Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 R 12.1 et suivants. En effet, Roboam succède à son père. Ce dernier s’était autrefois posé une question: L’homme qui sera après moi sera-t-il un sage ou un sot? (Ecclésiaste 2:18-19 ec 2.17-23). Trois jours suffisent au pauvre Roboam pour nous fournir la réponse. Le fils du plus sage des hommes est dépourvu d’intelligence. Et nous ne le voyons pas comme son père demander un cœur sage à l’Éternel. Dans sa jeunesse, à l’âge où normalement on doit apprendre, il n’a pas su profiter des enseignements de la sagesse contenus dans le livre des Proverbes dont l’auteur est Salomon. Pourtant ce livre commençait ainsi: «Écoute, mon fils, l’instruction de ton père…» (Proverbes 1:8 pv 1.7-9; 19:13, 20 pv 19.13-20). De sorte qu’à l’âge de 40 ans, au moment des responsabilités, l’expérience, le bon sens, et surtout l’humilité lui font totalement défaut. Il méprise le conseil des hommes âgés, préférant suivre l’imprudent avis des jeunes gens. Beaucoup de jeunes écoutent plus volontiers ceux de leur âge que leurs parents ou des personnes plus âgées. Tendance bien dangereuse! Voyez ici ses conséquences. Mais Dieu se sert de ce manque de sagesse de Roboam, ainsi que des fautes du peuple, pour accomplir ce qu’Il avait décidé contre la maison de David.

À la suite de l’intransigeance de Roboam, dix tribus se sont séparées. Jéroboam devient leur roi. Quant aux descendants de Salomon, ils ne conserveront que la tribu de Juda et celle de Benjamin. À partir de maintenant nous suivrons parallèlement l’histoire de ces deux royaumes. Jusqu’à la fin du 2ème Livre des Rois ce sera plutôt celle du royaume d’Israël – les dix tribus – tandis que le 2ème Livre des Chroniques reprendra le récit par rapport au royaume de Juda.

D’une courte phrase Dieu arrête la guerre civile qui se préparait: «C’est par moi que cette chose a eu lieu» (verset 24). Petite phrase sans doute; mais si importante pour nous! Une difficulté, un empêchement, viennent-ils contrarier nos projets? Prêtons l’oreille! Sans doute entendrons-nous la même voix nous dire: «C’est par moi que cette chose a eu lieu».

Puis nous sont rapportés les premiers actes de Jéroboam. Il établit deux veaux d’or (comparer ses paroles au verset 28 avec celles d’Aaron en Exode 32:4 ex 32.1-6). Ce sont les éléments caractéristiques d’un culte entièrement inventé par l’homme, expert à faire servir la religion à des fins personnelles (lire Osée 8:4, 5 os 8.1-7). D’un règne à l’autre nous entendrons parler de ce péché de Jéroboam.

La parole de Dieu s’accomplit, en se servant des sentiments qui se trouvent au fond du cœur de l’homme pour le pousser à sa ruine.

Tout Israël se rend à Sichem pour proclamer la royauté de Roboam, fils de Salomon. Jéroboam s’y trouve, appelé par le peuple à être son porte-parole devant le roi. Ces hommes se plaignent à lui du joug que leur avait imposé son père: «Ton père a rendu notre joug dur», parole qui montre qu’il n’en avait pas toujours été de même. Jamais le joug de Christ sur son peuple ne sera dur; il restera toujours auprès des siens celui qu’ils ont connu au jour de la souffrance et de la grâce: «Mon joug est aisé, et mon fardeau léger».

La division du royaume étant un fait accompli, nous abordons l’histoire des rois d’Israël. Celle des rois de Juda ne fait partie de notre récit que pour en expliquer certains événements ou lui servir de cadre, sauf à la fin du second livre des Rois où l’histoire indépendante des rois de Juda est poursuivie jusqu’au bout. Le second livre des Chroniques nous donne, au contraire, l’histoire des rois de Juda, au point de vue spécial qui caractérise ce livre.

Que va devenir maintenant ce nouveau royaume? Jéroboam avait reçu de l’Éternel une assurance conditionnelle: «Si tu écoutes tout ce que je te commanderai, et si tu marches dans mes voies et que tu fasses ce qui est droit à mes yeux, en gardant mes statuts et mes commandements, comme a fait David, mon serviteur, alors je serai avec toi, et te bâtirai une maison stable, comme je l’ai bâtie pour David, et je te donnerai Israël» (11:38). Il n’avait donc qu’à laisser agir Dieu en sa faveur, à lui obéir, et il était assuré de «régner sur tout ce que son âme désirait».

Les événements se déroulent sans qu’il ait à intervenir; mais lui se méfie, il dit en son cœur: «Maintenant le royaume retournera à la maison de David». Comme il n’a pas confiance en Dieu, il pèse les probabilités, et s’y arrête. La foi ne s’arrête jamais aux probabilités; je dirais même qu’elle se nourrit d’impossibilités et s’en trouve bien. Une fois admise la probabilité que le royaume retournerait à la maison de David, Jéroboam pousse plus loin son raisonnement. Il faut, pense-t-il, empêcher le peuple de monter à Jérusalem pour y offrir des sacrifices, de peur qu’il n’entre en contact avec la royauté de Juda. Le roi conclut que c’est une question de vie ou de mort: «Le cœur de ce peuple retournera à son seigneur, à Roboam, roi de Juda, et ils me tueront». Sa décision est prise; il faut à Israël une religion nouvelle. De cette incrédulité à la promesse de Dieu, de cette indifférence au culte de l’Éternel, sort l’établissement par Jéroboam d’un culte national, distinct de celui que Dieu avait institué à Jérusalem. Du moment que ce culte n’était pas celui de l’Éternel, que pouvait-il être? Un culte d’idoles.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

L’assemblée de Sichem. Division du royaume d’Israël :

-2 S 5.3 Autrefois déjà, lorsque Saül était notre roi, c’était toi qui conduisais et qui ramenais Israël. L’Éternel t’a dit: Tu paîtras mon peuple d’Israël, et tu seras le chef d’Israël.

-1 R 12.1, 20 Roboam se rendit à Sichem, car tout Israël était venu à Sichem pour le faire roi. 20 Tout Israël ayant appris que Jéroboam était de retour, ils l’envoyèrent appeler dans l’assemblée, et ils le firent roi sur tout Israël. La tribu de Juda fut la seule qui suivit la maison de David.

-2 R 11.12 Le sacrificateur fit avancer le fils du roi, et il mit sur lui le diadème et le témoignage. Ils l’établirent roi et l’oignirent, et frappant des mains, ils dirent: Vive le roi!

-2 Ch 23.11 On fit avancer le fils du roi, on mit sur lui le diadème et le témoignage, et on l’établit roi. Et Jehojada et ses fils l’oignirent, et ils dirent: Vive le roi!

De tout ce qui précède, nous notons qu’abandonner le culte du vrai Dieu, c’est tomber dans l’idolâtrie, quelque forme qu’elle puisse revêtir. En religion il n’y a pas de terme moyen. Jéroboam croit sans doute l’avoir trouvé: il n’adopte pas les faux dieux des nations environnantes, il veut établir une religion populaire pour Israël. Ne connaissant pas de cœur le Dieu qui lui avait parlé, il prend conseil avec lui-même et fait deux veaux d’or. «Voici, dit-il, tes dieux, Israël! qui t’ont fait monter du pays d’Égypte». Il remet en honneur l’idolâtrie juive, pratiquée par le peuple au pied du Sinaï, et qui avait attiré sur lui le jugement de Dieu. Seulement il va plus loin que l’Israël du désert; l’abandon de Dieu est plus complet: «Voici tes dieux» tandis que le peuple avait dit: «C’est ici ton dieu» (Ex. 32:4, 5). Il n’ajoute pas comme Aaron: «Demain une fête à l’Éternel!» L’Éternel est entièrement laissé de côté. Jéroboam est un politique habile. Il place un veau à Béthel, sur la limite de Juda, l’autre à Dan, frontière nord du territoire. Il organise son culte sur le modèle du culte prescrit par la loi de Moïse. «La maison des hauts lieux» remplace le temple: la sacrificature prise d’entre les fils de Lévi, est remplacée par «des sacrificateurs pris d’entre toutes les classes du peuple». Comme Israël avait sa fête des tabernacles, Jéroboam établit aussi une fête, mais un mois plus tard. Correspondant à l’autel d’airain, il dresse un autel à Béthel, le place devant l’idole, et au lieu de l’holocauste y fait fumer l’encens (v. 31-33). Il avait «imaginé cela dans son propre cœur!» Ainsi, malgré ses formes extérieures trompeuses, cette religion était l’abandon complet du culte de l’Éternel; un instrument politique entre les mains du gouvernement. Bercées de fausses apparences, les âmes étaient retenues loin du vrai Dieu, et le roi de la lignée de David devenait un étranger pour elles. Ne pourrions-nous pas trouver des principes semblables dans les religions de nos jours? Sont-elles basées sur la foi en la parole de Dieu, ou sur des pratiques n’ayant qu’une vague ressemblance avec le culte de Dieu, religion arbitraire, culte volontaire, abandon de la maison de Dieu, de l’Assemblée du Dieu vivant, négation du culte rendu par l’Esprit, les fonctions sacerdotales confiées à d’autres qu’aux vrais adorateurs, l’efficace du sacrifice remplacée par le parfum, en sorte qu’on vient adorer et qu’on prétend s’approcher de Dieu, sans avoir été racheté par le sang de l’Agneau! Sans doute, pas d’idolâtrie proprement dite, comme dans le faux culte de Jéroboam, mais nous savons par la Parole qu’elle ne tardera pas à faire partie de la religion sans vie qui caractérise aujourd’hui la chrétienté professante, et que cette dernière, laissée à elle-même, sans liens avec Christ, faisant de la religion affaire d’intelligence, non de conscience et de foi, finira par retourner aux idoles et se prosternera devant l’œuvre de ses mains. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la Salomon est entraîné à l’idolâtrie par des femmes étrangères. » 1 R 11vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Jéroboam est repris par un homme de Dieu. » 1 R 13

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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