Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Job 42.1-2 et suivants. En effet, nous arrivons au dénouement du livre, à la grande leçon que Job, enfin, a comprise. On l’appelle l’affranchissement, la délivrance du moi méprisable. Pendant que l’Éternel lui parlait, toute la bonne opinion que Job avait de lui-même s’était progressivement évanouie. Au fur et à mesure, il découvrait avec effroi la méchanceté de son cœur. Lui qui s’était engagé à ne plus rien ajouter (Job 40.3-5) s’écrie: «J’ai horreur de moi et je me repens…». Voilà ce que doit dire un homme «intègre et droit, craignant Dieu et se retirant du mal», lorsqu’il se tient dans la présence de Dieu!Job a été criblé comme le blé. Pénible travail, mais qui, comme pour Pierre plus tard, l’a débarrassé de la confiance en lui. Il peut maintenant fortifier ses frères et il prie pour ses amis (v. 10; Luc 22.31-34).

L’Éternel l’appelle à quatre reprises «mon serviteur Job» et blâme les trois consolateurs fâcheux. Il en envoie d’autres à Job, qui, ceux-là, lui apportent une vraie sympathie. Et, non seulement il rétablit l’ancien état du patriarche, mais il lui donne le double de tout ce qu’il possédait précédemment. Cependant Job a maintenant acquis quelque chose de plus précieux que tout: il a appris à se connaître lui-même, en même temps qu’il apprenait à connaître Dieu.

Considérons maintenant brièvement le tableau du résultat final de l’épreuve. «Et Job répondit à l’Éternel et dit: Je sais que tu peux tout, et qu’aucun dessein n’est trop difficile pour toi. Qui est celui-ci qui, sans connaissance, voile le conseil? J’ai donc parlé, et sans comprendre, de choses trop merveilleuses pour moi, que je ne connaissais pas». Il répète les paroles humiliantes que Dieu lui avait adressées, afin de se les appliquer à lui-même. C’était juste; il reconnaît que c’étaient des «choses trop merveilleuses» pour lui et «qu’il ne connaissait pas». «Écoute, je te prie, et je parlerai; je t’interrogerai, et toi, instruis-moi». C’est ce que l’Éternel lui avait dit auparavant (Job 40:2) et Job redit les mêmes paroles, en s’humiliant devant Lui. «Mon oreille avait entendu parler de toi, maintenant mon œil t’a vu: c’est pourquoi j’ai horreur de moi, et je me repens dans la poussière et dans la cendre». Il n’y avait plus rien de superficiel chez lui; il ne s’agissait plus d’une rumeur éloignée.

Pensez-vous qu’en sondant l’organisme et les habitudes du béhémoth et du léviathan, Job serait arrivé à une conclusion semblable? Assurément pas. Il avait à faire avec Dieu lui-même qui s’était servi de ces œuvres de sa puissance dans le but exprès d’amener Job à ses pieds, et l’avait détourné ensuite de toutes ces choses, par leur moyen même, pour qu’il fût entièrement occupé de Lui. «C’est pourquoi j’ai horreur de moi, et je me repens dans la poussière et dans la cendre». C’est ainsi que dans le Nouveau Testament, le Seigneur s’est servi du chant d’un coq pour convaincre de péché le grand apôtre de la circoncision.

«Et il arriva, après que l’Éternel eut dit ces paroles à Job, que l’Éternel dit à Éliphaz, le Thémanite: Ma colère s’est enflammée contre toi et contre tes deux compagnons, car vous n’avez pas parlé de moi comme il convient, comme mon serviteur Job». Dieu s’adresse au plus âgé des trois amis qui, après tout, était celui qui avait parlé avec le moins d’acrimonie, mais cependant d’une manière coupable, car étant le plus ancien, il aurait dû être plus avisé que ses compagnons. Qu’y avait-il dans ce que Job avait dit que Dieu pût signaler comme étant «ce qui convient»? Car, en examinant le débat superficiellement, on pourrait penser que Job avait dit autant de paroles erronées relativement à Dieu que ses amis. Et même pour un tel lecteur, il pourrait sembler que Job avait parlé de Lui d’une manière plus téméraire que ces derniers. Mais le fait est que la grâce de Dieu supporte beaucoup plus tendrement que les hommes ne le supposent, les paroles inconsidérées que peuvent proférer des affligés sous l’empire d’une épreuve aussi terrible que celle-là.

Ne pensons pas cependant que ce fait diminue en quoi que ce soit la culpabilité de Job : il y avait toute la différence imaginable entre ces trois hommes qui n’étaient pas dans le creuset et celui qui s’y trouvait. Il est très facile pour ceux qui ne souffrent pas de juger les paroles amères de quelqu’un qui est plongé dans une telle fournaise. Mais Dieu ressentait vivement la manière d’agir d’hommes qui, tout en ayant la prétention de parler selon Lui, avaient complètement failli, malgré leur apparence de gravité, dans l’application de la vérité divine à l’âme de leur ami. C’est là un point d’une grande importance, car cette œuvre ne peut se faire que par l’Esprit.

La vérité abstraite est tout à fait vaine pour les saints de Dieu. Il peut résulter, d’affirmations vraies en elles-mêmes, mais mal comprises et mal appliquées, un dommage plus grand que de celles qui sont positivement erronées, parce qu’une vérité faussée dans son application paraît donner l’autorité de Dieu à une erreur qui a d’autant plus de poids qu’elle est présentée comme une chose vraie : Si une parole insensée ou manifestement fausse est prononcée, chacun la rejette, mais aucun croyant ne peut mépriser la vérité de Dieu. Si donc cette dernière est mal appliquée, et en particulier pour écraser quelqu’un qui, au moment même, est l’objet de la sollicitude la plus grande de la part de Dieu, combien une telle manière d’agir est étrangère et offensante à Celui-ci. Combien Il a en horreur que son nom soit ainsi dénaturé! C’est ce dont les trois amis de Job étaient coupables. Combien souvent la vérité de Dieu est maintenant employée à l’exaltation du moi; et pourtant combien une telle manière d’agir est contraire à son caractère et à sa volonté! Les trois amis n’avaient-ils pas fait ces deux écarts?

Les erreurs de Job sont parfaitement évidentes. En quoi donc consistait la vérité convenable qu’il avait prononcée? Il y en avait une que nous pouvons facilement discerner. Il avait assurément parlé selon la justice, lorsqu’il s’était complètement humilié devant Dieu. On ne veut pas dire que ce fût la seule chose juste qui fût en Job, mais personne ne peut hésiter à accepter et à appuyer la confession qui sortit de ses lèvres. Il avait dit ce qui convenait dans ses dernières paroles en réponse à l’appel de Dieu. C’est alors qu’il fut amené en sa présence. Il parla comme devait le faire un homme qui avait des sentiments convenables au fond de son cœur; mais, à la surface, que de pensées erronées! Mais maintenant l’Éternel met au jour les profondeurs de son âme. Il est amené enfin dans la lumière. Tout le reste, tout ce qui n’était que superficiel avait été jugé. Aussi, nous pouvons être assurés qu’il y avait maintenant en Job ce dont Dieu pouvait dire qu’il y trouvait son plaisir; il ne voyait rien d’autre en lui, car Job justifiait Dieu à ses propres dépens. Il confessait désormais, non sa propre justice, mais son néant dans la poussière et la cendre, et sa souillure devant un Dieu qu’il déclarait sans réserve parfaitement juste dans toutes ses voies.

Ensuite Dieu commande à Éliphaz de prendre pour lui et ses deux amis «sept taureaux et sept béliers» et allez, dit-il, «vers mon serviteur Job et offrez un holocauste pour vous». Il ne paraît pas qu’il y eût encore, en ce temps-là, des sacrifices pour le péché. Ce fait est une indication importante relativement à l’époque extrêmement reculée de laquelle date ce livre ou plutôt les circonstances qui y sont relatées. Elles doivent avoir été avant la loi. Dans les jours du Lévitique, il y aurait eu naturellement un sacrifice pour le péché pour les amis de Job. En revanche, avant que la loi eût promulgué les prescriptions sévères et minutieuses relativement à ce qui était requis quand le péché avait été commis, c’étaient des holocaustes qui étaient offerts régulièrement. C’est ainsi qu’au commencement, nous trouvons dans le temps de Noé, pour lui comme pour d’autres, ces mêmes holocaustes. Il les ordonne comme devant être la confession solennelle de leur péché: «Afin que je n’agisse pas avec vous selon votre folie; car vous n’avez pas parlé de moi, comme il convient, comme mon serviteur Job». Ainsi fut fait, selon les directions divines.

«Et l’Éternel rétablit l’ancien état de Job, quand il eut prié pour ses amis». C’est là une touchante manifestation de l’œuvre de la grâce. Non seulement Dieu les délivra de leur punition, lorsque Job eut prié pour eux, mais «il rétablit l’ancien état de Job» (ou littéralement Il «ramena sa captivité»), lorsque son cœur s’ouvrit en faveur de ses amis. Job lui-même avait maintenant la conscience qu’il était délivré. Jusqu’alors, il s’était senti comme serré, pour ainsi dire, dans un étau, mais l’Éternel le délivra de sa captivité, lorsqu’il eut prié pour ses amis. Son cœur pouvait agir en grâce; il en avait fait l’expérience pour lui-même et maintenant il l’exprime, et cela envers ceux qui l’avaient le plus profondément blessé. Job n’avait jamais été plus vivement froissé par personne au monde que par ses trois amis, et cependant ils étaient maintenant les objets de sa sollicitude et ceux pour lesquels il priait. Dieu trouvait ses délices en cela et il rétablit son ancien état en réponse à sa prière pour eux.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Épilogue :

  • Job, du pays d’Uts

Jb 1.1 Il y avait dans le pays d’Uts un homme qui s’appelait Job. Et cet homme était intègre et droit; il craignait Dieu, et se détournait du mal. Ez 14.14 et qu’il y eût au milieu de lui ces trois hommes, Noé, Daniel et Job, ils sauveraient leur âme par leur justice, dit le Seigneur, l’Éternel. Jc 5.11 Voici, nous disons bienheureux ceux qui ont souffert patiemment. Vous avez entendu parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin que le Seigneur lui accorda, car le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion.

  • Puissance de Dieu, est infinie

Jb 42.2 Je reconnais que tu peux tout, Et que rien ne s’oppose à tes pensées. Ps 115.3 Notre Dieu est au ciel, Il fait tout ce qu’il veut. Mt 19.26 Jésus les regarda, et leur dit: Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible. Lc 1.37 Car rien n’est impossible à Dieu.

  • Accepté par Dieu

Ex 28.38 Elle sera sur le front d’Aaron; et Aaron sera chargé des iniquités commises par les enfants d’Israël en faisant toutes leurs saintes offrandes; elle sera constamment sur son front devant l’Éternel, pour qu’il leur soit favorable. Ez 20.40 Sanctifiez mes sabbats, et qu’ils soient entre moi et vous un signe auquel on connaisse que je suis l’Éternel, votre Dieu. Ac 10.35 mais qu’en toute nation celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable. Ep 1.6 à la louange de la gloire de sa grâce qu’il nous a accordée en son bien-aimé.

  • Prospérité des justes

Gn 39.3 Son maître vit que l’Éternel était avec lui, et que l’Éternel faisait prospérer entre ses mains tout ce qu’il entreprenait. Dt 29.9 Ils sont pourtant ton peuple et ton héritage, que tu as fait sortir d’Égypte par ta grande puissance et par ton bras étendu. 1 Ch 22.13 Alors tu prospéreras, si tu as soin de mettre en pratique les lois et les ordonnances que l’Éternel a prescrites à Moïse pour Israël. Fortifie-toi et prends courage, ne crains point et ne t’effraie point. Ps 1.3 Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, Qui donne son fruit en sa saison, Et dont le feuillage ne se flétrit point: Tout ce qu’il fait lui réussit.

De tout ce qui précède, nous notons que l’Éternel donna aussi à Job deux fois plus de biens qu’il n’en avait auparavant, car le livre ne pouvait se terminer sans un témoignage de la bonté de Dieu même quant aux circonstances extérieures. Bien que le temps ne fût pas encore arrivé pour un redressement complet de tout ce qui est tortueux ici-bas, ou pour rappeler en mémoire toutes les actions bonnes et justes, l’Éternel ne permet cependant pas que son bien-aimé quitte la scène sans avoir des preuves de son intérêt et de sa bénédiction. C’est pourquoi Job reçut alors ce témoignage de ce qu’est Dieu. L’Éternel n’oubliait pas l’homme qui avait passé par une telle tourmente de tribulations et qui s’était attaché à lui, lorsqu’Il semblait être contre son serviteur. Ce dernier dut toutefois apprendre ce qu’il était lui-même, lorsque le diable se fut retiré, et que la première question eut été résolue à la confusion de l’Ennemi. Mais si Job s’était attaché fermement à Dieu, c’est parce que ce dernier l’avait tenu par la main droite. Tel était le véritable secret de toute cette épreuve. C’est la grâce seule après tout qui donne l’intégrité et qui y garde l’âme. Mais Dieu n’était pas injuste pour oublier Job. Il lui montre l’appréciation qu’Il faisait de toute sa piété, même avant que vînt le jour de la rémunération. Job reçut les témoignages les plus complets de respect et de confiance de la part de tous ses parents et même de ses connaissances. « Et tous ses frères, et toutes ses sœurs, et tous ceux qui l’avaient connu auparavant vinrent à lui, et mangèrent le pain avec lui dans sa maison; et ils sympathisèrent avec lui et le consolèrent de tout le mal que l’Éternel avait fait venir sur lui, et lui donnèrent chacun un késita, et chacun un anneau d’or ». « Et l’Éternel bénit la fin de Job plus que son commencement: et il eut quatorze mille brebis, et six mille chameaux et mille paires de bœufs, et mille ânesses; et il eut sept fils et trois filles; et il appela le nom de la première Jémima, et le nom de la seconde Ketsia, et le nom de la troisième Kéren-Happuc. Et, dans tout le pays, il ne se trouvait point de femmes belles comme les filles de Job; et leur père leur donna un héritage parmi leurs frères. Et, après cela, Job vécut cent quarante ans, et il vit ses fils, et les fils de ses fils, quatre générations. Et Job mourut vieux et rassasié de jours ». Car Dieu mettra fin à toute souffrance injuste, même si ce n’est pas dans cette vie-ci. Que le Seigneur veuille bénir sa bonne Parole et accorder à ses saints la grâce de s’attacher profondément à ce saint Livre dont ils ont tant besoin dans ces jours de confusion et d’incrédulité croissante. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Dieu crée l’univers et l’humanité. » (Gn 1)

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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