Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 Ch 32.1 et suivants. En effet, on pouvait s’y attendre: «Ces choses et cette fidélité», agréables à Dieu, étaient au contraire insupportables au grand Ennemi. Elles n’ont pas manqué de l’exciter contre Israël et contre son roi. La joie que nous pouvons goûter dans le Seigneur ne doit pas nous faire oublier la présence de cet adversaire qui rôde autour de nous comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer (1 Pierre 5:8 1p 5.8-9). Satan va donc passer à l’attaque. Il pousse contre Jérusalem le puissant roi d’Assyrie, lequel commence par adresser au peuple un discours menaçant et perfide: Ézéchias – leur dit-il – vous livre à la mort par la faim et par la soif (verset 11). Pur mensonge! Les chambres du sanctuaire n’étaient-elles pas abondamment garnies de vivres, mises en réserve au jour de l’abondance (ch. 31 v. 10-11 2ch 31.1-13)? Et, grâce à l’aqueduc que le roi venait de construire (comparer versets 4 et 2 Rois 18:17 2r 18.17-37; 20:20 2r 20.12-21), l’eau fraîche jaillissait dans l’intérieur même de la ville.

Ainsi parle encore aujourd’hui le Menteur. À l’entendre, rester auprès de Jésus c’est s’exposer à la disette et aux privations. Mais nous savons que c’est tout le contraire! Christ est le pain de vie (Jean 6:48, 51 j 6.47-59) et il est la source des eaux vives (Jean 7:37 j 7.37-39), alors qu’au dehors règne la soif (verset 4).

Dans le 2ème livre des Rois (chapitres 18 et 19 2r 18.9-19.37) nous avons lu tout au long les propos outrageux du Rab-Shaké, suivis de la lettre du roi d’Assyrie. Comment Ézéchias va-t-il répondre? Par la prière! Ésaïe et lui, les deux ensemble, crient vers Dieu à ce sujet. C’est la plus réduite des réunions de prière. Mais le Seigneur la prévoit et elle a un pouvoir irrésistible conformément à Sa promesse: «Si deux d’entre vous sont d’accord… pour une chose quelconque, quelle que soit la chose qu’ils demanderont, elle sera faite pour eux par mon Père qui est dans les cieux» (Matthieu 18:19 mt 18.15-20). D’un côté: deux hommes en prière; de l’autre: une armée formidable. La victoire est avec les premiers; la multitude des assaillants est écrasée sans même savoir comment! Son chef suprême s’en retourne, «la honte au visage», pour périr à son tour, assassiné par ses deux fils.

Après le roi d’Assyrie, voici le roi des terreurs: la Mort (Job 18:14 jb 18.11-21), ennemi plus effrayant encore, qui se présente pour engloutir Ézéchias. Mais, contre elle aussi, sa prière est souveraine, et Dieu le délivre à nouveau.

Dans tout le chapitre qui nous occupe, Ézéchias est, non pas châtié, mais mis à l’épreuve, précisément parce qu’il avait été jusque-là fidèle à son Dieu.

La première de ces épreuves est donc l’assaut de l’Assyrien qui pense forcer l’entrée des villes fortes et s’emparer de Jérusalem. Devant cette attaque, qu’est-ce qu’Ézéchias avait à faire? La grâce de Dieu le lui suggère: «Et quand Ézéchias vit que Sanchérib venait, et qu’il se dirigeait contre Jérusalem pour lui faire la guerre, il tint conseil avec ses chefs et ses hommes forts pour arrêter les eaux des sources qui étaient en dehors de la ville; et ils lui aidèrent. Et un grand peuple se rassembla, et ils bouchèrent toutes les sources et le torrent qui coulait au milieu du pays(« le torrent qui débordait » dans la vallée du Cédron), disant: Pourquoi les rois d’Assyrie viendraient-ils et trouveraient-ils des eaux abondantes?» (v. 2-4). Alors que Jérusalem était abondamment pourvue d’eau vive, il fait dire au peuple par ses serviteurs: «Ézéchias ne vous incite-t-il pas pour vous livrer à la mort par la faim et par la soif?» (v. 11). Dieu rend témoignage au roi de tout le zèle qu’il déploya à ce sujet: «Ce fut lui, Ézéchias, qui boucha l’issue supérieure des eaux de Guihon, et les conduisit sous le sol, à l’occident de la ville de David» (v. 30). On a retrouvé les travaux, formidables pour ce temps-là, par lesquels les sources de Guihon et de la fontaine qui déborde furent conduites jusqu’au-dedans des murs de Jérusalem. Tout cela montre une grande prévoyance devant cette dangereuse épreuve.

La destruction de son armée, la honte, ses propres enfants devenus ses meurtriers.

Sanchérib méprise et blasphème l’Éternel, et l’assimile aux idoles (voyez 14, 15, 16, 17, 19), et cela est mis en relief dans notre récit dont la brièveté contraste avec celui des Rois et d’Ésaïe. Ses serviteurs parlent «contre l’Éternel, le vrai Dieu, et contre Ézéchias». Quel privilège pour ce roi pieux! La haine de l’ennemi le désigne comme compagnon du Dieu souverain! En effet, Ézéchias, suivant en cela l’exemple de Christ, pouvait dire: «Les outrages de ceux qui t’outragent sont tombés sur moi», et encore: «Celui qui me rejette, rejette Celui qui m’a envoyé» (Ps. 69:10; Luc 10:16).

Au v. 24 nous trouvons la seconde épreuve. Bien différents sont les récits de 2 Rois 20:1-11 et d’Ésaïe 38:1-22. Le nôtre tient en quelques paroles: «En ces jours-là» – aux jours où Ézéchias fut aux prises avec l’Assyrien – «Ézéchias fut malade à la mort; et il pria l’Éternel, et l’Éternel lui parla, et lui donna un signe» (v. 24). Nous nous bornerons à ce qui nous est dit ici, ayant traité ce sujet en détail autre part.

La mort par maladie, la fin habituelle de tout homme, menace ici le roi fidèle. Ce qu’il y a de plus poignant, c’est que lui, l’instrument de Dieu pour le salut du peuple, va être supprimé brusquement, au moment même où Juda a, plus que jamais, besoin de lui. La seule ressource d’Ézéchias est de s’en remettre à Dieu dans une humble dépendance de Lui: «Il pria l’Éternel»; il eut recours à Celui qui l’avait suscité et conduit jusque-là. Alors «l’Éternel lui parla». Est-ce que cela ne valait pas mieux que toute autre chose? Pour obtenir un pareil résultat, l’épreuve était-elle trop grande? Quand le croyant peut dire: Dans l’épreuve, l’Éternel m’a parlé, voudrait-il, en quoi que ce soit, avoir échappé à la souffrance? «Et Dieu lui donna un signe»; il fit un miracle en sa faveur. Combien Ézéchias était précieux à Dieu! Il trouva dans l’épreuve non seulement des communications divines, mais il obtint la certitude de l’intérêt immense que Dieu lui portait. Ainsi, dans cette seconde épreuve, Ézéchias acquit des bénédictions nouvelles.

Il restait encore pour lui une troisième épreuve. Job en avait eu le même nombre et de la même qualité: d’abord les ennemis (Job 1:13-22), ensuite la maladie (Job 2:7-10), enfin les amis (2:11-13). Telle fut aussi la troisième épreuve d’Ézéchias. Ce dernier allait-il en sortir victorieux, lorsque, devant elle, Job avait péché en paroles et était tombé?

Nous lisons au v. 31: «Cependant, lors de l’ambassade que les chefs de Babylone envoyèrent vers lui pour s’informer du miracle qui avait été opéré dans le pays, Dieu l’abandonna pour l’éprouver, afin qu’il connût tout ce qui était dans son cœur». Telle fut l’épreuve et aussi l’occasion de la chute d’Ézéchias. Berodac-Baladan recherche son amitié et le fait complimenter sur sa guérison. À ce moment l’Éternel abandonne Ézéchias à lui-même pour l’éprouver. Il fallait cela; il était nécessaire que cet homme de Dieu apprît à connaître son propre cœur. Dieu aurait pu le garder de chute comme dans les deux premières occasions, mais alors il n’aurait pas fait l’expérience de la racine du mal qui était au-dedans de lui.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Sennachérib envahit le royaume de Juda :

-Ex 2.17 Les bergers arrivèrent, et les chassèrent. Alors Moïse se leva, prit leur défense, et fit boire leur troupeau.

-2 R 7.8 Les lépreux, étant arrivés à l’entrée du camp, pénétrèrent dans une tente, mangèrent et burent, et en emportèrent de l’argent, de l’or, et des vêtements, qu’ils allèrent cacher. Ils revinrent, pénétrèrent dans une autre tente, et en emportèrent des objets qu’ils allèrent cacher.

-Est 6.6 Haman entra, et le roi lui dit: Que faut-il faire pour un homme que le roi veut honorer? Haman se dit en lui-même: Quel autre que moi le roi voudrait-il honorer?

-Mc 10.37 Accorde-nous, lui dirent-ils, d’être assis l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, quand tu seras dans ta gloire.

De tout ce qui précède, nous notons que les Chroniques font ressortir la grâce et non la responsabilité, mais elles nous montrent ici le cœur du croyant abandonné une fois à sa responsabilité, sans intervention de la grâce et, la seule fois que cela a lieu dans l’histoire d’Ézéchias, la chute est complète et profonde, irrémédiable même, puisqu’elle a pour conséquence la destruction de Jérusalem et la transportation de Juda. Or, voici que notre livre insiste sur une chose que les deux autres récits traitent à peine d’un mot: Au moment où tout est irrémédiablement ruiné, la grâce intervient pour placer la conscience d’Ézéchias devant Dieu, dans un état que Celui-ci puisse pleinement approuver. Si le péché a abondé, la grâce surabonde; elle triomphe et délivre Ézéchias et son peuple (momentanément sans doute, car il s’agit ici non des conseils, mais des voies de Dieu) d’un jugement qui les aurait anéantis. «Ézéchias», nous est-il dit, «s’humilia de ce que son cœur s’était élevé, lui et les habitants de Jérusalem; et la colère de l’Éternel ne vint pas sur eux pendant les jours d’Ézéchias» (v. 26). Le roi s’humilie en proportion de l’orgueil qu’il avait nourri dans son cœur et manifesté au-dehors. Désormais l’épreuve est terminée, la leçon apprise. Dieu peut donner à son roi bien-aimé ce qu’il donnera dans une toute autre mesure à Christ, au roi de ses conseils, parce que Lui a toujours marché, ce que ne fit pas Ézéchias, dans le chemin de l’humilité et de la débonnaireté, en même temps que dans celui de la vérité et de la justice (Ps. 45:5). «Ézéchias eut de très grandes richesses et une très grande gloire; et il se fit des trésoreries pour l’argent, et l’or, et les pierres précieuses, et les aromates, et les boucliers, et pour toute sorte d’objets d’agrément, et des magasins pour les produits en blé, en moût, et en huile, et des stalles pour toute espèce de bétail, et il se procura des troupeaux pour les stalles; et il se bâtit des villes, et il eut des troupeaux de menu et de gros bétail en abondance; car Dieu lui donna de fort grands biens» (v. 27-29). L’amitié du monde est le plus grand danger que nous puissions courir. Dans cette épreuve Ézéchias a succombé, mais le Dieu de grâce ne l’a pas abandonné; il l’a restauré, et, après cette restauration, lui a rendu témoignage. Jusque dans sa mort il lui donna une place d’honneur qu’aucun des fils de David n’avait occupée! «On l’enterra à l’endroit le plus élevé des sépulcres des fils de David; et tout Juda et les habitants de Jérusalem lui rendirent honneur à sa mort» (v. 33). Quel Dieu que le nôtre! C’est Lui qui donne la grâce, et la gloire, et si l’homme y était pour quelque chose, ce serait pour ne pas mériter l’une, et ne jamais atteindre l’autre! Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de demain «Manassé, roi de Juda – Son règne idolâtre.» 2 Ch 33

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

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