Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Job 15.1-2 et suivants. En effet, un nouveau débat s’est ouvert. Chaque interlocuteur reprendra la parole dans le même ordre que la première fois. Coup après coup, les trois compagnons enfonceront leur accusation dans la conscience de Job, comme on enfonce un clou: Tu es un hypocrite, un homme rusé. Si tu n’étais pas coupable tu ne te défendrais pas avec autant de paroles. Qui s’excuse s’accuse – dit le proverbe (v. 5 et 6). Les trois amis de Job sont des moralistes, chacun ayant sa théorie et sa méthode. Éliphaz s’appuie sur l’expérience humaine: ce qu’il sait (v. 9), ce qu’il a vu (v. 17). Bildad en revanche se réfère volontiers aux anciennes traditions (Jb 8.5-10). Quant à Tsophar, nous l’avons remarqué, ses arguments sont inspirés du plus pur légalisme. Mais aucun des trois ne se fonde sur ce que Dieu a dit. N’ayant que ces bases incertaines, ne nous étonnons pas s’ils errent, «ne connaissant pas les Écritures…» (Mat 22.23-33). La parole de Dieu est la seule source à laquelle nous puissions nous fier pour nous-mêmes et pour aider ceux qui sont placés sur notre chemin. Un jeune, un enfant même, qui la connaît, a plus d’intelligence qu’un vieillard à cheveux blancs (v. 10) dont la sagesse ne s’appuie que sur sa propre expérience (Ps 119.98-100).

En examinant le second débat que nous présente la suite de ce livre entre les amis de Job et ce dernier, nous chercherons à recueillir les traits principaux de ces discours pour aider le chrétien à les étudier pour lui-même. Le premier point sur lequel nous désirons attirer l’attention est relatif au principe erroné qui était à la base non seulement des pensées d’Éliphaz, mais de celles de Job lui-même. Ce principe faussait l’application de toutes les paroles des amis de Job et fut condamné par l’Éternel lui-même à la fin du livre. Cela nous permettra d’autant mieux de comprendre, quand le moment sera venu, pourquoi, malgré toutes ses erreurs, Job était dans le vrai, tandis que ses amis ne l’étaient pas. C’est là, en effet, la conclusion positive du livre, bien qu’il y eût chez Job ce qui nécessitait la discipline et le jugement de lui-même que Dieu produisit d’une manière très profonde dans son âme à la fin. Il ne s’agit pas là de notre opinion personnelle, mais de la déclaration divine donnée pour l’enseignement de tous les croyants.

Il ne peut y avoir de leçon plus instructive pour nous quant au danger de juger sur les apparences. C’est sans nul doute une des vérités importantes de ce livre merveilleux. Un examen superficiel n’est jamais le moyen de se former un jugement juste; le Seigneur lui-même, en son jour, nous en avertit. Si une telle manière d’agir était blâmable chez les amis de Job, combien plus l’est-elle en nous! Un livre entier de la Parole est destiné à nous mettre en garde contre un tel piège. «Car ta bouche fait connaître ton iniquité, et tu as choisi le langage des hommes rusés». Les apparences lui étaient contraires: «Ta bouche te condamnera, et non pas moi, et tes lèvres déposent contre toi. Es-tu né le premier des hommes?» Éliphaz fait sans doute allusion aux paroles déplacées qu’il avait prononcées. Puis il témoigne de la mauvaise humeur évidente produite par le manque de considération de Job pour ses amis.

Éliphaz donc continue à adresser à Job une réprimande si sévère que son discours n’est plus du tout dans l’esprit paisible qui avait caractérisé l’entretien au début. Il lui déclare péremptoirement qu’il devrait sentir son inexpérience en se comparant à eux et l’inconvenance d’user d’une telle liberté de langage, vu qu’il parlait à des amis plus âgés que lui. Mais tout cela nous montre combien il est solennel et dangereux, même pour un saint, d’avoir son moi devant les yeux plutôt que Dieu – non seulement Dieu dans son caractère général, mais par-dessus tout dans sa grâce infinie. Les amis de Job parlent beaucoup de Lui, mais ce qu’ils disent prouve qu’ils ne le considèrent que comme un Juge. Il est vrai que le temps n’était pas encore venu pour montrer que le mal a été complètement déconcerté dans ses efforts et mis de côté, car cela ne pouvait avoir lieu que par la croix de Christ.

N’est-il pas remarquable qu’aucune allusion à cette promesse ne se trouve dans les discours des amis de Job, tandis qu’au contraire dans la portion de ce livre que nous considérons, la semence de la femme occupait une place importante dans le cœur de Job? Nous ne nions nullement que ses amis ne fussent des croyants, mais «de l’abondance du cœur la bouche parle». Pourquoi ne font-ils aucune mention de cette Personne bénie qui devait faire valoir et manifester la supériorité de la grâce sur le mal? Pourquoi ne pouvaient-ils pas s’élever au-dessus de la crainte qu’il n’y eût dans tout cela un mal caché? Pourquoi enfin jugeaient-ils inutile de faire autre chose que de censurer, d’avertir et de menacer Job, tout en lui présentant des promesses encourageantes de bénédictions présentes, s’il se repentait, et en lui reprochant amèrement sa vie passée?

Une autre leçon ressort encore toujours plus clairement à mesure que les amis de Job avancent dans leurs insinuations injurieuses. Il est difficile de concevoir quoi que ce soit de plus écrasant pour l’esprit d’un homme pieux, car n’ayant point d’accusation claire et positive à lui présenter, ils n’avancent aucun fait qu’ils puissent placer sur sa conscience. L’esprit de jugement qui les dominait les empêchait d’attendre que Dieu manifestât la vérité de la situation, et les disposait à prendre hâtivement avantage des paroles inconsidérées de leur ami affligé pour en conclure qu’il y avait un mal plus grave caché derrière tout cela. Ils pouvaient dire: «Ta bouche te condamnera… et tes lèvres déposent contre toi». Il y avait de la foi chez Job, malgré tout, et une confiance en Dieu incomparablement plus ferme et plus vraie que chez aucun de ceux qui le blâmaient; aussi Dieu ne manqua pas d’en rendre témoignage à la fin.

Mais continuons notre étude du livre. Éliphaz, après avoir repris Job pour son manque de respect envers ses amis plus âgés que lui, en arrive à ce que Dieu est dans sa sainteté parfaite et, d’un autre côté, à ce qu’est l’homme dans sa méchanceté. Cela était tout à fait vrai, mais ne pouvait résoudre la difficulté. Était-ce là toute la question à débattre? N’y a-t-il pas d’autre sujet à considérer que l’homme souffrant les conséquences de ses abominations dans ce monde? Ne voyons-nous pas aussi le juste souffrir sur la terre? N’y a-t-il pas un Ennemi qui l’afflige et un Dieu qui le châtie? Pour les amis de Job, il n’y avait pas d’autre pensée que celle de juger les péchés.

En règle générale, c’est une vérité incomplète qui devient une cause de trouble. Un inconverti est emporté par sa propre volonté et les mensonges de Satan, mais celui qui craint Dieu peut être gravement fourvoyé par une intelligence défectueuse de ce qu’est Dieu et de ce qu’est l’homme. De là découle l’importance immense qu’il y a pour nous à chercher non seulement une vérité, mais la vérité. En outre, nous sommes d’autant moins excusables que nous avons l’inappréciable privilège de posséder la vérité pleinement révélée en Christ qui n’est pas seulement une vérité, mais la vérité manifestée objectivement, comme l’Esprit l’est en puissance. Quel usage faisons-nous donc de la grâce qui a été déployée d’une telle manière envers nous? Est-ce Christ ou nos propres pensées que nous prenons comme mesure pour juger de tout ce qui se place devant nous? Or si les amis de Job avaient considéré, non la révélation de Dieu que nous possédons, mais celle que donne la toute première communication divine dans le troisième chapitre de la Genèse, auquel nous avons fait allusion, quel en eût été le résultat? Comment Dieu parle-t-il de Christ dans ce passage et quelle aurait dû être la portée de ces paroles en rapport avec le cas de Job? Prenez l’homme dans ce monde, et considérez celui qui pratique un mal quelconque: n’en supporte-t-il aucune conséquence? Bien au contraire. Dieu est-il limité à l’exercice de son gouvernement? En aucune manière. C’est en cela qu’Éliphaz et ses compagnons se trompaient, et Satan sait comment faire tourner à son avantage, en vue de ses mauvais desseins, le côté de la vérité que nous préférons, comme aussi celui que nous négligeons.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Le méchant n’échappera pas :

  • Manque de prière

Ps 53.5 Ceux qui commettent l’iniquité ont-ils perdu le sens? Ils dévorent mon peuple, ils le prennent pour nourriture; Ils n’invoquent point Dieu. Esa 43.22 Et tu ne m’as pas invoqué, ô Jacob! Car tu t’es lassé de moi, ô Israël! Esa 64.6 Il n’y a personne qui invoque ton nom, Qui se réveille pour s’attacher à toi: Aussi nous as-tu caché ta face, Et nous laisses-tu périr par l’effet de nos crimes. Dn 9.13 Comme cela est écrit dans la loi de Moïse, toute cette calamité est venue sur nous; et nous n’avons pas imploré l’Éternel, notre Dieu, nous ne nous sommes pas détournés de nos iniquités, nous n’avons pas été attentifs à ta vérité.

  • Propre condamnation

Jb 9.20 Suis-je juste, ma bouche me condamnera; Suis-je innocent, il me déclarera coupable. Lc 19.22 Il lui dit: Je te juge sur tes paroles, méchant serviteur; tu savais que je suis un homme sévère, prenant ce que je n’ai pas déposé, et moissonnant ce que je n’ai pas semé; Jn 8.9 Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu’aux derniers; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. Rm 2.1 O homme, qui que tu sois, toi qui juges, tu es donc inexcusable; car, en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque toi qui juges, tu fais les mêmes choses.

Insécurité des méchants, références générales

Ps 73.18 Oui, tu les places sur des voies glissantes, Tu les fais tomber et les mets en ruines. Pr 23.34 Tu seras comme un homme couché au milieu de la mer, Comme un homme couché sur le sommet d’un mât: Jr 23.12 C’est pourquoi leur chemin sera glissant et ténébreux, Ils seront poussés et ils tomberont; Car je ferai venir sur eux le malheur, L’année où je les châtierai, dit l’Éternel. Mt 7.26-27 Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. 27 La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont battu cette maison: elle est tombée, et sa ruine a été grande.

  • Désolation, comme conséquence du péché, références générales

Jb 15.34 La maison de l’impie deviendra stérile, Et le feu dévorera la tente de l’homme corrompu. Ps 34.22 Le malheur tue le méchant, Et les ennemis du juste sont châtiés. Ps 40.16 Qu’ils soient dans la stupeur par l’effet de leur honte, Ceux qui me disent: Ah! ah! Mt 23.38 Voici, votre maison vous sera laissée déserte;

De tout ce qui précède, nous notons que le chrétien n’est plus dans l’ombre, comme l’étaient comparativement ces saints d’autrefois. Nous marchons dans la lumière. Et rappelons-nous soigneusement, bien-aimés, que «marcher dans la lumière» ne signifie pas simplement selon la lumière, quelque important que ce soit, et bien que tel soit notre simple devoir. Le fait que nous marchons dans la lumière est absolument vrai du chrétien. Cela ne veut pas dire, comme beaucoup le pensent, que ce soit un progrès spécial ou une haute mesure de spiritualité qu’atteignent quelques chrétiens. C’est la conséquence du fait que nous avons été amenés à Dieu qui est Lumière et c’est la place révélée de proximité de lui-même dans laquelle la grâce a amené tous ceux qui sont retirés des ténèbres et introduits dans la merveilleuse lumière de Dieu, ce qui est le cas de tout chrétien maintenant. Nous sommes lumière et dans la lumière; c’est en elle que nous marchons et non dans les ténèbres. Aussi, puisque, par grâce, nous marchons dans la lumière, nous sommes tenus de marcher selon la lumière. Mais notre responsabilité de marcher selon la lumière est entièrement distincte du fait que nous marchons dans la lumière, quoique cette dernière vérité en soit le fondement. Si nous sommes vraiment chrétiens, nous suivons Christ et avons la lumière de la vie, et ainsi nous marchons dans la lumière, comme le font littéralement les hommes, lorsqu’il fait jour. C’est exactement là que nous amène tous, la connaissance de Christ comme lumière. Car maintenant personne ne peut suivre Christ ou, en d’autres termes, ne peut être un chrétien sans marcher dans la lumière. Ce ne sont pas seulement les chrétiens spirituels, mais chaque croyant qui en jouit, comme étant son privilège constant et établi. Mais bien que nous marchions dans la lumière, il ne s’ensuit pas que nous le fassions fidèlement selon la lumière. C’est en cela que nous voyons de nombreuses différences pratiques parmi les enfants de Dieu, mais il n’y en a aucune quant à la grande vérité que maintenant nous marchons tous dans la lumière, comme Dieu est dans la lumière. Au temps de Job, le moment n’était pas encore venu pour le resplendissement de cette lumière, c’est pourquoi nous sommes bien moins excusables que lui, si nous oublions qu’elle a lui, car toute cette histoire nous est donnée pour nous préserver des erreurs dans lesquelles même des hommes pieux tombaient alors. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Réplique de Job: j’ai un témoin dans le ciel. » (Jb 16)

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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