Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Nb 13.1-2 et suivants. En effet, le peuple approche du pays de la promesse. Moïse envoie douze hommes en éclaireurs avec pour mission d’explorer le pays et d’en rapporter à la fois des renseignements et des fruits. 40 jours sont nécessaires pour accomplir cette reconnaissance. Les espions montent à Hébron, lieu que nous connaissons déjà: c’est là qu’Abraham a acheté pour sépulture la caverne de Macpéla. Ils rapportent une grappe si lourde que deux hommes sont nécessaires pour la porter.
Le pays de la promesse pour nous, c’est le ciel. Comme le peuple, nous sommes encore dans le désert, image de ce monde. Nous n’avons pas vu l’héritage dans lequel Dieu veut nous faire entrer. Mais quelqu’un le connaît et peut nous en parler. C’est le Saint Esprit, qui nous entretient des sujets célestes. De même que la grappe d’Eshcol apportait une preuve palpable de la richesse du pays, l’Esprit nous donne des « arrhes », c’est-à-dire l’avant-goût des joies du ciel. Il nous fait connaître les choses de Dieu (1 Co 2.6-16). Il prend ce qui est à Christ et nous le communique (Jean 16.12-15). Alors que nous sommes encore dans un monde qui moralement est un désert pour l’âme, nous pouvons être occupés déjà de Celui que nous n’avons pas vu, mais que nous aimons (1 P 1.3-9).
Douze éclaireurs étaient partis: un pour chaque tribu. Au départ rien ne les distinguait. Mais les 40 jours du voyage ont mis ces hommes à l’épreuve (le chiffre 40 dans la Bible parle toujours de mise à l’épreuve). Au retour chacun montre ce qu’il y a dans son cœur. Le résultat? Dix sont incrédules: deux seulement, Josué et Caleb, ont confiance en Dieu. La foi connaît le Seigneur et apprécie les circonstances d’après lui; l’incrédulité, au contraire, les mesure aux dimensions humaines et s’arrête aux obstacles visibles. Les géants, fils d’Anak, n’étaient pas imaginaires, ni non plus les hautes murailles. Mais la faute des hommes était de considérer leur propre petitesse et de s’occuper de ce que ces ennemis pouvaient penser d’eux (fin du v. 34). C’était à l’Éternel qu’il fallait regarder. Josué et Caleb n’ont pas honte de déclarer leur foi devant tous. Ils attachent du prix à l’héritage promis et pressent leurs frères de se l’approprier. Bel exemple, n’est-ce pas? Faisons-nous partie de ceux qui recommandent «le pays» ou de ceux qui découragent les âmes de suivre Jésus?
Ne pas être d’accord avec les autres est toujours difficile, parfois dangereux. Les deux hommes manquent être lapidés par le peuple (v. 10), mais ils ont Dieu de leur côté.
«Et l’Éternel parla à Moïse, disant Envoie des hommes, et ils reconnaîtront le pays de Canaan, que je donne aux fils d’Israël; vous enverrez un homme pour chaque tribu de ses pères, tous des princes parmi eux. Et Moïse les envoya du désert de Paran, selon le commandement de l’Éternel.» (Vers. 2-4.)
Pour comprendre parfaitement ce commandement, nous devons le rapprocher d’un passage du Deutéronome, où Moïse, repassant les faits de l’histoire merveilleuse d’Israël dans le désert, leur rappelle cette circonstance pleine d’importance et d’intérêt: «Et nous partîmes d’Horeb, et nous traversâmes tout ce grand et terrible désert que vous avez vu, le chemin de la montagne des Amoréens, comme l’Éternel, notre Dieu, nous l’avait commandé, et nous vînmes jusqu’à Kadès-Barnéa. Et je vous dis: Vous êtes arrivés jusqu’à la montagne des Amoréens, laquelle l’Éternel, notre Dieu, nous donne. Regarde, l’Éternel, ton Dieu, a mis devant toi le pays: monte, prends possession, comme l’Éternel, le Dieu de tes pères, te l’a dit; ne crains point, et ne t’effraye point. Et vous vous approchâtes tous de moi, et vous dites: Envoyons des hommes devant nous, et ils examineront le pays pour nous, et ils nous rapporteront des nouvelles du chemin par lequel nous pourrons monter et des villes auxquelles nous viendrons» (Deut. 1:19-22).
Or nous avons ici l’origine morale du fait exposé en Nombres 13:3. Il est évident que l’Éternel donna le commandement concernant les espions à cause de la condition morale du peuple. S’ils avaient été conduits par la simple foi, ils auraient agi d’après ces paroles puissantes de Moïse: «Regarde, l’Éternel, ton Dieu, a mis devant toi le pays: monte, prends possession, comme l’Éternel, le Dieu de tes pères, te l’a dit: Ne crains point, et ne t’effraye point». Il n’y a pas un seul mot d’espions dans ce magnifique passage. La foi a-t-elle besoin d’espions, quand elle a la parole et la présence du Dieu vivant? Puisque l’Éternel leur avait donné un pays, il valait la peine d’en prendre possession. Et ne l’avait-il pas donné? Oui, vraiment et non seulement il l’avait donné, mais il avait rendu témoignage à la nature et au caractère de ce pays dans ces éclatantes paroles «Car l’Éternel, ton Dieu, te fait entrer dans un bon pays, un pays de ruisseaux d’eau, de sources, et d’eaux profondes, qui sourdent dans les vallées et dans les montagnes; un pays de froment, et d’orge, et de vignes, et de figuiers, et de grenadiers, un pays d’oliviers à huile, et de miel; un pays où tu ne mangeras pas ton pain dans la pauvreté, où tu ne manqueras de rien; un pays dont les pierres sont du fer, et des montagnes duquel tu tailleras l’airain» (Deut. 8:7-9).
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Moïse envoie des espions en Canaan :
- Espions
Gn 42.9 Joseph se souvint des songes qu’il avait eus à leur sujet, et il leur dit: Vous êtes des espions; c’est pour observer les lieux faibles du pays que vous êtes venus. Nb 13.16 Tels sont les noms des hommes que Moïse envoya pour explorer le pays. Moïse donna à Hosée, fils de Nun, le nom de Josué. Nb 14.36 Les hommes que Moïse avait envoyés pour explorer le pays, et qui, à leur retour, avaient fait murmurer contre lui toute l’assemblée, en décriant le pays; Nb 21.32 Moïse envoya reconnaître Jaezer; et ils prirent les villes de son ressort, et chassèrent les Amoréens qui y étaient.
- Caleb, fils de Jephunné, références générales
Nb 13.6, 30 pour la tribu de Juda: Caleb, fils de Jephunné; 30 Caleb fit taire le peuple, qui murmurait contre Moïse. Il dit: Montons, emparons-nous du pays, nous y serons vainqueurs! Nb 14.24 Et parce que mon serviteur Caleb a été animé d’un autre esprit, et qu’il a pleinement suivi ma voie, je le ferai entrer dans le pays où il est allé, et ses descendants le posséderont. Nb 26.65 Car l’Éternel avait dit: ils mourront dans le désert, et il n’en restera pas un, excepté Caleb, fils de Jephunné, et Josué, fils de Nun. Nb 34.19 Voici les noms de ces hommes. Pour la tribu de Juda: Caleb, fils de Jephunné;
- Josué, successeur de Moïse
Ex 17.9 Alors Moïse dit à Josué: Choisis-nous des hommes, sors, et combats Amalek; demain je me tiendrai sur le sommet de la colline, la verge de Dieu dans ma main. Ex 24.13 Moïse se leva, avec Josué qui le servait, et Moïse monta sur la montagne de Dieu. Ex 32.17 Josué entendit la voix du peuple, qui poussait des cris, et il dit à Moïse: Il y a un cri de guerre dans le camp. Ex 33.11 L’Éternel parlait avec Moïse face à face, comme un homme parle à son ami. Puis Moïse retournait au camp; mais son jeune serviteur, Josué, fils de Nun, ne sortait pas du milieu de la tente.
Caractéristiques :
-Foi Nb 14.6-8 Et, parmi ceux qui avaient exploré le pays, Josué, fils de Nun, et Caleb, fils de Jephunné, déchirèrent leurs vêtements, 7 et parlèrent ainsi à toute l’assemblée des enfants d’Israël: Le pays que nous avons parcouru, pour l’explorer, est un pays très bon, excellent. 8 Si l’Éternel nous est favorable, il nous mènera dans ce pays, et nous le donnera: c’est un pays où coulent le lait et le miel.
-Consécration absolue Nb 32.12 excepté Caleb, fils de Jephunné, le Kenizien, et Josué, fils de Nun, qui ont pleinement suivi la voie de l’Éternel.
-Intérêt pour des choses spirituelles Jos 3.5 Josué dit au peuple: Sanctifiez-vous, car demain l’Éternel fera des prodiges au milieu de vous. Jos 8.30 Alors Josué bâtit un autel à l’Éternel, le Dieu d’Israël, sur le mont Ébal,
-Respect et piété Jos 5.14 Il répondit: Non, mais je suis le chef de l’armée de l’Éternel, j’arrive maintenant. Josué tomba le visage contre terre, se prosterna, et lui dit: Qu’est-ce que mon seigneur dit à son serviteur?
-Courage Jos 10.25 Josué leur dit: Ne craignez point et ne vous effrayez point, fortifiez-vous et ayez du courage, car c’est ainsi que l’Éternel traitera tous vos ennemis contre lesquels vous combattez.
-Obéissance Jos 11.15 Josué exécuta les ordres de l’Éternel à Moïse, son serviteur, et de Moïse à Josué; il ne négligea rien de tout ce que l’Éternel avait ordonné à Moïse.
-Esprit de décision Jos 24.15 Et si vous ne trouvez pas bon de servir l’Éternel, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir, ou les dieux que servaient vos pères au delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens dans le pays desquels vous habitez. Moi et ma maison, nous servirons l’Éternel.
- Canaan
Gn 11.31 Térach prit Abram, son fils, et Lot, fils d’Haran, fils de son fils, et Saraï, sa belle-fille, femme d’Abram, son fils. Ils sortirent ensemble d’Ur en Chaldée, pour aller au pays de Canaan. Ils vinrent jusqu’à Charan, et ils y habitèrent. Gn 12.5 Abram prit Saraï, sa femme, et Lot, fils de son frère, avec tous les biens qu’ils possédaient et les serviteurs qu’ils avaient acquis à Charan. Ils partirent pour aller dans le pays de Canaan, et ils arrivèrent au pays de Canaan. Gn 13.12 Abram habita dans le pays de Canaan; et Lot habita dans les villes de la plaine, et dressa ses tentes jusqu’à Sodome. Gn 16.3 Alors Saraï, femme d’Abram, prit Agar, l’Égyptienne, sa servante, et la donna pour femme à Abram, son mari, après qu’Abram eut habité dix années dans le pays de Canaan.
De tout ce qui précède, nous notons qu’il est très remarquable que lorsque l’incrédulité est à l’œuvre, elle est toujours caractérisée par le fait qu’elle exclut Dieu. Cela se trouve vrai dans tous les âges, dans tous les lieux et dans toutes les circonstances. Il n’y a pas d’exception. L’infidélité peut tenir compte des affaires humaines, elle peut raisonner là-dessus et en tirer des conclusions; mais tous ses raisonnements et toutes ses conclusions sont fondés sur l’exclusion de Dieu. La force de ses arguments – dépend de l’exclusion et de l’éloignement de Dieu. Introduisez Dieu, et tous les raisonnements de l’incrédulité s’écroulent sous vos pieds. Ainsi, dans la scène qui nous est retracée, quelle est la réponse de la foi à toutes les objections avancées par ces dix incrédules? La seule qui soit simple, entièrement satisfaisante, et qui n’admette aucune réplique, c’est-à-dire DIEU! Bien-aimés, connaissez-vous quelque chose de la force et de la valeur de cette réponse bénie? Connaissez-vous Dieu? Est-ce qu’il remplit toute votre âme? Est-il la réponse à chacune de vos questions? la solution de chacune de vos difficultés? Connaissez-vous la réalité d’une marche journalière avec le Dieu vivant? Connaissez-vous la puissance rassurante qu’il y a à se reposer sur lui à travers tous les changements et les hasards de cette vie éphémère? S’il n’en est point ainsi, laissez-moi vous solliciter de ne pas continuer à demeurer une seule heure dans votre état présent. Le chemin est ouvert. Dieu s’est révélé dans la personne de Jésus Christ comme le secours, la ressource et le refuge de toute âme nécessiteuse. Regardez à lui maintenant – maintenant même, « tandis qu’on le trouve; invoquez-le pendant qu’il est proche ». « Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé », et « celui qui croit, ne sera point confus ». Mais si, d’un autre côté, vous connaissez, par grâce, Dieu comme votre Sauveur, comme votre Père, cherchez donc à le glorifier, dans toutes vos voies, par une confiance enfantine et entière en toutes choses. Qu’il soit une parfaite couverture pour vos yeux, en toutes circonstances; et ainsi, en dépit de toutes les difficultés, votre âme sera maintenue dans une paix parfaite. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Murmures et révolte du peuple. » Nb 14
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.