Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Luc 22.27. En effet, c’est le dernier entretien du Maître avec ses disciples. Mais que font ceux-ci pendant ce saint moment ? Ils se disputent à qui sera estimé le plus grand ! Avec quelle patience et quelle douceur le Seigneur les reprend ! Une dernière fois, Il leur rappelle (ainsi qu’à nous) que la vraie grandeur consiste à servir les autres. C’est ce que Lui-même n’a cessé de faire (Lc 12.35-40). Et non seulement Il ne leur adresse aucun reproche, mais Il se plaît à reconnaître leur dévouement et leur fidélité : car “vous êtes ceux qui avez persévéré avec moi dans mes épreuves” — leur dit-Il. Toutefois il allait y avoir encore pour les faibles disciples des tentations qui risqueraient de renverser leur foi.

Alors Jésus révèle de quelle manière Il sert et servira dorénavant les siens : son intercession devancera leur épreuve et les soutiendra tandis qu’ils la traverseront (Jn 17.6-16). Pendant qu’Il était avec eux, ils n’avaient eu besoin de rien ; Lui veillait à tout et les protégeait. Maintenant qu’Il va les quitter, ils auront à combattre pour leur propre compte. Mais pas avec des armes charnelles (2 Co 10.3-6), ni “contre le sang et la chair” (Ep 6.10-20). Satan s’approche à cette heure, adversaire autrement redoutable (1 P 5.8-9).

Alors, au moment même où Jésus dit aux siens qu’un d’eux le livrerait, parole qui les attrista évidemment, ils contestaient entre eux pour savoir lequel serait le plus grand. Seule la Parole peut nous présenter un tableau aussi fidèle du cœur humain, et quel triste tableau! Puis, en regard d’une pareille réalité, nous voyons la grâce et la patience du Seigneur avec ses pauvres disciples. Car au lieu de les censurer fortement, il leur montre plutôt que la vraie grandeur consiste à s’abaisser pour servir comme il l’a fait; il présente ainsi un contraste absolu avec la grandeur du monde qui se recherche dans l’élévation de l’homme. Car les rois dominent; ils sont au-dessus de tout. De plus, ceux qui exercent l’autorité peuvent le faire avec le caractère de bienfaiteurs, mais ils conservent soigneusement leur suprématie.

Mais dans l’état créé par la mort du Seigneur, où ce qui est grand selon Dieu n’a pas de valeur pour les hommes, il n’en sera pas ainsi des disciples de Christ. “Que le plus grand parmi vous”, dit le Seigneur, “soit comme le plus jeune, et celui qui conduit comme celui qui sert”. Selon l’ordre naturel des choses, le convive a le pas sur le serviteur, mais le Seigneur de tout, le plus grand de tous, dit: “Or moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert”. Voudrait-on une autre grandeur que la sienne, caractérisée par l’abaissement le plus profond? Car venu pour nous sauver, il s’est fait le serviteur de tous; il s’abaissa jusqu’à la mort et à la mort de la croix. Il appréciait la fidélité de ses disciples au milieu du monde où tout s’opposait à lui. Car sa bonté savait discerner, au travers de leurs inconséquences, ce qu’il y avait eu pour lui chez les siens. Il agissait selon ce que nous lisons au Psaume 62:13: “A toi aussi, Seigneur! la bonté; Car tu rends à chacun selon ses œuvres. »

C’est un profond enseignement que ce cœur parfait du Seigneur ne nous donne ici. Car si facilement disposés à ne relever que les mauvais côtés de ceux à qui nous avons affaire, nos cœurs naturels, dépourvus de cette bonté divine, tiennent peu compte du bien qu’il y a chez eux. Alors que si nous savions mieux la réaliser, nous éviterions maintes choses pénibles dans nos rapports mutuels. C’est pourquoi, au lieu de nous plaindre, cherchons les bons côtés que notre malveillance se plaît à ignorer; et nous nous considérerions alors comme les débiteurs de notre entourage, au lieu d’exiger sans cesse sa faveur. Donc étudions le Modèle parfait, et nous pourrons l’imiter. Car le Seigneur Jésus dit à ses disciples: “c’est pourquoi je dispose du royaume en votre faveur, comme mon Père en a disposé en ma faveur, afin que vous mangiez et buviez à ma table dans mon royaume, et que vous soyez assis sur des trônes, pour juger les douze tribus d’Israël.”

Car il y aura communion et joie avec le Seigneur dans la gloire, après la communion, si faible qu’elle puisse être, dans la souffrance. Puis les disciples auront, dans le royaume du Fils de l’homme, une place spéciale en rapport avec Israël au milieu duquel ils ont été méprisés et ont dû prendre la dernière place : en effet, ils seront assis sur douze trônes, jugeant les douze tribus d’Israël, selon le principe exprimé en 2 Tm 2.12: “Si nous souffrons, nous régnerons aussi avec lui”. Ainsi, acceptons de souffrir et de servir dans le monde où Christ a souffert et a servi, et quand arrivera le moment de sa gloire, nous la partagerons avec lui. Mais la part la plus heureuse à l’heure de sa domination sera d’être avec lui à sa table, jouissant de sa communion ; de cette part nous pouvons déjà en jouir ici-bas par la foi.

C’est pourquoi le dernier est le serviteur de tous : Car la requête ambitieuse des deux frères irrita les autres disciples. Les dix autres, qui avaient entendu, se mirent à s’indigner contre Jacques et Jean. Ils furent indignés de ce que Jacques et Jean aient voulu une préséance sur eux. ‘En vertu de quel droit pouvez-vous vous donner cet avantage? Vous n’avez pas plus de mérite que nous pour occuper les positions d’honneur autour du trône de Jésus.’ Leur indignation témoignait contre eux qu’ils étaient animés d’un sentiment de jalousie et peut-être même de haine. L’harmonie du groupe venait d’encaisser un coup dur. La même perturbation peut se produire à l’église, dans nos familles ou au travail. Lorsqu’un individu réclame la meilleure position pour ses propres idées, ses désirs, ses ambitions, ses préférences, une tension se fait toujours sentir dans ses rapports avec ceux qu’il côtoie.

Voyant ce qui se passait, Jésus reprend son enseignement sur la grandeur dans le royaume en la contrastant avec celle de ce monde. Il dit en Marc 9.42, ‘Ne soyez pas comme les gens du monde. Vous savez ce qui se passe dans le monde. Dans le monde, les chefs ‘dominent sur leurs peuples’ et ‘usent d’autorité sur eux.’ ‘Ceux que l’on considère comme chefs,’ dit Jésus, ‘font peser leur autorité contre les gens situés plus bas dans la hiérarchie sociale.’ Cette tendance s’observe dans toutes les sociétés car les hommes cherchent naturellement à être les premiers, à accroître leur influence, à se prévaloir de leur position pour leurs propres intérêts. Mais les disciples ne doivent pas agir de la sorte. Marc 10.43 : Il ne doit pas en être ainsi parmi vous : au contraire, celui qui voudra devenir grand parmi vous, sera votre serviteur, 44  et celui qui voudra être le premier parmi vous, sera l’esclave de tous. Car si quelqu’un parmi vous désire être grand, celui-ci devra faire le choix de devenir le serviteur de tous. Car dans le royaume de Dieu, la grandeur passe par un abaissement. Et cet abaissement consiste à se mettre volontairement au service des autres.

En Marc 9, le Seigneur Jésus avait déjà enseigné à ses disciples le principe du premier-dernier lorsque ceux-ci s’étaient entretenus sur la question de savoir qui était le plus grand. Lisons ce qu’il leur a dit (Marc 9.35): Si quelqu’un veut être le premier, il sera le dernier de tous et le serviteur de tous. ‘Le dernier de tous et le serviteur de tous.’ Dans ce verset, il explique ce que ‘être le dernier de tous’ signifie. ‘Être le dernier,’ c’est ‘être le serviteur de tous.’ Et c’est exactement ce qu’il dit maintenant en Marc 10. ‘Être le dernier,’ c’est prendre le chemin de l’humilité en se mettant au service d’autrui. Si quelqu’un veut avoir une position élevée dans le royaume de Dieu, il doit accepter de se faire le serviteur de tous. Vous voyez que le principe du premier-dernier nous mène à une décision, celle d’être le premier ou le dernier. Nous prenons la décision d’être le premier ou le dernier, d’être servis ou de servir. Dans une autre partie de l’enseignement de Christ, il est question de sauver notre vie ou de la perdre. Le Seigneur nous demande de choisir la dernière place, c’est-à-dire de consacrer notre vie à servir les autres, de perdre notre vie pour le bien des autres.

Les versets ci-après sont compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

  • Grandeur

Mt 5.19 Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux. Mt 20.26 Il n’en sera pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur ; Mt 23.11 Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Lc 1.15 Car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira ni vin, ni liqueur enivrante, et il sera rempli de l’Esprit Saint dès le sein de sa mère ;

  • Humilité ordonnée 

Mi 6.8 On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien; Et ce que l’Éternel demande de toi, C’est que tu pratiques la justice, Que tu aimes la miséricorde, Et que tu marches humblement avec ton Dieu. Lc 14.10 Mais, lorsque tu seras invité, va te mettre à la dernière place, afin que, quand celui qui t’a invité viendra, il te dise: Mon ami, monte plus haut. Alors cela te fera honneur devant tous ceux qui seront à table avec toi. Lc 22.26 Qu’il n’en soit pas de même pour vous. Mais que le plus grand parmi vous soit comme le plus petit, et celui qui gouverne comme celui qui sert. (Rm 11.20 Cela est vrai; elles ont été retranchées pour cause d’incrédulité, et toi, tu subsistes par la foi. Ne t’abandonne pas à l’orgueil, mais crains;) Rm 12.3 Par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun de vous de n’avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun. (Ph 2.5 Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres.) Jc 4.10 Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera. 1 P 5.5 De même, vous qui êtes jeunes, soyez soumis aux anciens. Et tous, dans vos rapports mutuels, revêtez-vous d’humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, Mais il fait grâce aux humbles.

  • Service spirituel, le devoir de servir les hommes :

-ennoblit la vie : Mc 10.43-44 Il n’en est pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur; 44 et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit l’esclave de tous.

-illustre l’amour pour le prochain : Lc 10.36-37 Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands? 37 C’est celui qui a exercé la miséricorde envers lui, répondit le docteur de la loi. Et Jésus lui dit: Va, et toi, fais de même.

-nous conduit à servir Christ : Jn 13.13-14 Vous m’appelez Maître et Seigneur; et vous dites bien, car je le suis. 14 Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres;

-est une démonstration d’amour : Jn 12.16 Ses disciples ne comprirent pas d’abord ces choses; mais, lorsque Jésus eut été glorifié, ils se souvinrent qu’elles étaient écrites de lui, et qu’ils les avaient accomplies à son égard. (Ga 5.13 Frères, vous avez été appelés à la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair; mais rendez-vous, par la charité, serviteurs les uns des autres.)

-allège les fardeaux de la vie : Ga 6.2, 10 Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ. 10 Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi.

  • Christ comme serviteur des hommes

Mt 20.28 C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs. Lc 22.27 Car quel est le plus grand, celui qui est à table, ou celui qui sert? N’est-ce pas celui qui est à table ? Et moi, cependant, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. Jn 13.4-5 Ou bien, ces dix-huit personnes sur qui est tombée la tour de Siloé et qu’elle a tuées, croyez-vous qu’elles fussent plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem? 5 Non, je vous le dis. Mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous également. Ph 2.7 mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme.

De tout ce qui précède, nous notons que cette notion de serviabilité est tellement importante pour Christ Jésus qu’il la lie à sa mort sur la croix : Marc 10.45. Car aussi le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs. Le Seigneur Jésus se donne ici en exemple pour montrer l’esprit qui doit régner dans son royaume. Pensez à son ministère terrestre. Il y a quelque chose qui nous frappe immédiatement. Il n’a jamais demandé à être servi. Il n’a jamais utilisé sa puissance pour son propre bénéfice. Durant toute sa vie, c’est lui qui se donnait aux autres. Prenez l’exemple de la tentation. Satan proposait à Jésus d’utiliser sa puissance divine pour ses intérêts personnels. ‘Tu as faim? Dis à ces pierres de se changer en pain.’ Jésus aurait pu accomplir ce miracle mais il a choisi de ne rien faire. Jamais Il n’a perdu de vue sa mission. Il est venu ici-bas pour devenir le serviteur des hommes, et pour cela il s’est mis au rang des plus pauvres, au rang des derniers. Son dévouement alla jusqu’au sacrifice de sa vie. Il a donné sa vie en échange de nos vies. Les disciples pouvaient-ils envisager de prendre une autre place que celle de leur Maître? Non. Et si le Maître a agi de la sorte, à combien plus forte raison, ses disciples doivent se mettre au service les uns des autres. Nos prières vous soutiennent tous dans vos efforts à suivre l’exemple de notre Sauveur.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous la semaine prochaine   “ sur  le chemin d’Emmaüs.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Eternel des armées.

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