Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de 1 Tim 5.1 et suivants. En effet, dans les relations avec les autres chrétiens, ce sont les liens de famille qui doivent nous servir de modèle: « comme un père… comme des frères… des mères… des sœurs ». Ne perdons jamais de vue que nous formons une seule et même famille, la famille de Dieu. Chacun est invité à montrer sa piété, mais premièrement envers sa propre maison. Les pharisiens prêchaient l’inverse. Tout en faisant étalage de dévotion, ils annulaient le commandement de Dieu en détournant les enfants de leurs devoirs les plus légitimes vis-à-vis de leurs parents (Marc 7.9-13). Un seul verset résume une vie entière de service pour le Seigneur. Puisse chaque chrétienne ne rien désirer d’autre. Aussi, les 14 versets (3 à 16) consacrés aux veuves nous rappellent que Dieu veille sur elles d’une manière toute particulière (Ps 68.5-7). L’évangile de Luc en mentionne quatre: Anne la prophétesse, qui priait nuit et jour (Lc 2.36-38); la veuve de Naïn à laquelle Jésus rendit son fils (Lc 7.11-17); celle qui réclamait justice dans la parabole du juge inique (Lc 18.1-8); enfin la pauvre veuve qui sous les yeux du Seigneur – et pour Sa joie – donna au trésor du Temple tout ce qu’elle avait pour vivre (Lc 21.1-4). Une foi entière en Lui, voilà ce qui plaît à Dieu par-dessus tout (Héb 11.5-7).
Paul continue d’exposer à Timothée « comment il faut se conduire dans la maison de Dieu » (1Tim 3.14-16). Question capitale, à laquelle sont intéressés: Dieu Lui-même – c’est sa maison, – le Christ Jésus, enfin les anges élus, appelés à considérer la sagesse de Dieu dans l’assemblée (Éph 3.8-13)! Or cette sagesse « si diverse » doit aussi apparaître dans les détails variés de la vie de l’assemblée: devoirs du troupeau envers ses anciens, comportement du serviteur de Dieu pour régler les cas difficiles, instructions données aux serviteurs… Que de désordres s’introduisent dès que l’on n’est plus soumis aux saines paroles, qui sont celles, non de Paul ou de Timothée, mais de notre Seigneur Jésus Christ (1 Thess 4.1-8). La piété accompagnée du contentement est en elle-même un gain, un grand gain à la portée de tous (voir ch. 4 v. 8 1Tim 4.6-8). Notre civilisation est basée sur la création et la satisfaction de besoins toujours nouveaux. Malgré tout, le cœur avide de l’homme reste insatiable (Ps 49.17-21). Remercions le Seigneur de nous assurer le nécessaire. Nous serons toujours satisfaits de ce qu’Il nous donne, si Lui-même, le Donateur (qui est le grand Objet de la piété) satisfait pleinement notre cœur.
Ainsi, l’apôtre revient maintenant aux anciens dans les instructions qu’il adresse à Timothée. Il s’agit de l’honneur à leur rendre, sans qu’il soit question de la forme qu’il doit revêtir, qu’il s’agisse de respect ou d’aide matérielle ou de soins de quelque autre sorte. La manière dont les anciens s’acquittent de leur charge, en « présidant dûment », est mentionnée ici. La manière dont les anciens s’acquittaient de leurs fonctions de surveillants devait être reconnue digne d’un « double honneur ». Il ne s’agit nullement ici d’un double appointement, car il n’est pas plus mention d’appointements pour les charges que pour les dons. Ici le double honneur est surtout rendu aux anciens quand ils s’acquittent à la fois de deux tâches: la surveillance, et le service de la Parole et de la doctrine, double fonction qui n’était pas le fait de tous les anciens, quoique tous dussent être capables d’enseigner et de réfuter les contredisants (Tite 1:9.
Timothée devait être sur ses gardes au sujet d’accusations portées contre un ancien. Une charge en vue porte facilement à la jalousie, par conséquent aux mauvais propos et à la calomnie. Il faut être prémuni contre tout cela et suivre les instructions de la Parole: « Par la bouche de deux ou de trois témoins, toute affaire sera établie » (Deut. 19:15; Matt. 18:16; 2 Cor. 13:1). Mais d’autre part, chacun étant faillible, il ne fallait pas de partialité en faveur de ceux qui étaient en vue ou en dignité. C’était ainsi que Paul s’était conduit à l’égard de Pierre qui s’intitule lui-même « ancien » (1 Pierre 5:1). Il l’avait repris devant tous (Gal. 2:14; 1 Tim. 5:20).
Le cas d’un ancien qui péchait était doublement sérieux, car il pouvait, par son influence et son autorité, en entraîner d’autres dans le même chemin. Jadis Barnabas avait été entraîné de cette manière dans la dissimulation. Aussi fallait-il que, la conviction étant publique, d’autres anciens ne fussent pas tentés d’imiter le péché du premier. Paul adjurait Timothée de garder ces choses, et cela, de la manière la plus solennelle, car la maison était celle de Dieu, et du Seigneur Jésus Christ, chef sur sa maison, et elle était offerte en exemple aux « anges élus » qui pouvaient ainsi voir Christ dans l’assemblée des saints. Quelle exhortation pratique et combien importante pour celui qui est appelé à un service dans la maison de Dieu!
Timothée est exhorté maintenant à n’imposer les mains précipitamment à personne. L’imposition des mains, quand elle ne venait pas de l’apôtre lui-même qui avait qualité pour le faire, ne conférait ni un don de grâce, ni le don du Saint Esprit (2 Tim. 1:6; Actes 8:17). L’imposition de mains des anciens exprimait la bénédiction, la sanction, et une identification publique avec ce qui était conféré à Timothée par l’apôtre. En imposant les mains aux anciens, au sujet d’une mission ou d’un service quelconque, Timothée se déclarait solidaire avec eux, s’identifiait avec leur service ou leur mission et apposait sa sanction sur leur charge, leur appel ou leur œuvre. S’ils péchaient, il s’exposait ainsi à participer aux péchés qu’ils auraient commis dans l’exercice de leurs fonctions.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Une grande famille :
- Courtoisie
Ac 27.3 Le jour suivant, nous abordâmes à Sidon; et Julius, qui traitait Paul avec bienveillance, lui permit d’aller chez ses amis et de recevoir leurs soins. Ac 28.7 Il y avait, dans les environs, des terres appartenant au principal personnage de l’île, nommé Publius, qui nous reçut et nous logea pendant trois jours de la manière la plus amicale. Col 4.6 Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment il faut répondre à chacun. 1 P 3.8 Enfin, soyez tous animés des mêmes pensées et des mêmes sentiments, pleins d’amour fraternel, de compassion, d’humilité.
- Devoirs sociaux, regarder tous les hommes comme des frères
-un père commun Pr 22.2 Le riche et le pauvre se rencontrent; C’est l’Éternel qui les a faits l’un et l’autre. Ml 2.10 N’avons-nous pas tous un seul père? N’est-ce pas un seul Dieu qui nous a créés? Pourquoi donc sommes-nous infidèles l’un envers l’autre, En profanant l’alliance de nos pères?
-Une parenté spirituelle Mc 3.34 Puis, jetant les regards sur ceux qui étaient assis tout autour de lui: Voici, dit-il, ma mère et mes frères.
-Une relation de sang Ac 17.26 Il a fait que tous les hommes, sortis d’un seul sang, habitassent sur toute la surface de la terre, ayant déterminé la durée des temps et les bornes de leur demeure;
-Empêche les jugements sévères Rm 14.13 Ne nous jugeons donc plus les uns les autres; mais pensez plutôt à ne rien faire qui soit pour votre frère une pierre d’achoppement ou une occasion de chute.
-Requiert de l’abnégation 1 Co 8.13 C’est pourquoi, si un aliment scandalise mon frère, je ne mangerai jamais de viande, afin de ne pas scandaliser mon frère.
- Les séductions qui conduisent à céder à la tentation
-La séduction du fruit interdit Gn 3.6 La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence; elle prit de son fruit, et en mangea; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d’elle, et il en mangea.
-La séduction de la plaine fertile Gn 13.10-13 Lot leva les yeux, et vit toute la plaine du Jourdain, qui était entièrement arrosée. Avant que l’Éternel eût détruit Sodome et Gomorrhe, c’était, jusqu’à Tsoar, comme un jardin de l’Éternel, comme le pays d’Égypte.11 Lot choisit pour lui toute la plaine du Jourdain, et il s’avança vers l’orient. C’est ainsi qu’ils se séparèrent l’un de l’autre.12 Abram habita dans le pays de Canaan; et Lot habita dans les villes de la plaine, et dressa ses tentes jusqu’à Sodome.13 Les gens de Sodome étaient méchants, et de grands pécheurs contre l’Éternel.
-La séduction de l’appétit Gn 25.29,30,33 Comme Jacob faisait cuire un potage, Ésaü revint des champs, accablé de fatigue.30 Et Ésaü dit à Jacob: Laisse-moi, je te prie, manger de ce roux, de ce roux-là, car je suis fatigué. C’est pour cela qu’on a donné à Ésaü le nom d’Édom. 33 Et Jacob dit: Jure-le moi d’abord. Il le lui jura, et il vendit son droit d’aînesse à Jacob.
-La séduction de l’argent et de l’or Jos 7.21 J’ai vu dans le butin un beau manteau de Schinear, deux cent sicles d’argent, et un lingot d’or du poids de cinquante sicles; je les ai convoités, et je les ai pris; ils sont cachés dans la terre au milieu de ma tente, et l’argent est dessous.
-La séduction des femmes 1 Rois 11.1,4 Le roi Salomon aima beaucoup de femmes étrangères, outre la fille de Pharaon: des Moabites, des Ammonites, des Édomites, des Sidoniennes, des Héthiennes, 4 A l’époque de la vieillesse de Salomon, ses femmes inclinèrent son coeur vers d’autres dieux; et son coeur ne fut point tout entier à l’Éternel, son Dieu, comme l’avait été le coeur de David, son père.
-La séduction de l’ambition Mc 10.35-37 Les fils de Zébédée, Jacques et Jean, s’approchèrent de Jésus, et lui dirent: Maître, nous voudrions que tu fisses pour nous ce que nous te demanderons. 36 Il leur dit: Que voulez-vous que je fasse pour vous? 37 Accorde-nous, lui dirent-ils, d’être assis l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, quand tu seras dans ta gloire.
- Mise en garde contre les péchés secrets
Jb 24.16 La nuit ils forcent les maisons, Le jour ils se tiennent enfermés; Ils ne connaissent pas la lumière. Ps 19.13 Qui connaît ses égarements? Pardonne-moi ceux que j’ignore. Ez 8.12 Et il me dit: Fils de l’homme, vois-tu ce que font dans les ténèbres les anciens de la maison d’Israël, chacun dans sa chambre pleine de figures? Car ils disent: L’Éternel ne nous voit pas, l’Éternel a abandonné le pays. Ep 5.12 Car il est honteux de dire ce qu’ils font en secret;
De tout ce qui précède, nous notons qu’en évitant le piège tendu sur ses pas, Timothée se gardait pour lui-même. Il devait ne pas donner la moindre prise à un blâme qu’il aurait mérité par sa précipitation, car il se serait souillé en participant ainsi au péché d’autrui. La recommandation d’user d’un peu de vin semble se lier à ce qui précède, en ce que la participation pouvait provenir de l’excitation de la chair. Timothée aurait cru devoir s’abstenir d’autant plus de toute boisson excitante. L’apôtre montre son souci de la santé de son cher enfant dans la foi, mais de plus, il connaissait combien la conscience délicate et peut-être un peu maladive de Timothée (2 Tim. 1:6) pouvait s’alarmer facilement des dangers auxquels ses fonctions l’exposaient. Ces petits détails sont très touchants et montrent à la fois la sollicitude de l’apôtre pour son bien-aimé compagnon d’œuvre et la sollicitude du Seigneur pour son cher disciple en la consignant dans l’écrit inspiré de l’apôtre. Ayant parlé des péchés d’autrui, l’apôtre mentionne deux caractères de ces péchés. Il y en a qui « sont manifestes d’avance, et vont devant pour le jugement ». On les connaît, ils proclament d’avance le jugement de ces hommes, en sorte que personne ne peut les ignorer. D’autres péchés sont cachés maintenant, mais suivront ces hommes-ci par la suite après. Ils les retrouveront au grand jour du jugement. Ce n’était pas seulement le fait de péchés manifestes qui devait mettre Timothée sur ses gardes au sujet de l’imposition des mains, mais aussi le fait de péchés qui ne viendraient en mémoire que plus tard, afin qu’il ne fût pas « couvert de honte à Sa venue » (1 Jean 2:28). Il s’agit donc pour Timothée de ne pas imposer les mains à un homme qui pèche secrètement. Le moyen de reconnaître cet homme, ce sont les bonnes œuvres. Elles sont manifestes d’avance et celles qui ne le sont pas maintenant le seront nécessairement plus tard. De là la nécessité de n’user d’aucune précipitation dans la sanction à donner à un ouvrier du Seigneur. Nos prières vous accompagnent tous dans vos efforts à suivre la Parole.
PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “les faux docteurs et l’amour des richesses.”
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.