Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Job 32.1 et suivants. En effet, Éliphaz, Bildad et Tsophar ont épuisé leurs arguments. À son tour Job s’est tu! Alors entre en scène un nouveau personnage: Élihu, dont le nom signifie «Dieu lui-même». L’Esprit de Dieu va s’exprimer par sa bouche (1 P 4.7-11). L’insuffisance de l’homme a été amplement démontrée : En Job s’est manifestée l’incapacité de supporter l’épreuve; chez ses amis: la vanité des consolations humaines. Maintenant que « la sagesse terrestre » a été mise en défaut, « la sagesse d’en haut » va parler par Élihu (Jac 3.13-18). Et, devant cet homme plus jeune qu’eux, les quatre vieillards vont se trouver confondus. Élihu a le sens des convenances. Il a attendu avec patience la fin des précédents discours. Les jeunes spécialement doivent savoir écouter. C’est d’abord une marque de sagesse (Jac 1.19-20). La connaissance et l’expérience de leurs aînés est généralement plus grande que la leur! C’est ensuite de la simple politesse!

Toutefois ces égards n’empêchent pas Élihu d’être saisi d’une sainte colère. La gloire de Dieu a été mise en question par Job et ses compagnons, et l’homme de Dieu fidèle ne peut pas les ménager. Il n’a le droit ni de flatter, ni de faire de favoritisme, deux dangers auxquels nous n’échappons pas toujours (v. 21). Le premier de ces chapitres introduit un nouvel interlocuteur dans le grand débat. Comme on le sait, le personnage d’Élihu a donné lieu à beaucoup de dissertations. Il semble que de telles discussions ne parlent pas en faveur du discernement de ceux qui les ont soulevées ou qui y prêtent l’oreille. Il n’y a pas plus de raison de douter de la personnalité d’Élihu que de celle d’Éliphaz, ou de Job, ou de tout autre dont Dieu nous parle. Quant à leur réalité historique, chacun d’eux demeure, ou ils tombent ensemble. Il n’y a pas davantage de raison de supposer qu’Élihu fût un personnage plus surhumain que Melchisédec. Sans doute, ce dernier était un type très frappant du Seigneur Jésus comme le sacrificateur royal, c’est pourquoi l’Écriture ne nous rapporte ni sa naissance, ni sa mort; elle ne lui donne ni prédécesseur, ni successeur, et cela afin qu’il présente d’une manière plus saisissante la gloire de Celui dont il était l’image.

C’est là, en vérité, ce dont Job avait besoin et ce après quoi il soupirait, comme nous pouvons nous en rendre compte par ses premiers discours. Les bénédictions mêmes qu’il désirait lui furent accordées par la grâce au temps convenable. Il avait demandé, lorsqu’il était abattu sous la main de Dieu dans son esprit, qu’un homme, ayant les mêmes infirmités que lui, lui fût envoyé. Il soupirait après quelqu’un qui pût intervenir entre Dieu et lui. Et Dieu lui accorde maintenant sa demande; ce n’est pas encore l’Homme Christ Jésus, mais un vrai homme de Dieu, quoique ayant les mêmes infirmités que Job. Élihu prend un soin tout particulier pour insister sur le fait qu’il ne se plaçait nullement sur un terrain plus élevé. De fait, sa mission était de manifester le Père. « Le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui, l’a fait connaître » (Jean 1:18).

Élihu ne prend pas une telle attitude. Il était un homme, mais un homme en qui l’Esprit de Dieu opérait alors, et qui nous fait connaître la raison pour laquelle il n’était pas apparu sur la scène auparavant. Il était comparativement jeune, et dans ces jours-là, d’autres sentiments que ceux qui se manifestent aujourd’hui gouvernaient les hommes. Il y avait un sens des convenances très développé dans la déférence dont usaient les jeunes gens à l’égard de ceux qui étaient plus âgés. La connaissance de Dieu fortifiait cette réserve au lieu de l’affaiblir. Sans doute, Élihu entrait beaucoup plus dans les pensées de Dieu qu’Éliphaz et ses amis; il est évident que tel était le cas et qu’il dépassait Job lui-même sans parler de ses trois amis, ces « vieillards » comme il les appelle.

Élihu nous fait connaître le sentiment profond de peine qui remplissait son âme en voyant, d’une part, ces trois hommes plus vexés qu’humiliés de leur insuccès, parce qu’ils n’avaient pas réellement pesé la question dans la lumière de la présence de Dieu et, d’autre part, Job qui, jusqu’à ce moment-là, n’avait pas du tout appris la leçon de soumission de cœur à Dieu, bien qu’il fût l’objet d’une sévère discipline de sa part. Mais on ne peut prétendre que Dieu ne lui avait pas donné de salutaires leçons avant que vînt la pleine bénédiction. Soyons assurés, chers lecteurs, qu’aucune phase, ni aucun caractère des voies de Dieu envers nous n’est sans profit pour nos âmes.

Il en était exactement ainsi de Job, une œuvre s’opérait en lui; il apprenait à se connaître. Il n’aurait pas cru qu’il fût possible qu’il en vînt à se plaindre de Dieu, ni à se disputer avec des amis respectés. Il n’avait jamais connu, dans toute son expérience précédente, de telles pensées ni de tels sentiments. Il est évident aussi que ses amis n’étaient absolument pas préparés à la manifestation de ce qui avait eu lieu, quelque avisés qu’ils fussent pour découvrir les fautes de Job. Mais avaient-ils découvert les leurs? Il y avait une poutre dans leur œil, aussi sûrement qu’il y avait une paille dans celui de Job. Qu’y avait-il donc d’étonnant à ce qu’ils ne pussent pas voir clairement?

C’est pourquoi l’un des buts de cette dernière portion du livre est de placer devant nous la manière dont Dieu amène la solution de toute la question, dans la mesure où la chose était possible avant la venue de Christ lui-même. Ainsi, Élihu, après s’être excusé de prendre la parole, se met à la dernière place, quoique étant celui qui avait plus de poids que tous les autres, tout en étant si ignoré que jusqu’alors son nom n’avait pas même été prononcé. Or c’est une chose que les hommes ont le plus de peine à comprendre: que les derniers soient les premiers et les premiers les derniers. Il semble que l’une des harmonies morales, non seulement de ce livre, mais de toute la Parole et de toutes les voies de Dieu en général, se trouve précisément dans le fait que Dieu amène au moment voulu les instruments nécessaires pour son œuvre.

Dans le cas d’Élihu, il paraît clair que le contexte ne justifie pas l’application du mot « inspiration » dans le même sens que celui que Paul lui donne, en déclarant, en 2 Tim. 3, que toute Écriture est divinement inspirée. Naturellement le livre de Job fait partie des Écritures et par conséquent est inspiré. Le Saint Esprit duquel il procède, quel qu’en soit l’instrument, nous a donné ce récit qui est aussi inspiré que la seconde épître à Timothée, laquelle nous affirme que toute la Parole émane de cette source. Toutefois « le souffle du Tout-Puissant » (Jb 32:8) dont parle Élihu ne signifie pas autre chose que la source de la connaissance donnée à l’homme.

Elihu semble représenter la nouvelle « sagesse » qui est venue aux penseurs hébreux pendant la période de l’exil ; et il y a certaines opinions contenues dans son discours qui doivent avoir été formées au cours d’un exil qui a mis de nombreux Juifs à l’honneur. La lecture de l’affliction donnée est une suite à la découverte que le péché général d’une nation peut entraîner un châtiment sur des hommes qui n’ont pas personnellement été coupables de grand péché, mais qui participent à la négligence commune de la religion et de l’orgueil du cœur, et en outre que cette le châtiment peut être le moyen d’un grand profit pour ceux qui souffrent.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

  • Propre justice, exemples

Jb 32.1 Ces trois hommes cessèrent de répondre à Job, parce qu’il se regardait comme juste. Mt 23.30 et que vous dites: Si nous avions vécu du temps de nos pères, nous ne nous serions pas joints à eux pour répandre le sang des prophètes. Lc 16.15 Jésus leur dit: Vous, vous cherchez à paraître justes devant les hommes, mais Dieu connaît vos coeurs; car ce qui est élevé parmi les hommes est une abomination devant Dieu. Rm 10.3 ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu;

  • Respect envers les personnes âgées, références générales

Lv 19.32 Tu te lèveras devant les cheveux blancs, et tu honoreras la personne du vieillard. Tu craindras ton Dieu. Je suis l’Éternel. Jb 32.6 Et Élihu, fils de Barakeel de Buz, prit la parole et dit: Je suis jeune, et vous êtes des vieillards; C’est pourquoi j’ai craint, j’ai redouté De vous faire connaître mon sentiment. Pr 23.22 Écoute ton père, lui qui t’a engendré, Et ne méprise pas ta mère, quand elle est devenue vieille. 1 Tim 5.2 les femmes âgées comme des mères, celles qui sont jeunes comme des soeurs, en toute pureté.

  • L’expérience, connaissance par l’expérience, références générales

Jb 12.12 Dans les vieillards se trouve la sagesse, Et dans une longue vie l’intelligence. Jb 32.7 Je disais en moi-même: Les jours parleront, Le grand nombre des années enseignera la sagesse. Ps 37.25 J’ai été jeune, j’ai vieilli; Et je n’ai point vu le juste abandonné, Ni sa postérité mendiant son pain. Ec 1.16 J’ai dit en mon coeur: Voici, j’ai grandi et surpassé en sagesse tous ceux qui ont dominé avant moi sur Jérusalem, et mon coeur a vu beaucoup de sagesse et de science.

  • Partialité, interdite

Jb 13.10 Certainement il vous condamnera, Si vous n’agissez en secret que par égard pour sa personne. Ml 2.9 Et moi, je vous rendrai méprisables et vils Aux yeux de tout le peuple, Parce que vous n’avez pas gardé mes voies, Et que vous avez égard à l’apparence des personnes Quand vous interprétez la loi. 1 Tim 5.21 Je te conjure devant Dieu, devant Jésus Christ, et devant les anges élus, d’observer ces choses sans prévention, et de ne rien faire par faveur. Jac 2.4 ne faites-vous pas en vous-mêmes une distinction, et ne jugez-vous pas sous l’inspiration de pensées mauvaises?

De tout ce qui précède, nous notons que les convictions d’Élihu deviennent plus fortes et plus urgentes. Il doit ouvrir les lèvres et répondre. Et il n’utilisera aucune flatterie. Ni l’âge ni la grandeur des hommes auxquels il s’adresse ne l’empêcheront de dire ce qu’il pense. S’il n’était pas sincère, il attirerait sur lui le jugement de Dieu. « Mon Créateur allait bientôt m’emmener. » Ici encore, l’autodéfense du deuxième écrivain colore les mots mis dans la bouche d’Elihu. Le respect pour le génie du poète dont il complète l’œuvre n’empêche pas un plus grand respect pour ses propres vues. Sa revendication est toujours celle de la droiture, de la sincérité. Il doit exprimer ce qu’il sait sans autre motif que d’éclairer l’affaire. Il se sent d’ailleurs guidé par l’Esprit divin. Le souffle du Tout-Puissant lui a donné la vie ; et pour cette raison, il se considère en droit d’entrer dans la discussion et de demander à Job quelle réponse il peut donner. Ceci est fait avec un sentiment dramatique : La vie dont il jouit n’est pas seulement la vigueur physique en contraste avec l’état malade et infirme de Job, mais aussi la force intellectuelle, la puissance de la raison donnée par Dieu. Pourtant, comme s’il pouvait sembler trop revendiquer, il s’empresse d’expliquer qu’il est néanmoins tout à fait au niveau de Job. Lorsque ses tentatives pour convaincre trahissent sa faiblesse dans l’argumentation, il se rabat sur l’expédient vulgaire consistant à froncer l’accusé. Il est un type d’interprètes de la providence divine, forçant une théorie de la religion qui convient admirablement à ceux qui se considèrent comme les favoris du ciel, mais ne fait rien pour les nombreuses vies qui sont toujours sous un nuage de trouble et de chagrin. Ce qui est juste seul peut satisfaire est celui qui jette la lumière dans les ravins les plus sombres que les êtres humains ont à se faufiler, dans l’ignorance de Dieu qu’ils ne peuvent pas aider, dans la douleur du corps et de la faiblesse d’esprit non pas causées par leur propre péché mais par les péchés des autres, en esclavage ou quelque chose de pire. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Dieu se sert de la souffrance pour parler aux hommes. » (Jb 33)

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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