Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de 2 Co 13.1 et suivants. En effet, la première épître aux Corinthiens avait pour sujet l’Assemblée. La seconde nous a parlé du ministère ou du service chrétien. Nous y avons trouvé les sentiments, les supplications, les fatigues, les peines morales et physiques du serviteur du Seigneur. Paul n’en était que le faible instrument mais il ne désirait pas sur la terre une meilleure part que celle de son Maître. Or Christ avait été ici-bas dans l’abaissement, crucifié en infirmité; mais Il vivait maintenant, ressuscité par la puissance de Dieu(2 Co 13. 4).

En terminant son épître, Paul adresse à Dieu une dernière prière pour ses chers Corinthiens. Elle tient en un mot: leur perfectionnement(2 Co 13.9). Mais en même temps il les exhorte: “perfectionnez-vous”. Car demander le secours du Seigneur ne dispense pas de s’appliquer avec zèle à faire des progrès dans la marche et le service chrétiens.

“Réjouissez-vous…, leur dit-il encore, soyez consolés; ayez un même sentiment; vivez en paix…” (2 Co 13.11). Que chacun de nous, chers enfants de Dieu, prenne pour lui-même ces exhortations et jouisse de la promesse qui y est attachée. Oui, que la grâce du Seigneur Jésus Christ, et l’amour de Dieu, et la communion du Saint Esprit soient avec nous tous.

En repassant tout ce que cette épître nous a enseigné au sujet du ministère apostolique et du ministère chrétien, nous  sommes frappés de voir que l’autorité du ministère pour châtier, pour ne pas épargner celui qui s’élève contre Christ, ne vient qu’en dernier lieu. En effet, l’apôtre a présenté dans le courant de cet écrit ce qu’est le ministère chrétien comme ministère de l’Esprit, de la grâce et de la liberté. Il a ensuite montré ce ministère à l’œuvre, soit envers le monde, soit envers l’Assemblée qu’il exhorte à marcher dans la sainteté pratique. Puis il a montré ce ministère, s’occupant des plus humbles fonctions, du bien matériel des enfants de Dieu, et ne s’épargnant aucune fatigue pour apporter du secours à ceux qui sont dans le besoin. Il a présenté ensuite ce ministère, dans sa propre personne, reproduisant les caractères même de Christ aux yeux de tous, et trouvant sa source et sa puissance en Lui. 

Il arrive enfin, dans le dernier chapitre, à un sujet que tout autre que l’apôtre aurait mis au premier plan pour faire montre de l’autorité qui était entre ses mains. Vous avez vu dans les chapitres précédents que le ministère de Paul rencontrait beaucoup d’obstacles même parmi ses enfants dans la foi, que bien des misères subsistaient encore dans l’assemblée de Corinthe, quand même en beaucoup de choses leurs consciences avaient parlé et qu’ils avaient jugé et réparé le mal. Mais, outre cela, de faux apôtres prétendaient faire recevoir leur autorité parmi eux en combattant celle de Paul. Devant tous ces obstacles, il est remarquable qu’il ne parle pas une fois, dans les chapitres qui précèdent, de vouloir exercer son autorité en châtiment. 

Cette autorité, Paul pouvait se réjouir de la posséder et d’amener ainsi les âmes captives à l’obéissance de Christ. En effet, pendant tout son ministère, son combat était continuellement avec ce qui s’opposait à cette connaissance, que ce fût la religion des Juifs ou la sagesse des gentils: “Étant prêts à tirer vengeance de toute désobéissance, après que votre obéissance aura été rendue complète.” Leur obéissance était le premier but, mais ce but atteint, les ouvriers de Satan qui avaient cherché à s’opposer à l’œuvre de Dieu parmi les Corinthiens, seraient frappés par la verge d’autorité dans la main de l’apôtre, comme jadis les Égyptiens par la verge de Moïse. 

S’il parle ainsi, c’est donc à la fin de son épître. Aussi dit-il: “Si je viens encore une fois, je n’épargnerai pas”; j’userai «de sévérité.” Dans la première épître aux Corinthiens, il avait décidé de livrer le méchant à Satan, afin qu’il soit sauvé comme à travers le feu, mais il avait suspendu son jugement, et l’on voit dans la seconde épître que c’était pour produire dans leurs cœurs un jugement complet du mal. Nous notons que les adversaires de l’apôtre essayaient d’amener les Corinthiens à mettre en doute si Christ parlait réellement par son moyen. Une pareille audace est difficile à comprendre, mais qu’est-ce que Satan n’osera pas dans sa guerre contre Christ? Alors l’apôtre leur donne la justification péremptoire de sa mission divine: “Examinez-vous vous-mêmes, et voyez si vous êtes dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes.” 

Il termine enfin cette épître, en les exhortant, comme Assemblée, à faire cinq choses: 1° Réjouissez-vous. Quelle barrière la joie chrétienne oppose à tout ce par quoi Satan cherche à mécontenter nos âmes. 2° Perfectionnez-vous. Il demandait déjà leur perfectionnement. Cette image est prise d’un objet qu’il s’agit de faire fonctionner convenablement. De nos jours, une montre en est le meilleur exemple. Elle peut être bien agencée, sans aucune pièce qui lui manque, et pourtant il y manque quelque chose: elle ne marche pas. Il faut donc en retenir chaque pièce, en sorte que le mouvement arrive à s’opérer avec exactitude. C’est ce que nous avons à faire, aussi bien dans l’Assemblée qu’individuellement. Car nous avons à travailler à ce que chaque rouage fonctionne selon un ordre que Dieu puisse approuver. 

Ce mot: perfectionnez-vous! ne parle-t-il pas à nos consciences? Chacun de nous est appelé à s’examiner en particulier et à se demander: Est-ce moi, peut-être, qui entrave le fonctionnement de l’Assemblée à la satisfaction de Christ? “Soyez consolés (ou encouragés).” Chose importante dans la vie chrétienne: rien ne nous encourage davantage qu’une bonne conscience et le sentiment que Dieu approuve notre marche. “Ayez un même sentiment”. Qu’il n’y ait pas, parmi les enfants de Dieu, de sentiments opposés les uns aux autres, et qu’en toutes choses ils marchent dans un même sentier. “Vivez en paix”. La joie, la paix, une même pensée, sont aussi dans l’épître aux Philippiens les éléments d’un bon état de l’Assemblée. «Et le Dieu d’amour et de paix sera avec vous.” Il se trouve avec ceux qui cherchent la paix, car c’est son caractère; mais ici, il est aussi le Dieu d’amour. Si cet état n’était guère celui des Corinthiens, l’apôtre le désirait pour eux. Suivons-nous aussi ces cinq préceptes? le Dieu de paix viendra faire sa demeure au milieu de nous et le Dieu d’amour nous fera pénétrer toujours plus dans les secrets de son propre cœur.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

  • Témoins: deux au moins nécessaires pour convaincre de crime

Nb 35.30 Si un homme tue quelqu’un, on ôtera la vie au meurtrier, sur la déposition de témoins. Un seul témoin ne suffira pas pour faire condamner une personne à mort. Dt 17.6 Celui qui mérite la mort sera exécuté sur la déposition de deux ou de trois témoins; il ne sera pas mis à mort sur la déposition d’un seul témoin. Dt 19.15 Un seul témoin ne suffira pas contre un homme pour constater un crime ou un péché, quel qu’il soit; un fait ne pourra s’établir que sur la déposition de deux ou de trois témoins. Mt 18.16 Mais, s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l’affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins. 2 Co 13.1 Paul, apôtre de Jésus Christ par la volonté de Dieu, et le frère Timothée, à l’Église de Dieu qui est à Corinthe, et à tous les saints qui sont dans toute l’Achaïe; 1 Tim 5.19 Ne reçois point d’accusation contre un ancien, si ce n’est sur la déposition de deux ou trois témoins. He 10.28 Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins;

  • La force est promise dans la faiblesse

Ps 8.3 Par la bouche des enfants et de ceux qui sont à la mamelle Tu as fondé ta gloire, pour confondre tes adversaires, Pour imposer silence à l’ennemi et au vindicatif. 1 Co 1.27 Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes; 2 Co 12.9-10 et il m’a dit: Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. 10 C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ; car, quand je suis faible, c’est alors que je suis fort. 2 Co 13.4 Car il a été crucifié à cause de sa faiblesse, mais il vit par la puissance de Dieu; nous aussi, nous sommes faibles en lui, mais nous vivrons avec lui par la puissance de Dieu pour agir envers vous. He 11.33-34 qui, par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent des promesses, fermèrent la gueule des lions, 34 éteignirent la puissance du feu, échappèrent au tranchant de l’épée, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères.

  • L’examen de soi est profitable

Lm 3.40 Recherchons nos voies et sondons, Et retournons à l’Éternel; Mt 7.5 Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton oeil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’oeil de ton frère. 1 Co 11.28 Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe; 2 Co 13.5 Examinez-vous vous mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus Christ est en vous? à moins peut-être que vous ne soyez réprouvés. Ga 6.4 Que chacun examine ses propres oeuvres, et alors il aura sujet de se glorifier pour lui seul, et non par rapport à autrui;

  • Le devoir de recherche de la perfection

Gn 17.1 Lorsque Abram fut âgé de quatre-vingt-dix-neuf ans, l’Éternel apparut à Abram, et lui dit: Je suis le Dieu tout puissant. Marche devant ma face, et sois intègre. Mt 5.48 Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. 2 Co 13.11 Au reste, frères, soyez dans la joie, perfectionnez-vous, consolez-vous, ayez un même sentiment, vivez en paix; et le Dieu d’amour et de paix sera avec vous. Ep 4.13 jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ; Col 1.28 C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme, et instruisant tout homme en toute sagesse, afin de présenter à Dieu tout homme, devenu parfait en Christ. He 6.1 C’est pourquoi, laissant les éléments de la parole de Christ, tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement du renoncement aux oeuvres mortes; He 13.21 vous rende capables de toute bonne oeuvre pour l’accomplissement de sa volonté, et fasse en vous ce qui lui est agréable, par Jésus Christ, auquel soit la gloire aux siècles des siècles! Amen! Jc 1.4 Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son oeuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien. 1 P 5.10 Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus Christ à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables.

De tout ce qui précède, nous notons que Dieu aime à se tenir dans la compagnie de ceux qui réalisent à faire cinq choses:  Réjouissez-vous. Quelle barrière la joie chrétienne oppose à tout ce par quoi Satan cherche à mécontenter nos âmes.  Perfectionnez-vous. Il demandait déjà leur perfectionnement. Il est appelé le Dieu d’amour et de paix. Ce n’est pas seulement comme en Philippiens: “Faites ces choses, et le Dieu de paix sera avec vous.” Soit que nous soyons nombreux, ou seulement deux ou trois pour représenter l’Assemblée dans ce monde, le désir de l’apôtre est que ces choses soient avec nous tous. S’il en avait été ainsi, quel autre aspect l’Assemblée de Corinthe aurait présenté! Reprenons pour nous-mêmes chacun de ces préceptes; méditons-les, et soyons certains que si nous cherchons à réaliser ces choses individuellement et collectivement, des bénédictions spéciales nous seront accordées. Au lieu d’une marche de faiblesse et de désunion, d’insouciance et de sommeil, la vie de l’Assemblée s’épanouira de manière que le monde lui-même rende ce témoignage: “Dieu est réellement au milieu d’eux. Le Dieu d’amour et de paix est avec eux. Saluez-vous l’un l’autre par un saint baiser.” C’est le témoignage de l’amour mutuel que Paul désire voir parmi les chrétiens. L’épître se termine par ces mots: “Que la grâce du Seigneur Jésus Christ, et l’amour de Dieu, et la communion du Saint Esprit soient avec vous tous.” Le Seigneur Jésus Christ, Dieu, le Saint Esprit, la plénitude de la Trinité. Le Seigneur Jésus Christ, dans la manifestation de sa grâce, c’est-à-dire d’un amour descendu au milieu de la scène du péché pour y apporter le remède souverain; Dieu, dans l’expression de son amour en Christ; le Saint Esprit, par lequel nous avons communion avec le Père et le Fils, et les uns avec les autres. Quel tableau délicieux d’une Assemblée selon Dieu. L’apôtre désirait que ces choses fussent avec eux tous, non pas avec quelques-uns seulement. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ les salutations de Paul aux églises de Galatie.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées. 

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