Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ec 11.1-2 et suivants. En effet, il semblerait que la surface de l’eau soit l’endroit le moins approprié pour y répandre du pain (v. 1). Mais ce pain c’est la Parole de vie et les eaux nous parlent du monde dans son état de trouble et d’agitation. Et c’est bien là que le Seigneur nous appelle à répandre l’évangile, libéralement (v. 2), sans regarder aux difficultés (v. 4), sans nous poser de questions (v. 5; Jean 3.1-10), et sans relâcher notre effort (v. 6). Et si nous avons tendance ensuite à nous en attribuer quelque mérite, rappelons-nous que c’est «Dieu qui fait tout» (v. 5 fin). Le v. 3 évoque la grâce, substance de l’évangile (Ésa 55.10-11). Mais l’annonce du jugement en fait également partie. «Réjouis-toi, jeune homme, dans ta jeunesse… marche dans les voies de ton cœur…». C’est la philosophie de beaucoup de jeunes insouciants. Eh bien! La fin de la phrase est propre à les faire réfléchir: …«mais sache que, pour toutes ces choses, Dieu t’amènera en jugement» (v. 9). Oui, Dieu te demandera compte de chacune de tes folies. Pour qui et pour quoi as-tu vécu? Tout ne se borne pas à la terre. Il y a un Dieu et ce Dieu est juge. Ami lecteur encore inconverti, puisse cet avertissement te conduire en Ec 12.1.

1° «Jette ton pain sur la face des eaux, car tu le trouveras après bien des jours» (v. 1). L’enfant de la sagesse doit répandre sans distinction et en apparence sans but, son propre pain, ce qui sert à sa nourriture, sur la face des eaux. Ces dernières semblent le milieu le moins approprié pour cela, et l’on pourrait penser qu’en agissant ainsi le sage a perdu son pain. Ce proverbe s’applique manifestement à la Parole. L’état confus du monde ne semble pas fait pour la recevoir; l’ignorance absolue où nous sommes du lieu où les eaux la porteront, pourrait nous engager à ne pas la répandre indistinctement, mais ce que nous avons à faire c’est de nous confier à la Providence divine, à une volonté qui a son but et sa direction et ne demande pas que nous les connaissions. Elle veut que nous répandions cette Parole de vie sans compter. Il arrivera après bien des jours que cet acte d’obéissance sera récompensé et que nous trouverons à quoi Dieu l’avait destiné. Nous rentrerons en possession de ce que nous avions confié à Celui qui fait échouer sa Parole au bon endroit. Comme toujours, le Prédicateur ne dépasse pas ici un temps terrestre limité et dit: «Après bien des jours». Nous pouvons compter autrement, car nous récoltons pour l’éternité le fruit de la Parole semée dans ce monde, sur la surface des eaux. C’est ainsi que Paul était certain de récolter le fruit de son travail à la venue du Seigneur Jésus. Quoi qu’il en soit, nous trouvons ici le résultat de la confiance en la Providence de Dieu, car comment retrouverions-nous ce que nous avons jeté sur les eaux, si Dieu ne le ramenait pas?

2° «Donne une portion à sept, et même à huit; car tu ne sais pas quel mal arrivera sur la terre». Lorsque nous avons, en revanche, à distribuer nous-mêmes, leur nourriture aux hommes, avec l’intelligence de leurs besoins, nous avons à le faire libéralement. Il est évident que cette parole dépasse le sens matériel, comme cela arriva lors de la multiplication des pains. Il faut que les sept, le nombre complet, reçoivent leur portion et, comme pour les 7000 hommes, qu’il y en ait de reste pour un huitième. Une puissance cachée, une puissance divine est seule capable de rassasier les foules et de trouver encore dans ce qui reste la nourriture pour d’autres. Cette activité de notre part, quant au service, est nécessaire, urgente même, car le temps est court; nous ne savons à quel moment la famine arrivera sur la terre; le jugement est à la porte, peut-être beaucoup plus proche que nous ne le supposons et alors ceux qui n’ont pas reçu leur portion seront condamnés à périr! Si, comme nous venons de le voir, le sage est exhorté à mettre indistinctivement ses ressources au service de tous, la sagesse lui enseigne aussi que l’œuvre de la grâce dépend entièrement de la Providence divine.

3° «Si les nuées sont pleines, elles verseront la pluie sur la terre». En Luc 12:54, 55, la nuée qui verse la pluie sur la terre est l’image de la grâce, comme le vent du midi l’image du jugement. Malgré toute la vanité qui remplit ce pauvre monde, la grâce subsiste. De son côté, Dieu possède des réservoirs qu’il remplit, des sources qui apportent la bénédiction sur la terre. Quelque instrument que Dieu veuille employer dans ce but en faisant de lui un vase d’élection pour les hommes, il n’en reste pas moins vrai que l’œuvre est entièrement de Lui. Tous les réveils en sont la preuve évidente.

4° «Et si un arbre tombe, vers le midi ou vers le nord, à l’endroit où l’arbre sera tombé, là il sera».

Chaque chose a son but dans les desseins de Dieu. Qu’un arbre tombe vers le midi ou le nord cela peut paraître pur hasard. Non, une volonté inconnue de l’homme a donné la direction à sa chute. Cette protection est retirée à celui qui pouvait en profiter. L’arbre reste où il est tombé. Qui en dira la cause? Du côté des nuées le bénéfice est visible, du côté de l’arbre le but est caché.

5° «Celui qui observe le vent ne sèmera pas; et celui qui regarde les nuées ne moissonnera pas. Comme tu ne sais point quel est le chemin de l’esprit, ni comment se forment les os dans le ventre de celle qui est enceinte, ainsi tu ne connais pas l’œuvre de Dieu qui fait tout» (v. 4, 5). Le vent et les nuées ne sont pas sous le contrôle de l’homme; c’est Dieu qui les fait naître. C’est Lui qui fait tout. Nous ignorons le chemin du vent, les mystères de la naissance, vérités qui se relient à ce que nous avons dit au commencement de ce chapitre. Observer, regarder pour connaître le moment favorable aux semailles et à la moisson, c’est perdre le temps de l’action à laquelle Dieu nous appelle. Nous ne sommes que des instruments entre ses mains et nous oserions prétendre contrôler le vent et les nuées! «Le vent souffle où il veut», dit le Seigneur, «et tu en entends le son; mais tu ne sais pas d’où il vient, ni où il va: il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit». Nous ne connaissons pas «l’œuvre de Dieu qui fait tout», mais que cela ne nous empêche ni de semer, ni de moissonner.

6° «Le matin, sème ta semence, et, le soir, ne laisse pas reposer ta main; car tu ne sais pas ce qui réussira, ceci ou cela, ou si tous les deux seront également bons» (v. 6). Cette sentence se lie intimement à la précédente. Nous avons à semer matin et soir, en temps opposés; à semer sans distinction de l’heure. L’un ou l’autre – et qui sait? Dieu le sait – peut-être même tous deux amèneront la moisson attendue. Agir ainsi n’est pas manque de prévoyance, mais simple confiance dans la direction de la Providence, et dépendance de l’action de la grâce.

7° «La lumière est douce, et il est agréable pour les yeux de voir le soleil; mais si un homme vit beaucoup d’années, et se réjouit en toutes, qu’il se souvienne aussi des jours de ténèbres, car ils sont en grand nombre: tout ce qui arrive est vanité» (v. 7, 8). Il y a dans ce monde des choses agréables; le Prédicateur est loin de le nier. On peut se réjouir de la lumière qui les met en évidence et en valeur; mais à mesure que l’on avance en âge on voit que notre passé a eu des jours de ténèbres en grand nombre. Ainsi l’on repasse soi-même sa vie dont le dernier mot est «Vanité»; chose inutile, dont rien ne subsiste, qui s’en va sans laisser de trace, ensevelie finalement dans l’oubli! Cette sentence nous amène au verset suivant. «Réjouis-toi, jeune homme, dans ta jeunesse, et que ton cœur te rende heureux aux jours de ton adolescence, et marche dans les voies de ton cœur et selon les regards de tes yeux; mais sache que, pour toutes ces choses, Dieu t’amènera en jugement».

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Savoir prendre les risques :

  • Semence spirituelle, les bénédictions de

Ps 126.5-6 Ceux qui sèment avec larmes Moissonneront avec chants d’allégresse. 6 Celui qui marche en pleurant, quand il porte la semence, Revient avec allégresse, quand il porte ses gerbes. Pr 11.18 Le méchant fait un gain trompeur, Mais celui qui sème la justice a un salaire véritable. Esa 32.20 Heureux vous qui partout semez le long des eaux, Et qui laissez sans entraves le pied du boeuf et de l’âne! Ga 6.8 Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption; mais celui qui sème pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle.

  • Diligence(vertus du monde des affaires)

Pr 10.4 Celui qui agit d’une main lâche s’appauvrit, Mais la main des diligents enrichit. Pr 13.4 L’âme du paresseux a des désirs qu’il ne peut satisfaire; Mais l’âme des hommes diligents sera rassasiée. Pr 22.29 Si tu vois un homme habile dans son ouvrage, Il se tient auprès des rois; Il ne se tient pas auprès des gens obscurs. 2 P 3.14 C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, appliquez-vous à être trouvés par lui sans tache et irrépréhensibles dans la paix.

  • Jugement dernier, jugement selon les œuvres

Ps 62.13 A toi aussi, Seigneur! la bonté; Car tu rends à chacun selon ses oeuvres. Jr 17.10 Moi, l’Éternel, j’éprouve le coeur, je sonde les reins, Pour rendre à chacun selon ses voies, Selon le fruit de ses oeuvres. Mt 16.27 Car le Fils de l’homme doit venir dans la gloire de son Père, avec ses anges; et alors il rendra à chacun selon ses oeuvres. 2 Co 5.10 Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps.

  • Avertissements, s’écarter du mal

Ps 34.15 Éloigne-toi du mal, et fais le bien; Recherche et poursuis la paix. Ps 97.10 Vous qui aimez l’Éternel, haïssez le mal! Il garde les âmes de ses fidèles, Il les délivre de la main des méchants. Rm 12.9 Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur; attachez-vous fortement au bien. 1 Th 5.22 abstenez-vous de toute espèce de mal.

De tout ce qui précède, nous notons que néanmoins, si la vie de celui qui craint l’Éternel doit être pleine et complète, il doit être capable de cueillir toutes les fleurs lumineuses de joie qui jaillissent à côté de son chemin, de trouver des « eaux riantes » dans les rochers qu’il escalade, et de se réjouir non seulement des « pourpres brillants  » du chardon armé et têtu, mais dans la beauté délicate des fougères, la grâce pure des cyclamens, et le doux souffle des herbes et des fleurs parfumées qui hantent ces hauteurs sévères. S’il veut être un homme plutôt qu’un stoïcien ou un anachorète, il doit ajouter à son sens du devoir un vif plaisir de toute beauté, de toute grâce, de tout plaisir innocent et noble. Pour le bien des autres aussi, comme pour lui-même, il doit emporter avec lui « le cœur joyeux qui fait le bien comme un médicament », car, faute de cela, il ne fera ni tout le bien qu’il pourra, ni lui-même. devenir parfait et complet. Et c’est la preuve, je pense, de la bonne divinité, non moins que de la large humanité, du Prêcheur qu’il insiste beaucoup sur ce point. Il nous invite non seulement à profiter de la vie, mais nous donne des raisons convaincantes d’en profiter. « Même », dit-il, « si un homme doit vivre de nombreuses années, il doit en profiter toutes. » Mais pourquoi ? charme; jours de mort à travers lesquels il dort tranquillement dans le calme sombre de la tombe, au-delà du contact de toute excitation heureuse (Ec 11:8). Par conséquent, l’homme qui atteint le Bien Principal ne fera pas seulement le devoir du moment ; il appréciera aussi le plaisir du moment. Il ne travaillera pas pendant la longue journée de la vie jusqu’à ce que, épuisé et fatigué, il n’ait pas le pouvoir de profiter de ses « beaucoup de biens », ou pas le temps pour son âme de « faire plaisir aux heureux ». Tant qu’il est  » un jeune homme « , il  » se réjouira de sa jeunesse, et se laissera réconforter par son cœur « , et poursuivra les plaisirs qui attirent la jeunesse (Ec 11:9). Tant que son cœur est encore frais, lorsque les plaisirs sont les plus innocents et sains, les plus faciles à atteindre et non alliés à l’anxiété et aux soins, il cultivera ce tempérament joyeux qui est une sauvegarde primordiale contre le vice, le mécontentement et l’irritabilité morose d’une vieillesse égoïste.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ Le jeune homme doit se souvenir de son Créateur et jouir de ses belles années, avant que n’arrivent la vieillesse et la mort (Ec 12).

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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