Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 S 15.1 et suivants. En effet, ce chapitre 15 est important à un double point de vue. Il contient le châtiment divin contre Amalek et l’épreuve finale du roi Saül, sujet dont nous pensons parler demain. Adversaire lâche et cruel, Amalek avait attaqué Israël par surprise, sitôt après la sortie d’Égypte. Cette méchanceté ne pouvait lui être pardonnée. « J’effacerai entièrement la mémoire d’Amalek », avait prononcé l’Éternel (Exode 17:8, 14 ex 17.8-16). 400 ans s’étaient écoulés, mais Dieu n’avait pas oublié. « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront absolument pas », déclare le Seigneur (Matthieu 24:35 mt 24.32-36). Et Israël n’aurait pas dû l’oublier davantage: « Souviens-toi de ce que t’a fait Amalek en chemin, quand vous êtes sortis d’Égypte – avait recommandé Moïse – … tu effaceras la mémoire d’Amalek de dessous les cieux. Tu ne l’oublieras pas » (Deutéronome 25:17-19 dt 25.17-19).

N’oublions pas non plus les ennemis qui nous ont surpris dans le passé. Comment s’appellent-ils? Colère, mensonge, impureté… ou péché de tout autre nom. Si notre vigilance se relâchait à l’égard de ces fruits de la chair, nous pourrions avoir à réapprendre une leçon que pourtant nous avions déjà chèrement payée précédemment. Ne nous épargnons donc pas nous-mêmes et jugeons sans pitié toutes les manifestations de la vieille nature.

Samuel vient de passer une nuit d’angoisse qui a dû lui en rappeler une autre: celle où lui fut annoncé le châtiment sur la maison d’Éli (ch. 3 v. 11 1s 3.11-13). Saül n’a pas achevé l’anéantissement d’Amalek, et en conséquence il doit être rejeté comme roi. Un roi désobéissant ne peut que conduire son peuple dans la désobéissance; il doit donc être écarté du pouvoir. « Écouter est meilleur qu’un sacrifice » (verset 22). La plus brillante action de toute notre vie est sans valeur si elle n’est pas accomplie par obéissance à Dieu. Et ce verset s’applique à toutes les œuvres par lesquelles la chrétienté cherche en vain à satisfaire Dieu, au lieu d’écouter et de recevoir tout simplement Sa Parole.

Ici c’est écouter qui est meilleur qu’un sacrifice. Mais il est dit la même chose de la bonté et de la connaissance de l’Éternel (Osée 6:6 os 6.6), de la justice et de la droiture (Proverbes 21:3 pv 21.3), de l’esprit brisé (Psaume 51:17-18 ps 51.16-18), de la miséricorde (Matthieu 9:13 mt 9.10-13), de l’amour (Marc 12:33 mc 12.28-34). Voyez en revanche chez Saül ce que produit la chair, outre la désobéissance: la vanterie (verset 20), le mensonge, le rejet de la faute sur autrui (versets 15 1s 15.13-16, 21), l’obstination, une fausse repentance et avec tout cela la recherche d’un vain prestige (verset 30). Bien triste tableau en vérité!

Le tableau succinct du règne de Saül se termine avec le dernier verset du chap. 14. Le chapitre dont nous allons parler nous est donné comme un récit à part, à cause de l’importance de son contenu. Nous y trouvons la raison du rejet définitif de Saül, rejet qui nécessite l’introduction de David, le roi selon Dieu. Nous avons vu que Saül représente la chair faisant profession de servir Dieu, et, comme telle, engagée dans Son œuvre. Pour en prouver l’incapacité dans ces conditions-là, Dieu, depuis le chap. 9, l’a mise à l’épreuve de beaucoup de manières. Il reste une épreuve dernière. Qu’est-ce que la chair, qui prétend agir pour Dieu, fera dans le conflit avec Amalek!

Il était écrit (Deut. 25:17-19): « Souviens-toi de ce que t’a fait Amalek, en chemin, quand vous sortiez d’Égypte: comment il te rencontra dans le chemin, et tomba en queue sur toi, sur tous les faibles qui se traînaient après toi, lorsque tu étais las et harassé, et ne craignit pas Dieu. Et quand l’Éternel, ton Dieu, t’aura donné du repos de tous tes ennemis à l’entour, dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne en héritage pour le posséder, il arrivera que tu effaceras la mémoire d’Amalek de dessous les cieux: tu ne l’oublieras pas ».

Sans doute Dieu avait pu se servir de lui comme d’une verge sur son peuple désobéissant (Nomb. 14:39-45), mais il n’en restait pas moins l’adversaire par excellence, type de Satan qui, dès le début de la marche du désert, cherche à s’opposer au peuple de Dieu. C’est avec lui qu’est engagée sans trêve la lutte du chrétien, appelé à tenir ferme contre les artifices du diable et à combattre contre la puissance spirituelle de méchanceté qui est dans les lieux célestes (Éph. 6:11, 12). Dans cette lutte, Israël avait jadis été vainqueur, au moment où, abreuvé de l’eau du rocher, c’est-à-dire goûtant en figure la présence du Saint Esprit consécutive à la mort de Christ, conduit par Josué qui représente Christ, dans la puissance de l’Esprit, il avait été appelé à faire face à ce grand ennemi. La chair allait-elle de nouveau pouvoir remplir ce rôle, ou allait-il être démontré qu’elle en était incapable?

Dès l’abord elle s’en montre capable en apparence. Saül se lève sur l’ordre de Dieu, se met à la tête du peuple, sépare les Kéniens qui s’étaient montrés amis du peuple de Dieu (Juges 4:11), et frappe Amalek et tout son peuple. Seulement il n’exécute pas jusqu’au bout l’ordre de l’Éternel. C’est ce que la chair ne fera jamais. Elle ne sait pas être inactive jusqu’au bout quand Dieu l’y convie, témoin les sept jours de Guilgal (13:8); elle ne peut, être active jusqu’au bout, témoin notre récit. Pour l’Éternel, ne pas exécuter entièrement son ordre, c’est ne pas l’exécuter du tout. Dieu déclare: « Je me repens d’avoir établi Saül pour roi; car il s’est détourné de moi et n’a point exécuté mes paroles ».

Chagrin profond pour Samuel! Tout en sachant cet homme rejeté, il intercède pour lui toute la nuit. Samuel, comme nous l’avons souvent remarqué, prie, intercède toujours, et pour les désobéissants, et pour les méchants, et pour chacun. Il mène deuil, il prie, mais il obéit; c’est le propre de la foi, le contraste le plus absolu avec la conduite de Saül. Il est dit: « Samuel… cria à l’Éternel toute la nuit. Et Samuel se leva de bonne heure pour aller à la rencontre de Saül ». Ce dernier s’était érigé un trophée, s’attribuant sa victoire, car la chair, même engagée dans l’œuvre de Dieu, ne peut faire cette œuvre pour Lui.

Le sacrifice est pour lui plus que l’obéissance, mais « l’Éternel prend-il plaisir aux holocaustes et aux sacrifices, comme à ce qu’on écoute la voix de l’Éternel? Voici, écouter est meilleur que sacrifice, prêter l’oreille, meilleur que la graisse des béliers; car la rébellion est comme le péché de divination, et l’obstination comme une idolâtrie et des théraphim ». Le sacrifice sans obéissance, vérité solennelle, ne vaut pas mieux que de se prosterner devant des idoles. Le premier attribut de la foi, c’est l’obéissance. Paul avait reçu son apostolat « pour l’obéissance de la foi parmi toutes les nations » (Rom. 1:5). Il y a du reste bien des choses que Dieu préfère au sacrifice. « J’ai aimé », dit-il, « la bonté, et non le sacrifice, et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes  » (Osée 6:6). « Allez et apprenez », dit le Seigneur aux pharisiens, « que je veux miséricorde et non pas sacrifice » (Matt. 9:13). L’obéissance est ce qui caractérise tous les hommes de foi, depuis Abraham, le père des croyants qui « obéit, ne sachant où il allait ». Or voici, pour Saül, le résultat de sa désobéissance: « Parce que tu as rejeté la parole de l’Éternel, il t’a aussi rejeté comme roi ».

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Nouvelle faute de Saül :

-1 S 9.27 Quand ils furent descendus à l’extrémité de la ville, Samuel dit à Saül: Dis à ton serviteur de passer devant nous. Et le serviteur passa devant. Arrête-toi maintenant, reprit Samuel, et je te ferai entendre la parole de Dieu.

-2 R 17.28 Un des prêtres qui avaient été emmenés captifs de Samarie vint s’établir à Béthel, et leur enseigna comment ils devaient craindre l’Éternel.

-Mt 5.2 Puis, ayant ouvert la bouche, il les enseigna, et dit:

-Ac 18.26 Il se mit à parler librement dans la synagogue. Aquilas et Priscille, l’ayant entendu, le prirent avec eux, et lui exposèrent plus exactement la voie de Dieu.

De tout ce qui précède, nous notons qu’autrefois à Guilgal, l’Éternel lui avait dit par Samuel: « Ton règne ne subsistera pas ». Maintenant le coup final est porté: « Dieu t’a rejeté ». Comment Saül reçoit-il cette sentence? Il confesse son péché, mais sans humiliation, sans contrition, espérant encore pouvoir en éviter les conséquences. « J’ai péché, car j’ai transgressé le commandement de l’Éternel et tes paroles, car j’ai craint le peuple et j’ai écouté leur voix ». Quelques excuses toujours, mais une promptitude bien étonnante à confesser le mal, nié quelques instants auparavant. Il n’y a, en tout cela, aucun exercice de conscience. Saül préfère alléguer sa lâcheté devant le peuple, comme circonstance atténuante, que de prendre entièrement le péché sur lui. Quelle différence avec cet autre: « J’ai péché contre l’Éternel », sorti de la conscience atteinte de David après sa chute! Saül espère obtenir ainsi le pardon et être restauré. Il est trop tard; la sentence est définitive, car Dieu est Dieu, et « la sûre Confiance d’Israël ne ment point et ne se repent point ». « J’ai péché », dit le malheureux roi une seconde fois; « honore-moi maintenant, je te prie, en la présence des anciens de mon peuple et en la présence d’Israël ». Jusqu’au bout, c’est lui-même et sa propre réputation qu’il a en vue. Samuel l’honore en effet, mais l’abandonne ensuite. Tant que Dieu n’a pas exécuté la sentence sur les pouvoirs établis par lui, nous avons à les reconnaître. « Saül se prosterna devant l’Éternel », sans profit pour Dieu et pour lui. Dès lors la sentence de Dieu contre Amalek est confiée aux mains de Samuel; c’est lui qui met Agag en pièces à Guilgal; puis il se rend à Rama, maison de son père, mais pour lui le lieu des pleurs et du deuil. Saül se rend dans sa maison, et il y a désormais séparation complète entre lui et le prophète. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « David est oint par Samuel pour être roi sur Israël. »1 S.16

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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