corps de Christ, avait été enseignée, comprise, réalisée en pratique, comme dans tout le territoire dépendant de cette capitale; dans le lieu même où l’apôtre prisonnier leur avait envoyé son épître aux Éphésiens, il ne trouvait plus personne qui sympathisât avec lui!

Mais au milieu de cet abandon général, un homme avait fait exception. Loin de se détourner de l’apôtre dans sa seconde captivité, ce qui explique qu’il ait dû le chercher très soigneusement à Rome pour le trouver, car il n’était plus « sans empêchement » comme lors de sa première captivité, Onésiphore avait eu la joie de pouvoir « souvent le consoler ». Ce que Dieu lui-même avait si souvent fait directement envers son fidèle serviteur, il le faisait maintenant par le moyen d’Onésiphore. Immense privilège pour ce dernier! Et plus que cela, Onésiphore était du bon côté, du côté de Dieu: il n’avait pas eu honte de voir l’apôtre traité comme un malfaiteur vulgaire. Sa chaîne était, pour Onésiphore, le titre de noblesse de l’apôtre bien-aimé. Certes, il n’en avait pas honte, ni l’apôtre, car si elle mettait le témoignage à l’épreuve et faisait ressortir ce qu’il était devenu, elle était en même temps la preuve de la toute-puissance de Dieu qui s’en servait pour répandre son Évangile dans le monde entier.

Quand Onésiphore était venu à Rome, il n’avait épargné aucune peine pour chercher l’apôtre et l’avait trouvé. Combien souvent, peut-être, d’autres avaient entrepris cette recherche sans arriver au but; satisfaits de montrer ainsi aux yeux des églises ou de l’apôtre qu’ils avaient rempli leur devoir. Ils n’avaient pas poussé plus loin leur recherche parce qu’ils se contentaient, à leurs propres yeux ou aux yeux des autres, d’avoir fait comme on dit, « leur possible » sans résultat. Le fait que l’apôtre n’était pas facile à trouver dans cette grande ville et dans la froide prison où il était gardé, et les résultats fâcheux que cette démarche pouvait avoir pour celui qui le cherchait, étaient autant de motifs que la conscience pouvait se donner pour interrompre ces investigations. Seulement, il y avait, au-dessus des motifs invoqués, Dieu qui voyait et savait ce qui se passait dans les cœurs. Aussi l’apôtre implore la miséricorde du Seigneur sur la maison d’Onésiphore dans le temps actuel, et sur Onésiphore lui-même dans le temps futur, au jour où les récompenses seront distribuées. Onésiphore trouvera alors miséricorde de la part du souverain donateur, duquel dépend toute grâce; selon qu’il est dit: « Bienheureux les miséricordieux, car c’est à eux que miséricorde sera faite » (Mat 5.7), et encore: « Attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus Christ, pour la vie éternelle» (Jude 21). C’est à « ce jour-là » que l’apôtre regarde pour lui-même en 2 Tim 1.12.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Souffre avec moi pour la bonne nouvelle :

  • Cultiver les dons, un devoir chrétien

Mt 25.20 Celui qui avait reçu les cinq talents s’approcha, en apportant cinq autres talents, et il dit: Seigneur, tu m’as remis cinq talents; voici, j’en ai gagné cinq autres. 1 Tim 4.8, 14 Exerce-toi à la piété; car l’exercice corporel est utile à peu de chose, tandis que la piété est utile à tout, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir. 14 Ne néglige pas le don qui est en toi, et qui t’a été donné par prophétie avec l’imposition des mains de l’assemblée des anciens. 2 Tim 1.6 C’est pourquoi je t’exhorte à ranimer le don de Dieu que tu as reçu par l’imposition de mes mains.

  • Évangile

Mt 4.23 Jésus parcourait toute la Galilée, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume, et guérissant toute maladie et toute infirmité parmi le peuple. Ac 20.24 Mais je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie, comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu. Ph 1.27 Seulement, conduisez-vous d’une manière digne de l’Évangile de Christ, afin que, soit que je vienne vous voir, soit que je reste absent, j’entende dire de vous que vous demeurez fermes dans un même esprit, combattant d’une même âme pour la foi de l’Évangile, 2 Th 1.8 au milieu d’une flamme de feu, pour punir ceux qui ne connaissent pas Dieu et ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus.

  • Le juste sera sans honte

Ps 119.6 Alors je ne rougirai point, A la vue de tous tes commandements. Rm 9.33 selon qu’il est écrit: Voici, je mets en Sion une pierre d’achoppement Et un rocher de scandale, Et celui qui croit en lui ne sera point confus. 1 P 4.16 Mais si quelqu’un souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, et que plutôt il glorifie Dieu à cause de ce nom. 1 Jn 2.28 Et maintenant, petits enfants, demeurez en lui, afin que, lorsqu’il paraîtra, nous ayons de l’assurance, et qu’à son avènement nous ne soyons pas confus et éloignés de lui.

  • Des Exemples de l’œuvre utile

2 Ch 28.15 Et les hommes dont les noms viennent d’être mentionnés se levèrent et prirent les captifs; ils employèrent le butin à vêtir tous ceux qui étaient nus, ils leur donnèrent des habits et des chaussures, ils les firent manger et boire, ils les oignirent, ils conduisirent sur des ânes tous ceux qui étaient fatigués, et ils les menèrent à Jéricho, la ville des palmiers, auprès de leurs frères. Puis ils retournèrent à Samarie. Lc 10.34 Il s’approcha, et banda ses plaies, en y versant de l’huile et du vin; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui. 1 Co 16.15-16 Encore une recommandation que je vous adresse, frères. Vous savez que la famille de Stéphanas est les prémices de l’Achaïe, et qu’elle s’est dévouée au service des saints.16 Ayez vous aussi de la déférence pour de tels hommes, et pour tous ceux qui travaillent à la même oeuvre. Ph 4.3 Et toi aussi, fidèle collègue, oui, je te prie de les aider, elles qui ont combattu pour l’Évangile avec moi, et avec Clément et mes autres compagnons d’oeuvre, dont les noms sont dans le livre de vie. 

De tout ce qui précède, nous notons l’humiliante condition de l’apôtre et ce qu’il a fait. Cela lui sera rendu par Celui qui l’a gardé dans toutes ces situations difficiles. Tous ceux qui ont persévéré seront récompensés le moment venu. Et c’est bien du jour de l’apparition du Seigneur Jésus qu’il est question, du jour où le sujet de notre responsabilité comme témoins de Christ sera considéré. C’est en ce jour-là que la couronne de justice, la récompense décernée au juste, sera décernée, comme parmi les hommes, les médailles d’honneur, de courage, de sauvetage, sont distribuées. Le nom des diverses couronnes n’est-il pas d’un côté ce qui caractérise les actes accomplis par ceux qui reçoivent les récompenses, de l’autre, le caractère de Celui qui les donne. Ceux qui « aiment son apparition » sont ceux qui agissent et se conduisent à son honneur, en vue du jour où ils seront placés dans la pleine lumière de sa présence et où tout sera manifesté sans que rien ne puisse rester caché. Alors chacun des siens recevra selon ce qu’il aura fait. Timothée lui-même pouvait rendre témoignage à Onésiphore des services qu’il avait rendus dans l’assemblée d’Éphèse où Timothée avait agi si longtemps pour maintenir l’ordre dans la maison de Dieu. Ainsi, les services d’Onésiphore n’auraient pas à attendre « ce jour-là » pour être reconnus; ils l’étaient déjà pour toute âme fidèle et préoccupée du service et du témoignage de Christ. Il en est de même aujourd’hui. Ensuite, nous lisons l’aide et les secours que le Seigneur place sur le chemin de ses serviteurs dans une carrière hérissée de tant de dangers et de souffrances. N’en était-il pas de même du Serviteur parfait? Il but du torrent dans le chemin. Ah! comme, pour y boire, il a su baisser la tête! Et n’en était-il pas de même de son fidèle serviteur? Car il profitait avec joie de la consolation et du rafraîchissement qui lui venaient au sein de son humiliante condition, mais il savait que le jour arriverait où il « lèverait haut la tête ». Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain  “ Sois un bon soldat du Christ Jésus.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées. 

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