Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 R 2.1 et suivants. En effet, alors que l’enlèvement d’Hénoc est résumé dans la Bible en deux versets seulement (Genèse 5:24 gn 5.21-24; Hébreux 11:5 hb 11.5-6), Dieu nous permet – comme à Élisée – d’assister en détail à celui d’Élie. Événement glorieux qui en évoque pour nous deux autres: l’un passé, l’autre encore à venir. La scène passée, c’est l’ascension du Seigneur au ciel. Comme Élie, Jésus a parcouru le chemin de son peuple Israël dont en figure nous avons ici les étapes: Guilgal, Béthel, Jéricho, enfin le Jourdain. De même qu’Élisée refusait de se séparer d’Élie, les disciples s’étaient attachés au Seigneur Jésus. «Vers qui nous en irions-nous?» – lui disait Pierre (Jean 6:68 j 6.65-69; cf. aussi Jean 11:16 j 11.14-16). Et ils furent aussi les témoins de Son ascension (Actes 1:9 ac 1.6-11). Puis, selon la promesse qui leur avait été faite, le Saint Esprit descendit sur eux avec puissance, ce que nous rappelle l’esprit d’Élie venant reposer sur Élisée après l’enlèvement de son maître.
Mais ce chapitre porte aussi nos pensées sur une scène à venir: L’enlèvement de tous les rachetés «dans les nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs» (1 Thessaloniciens 4:17 1th 4.13-18). Comme Élie, nous sommes en chemin, sachant ce qui nous arrivera. Est-ce une espérance qui réjouit notre cœur?
Les «fils» des prophètes étaient en réalité leurs disciples, vivant ensemble, enseignés dans la Parole et employés par l’Éternel pour Son service. Ceux de Jéricho, comme plus tard Thomas, ne peuvent pas croire au mystérieux événement qui vient de se produire.
Élisée à Jéricho représente Christ venu en grâce dans ce monde marqué de mort et de stérilité. Il y a apporté la vie par la puissance purifiante de la grâce – le sel – contenue et manifestée dans le nouvel homme – le vase neuf. Chaque croyant est aussi appelé à être dans le même monde «un vase pour l’honneur, sanctifié, utile au Maître, préparé pour toute bonne œuvre» (2 Timothée 2:21 2tm 2.15-21).
L’effrayante scène qui suit nous rappelle les jugements qui seront la part des moqueurs (Proverbes 19:29 pv 19.29). Les garçons de Béthel outrageaient l’Éternel Lui-même. «Monte chauve», c’était mettre Élisée au défi d’être enlevé comme Élie. Aux derniers jours, annonce l’apôtre Pierre, des moqueurs viendront, marchant dans la moquerie et disant: «Où est la promesse de Sa venue?» (2 Pierre 3:3, 4 2p 3.1-7). Survient l’ours! Il est dans la Bible une figure du monde, souvent associé au lion: Satan. Combien c’est solennel! Si des enfants méprisent la Parole, Dieu pourra permettre qu’ils deviennent la proie du monde et de son prince. Sort pire que la mort puisque le salut de leur âme est en jeu!
L’histoire d’Élie, comme prophète de jugement, se termine au chapitre 1er. Le chapitre 2 nous présente la fin de sa carrière et les faits mystérieux qui accompagnèrent ce grand événement.
Nous rencontrons dans la Parole beaucoup de mystères, des secrets cachés de toute éternité dans le cœur de Dieu, des choses que l’œil n’avait pas vues, ni l’oreille entendues et qui n’étaient pas montées au cœur de l’homme. Ces mystères restaient inconnus dans l’ancienne alliance, mais il n’en est pas un seul qui ne nous soit révélé par l’Esprit de Dieu dans le Nouveau Testament. Et cependant, malgré cette révélation, la Parole est pleine de choses mystérieuses que l’intelligence spirituelle seule découvre. Le Seigneur pourrait, en peu de mots, nous les rendre claires, mais il nous en laisse faire la découverte pour le plus grand profit et la plus grande joie de nos âmes.
Ce n’est que par une étude faite sous la dépendance du Saint Esprit, avec prière, et par une application sérieuse aux choses de Dieu, que nous trouvons la clef de ces énigmes. C’est ainsi que nous apprenons à connaître, sous un fait simple en apparence, un sens caché, semblable au diamant que l’ignorant tient pour une pierre ordinaire, mais qui éblouira par son éclat celui qui s’applique à le tailler. La seconde partie du chap. 1° de l’évangile de Jean, le chap. 21 du même évangile, sont remplis de ces trésors cachés. Il en est de même de notre chapitre; nul autre ne peut guère le surpasser en intérêt, en expériences intimes, en révélations prophétiques, en majestueuse grandeur. C’est qu’en nous présentant Élie et Élisée, il nous parle de Christ et de son Esprit. C’est qu’il est avant tout un chapitre typique.
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Élisée est enlevé au ciel :
-Dt 11.30 Ces montagnes ne sont-elles pas de l’autre côté du Jourdain, derrière le chemin de l’occident, au pays des Cananéens qui habitent dans la plaine vis-à-vis de Guilgal, près des chênes de Moré?
-1 S 10.8 Puis tu descendras avant moi à Guilgal; et voici, je descendrai vers toi, pour offrir des holocaustes et des sacrifices d’actions de grâces. Tu attendras sept jours, jusqu’à ce que j’arrive auprès de toi et que je te dise ce que tu dois faire.
-2 S 19.15 Saül dit à Mical: Pourquoi m’as-tu trompé de la sorte, et as-tu laissé partir mon ennemi qui s’est échappé? Mical répondit à Saül: Il m’a dit: Laisse-moi aller, ou je te tue!
-2 R 4.38 Élisée revint à Guilgal, et il y avait une famine dans le pays. Comme les fils des prophètes étaient assis devant lui, il dit à son serviteur: Mets le grand pot, et fais cuire un potage pour les fils des prophètes.
De tout ce qui précède, nous notons qu’à plus d’une reprise, comme, par exemple, dans l’histoire de la veuve de Sarepta (comp. Luc 26), Dieu honora le prophète Élie, en se servant de lui pour nous représenter certains caractères isolés de son Bien-aimé, mais le dernier jour de sa carrière prophétique est employé à illustrer la vie, la mort, l’ascension du Messie, et les bénédictions qui devaient en découler pour son peuple. Ce privilège d’Élie est, dans une mesure, celui de tout croyant, car chacun de nous est appelé à reproduire les caractères de Christ dans le monde. S’il est vrai que nous sommes «en Lui» devant Dieu, il est aussi vrai qu’il est «en nous» devant le monde, et que nous sommes appelés à le manifester aux yeux de tous. Si le chrétien est fidèle, il sera une copie qui fera d’emblée reconnaître son modèle. Celui qui ne voit pas dans ce chapitre la vérité dont nous parlons, n’y a, de fait, rien vu. Seulement, nous l’avons dit, tout nous y est présenté sous un jour mystérieux. Ce qui ajoute au mystère, c’est qu’Élie n’y est pas seul. Élisée, son compagnon prophète et son serviteur, ne l’abandonne pas un seul instant, et le voit monter au ciel, puis revient visiter les «fils des prophètes», dont les circonstances remplissent toute la suite de notre histoire. Résumons en quelques mots la carrière, close maintenant, d’Élie, et celle d’Élisée dans ce passage. Élie, le grand prophète de la loi, a rapporté à Dieu cette loi violée, en Horeb. Il juge les prophètes de Baal, il juge Achab et Jézabel, il juge Achazia et ses satellites par le feu du ciel; il désigne Hazaël et Jéhu comme exécuteurs du jugement. Il n’est en cela type de Christ que parce que ce dernier exécutera le jugement, mais après le temps de la grâce. Il est, en revanche, le type du précurseur Jean-Baptiste, le plus grand des prophètes de l’ancienne alliance (Mal. 4:5; Matt. 11:14; Luc 1:17; Matt. 17:10-12). Élie, prophète rejeté, se tourne vers les nations (veuve de Sarepta), ressuscite leurs morts, envoie la pluie de bénédictions sur Israël. Il représente, en cette qualité, le ministère de grâce apporté par le Seigneur. Élie refait le chemin d’Israël, comme étant lui-même le vrai Israël, acquiert les promesses, prend en grâce la place que le peuple s’est attirée par son infidélité (Jéricho), passe victorieusement le fleuve de la mort, est enlevé au ciel. C’est le chemin de Christ, serviteur et prophète en Israël. Élisée, d’abord type du résidu, serviteur de Christ prophète, tel qu’il a marché sur la terre, le suit jusqu’au bout, dans toute sa marche de sainteté et le voit monter au ciel. Élisée, l’Esprit prophétique de Christ avec le résidu, reçoit la double mesure de l’Esprit de Christ monté au ciel, retrace le chemin de Christ, sauf Guilgal, la circoncision du Christ ayant eu lieu au Jourdain, dans la mort. Son chemin est avant tout un chemin de grâce et de restauration pour les habitants de la cité maudite, sauf le jugement sur les moqueurs de la fin qui font partie du peuple apostat. Les fils des prophètes sont le résidu prophétique, l’élément sain, mais ignorant, du peuple, avant qu’Élisée revienne à eux avec le double de l’esprit d’Élie. Enfin, Élisée habite en paix dans le champ fertile des bénédictions millénaires. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Joram, roi d’Israël. » 2 R 3
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.