Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Gn 9.1 et suivants. En effet, la terre a été balayée des conséquences du péché. Mais la source du mal est toujours là, dans ce cœur humain que toute l’eau du déluge ne pouvait nettoyer. Dieu bénit le patriarche et sa famille, et leur confie le gouvernement de la terre. Comment les descendants de Noé répondront-ils à cette divine bonté? De la même manière que Caïn en Gn 4.3-8 : par du sang versé! Dieu l’annonce: la violence reparaîtra. Oui, le sang du Fils de Dieu lui-même sera versé, et ce sera ce sang qui seul pourra laver le cœur humain. La terre est livrée à l’homme qui depuis y domine durement. Sous son joug « la création tout entière gémit et souffre les douleurs de l’accouchement, jusqu’à maintenant » (Rm 8.19-23). Comme signe de son alliance Dieu donne l’arc dans les nuages. Son apparition au moment d’une averse est aujourd’hui encore une marque de sa grâce, un rappel de la promesse du v. 15. Dans le sens spirituel, il en est ainsi pour le chrétien. À travers tous les orages d’ici-bas, il a le privilège de lever les yeux de la foi vers un Dieu fidèle à ses promesses. La présence de Christ à Sa droite (Hb 9.11-12; Hb 10.11-14), parlant mieux que l’arc, est le constant rappel qu’un jugement plus terrible que le déluge est à jamais passé pour l’enfant de Dieu.

Lorsque Dieu parla à Noé d’un jugement prochain, aucun signe ne l’annonçait. Le jugement « ne se voyait pas encore »; mais la parole de Dieu en fit une réalité présente pour le cœur dans lequel cette parole « était mêlée avec la foi ». La foi n’attend pas de voir pour croire, car « la foi est de ce qu’on entend et ce qu’on entend par la parole de Dieu» (Rom. 10:17). Tout ce qu’il faut à l’homme de foi, c’est de savoir que Dieu a parlé. Le « ainsi a dit l’Éternel » suffit pour communiquer à son âme une certitude parfaite. Une seule ligne de l’Écriture suffit pour répondre à tous les raisonnements et à toutes les imaginations de l’esprit humain; et celui dont les convictions sont fondées sur la parole de Dieu peut résister aux flots de l’opinion et des préjugés du monde entier. C’est par la parole de Dieu que le cœur de Noé fut soutenu pendant tout le temps de son long service; et c’est par cette même parole que des milliers de saints ont été soutenus depuis les jours de Noé jusqu’à maintenant, en face de l’opposition et de la contradiction du monde. On ne saurait donc trop estimer la parole de Dieu.

Sans elle, tout est incertitude; avec elle, tout est paix et lumière. Partout où cette parole vient briller, elle trace à l’homme de Dieu un sentier sûr et béni; tandis que celui dont la voie n’est pas éclairée par elle, est réduit à errer au milieu du labyrinthe de la tradition humaine. Comment Noé aurait-il été capable de prêcher « la justice » pendant cent vingt ans, si la parole de Dieu n’avait pas été le fondement de sa prédication? Comment aurait-il pu résister aux moqueries et au mépris d’un monde impie? Comment aurait-il pu persévérer à proclamer l’approche d’un « jugement à venir », lorsque aucun nuage n’apparaissait à l’horizon du monde? La parole de Dieu était le fondement sur lequel il s’appuyait, et « l’Esprit de Christ » le rendait capable de demeurer, dans une sainte fermeté, sur ce fondement inébranlable.

Et nous, lecteurs chrétiens, qu’avons-nous d’autre pour demeurer fermes dans notre service pour Christ dans les jours mauvais d’à présent? Rien, assurément; la parole de Dieu et le Saint Esprit par lequel seul cette parole peut être comprise, appliquée et mise en pratique, sont tout ce qu’il nous faut, pour être « parfaitement accomplis pour toute bonne œuvre » quelle qu’elle soit (2 Tim 3.16-17). Quel repos pour le cœur! Quelle délivrance de toutes les tromperies du diable et de l’imagination de l’homme! À leur place, nous avons la parole de Dieu, pure, incorruptible et éternelle: puissions-nous rendre grâces à Dieu pour ce trésor inestimable! L’imagination des pensées du cœur de l’homme n’était que méchanceté en tout temps; mais Noé trouvait son refuge, le parfait repos de son cœur, dans la parole de Dieu.

« Et Dieu dit à Noé: La fin de toute chair est venue devant moi…; fais-toi une arche de bois de gopher. » Ces paroles nous disent l’état de ruine de l’homme, et le salut de Dieu. Dieu avait permis que l’homme poursuivît sa carrière jusqu’au bout, afin que ses principes et ses voies parvinssent à maturité. Le levain avait opéré et avait fait lever toute la pâte. Le mal avait atteint son apogée. « Toute chair » était devenue mauvaise et avait corrompu sa voie; et la corruption était arrivée à ses dernières limites, en sorte qu’il ne restait plus d’autre ressource pour Dieu que de détruire complètement « toute chair » et, en même temps, de sauver tous ceux qui, d’après ses conseils éternels, se trouvaient unis « au huitième » et seul homme juste existant alors. Ceci fait ressortir d’une manière saisissante la doctrine de la croix: d’un côté, le jugement de Dieu sur la nature et toute sa perversité; d’un autre côté, la révélation de la grâce salutaire dans toute sa plénitude et sa parfaite application à ceux qui sont réellement arrivés au point le plus bas de leur condition morale, telle que Dieu la voit. « L’Orient d’en haut nous a visités » (Luc 1:78). Et où cela? Précisément là où nous nous trouvions comme pécheurs. Dieu est descendu « dans les parties inférieures de la terre ». La lumière de l’Orient d’en haut a pénétré jusque dans les profondeurs des ténèbres du pécheur, et nous a ainsi révélé notre vrai caractère. La lumière juge tout ce qui n’est pas en accord avec elle; mais, tandis qu’elle juge le mal, elle donne aussi «la connaissance du salut dans la rémission des péchés ».

La croix, en révélant le jugement de Dieu sur « toute chair », révèle aussi le salut au pécheur coupable et perdu. Le péché est parfaitement jugé, le pécheur parfaitement sauvé, Dieu parfaitement révélé et glorifié, à la croix. Si le lecteur ouvre la première épître de Pierre, il y trouvera des enseignements précieux sur le même sujet. Au chapitre 3, versets 18-22, nous lisons: «Car aussi Christ a souffert une fois pour les péchés, le juste pour les injustes, afin qu’il nous amenât à Dieu, ayant été mis à mort en chair, mais vivifié par l’Esprit, par lequel aussi étant allé, il a prêché aux esprits qui sont en prison, qui ont été autrefois désobéissants, quand la patience de Dieu attendait dans les jours de Noé, tandis que l’arche se construisait, dans laquelle un petit nombre, savoir huit personnes, furent sauvées à travers l’eau; or cet antitype vous sauve aussi maintenant, c’est-à-dire le baptême, non le dépouillement de la saleté de la chair, mais la demande à Dieu d’une bonne conscience, par la résurrection de Jésus Christ, qui est à la droite de Dieu (étant allé au ciel), anges, et autorités, et puissances lui étant soumis. » Ce passage est de la plus haute importance, et jette une grande lumière sur la doctrine de l’arche et sa liaison avec la mort de Christ.

Comme au déluge, ainsi dans la mort de Christ, toutes les vagues et tous les flots du jugement de Dieu passèrent sur ce qui, en soit, était sans péché. La création fut ensevelie sous les flots de la juste colère de l’Éternel, et l’Esprit de Christ, au Psaume 42:7, s’écrie: « Toutes tes vagues et tes flots ont passé sur moi ». « Toutes les vagues et les flots » de la colère divine ont passé sur la personne pure et sans tache du Seigneur Jésus, alors qu’il était pendu au bois; et par conséquent aucune de ces vagues n’aura à passer sur celui qui croit. Au Calvaire, nous voyons en toute vérité « les fontaines du grand abîme rompues et les écluses des cieux ouvertes ». « Un abîme appelle un autre abîme à la voix de tes cataractes » (Psaume 42:8). Christ but la coupe et endura la colère, parfaitement. Il prit judiciairement sur lui tout le poids de la responsabilité de son peuple et satisfit glorieusement à toute cette responsabilité. L’âme du fidèle trouve ici une paix assurée. Car, si le Seigneur Jésus a affronté tout ce qui pouvait être contre nous; s’il a renversé tous les obstacles; s’il a ôté le péché; s’il a vidé la coupe de la colère du jugement, pour nous; s’il a dissipé tous les nuages, – ne jouirons-nous pas d’une paix assurée? La paix est notre inaliénable part; c’est à nous qu’appartiennent le profond et indicible bonheur et la sainte assurance que l’amour rédempteur peut donner avec justice, en vertu de l’œuvre parfaitement accomplie de Christ.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Dieu fait alliance avec Noé :

  • Bénédictions prononcées sur des personnes par le Seigneur

Gn 1.28 Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. Gn 9.1 Dieu bénit Noé et ses fils, et leur dit: Soyez féconds, multipliez, et remplissez la terre. Gn 32.30 Jacob appela ce lieu du nom de Peniel: car, dit-il, j’ai vu Dieu face à face, et mon âme a été sauvée. Lc 1.28 L’ange entra chez elle, et dit: Je te salue, toi à qui une grâce a été faite; le Seigneur est avec toi.

  • Domination de l’homme sur le monde naturel

Gn 1.26 Au sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, Gn 9.2 Vous serez un sujet de crainte et d’effroi pour tout animal de la terre, pour tout oiseau du ciel, pour tout ce qui se meut sur la terre, et pour tous les poissons de la mer: ils sont livrés entre vos mains. Ps 8.7 Tu lui as donné la domination sur les oeuvres de tes mains, Tu as tout mis sous ses pieds, Jc 3.7 Toutes les espèces de bêtes et d’oiseaux, de reptiles et d’animaux marins, sont domptés et ont été domptés par la nature humaine;

  • Dons de Dieu temporels

Gn 1.29 Et Dieu dit: Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d’arbre et portant de la semence: ce sera votre nourriture. Dt 8.18 Souviens-toi de l’Éternel, ton Dieu, car c’est lui qui te donnera de la force pour les acquérir, afin de confirmer, comme il le fait aujourd’hui, son alliance qu’il a jurée à tes pères. Ps 127.2 En vain vous levez-vous matin, vous couchez-vous tard, Et mangez-vous le pain de douleur; Il en donne autant à ses bien-aimés pendant leur sommeil. Ps 136.25 Celui qui donne la nourriture à toute chair, Car sa miséricorde dure à toujours!  

  • Dispersion après le déluge

Gn 11.8 Et l’Éternel les dispersa loin de là sur la face de toute la terre; et ils cessèrent de bâtir la ville. Dt 32.8 Quand le Très Haut donna un héritage aux nations, Quand il sépara les enfants des hommes, Il fixa les limites des peuples D’après le nombre des enfants d’Israël,

De tout ce qui précède, nous notons que l’arc-en-ciel de l’alliance de grâce dure pour toujours ; il ne fond jamais. Celui que regardait Noé perdit bientôt de son éclat. De plus en plus faible, elle grandit, jusqu’à ce que, comme une brume colorée, elle tremble dans l’air, puis s’efface de la vision. Dix mille arcs-en-ciel depuis ont cambré notre terre, puis se sont fondus dans les nuages ; mais l’arc-en-ciel de la miséricorde de Dieu en Christ demeure éternellement. Il brille d’une splendeur non diminuée de toute éternité, et son éclat éblouira les yeux de l’humanité rachetée à travers les innombrables cycles de la même éternité. Comme l’a dit quelqu’un, il brille au ciel ce soir, oui, il rayonne doucement sur la terre avec des teintes harmonieuses, adoucies et mélangées les unes aux autres aussi fraîches que jamais. Et quand le soleil aura parcouru sa course et laissé place à l’éternité, cet arc de grâce restera toujours pour toujours, et sera le thème des chants incessants des esprits glorifiés dans le ciel, comme, enveloppé dans le rayonnement de cette terre sans péché et sans soleil, ils se rendent compte que les ténèbres de la terre n’étaient que l’ombre de l’aile de Dieu les protégeant du soleil trop brûlant de la terre. Dans le nouveau développement à tracer maintenant, le caractère des fils de Noé doit être donné pour montrer que l’espérance de la race dans le Messie ne devait pas être dans la lignée de Cham, ni de Japhet, mais de Sem – conduisant également à un agrandissement de Japhet. Ceci est conforme à ce que l’on voit dans la conduite des frères. Dans le caractère individuel des fils de Noé, nous avons le plan de base de toute l’histoire. Sem et Japhet sont très différents, mais sont, dans leur piété, la racine de toute tendance idéale et humaine. Le peuple et le royaume de Chine sont un exemple frappant de l’immense pouvoir qui réside dans les bénédictions de la piété filiale ; mais en même temps une preuve que la piété filiale, sans être fondée sur quelque chose de plus profond, ne peut conserver même le plus grand des peuples de tomber en décadence, comme une vieille maison, avant que leurs extrémités d’histoire. En Sem et Japhet, nous avons les représentants de l’action et de la contemplation. Ces types de personnages apparaissent dans l’Église chrétienne comme Pierre et Jean, Marthe et Marie. Le type sombre du mal ne manque pas non plus : il y avait un Cham dans la famille de Noé, et il y avait un Judas parmi les Apôtres. C’était clairement le dessein et l’intention de Dieu que l’humanité ne conserve pas l’uniformité de manières et de sentiments ; mais qu’en les divisant en communautés séparées, et en les dispersant dans des pays et des climats différents, on les ferait différer les uns des autres par une diversité indéfinie de coutumes et d’opinions. Après le récit de l’alliance vient naturellement la déclaration, que par les trois fils de Noé, dûment énumérés, tout le pays était étendu. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Les peuples de la terre. » (Gn 10)

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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