Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 Ch 5.1 et suivants. En effet, il est question dans ce chapitre 5 des fils de Ruben, de Gad et de la demi-tribu de Manassé... Mais ici Plus soucieuses de leur bien-être que de la possession du pays de la promesse, ces tribus s’étaient établies en deçà du Jourdain. Leur manque de foi, de persévérance, leur matérialisme, sont ailleurs mis en évidence (25, nécessaire à part les versets pour comprendre le récit) combien il est touchant de voir de nouveau la Parole relever seulement tout le bien qu’il est possible d’en dire. Leur courage et leur confiance sont particulièrement soulignés (Ps. 146:5 ps 146.5-10). Ils crièrent vers Dieu dans la bataille (cette bataille venait de Dieu – v. 22) et il les exauça, car ils avaient mis leur confiance en Lui (v. 20; comp. 2 Chr. 32:8 2ch 32.1-8).
Le cœur de Dieu est toujours le même. De ses faibles disciples qui allaient L’abandonner quelques instants plus tard, le Seigneur Jésus pouvait dire à Son Père: «Ils ont gardé ta parole… ils ont cru que toi tu m’as envoyé» (Jean 17:6-8 j 17.6-10). Là où nous ne savons voir que ruine et misère, Lui découvre quelque chose qui Lui est agréable. Quel exemple pour nous! Avant de formuler un jugement, une critique, souvenons-nous de la manière dont le Seigneur parle des siens en leur absence.
Consacré aux fils de Lévi et aux sacrificateurs fils d’Aaron, ce chapitre fait le pendant du chapitre 3 où nous avons trouvé les rois. Il s’agit des familles privilégiées en Israël! Mais, dans le peuple actuel de Dieu, ces fonctions sont la part de chaque croyant. L’apôtre Pierre nous le rappelle: «Vous êtes une race élue, une sacrificature royale… pour que vous annonciez les perfections de Celui qui vous a appelés…» (1 Pierre 2:9 1p 2.9-12; voir aussi Apoc. 1:6 ap 1.3-8). Exprimer au Seigneur notre louange, annoncer Ses hauts faits à d’autres, tel est le double service du chrétien. Les Lévites nous y font penser. Les uns étaient préposés au chant (ch. 6 v. 16 à 18). D’autres servaient dans la Maison de Dieu sous la direction d’Aaron et de ses fils (versets 33, 34).
Nous trouvons ici la généalogie des deux tribus et demie qui avaient choisi leur part en deçà du Jourdain: Ruben, Gad et la demi-tribu de Manassé. Mais ces tribus ne sont pas réunies par cette seule circonstance.
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Les descendants de Ruben :
-Gn 29.32 Léa devint enceinte, et enfanta un fils, à qui elle donna le nom de Ruben; car elle dit: L’Éternel a vu mon humiliation, et maintenant mon mari m’aimera.
-Gn 30.14 Ruben sortit au temps de la moisson des blés, et trouva des mandragores dans les champs. Il les apporta à Léa, sa mère. Alors Rachel dit à Léa: Donne-moi, je te prie, des mandragores de ton fils.
-Gn 37.21 Ruben entendit cela, et il le délivra de leurs mains. Il dit: Ne lui ôtons pas la vie.
-Gn 49.4 Impétueux comme les eaux, tu n’auras pas la prééminence! Car tu es monté sur la couche de ton père, Tu as souillé ma couche en y montant.
De tout ce qui précède, nous notons que la place que Ruben occupe dans la généalogie est, comme nous l’avons vu plus haut, déterminée par son péché. La primogéniture lui appartenait par droit de naissance, mais elle lui fut ôtée pour être donnée à Joseph et à ses fils. Joseph est, comme du reste dans toute l’Écriture, le type du Messie rejeté par ses frères, et obtenant la domination des nations à la suite de ce fait. Mais notre passage nous explique pourquoi il ne vient pas ici en premier lieu. C’est que sa place es
t donnée à Juda, souche de la royauté selon les conseils de Dieu: «Le prince sort de lui». Nous voyons ici, une fois de plus, combien les Chroniques restent constamment d’accord avec leur plan qui est de montrer les conseils divins au sujet de la royauté. Cependant, comme partout dans ces chapitres, les voies de la chair sont mentionnées en premier lieu, et vont jusqu’à la captivité des dix tribus par Tilgath-Pilnéser (cf. 2 Rois 15:29). Il est vrai que l’énergie de Ruben pour étendre ses limites est mise en évidence; mais ce n’est plus la vertu de Caleb, provenant uniquement de la foi. Le déploiement d’activité de Ruben a un motif purement humain et terrestre: «Leurs troupeaux s’étaient multipliés dans le pays de Galaad». Gad a plus de distinction spirituelle que Ruben. Comme ce dernier, il cherchait des pâturages, mais il avait encore d’autres intérêts que celui-là. Il est dit de lui: «Ils furent tous enregistrés dans les généalogies, aux jours de Jotham, roi de Juda, et aux jours de Jéroboam, roi d’Israël». Gad avait un vrai souci de sa généalogie, et quand même le résultat de son zèle fut annulé par sa transportation, du moins, jusqu’aux jours de Jotham et de Jéroboam, sa position en Israël était claire et établie, et montrait chez lui un souci véritable de faire partie du peuple de Dieu et, malgré tout, de ne pas renier Juda, centre de la royauté sous Jotham. Un autre fait est mentionné aux v. 18-22. Ces deux tribus et demie «firent la guerre contre les Hagaréniens, contre Jethur, et Naphish, et Nodab; et ils furent aidés contre eux, et les Hagaréniens et tous ceux qui étaient avec eux furent livrés en leur main; car ils crièrent à Dieu dans la bataille, et il se rendit à leurs prières, car ils avaient mis leur confiance en lui». Dieu se rendit à leurs prières de même qu’il avait exaucé la prière d’un seul, de Jahbets. «Ils avaient mis leur confiance en lui»; le Dieu de grâce devait à son caractère de leur répondre, quelque coupables du reste qu’ils fussent quant à l’unité du peuple de Dieu. Ainsi, malgré la ruine, la grâce répond toujours à la confiance et c’est l’un des caractères distinctifs de tout ce livre des Chroniques. La chair est condamnée; son indépendance a la captivité pour conséquence, mais la foi est exaucée, parce que Dieu n’est pas seulement un Dieu de gouvernement qui rend à l’homme selon sa responsabilité, mais un Dieu de grâce qui ne peut renier son caractère. Il nous est dit au v. 22: «La bataille venait de Dieu». Il avait provoqué la difficulté pour mettre, chez son peuple, la foi et la confiance en exercice, afin de pouvoir y répondre. La demi-tribu de Manassé en deçà du Jourdain est mentionnée ensuite. Son territoire, comparé à celui des autres tribus, était immense. Dieu, dans sa grâce, avait fait prospérer les hommes de Manassé: «Ils étaient nombreux». Mais les bénédictions qui leur étaient acquises par la faveur de Dieu, les détournèrent au lieu de les rapprocher de Lui: «Ils péchèrent contre le Dieu de leurs pères», et «le Dieu d’Israël réveilla l’esprit de Pul, roi d’Assyrie, et l’esprit de Tilgath-Pilnéser, roi d’Assyrie, et il transporta les Rubénites et les Gadites, et la demi-tribu de Manassé, et les emmena à Khalakh, et à Khabor, et à Hara, et au fleuve de Gozan où ils sont jusqu’à ce jour». Au jour où les Chroniques furent rédigées, ces tribus restaient en captivité dans les endroits mentionnés ici. Ce passage, comme beaucoup d’autres, pourrait, à l’occasion, servir à identifier la date de notre livre. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Autres descendants de Lévi. » 1 Ch 6
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.