Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Job 34.1-2 et suivants. En effet, Il est impossible à un homme de se former un jugement sur Dieu par ses propres raisonnements. Il n’a en effet que ses semblables comme éléments de comparaison. Pour que sa créature puisse Le connaître, il a fallu que Dieu se révèle lui-même. Et encore, n’est-ce pas notre propre intelligence qui peut saisir cette révélation divine. La foi seule en est capable. Dieu se manifeste maintenant par son Esprit. «Personne ne connaît les choses de Dieu… si ce n’est l’Esprit de Dieu» (1 Co 2.6-16). Il conduit le croyant dans toute la vérité (Jean 16.12-15). Élihu instruisant Job nous en est une image. Il lui montre qu’en déduisant sa connaissance de Dieu de ses expériences et de ses pensées (v. 33) il a fait complètement fausse route. N’en est-il pas arrivé à condamner Celui qui est pourtant le Juste par excellence (v. 17)? Qu’aurait dû faire Job, plutôt que de nourrir et d’exprimer toutes ces fausses pensées au sujet de Dieu? Lui demander humblement: «Ce que je ne vois pas, montre-le moi» (v. 32). Courte prière que chacun de nous a aussi besoin d’adresser au Seigneur à tout moment de la journée!

Élihu ne s’arrête pas à ce qu’il vient d’exposer. Au chapitre 34, il va plus loin dans le développement de la vérité. Nous pouvons supposer qu’il y eut une pause à ce point de l’entretien. Job avait-il quelque réponse à faire à ce qu’il venait d’entendre? Ses amis et lui avaient-ils acquis une connaissance plus exacte de la vérité? Il faut attendre encore pour que ce résultat soit atteint. Ce n’est pas que Job n’eût un peu profité des paroles d’Élihu, mais nous pouvons craindre qu’il n’en fût pas ainsi de ses amis. Tant que la conscience n’a pas jugé le moi devant Dieu, l’esprit travaille en vain dans le domaine divin. Soyons assurés qu’il ne peut jamais y avoir de bénédiction réelle et durable pour nous sans le brisement de nous-mêmes.

«Et Élihu reprit la parole et dit: Sages, écoutez mes paroles, et vous qui avez de la connaissance, prêtez-moi l’oreille. Car l’oreille éprouve les discours, comme le palais goûte les aliments». Il blâme Job en toute fidélité, entremêlant la répréhension avec toutes les paroles de grâce qu’il lui adresse. N’est-ce pas là une leçon salutaire et bénie pour nos âmes? C’est exactement ainsi que l’apôtre s’adresse aux Colossiens, en plaçant la vérité devant eux. Le discours d’Élihu était toujours, nous pouvons le dire, «dans un esprit de grâce, assaisonné de sel» (Col. 4:6). En effet, le sel ne manque pas dans cet exposé. «Car Job a dit: Je suis juste, et Dieu a écarté mon droit. Mentirai-je contre ma droiture?» En vérité, Job avait montré une absence complète de brisement d’esprit. «Ma blessure est incurable, sans qu’il y ait de transgression. Qui est l’homme qui soit comme Job? Il boit la moquerie comme l’eau». Il ne dit pas que Job boit «l’iniquité» comme Éliphaz l’en avait accusé, mais il lui impute «la moquerie».

Ses paroles avaient été inconvenantes et irrévérencieuses. Élihu ne lui attribue pas quelque crime secret que Dieu doive punir sévèrement. Mais Job, dans l’assurance de son intégrité, se complaisait à tort dans ce que, par grâce, il était pour Dieu, et c’est ce dont Dieu devra l’amener à ne faire aucun cas. «Il marche dans la compagnie des ouvriers d’iniquité». Élihu ne veut pas dire: «dans ses voies», mais «dans ses paroles», car Job s’était permis de s’exprimer sans retenue, ayant été provoqué par Éliphaz et ses compagnons. Ceux-ci prétendaient que les hommes méchants sont invariablement punis et que les bons prospèrent toujours dans ce monde, ce qui était propre à renverser la foi de l’affligé, si Dieu l’eût permis. Job avait répondu à ces arguments, mais avec une grande intempérance de langage, selon l’aversion justifiée que lui inspiraient ces principes erronés.

Toutefois, dans ses répliques, Job donnait l’impression que non seulement il maintenait sa justice, mais qu’il accusait Dieu de n’en pas tenir compte, vu qu’il n’y avait aucune raison quelconque pour qu’il dût être éprouvé. Or ce langage était éminemment propre à encourager ceux qui pratiquent l’iniquité. Et que voulait-il dire en affirmant qu’il est sans aucun profit de trouver ses délices dans la compagnie de Dieu ou dans la communion avec Lui? Il est tout à fait évident que ni lui ni ses amis n’avaient appris la leçon divine. Le Juge de toute la terre ne pouvait être injuste; et Job avait-il le droit d’entretenir de telles pensées et de parler comme il l’avait fait?

Ainsi Élihu condamne sévèrement les discours de Job, puis il s’arrête. Ce n’était pas encore le moment où Dieu appellerait son peuple Israël, comme ensemble, à traverser l’épreuve spéciale par laquelle Il avait fait passer Job. Le chrétien est maintenant appelé à porter toujours dans son corps la mort du Seigneur Jésus, et je ne puis m’empêcher de penser que cet exercice est plus profond qu’aucune des épreuves des saints d’autrefois, mais Christ n’en avait pas encore frayé le chemin.

En attendant, Job fut choisi pour traverser la fournaise, non parce qu’il y avait quelque mal caché derrière son apparente intégrité, mais parce qu’il était l’homme le plus droit de toute la terre. L’Éternel déclare clairement que telle était la raison formelle de l’épreuve inouïe qui l’atteignit. Il fut ainsi prouvé devant les saints anges et devant les anges rebelles, ainsi que devant Dieu et les hommes, que, loin de servir Dieu pour son profit ou sa propre satisfaction, il s’attachait à Lui lors que tout était perdu, sans qu’il y trouvât aucun avantage. Il le faisait dans la souffrance la plus intense de l’âme et du corps, parce qu’il recevait tout de Dieu, sans savoir aucunement pourquoi le Dieu qui aime à bénir livrait à une telle détresse celui qu’Il aimait. Devant l’assemblée complète des créatures célestes, Satan avait mis en doute la réalité du désintéressement absolu de Job dans son service envers Dieu. Mais, comme nous le savons, il fut entièrement battu. Il fut démontré que Dieu était incomparablement plus cher à Job, lorsqu’il fut soudain réduit à la misère et à la souffrance après toute la prospérité que Dieu lui avait accordée jusqu’alors.

Mais Dieu fit ensuite sortir du cœur de Job ce dont ni lui ni d’autres hommes, ni même Satan, n’avaient soupçonné l’existence, et cela par la présence et la sympathie de ses trois amis. Qui se serait attendu à cela? Cet homme patient tomba dans l’impatience et, provoqué par les faux jugements de ses amis, il donna libre cours à l’amertume de son âme, comme si Dieu était devenu son ennemi, car il ne pouvait s’approcher de Lui. L’épais nuage qui se trouvait entre son âme et Dieu était précisément la cause de sa douleur, la raison pour laquelle il était par moments tout près du désespoir. Ce n’était pas la mort qui l’effrayait, car il savait qu’elle serait la fin de ses calamités; mais pourquoi un tel Dieu agissait-il ainsi envers son serviteur Job?

Ainsi, d’une part, il avait parlé d’une manière si inconvenante de Dieu, et de l’autre avec tant de légèreté de la façon dont les méchants prospèrent dans le monde, qu’Élihu pouvait dire justement: «Il marche dans la compagnie des ouvriers d’iniquité, et il chemine avec les hommes méchants», car c’était précisément un tel langage qui aurait plu à ces derniers. C’étaient des paroles propres à obscurcir la conscience et à encourager les pécheurs dans leur mauvaise voie, tout en affligeant les âmes fidèles. «Car il a dit: Il ne profite de rien à l’homme de trouver son plaisir en Dieu. C’est pourquoi, hommes de sens, écoutez-moi: Loin de Dieu la méchanceté, et loin du Tout-Puissant l’iniquité! Car il rendra à l’homme ce qu’il aura fait, et il fera trouver à chacun selon sa voie».

C’est tout à fait vrai, mais Dieu a son temps à lui, et ses moyens propres pour l’accomplissement de ses voies, indépendamment même de cette rétribution finale qui attend les ouvriers d’iniquité. «Certainement Dieu n’agit pas injustement, et le Tout-Puissant ne pervertit pas le droit». Élihu maintient fermement cette vérité, comme nous l’avons déjà vu, et proclame la grandeur de Dieu qui s’abaisse dans une miséricordieuse condescendance à bénir l’homme au milieu même des douleurs de ce monde. Il rend à Dieu l’honneur qui lui est dû et demeure assuré de sa justice inflexible. «S’il ne pensait qu’à lui-même et retirait à lui son esprit et son souffle, toute chair expirerait ensemble et l’homme retournerait à la poussière. Si tu as de l’intelligence, écoute ceci; prête l’oreille à la voix de mes paroles». Élihu montre ensuite combien Job était loin de la vérité, car non seulement Dieu agit envers l’homme, mais Il exécute le jugement sur la méchanceté, même ici-bas, selon et quand il lui plaît dans sa souveraine sagesse. Ce n’est cependant pas une règle ou un fait invariable, comme les trois amis l’avaient prétendu.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Élihu met Job en accusation :

  • Connaissance, références générales à la, intellectuelle

Pr 1.4 Pour donner aux simples du discernement, Au jeune homme de la connaissance et de la réflexion. Dn 1.4 de jeunes garçons sans défaut corporel, beaux de figure, doués de sagesse, d’intelligence et d’instruction, capables de servir dans le palais du roi, et à qui l’on enseignerait les lettres et la langue des Chaldéens. Dn 5.12 parce qu’on trouva chez lui, chez Daniel, nommé par le roi Beltschatsar, un esprit supérieur, de la science et de l’intelligence, la faculté d’interpréter les songes, d’expliquer les énigmes, et de résoudre les questions difficiles. Que Daniel soit donc appelé, et il donnera l’explication. Dn 12.4 Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu’au temps de la fin. Plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera.

  • Exhortations à écouter la réprimande

Dt 4.1 Maintenant, Israël, écoute les lois et les ordonnances que je vous enseigne. Mettez-les en pratique, afin que vous viviez, et que vous entriez en possession du pays que vous donne l’Éternel, le Dieu de vos pères. Jb 34.10 Écoutez-moi donc, hommes de sens! Loin de Dieu l’injustice, Loin du Tout Puissant l’iniquité! Mc 7.14 Ensuite, ayant de nouveau appelé la foule à lui, il lui dit: Écoutez-moi tous, et comprenez. Jac 2.5 Écoutez, mes frères bien-aimés: Dieu n’a-t-il pas choisi les pauvres aux yeux du monde, pour qu’ils soient riches en la foi, et héritiers du royaume qu’il a promis à ceux qui l’aiment?

  • Appel divin à prendre une décision

Dt 30.15 Vois, je mets aujourd’hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal. Rt 1.15 Naomi dit à Ruth: Voici, ta belle-soeur est retournée vers son peuple et vers ses dieux; retourne, comme ta belle-soeur. Mc 10.21 Jésus, l’ayant regardé, l’aima, et lui dit: Il te manque une chose; va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi. Jn 6.67 Jésus donc dit aux douze: Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller?

  • Associations mauvaises, avertissements concernant les

 Ex 23.2 Tu ne suivras point la multitude pour faire le mal; et tu ne déposeras point dans un procès en te mettant du côté du grand nombre, pour violer la justice. Ps 1.1 Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, Qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs, Et qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs, 1 Co 5.11 Maintenant, ce que je vous ai écrit, c’est de ne pas avoir des relations avec quelqu’un qui, se nommant frère, est impudique, ou cupide, ou idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur, de ne pas même manger avec un tel homme. 2 Co 6.14 Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité? ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres?

De tout ce qui précède, nous notons que d’un autre côté, Job ne pouvait pas affirmer avec raison que Dieu fût indifférent au mal, comme ses discours semblaient le dire. En d’autres termes, Élihu corrige les pensées des deux parties jusqu’à la fin du chapitre. Parce que les tribus affligées de Juda ont été conservées en captivité et restaurées dans leur propre pays, l’histoire de la période qui est devant l’esprit de l’écrivain lui semble fournir une preuve concluante de la justice du Tout-Puissant. Mais on ne le voit pas. Eliphaz et Bildad auraient pu parler dans les mêmes termes qu’Elihu utilise ici. Tout est supposé que Job par la force des choses a été contraint de douter. Le tout est une homélie sur la puissance irresponsable de Dieu et sa sagesse pénétrante qui, cela va de soi, doit être exercé dans la justice. Là où la preuve est nécessaire, rien d’autre qu’une affirmation n’est offert. Il est facile de dire que lorsqu’un homme est frappé à la vue des autres, c’est parce qu’il a été cruel envers les pauvres et que le Tout-Puissant a été ému par le cri des affligés. Mais voici Job foudroyé à la vue des autres ; et est-ce pour la dureté envers les pauvres ? Si Elihu ne veut pas dire cela, qu’est-ce qu’il veut dire ? Et si le malade ose se plaindre, il le fait à ses risques et périls. Elihu ne serait pas homme à se plaindre dans un tel cas. Il souffrirait en silence. Mais le choix appartient à Job ; et il a besoin de bien réfléchir avant de prendre une décision. Elihu laisse entendre que Job est encore dans un mauvais esprit, et il termine cette partie de son discours dans une sorte de triomphe brutal sur la victime parce qu’il s’était plaint de ses souffrances. Il met la condamnation dans la bouche des « hommes intelligents » ; mais c’est le sien. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en mar chant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Troisième discours d’Élihu : Dieu n’est ni sourd ni indifférent. » (Jb 35)

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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