Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Lv 22.1-2 et suivants. En effet, du chp 21. 1 au chp 22. 16, Dieu veille au maintien d’une sacrificature sans tache, tandis que dans les vv.17-33, il s’occupe de la qualité des offrandes. N’est-il pas vraiment triste qu’il soit obligé de préciser: vous ne m’offrirez pas de bête malade ou ayant un défaut? Malgré ces instructions qui n’auraient pas dû être nécessaires, le prophète Malachie nous apprend que le peuple apportait de telles offrandes. Agir ainsi était doublement une iniquité : D’abord parce que c’était mépriser l’Éternel. Ce qu’on n’aurait pas osé offrir au gouverneur (Ml 1.6-9), ce qui était invendable, on le trouvait assez bon pour Dieu. Ensuite, parce que tous ces sacrifices, parlant de Christ, victime parfaite, devaient être sans défaut. Et nous, chers amis chrétiens, que réservons-nous au Seigneur de notre temps, de nos forces, de notre intelligence, de notre argent ? Le meilleur, ou seulement le surplus, ce dont nous ne savons que faire ?
À la différence des sacrifices pour le péché, nécessaires, obligatoires, il s’agit ici d’offrandes de prospérités, « volontaires », facultatives. De notre part non plus, rien n’est forcé. Dieu n’exige rien. Mais plus l’amour de Jésus aura d’emprise sur notre cœur, plus nous serons exigeants à l’égard de ce que nous lui donnons en retour. Or, nous avons, à la fois, le sacrificateur parfait et le sacrifice parfait en la personne de notre bien-aimé Sauveur Jésus Christ. S’étant « offert lui-même, sans tache à Dieu », il est passé, comme notre grand Souverain Sacrificateur, dans les cieux, où il vit éternellement pour intercéder pour nous. L’épître aux Hébreux traite en détail de ces deux points. Elle met en frappant contraste le sacrifice et la sacrificature du système mosaïque et le Sacrifice et la Sacrificature de Christ. En lui, nous avons la perfection divine, soit comme Victime, soit comme Sacrificateur. Nous avons en lui tout ce que Dieu pouvait demander et tout ce dont l’homme pouvait avoir besoin. Son sang précieux a ôté tous nos péchés, et sa puissante intercession nous maintient dans toute la perfection de la place où son sang nous a introduits.
« Nous sommes accomplis en lui » (Col. 2), et cependant, par nous-mêmes, nous sommes si faibles et si chancelants, si remplis de fautes et d’infirmités, si enclins à errer et à broncher dans notre marche en avant, que nous ne pourrions pas demeurer debout un seul instant, si ce n’était « qu’Il est toujours vivant pour intercéder pour nous ». Nous nous sommes déjà arrêtés là-dessus dans les premiers chapitres de ce volume, il est donc inutile d’y revenir ici. Ceux qui comprennent, en quelque mesure, les grandes vérités fondamentales du christianisme, et qui ont quelque expérience de la vie chrétienne, comprendront aussi comment il se fait que, quoique « accomplis en celui qui est le chef de toute principauté et autorité », ils ont cependant besoin, tant qu’ils sont ici-bas, au milieu des faiblesses, des luttes et des combats de la terre, de la puissante intercession de leur adorable et divin Souverain Sacrificateur. Le croyant est « lavé, sanctifié et justifié » (1 Co 6). Il est « agréable dans le bien-aimé » (Ep 1.6).
La mort et le jugement sont derrière lui, parce qu’il est uni à Christ qui a passé par les deux, pour lui et à sa place. Toutes ces choses sont divinement vraies du membre le plus faible, le plus ignorant, le plus inexpérimenté de la famille de Dieu; mais cependant, comme il porte avec lui une nature si désespérément mauvaise, et si totalement ruinée, qu’aucune discipline ne peut la corriger, et qu’aucun remède ne peut la guérir; comme il habite un corps de péché et de mort, – qu’il est entouré, de tous côtés, d’influences hostiles, qu’il est appelé à lutter continuellement avec les forces réunies du monde, de la chair et du diable, – il ne pourrait jamais maintenir son terrain, bien moins encore faire des progrès, s’il n’était soutenu par la puissante intercession de son grand Souverain Sacrificateur, qui porte les noms de son peuple sur sa poitrine et sur son épaule.
Cher lecteur chrétien, efforçons-nous de marcher de manière à « nous conserver purs du monde », et à nous tenir à part de toutes mauvaises pensées et relations, afin que nous puissions jouir des plus grands privilèges et remplir les plus hautes fonctions de notre position de membres de la famille sacerdotale, dont Christ est la Tête. Nous avons « la liberté d’entrer dans les lieux saints par le sang de Jésus » – « nous avons un grand Sacrificateur établi sur la maison de Dieu » (Héb. 10). Bien ne peut nous enlever ces privilèges. Mais notre communion peut être troublée – notre culte peut être empêché – nos saintes fonctions peuvent être négligées.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
La consommation des viandes sacrifiées :
- Nom de Dieu, doit être respecté
Lv 22.2 Parle à Aaron et à ses fils, afin qu’ils s’abstiennent des choses saintes qui me sont consacrées par les enfants d’Israël, et qu’ils ne profanent point mon saint nom. Je suis l’Éternel. Dt 28.58 Si tu n’observes pas et ne mets pas en pratique toutes les paroles de cette loi, écrites dans ce livre, si tu ne crains pas ce nom glorieux et redoutable de l’Éternel, ton Dieu, Esa 29.23 Car, lorsque ses enfants verront au milieu d’eux l’oeuvre de mes mains, Ils sanctifieront mon nom; Ils sanctifieront le Saint de Jacob, Et ils craindront le Dieu d’Israël; Esa 57.15 Car ainsi parle le Très Haut, Dont la demeure est éternelle et dont le nom est saint: J’habite dans les lieux élevés et dans la sainteté; Mais je suis avec l’homme contrit et humilié, Afin de ranimer les esprits humiliés, Afin de ranimer les coeurs contrits.
- Contact avec l’impureté, entraine la contamination
Lv 5.2 Lorsque quelqu’un, sans s’en apercevoir, touchera une chose souillée, comme le cadavre d’un animal impur, que ce soit d’une bête sauvage ou domestique, ou bien d’un reptile, il deviendra lui-même impur et il se rendra coupable. Lv 15.11 Celui qui sera touché par lui, et qui ne se sera pas lavé les mains dans l’eau, lavera ses vêtements, se lavera dans l’eau, et sera impur jusqu’au soir. Nb 19.13 Celui qui touchera un mort, le corps d’un homme qui sera mort, et qui ne se purifiera pas, souille le tabernacle de l’Éternel; celui-là sera retranché d’Israël. Comme l’eau de purification n’a pas été répandue sur lui, il est impur, et son impureté est encore sur lui. Esa 52.11 Partez, partez, sortez de là! Ne touchez rien d’impur! Sortez du milieu d’elle! Purifiez-vous, vous qui portez les vases de l’Éternel!
- Prescriptions divines
Ex 18.20 Enseigne-leur les ordonnances et les lois; et fais-leur connaître le chemin qu’ils doivent suivre, et ce qu’ils doivent faire. Nb 9.14 Si un étranger en séjour chez vous célèbre la Pâque de l’Éternel, il se conformera aux lois et aux ordonnances de la Pâque. Il y aura une même loi parmi vous, pour l’étranger comme pour l’indigène. Ez 11.20 Afin qu’ils suivent mes ordonnances, Et qu’ils observent et pratiquent mes lois; Et ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu. Lc 1.6 Tous deux étaient justes devant Dieu, observant d’une manière irréprochable tous les commandements et toutes les ordonnances du Seigneur.
- Péchés d’ignorance
Lv 4.2 Parle aux enfants d’Israël, et dis: Lorsque quelqu’un péchera involontairement contre l’un des commandements de l’Éternel, en faisant des choses qui ne doivent point se faire; Lv 5.17 Lorsque quelqu’un péchera en faisant, sans le savoir, contre l’un des commandements de l’Éternel, des choses qui ne doivent point se faire, il se rendra coupable et sera chargé de sa faute. Lc 12.48 Mais celui qui, ne l’ayant pas connue, a fait des choses dignes de châtiment, sera battu de peu de coups. On demandera beaucoup à qui l’on a beaucoup donné, et on exigera davantage de celui à qui l’on a beaucoup confié. 1 Tim 1.13 en m’établissant dans le ministère, moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent. Mais j’ai obtenu miséricorde, parce que j’agissais par ignorance, dans l’incrédulité;
De tout ce qui précède, nous notons que ces questions cérémonielles, au sujet desquelles les fils d’Aaron sont avertis ici, ont leurs antitypes dans l’économie chrétienne. S’ils étaient exhortés à se garder de tout contact souillé, nous le sommes de même; s’ils étaient exhortés à se garder des alliances profanes, nous le sommes de même. S’ils étaient exhortés à se garder de toute espèce de souillures cérémonielles, nous aussi nous sommes avertis de nous garder de toute « souillure de chair et d’esprit » (2 Cor. 7). S’ils devaient être privés de la jouissance de leurs plus grands privilèges par les défauts corporels et une croissance imparfaite, nous le sommes de même par les imperfections morales et une croissance spirituelle imparfaite. Quelqu’un osera-t-il mettre en question l’importance pratique de ces principes? N’est-il pas évident que plus nous apprécierons les bénédictions attachées à cette maison sacerdotale dont nous avons été constitués membres, en vertu de notre naissance spirituelle, plus nous nous garderons soigneusement de tout ce qui pourrait tendre, de quelque manière que ce soit, à nous en enlever la jouissance? Sans doute. Et c’est là ce qui rend l’étude attentive de notre section si éminemment pratique. Puissions-nous en sentir la force, par l’application du Saint Esprit! Alors nous jouirons de nos places de sacrificateurs. Alors nous remplirons fidèlement nos fonctions de sacrificateurs. Nous serons capables de « présenter nos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu » (Rom. 12:1). Nous serons capables d’offrir « sans cesse à Dieu un sacrifice de louanges, c’est-à-dire le fruit des lèvres qui confessent son nom » (Héb. 13:15). Comme membres de la « maison spirituelle » et de la « sainte sacrificature », nous serons capables « d’offrir des sacrifices spirituels, agréables à Dieu par Jésus Christ » (1 Pierre 2:5). Nous serons capables d’anticiper, en quelque mesure, ce temps heureux, où les alléluias d’une adoration fervente et intelligente monteront d’une création rachetée, jusqu’au trône de Dieu et de l’Agneau pendant toute l’éternité. Bénie soit à jamais la grâce qui a si amplement pourvu à tous nos besoins par le sang d’une victime sans tache et par l’intercession d’un divin Souverain Sacrificateur! Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Les sept fêtes à l’Éternel. Le sabbat. » Lv 23
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.