Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Gn 18.1 et suivants. En effet, Dieu fait à Abraham l’honneur de l’appeler son ami (Ésa 41.8-10; Jac 2.21-24). À ce titre, il lui rend visite et veut le mettre au courant de ses intentions, soit à son sujet (v. 9 à 15), soit au sujet du monde (v. 20, 21; Jean 15.15-17). Le patriarche y répond par une liberté confiante qui n’exclut pas le plus profond respect. L’empressement joyeux avec lequel il reçoit ses invités venus du ciel révèle l’état de son cœur: il connaît son Dieu, il a goûté que le Seigneur est bon (1 P 2.1-5). Le Nouveau Testament mentionne quelques personnes qui ont eu le privilège de recevoir le Seigneur Jésus dans leur maison: Lévi, Marthe, Zachée… (Luc 5.27-32; 10.38-42; 19.1-6). Et il nous apprend à quelle condition nous pourrons aussi jouir de la même intimité. L’obéissance à la parole du Seigneur est la clé qui Lui ouvre notre cœur (Jean 14.23-24). Modèle pour la communion, Abraham l’est aussi pour l’exercice de l’hospitalité. Le chrétien est appelé à la pratiquer sans murmures (1 P 4.7-9; Rom 12.9-14; Héb 13.1-3). Quelle bonne nouvelle attend Abraham et Sara: l’annonce de l’héritier ardemment désiré! Sara doute et rit. Pour nous c’est l’occasion d’entendre une affirmation magnifique: « Y a-t-il quelque chose qui soit trop difficile pour l’Éternel? » (v. 14).

Ce chapitre nous fournit un bel exemple des résultats d’une vie de séparation et d’obéissance: « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui » (Jean 14:23). Ce passage, mis en rapport avec le contenu du chapitre qui nous occupe, montre que le genre de communion dont jouit une âme obéissante est absolument inconnu à celui qui se meut dans une atmosphère mondaine.

Ceci ne touche en aucune manière la question du pardon ou de la justification. Tous les croyants sont revêtus de la même robe de justice; ils sont tous placés devant Dieu, sous une seule et même justification. La même vie descend de la Tête qui est au ciel, et se répand dans tous les membres sur la terre. Cette importante doctrine, développée à plusieurs reprises déjà dans les pages qui précèdent, est établie de la manière la plus claire dans les Écritures. Mais nous avons à nous souvenir que la justification et les fruits de la justification sont deux choses entièrement différentes. Être un enfant est une chose; être un enfant obéissant en est une autre.

Bien qu’Abraham soit tombé dans des fautes de détail, nous voyons cependant en lui quelqu’un qui, à tout prendre, se distingue par une vie avec Dieu élevée, vraie, intime, et qui, dans la partie de son histoire que nous méditons dans ce moment, jouit de trois privilèges particuliers, savoir d’offrir à Dieu quelque chose qui lui est agréable d’être en pleine communion avec Dieu, et d’intercéder pour les autres devant Dieu. Ce sont là autant de glorieux privilèges qui accompagnent une marche sainte, une vie de séparation et d’obéissance. L’obéissance est agréable à l’Éternel comme étant le fruit de sa propre grâce dans nos cœurs. Nous voyons comment le seul homme parfait qui ait jamais existé faisait les délices du Père: à plusieurs reprises Dieu lui rend témoignage du ciel, en disant: « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir » (Matt. 3:17). La vie de Christ sur la terre était, pour le ciel, un sujet de joie continuelle; toutes ses voies faisaient monter sans cesse un encens de bonne odeur devant le trône de Dieu. De la crèche à la croix, il a toujours fait les choses qui étaient agréables à son Père.

Ensuite nous voyons Abraham jouissant d’une communion intime avec l’Éternel, intercédant auprès de lui, d’abord pour ce qui le concerne personnellement (v. 9-15), puis pour les habitants de Sodome (v. 22-33). Quel affermissement pour le cœur d’Abraham dans la promesse de Dieu: « Sara aura un fils! » Cependant, cette promesse ne fit que produire un sourire chez Sara, comme elle avait fait pour Abraham au chapitre précédent. L’Écriture parle de deux sortes de « rire »; d’abord, il y a celui dont l’Éternel remplit la bouche de son peuple, alors que, dans un moment de grande épreuve, il leur vient en aide d’une manière signalée: « Quand l’Éternel rétablit les captifs de Sion, nous étions comme ceux qui songent. Alors notre bouche fut remplie de rire, et notre langue de chants de joie; alors on dit parmi les nations: l’Éternel a fait de grandes choses pour ceux-ci » (Ps. 126:1-2). Ensuite, il y a le rire que l’incrédulité met dans notre bouche, lorsque les promesses de Dieu sont trop glorieuses pour être reçues dans nos cœurs étroits, ou quand les moyens extérieurs dont Dieu se sert sont trop petits, à notre jugement, pour l’accomplissement de ses grands desseins. Nous n’avons pas honte du premier de ces rires et nous ne craignons pas de l’avouer. Les fils de Sion n’ont pas honte de dire: « Alors notre bouche fut remplie de rire ». Nous pouvons rire de bon cœur quand c’est l’Éternel qui nous fait rire. « Et Sara le nia, disant: je n’ai pas ri, car elle eut peur. » L’incrédulité fait de nous des lâches et des menteurs, la foi nous donne de la hardiesse et nous rend vrais, elle nous rend capables de « nous approcher avec confiance », et « avec un cœur vrai » (Héb. 4.14-16; Hb 10.19-22). Mais il y a plus: Dieu fait d’Abraham le dépositaire de ses pensées et de ses desseins à l’égard de Sodome; car, bien que Sodome ne concerne pas personnellement Abraham, il est assez près de Dieu pour que Dieu l’instruise de ses secrets desseins à l’égard de cette ville. Si nous voulons connaître les intentions de Dieu à l’égard du présent siècle mauvais, il faut que nous soyons entièrement séparés de celui-ci et que nous ne prenions aucune part à ses projets et à ses spéculations. Plus nous nous tiendrons près de Dieu, plus nous serons soumis à sa Parole, plus aussi nous connaîtrons ses pensées à l’égard de toutes choses. Nous n’avons pas besoin d’étudier les journaux pour apprendre ce qui va arriver dans le monde: l’Écriture nous révèle tout ce qu’il nous importe d’en savoir. Ses pures et saintes pages nous font connaître tout ce qui concerne le caractère, le cours et la destinée de ce monde.

Quel usage Abraham fit-il de ce que Dieu lui avait révélé et de la position bienheureuse dont il jouissait? De quoi était-il occupé dans la présence de l’Éternel? Il intercède pour les autres devant l’Éternel: et c’est ici le troisième privilège accordé à Abraham dans ce chapitre. Abraham pouvait intercéder pour ceux qui se trouvaient mêlés au peuple corrompu de Sodome et qui étaient en danger d’être enveloppés dans le même jugement que cette ville coupable. Comme il arrive toujours en pareil cas, Abraham fit un bon et saint usage de sa position auprès de Dieu. L’âme qui peut s’approcher de Dieu dans une pleine assurance de foi, ayant le cœur et la conscience parfaitement en paix, se reposant sur Dieu pour le passé, le présent et l’avenir, sera aussi en état d’intercéder pour les autres et intercédera pour eux. Celui qui a revêtu « l’armure complète de Dieu » peut prier « pour tous les saints » (Éph. 6.18-20); et sous quel aspect ceci ne nous fait-il pas entrevoir l’intercession de notre « grand Souverain Sacrificateur qui a traversé les cieux! » (Héb. 4:14).

Nous voyons dans ce passage que, quelque bénie que pût être l’intercession d’Abraham, cette intercession était cependant limitée, parce que l’intercesseur n’était qu’un homme; elle n’atteignait pas à la hauteur du besoin. Abraham dit: « Je parlerai encore une seule fois », puis il s’arrête, comme s’il craignait d’avoir présenté au trésor de la grâce une traite trop considérable ou comme s’il oubliait que le mandat de la foi a toujours été honoré à la banque de Dieu. Ce n’est pas que Dieu le tînt à l’étroit il y avait abondance de grâce et de patience en Lui pour écouter les requêtes de son cher serviteur, s’il eût persévéré à intercéder pour l’amour de trois et même d’un seul; mais c’est le serviteur lui-même qui fait défaut. Il craint de dépasser le montant de son crédit; il cesse de demander, et Dieu cesse de donner. Il n’en est pas ainsi de notre bienheureux Intercesseur; de lui on peut dire: « Il peut sauver entièrement… étant toujours vivant pour intercéder » (Héb. 7:25). Puissions-nous nous attacher à Lui dans tous nos besoins, dans toute notre faiblesse et dans tous nos combats.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupé pour votre meilleure compréhension.

Dieu annonce que Sara aura u fils :

  • Se prosterner

Gn 37.7 Nous étions à lier des gerbes au milieu des champs; et voici, ma gerbe se leva et se tint debout, et vos gerbes l’entourèrent et se prosternèrent devant elle. Gn 43.28 Ils répondirent: Ton serviteur, notre père, est en bonne santé; il vit encore. Et ils s’inclinèrent et se prosternèrent. Mt 2.11 Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l’adorèrent; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Lc 8.41 Et voici, il vint un homme, nommé Jaïrus, qui était chef de la synagogue. Il se jeta à ses pieds, et le supplia d’entrer dans sa maison,

  • Propreté, exemples

Gn 18.4 Permettez qu’on apporte un peu d’eau, pour vous laver les pieds; et reposez-vous sous cet arbre. Gn 43.24 Cet homme les fit entrer dans la maison de Joseph; il leur donna de l’eau et ils se lavèrent les pieds; il donna aussi du fourrage à leurs ânes. Ex 19.14 Moïse descendit de la montagne vers le peuple; il sanctifia le peuple, et ils lavèrent leurs vêtements. Mc 7.4 et, quand ils reviennent de la place publique, ils ne mangent qu’après s’être purifiés. Ils ont encore beaucoup d’autres observances traditionnelles, comme le lavage des coupes, des cruches et des vases d’airain.

  • Enfants, naissances prédites

Gn 16.11 L’ange de l’Éternel lui dit: Voici, tu es enceinte, et tu enfanteras un fils, à qui tu donneras le nom d’Ismaël; car l’Éternel t’a entendue dans ton affliction. Gn 18.10 Abraham et Sara étaient vieux, avancés en âge: et Sara ne pouvait plus espérer avoir des enfants. Jg 13.3 Un ange de l’Éternel apparut à la femme, et lui dit: Voici, tu es stérile, et tu n’as point d’enfants; tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils. Lc 1.13 Mais l’ange lui dit: Ne crains point, Zacharie; car ta prière a été exaucée. Ta femme Élisabeth t’enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jean.

  • Justice divine

Dt 32.4 Il est le rocher; ses oeuvres sont parfaites, Car toutes ses voies sont justes; C’est un Dieu fidèle et sans iniquité, Il est juste et droit. Ps 103.6 L’Éternel fait justice, Il fait droit à tous les opprimés. Pr 16.11 Le poids et la balance justes sont à l’Éternel; Tous les poids du sac sont son ouvrage.  Esa 45.21 Déclarez-le, et faites-les venir! Qu’ils prennent conseil les uns des autres! Qui a prédit ces choses dès le commencement, Et depuis longtemps les a annoncées? N’est-ce pas moi, l’Éternel? Il n’y a point d’autre Dieu que moi, Je suis le seul Dieu juste et qui sauve.  

De tout ce qui précède, nous notons que toutes les prophéties de l’Ancien Testament et une grande partie de celles du Nouveau, traitent du gouvernement moral de Dieu sur le monde et offrent ainsi à tout chrétien un sujet d’étude d’un haut intérêt. Il est en effet intéressant de savoir ce que Dieu fait et fera à l’égard de toutes les nations de la terre; de lire ses pensées à l’égard de Tyr, de Babylone, de Ninive et de Jérusalem; à l’égard de l’Égypte, de l’Assyrie et du pays d’Israël. Mais souvenons-nous que ces prophéties ne contiennent pas l’espérance particulière de l’Église; car, si l’existence elle-même de l’Église n’y est pas révélée d’une manière directe, comment son espérance s’y trouverait-elle? – Ce n’est pas que les prophéties de l’Ancien Testament ne renferment une riche moisson de principes divins et moraux, dont l’Église peut tirer profit; mais c’est là tout autre chose que de vouloir trouver dans ces prophéties la révélation de l’existence et de l’espérance particulière de l’Église. Et cependant une grande partie de ces prophéties a été appliquée à l’Église, et on a ainsi tellement obscurci et embrouillé le sujet tout entier, que les esprits simples reculent devant une étude pourtant si pleine d’enseignements, et négligent même ce qui en est tout à fait distinct, savoir l’espérance de l’Église. Cette espérance, nous n’avons pas besoin de le répéter encore, n’a aucun rapport avec ce qui concerne les voies de Dieu à l’égard des nations, mais elle consiste à aller à la rencontre du Seigneur Jésus dans les airs, pour être toujours avec lui et comme lui (1 Thess. 4:13 et suivants). Plusieurs disent, hélas: « Je n’ai pas de tête pour la prophétie! » Il est possible, mais avez-vous du cœur pour Christ? Si vous aimez Christ, vous aimerez aussi sa venue, lors même que vous seriez incapable de toute recherche prophétique. Une femme qui aime son mari peut manquer de tête pour entrer dans les affaires de son mari; mais, s’il est absent, elle aura le cœur occupé de son retour; elle peut ne rien comprendre à son journal ou à son grand livre, mais elle connaît son pas et reconnaît sa voix. Le chrétien le plus illettré, s’il aime la personne du Seigneur Jésus, peut nourrir le désir le plus vif de le voir, et telle est l’espérance de l’Église. L’apôtre pouvait dire aux Thessaloniciens: « Vous vous êtes tournés des idoles vers Dieu, pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils » (1 Thess. 1:9-10). Or, évidemment, les saints de Thessalonique ont pu n’avoir, au moment de leur conversion, qu’une connaissance bien incomplète de la prophétie ou du sujet spécial dont elle s’occupe et, pourtant, ils ont été mis, dès lors, en pleine possession et sous la puissance de l’espérance particulière de l’Église, qui est d’attendre la venue du Fils. Il en est ainsi d’un bout à l’autre du Nouveau Testament, là aussi nous trouvons des prophéties et le gouvernement Moral de Dieu; mais un grand nombre de passages viennent nous prouver que l’espérance commune des chrétiens des temps apostoliques, espérance simple, sans entrave, ni empêchement, était la venue du Fils, le retour de l’Époux. Puisse le Saint Esprit ranimer cette « bienheureuse espérance » (Tite 2.11-13) dans l’Église, rassembler les élus, et « préparer au Seigneur un peuple bien disposé! » (Luc 1.11-17). Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Délivrance de Lot et destruction de Sodome et de Gomorrhe. » (Gn 19)

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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