Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Nb 3.1 et suivants. En effet, l’Éternel a mis à part les fils de Lévi pour en faire les serviteurs du sanctuaire. Mis à l’épreuve à l’occasion du jugement qui suivit le veau d’or, ils ont été trouvés fidèles (Ex 32.25-29; Ml 2.1-6), aussi sont-ils maintenant choisis pour le service d’Aaron et de toute la communauté (v. 7). Image du privilège qui est celui de chaque chrétien: servir le Seigneur et servir l’Assemblée, l’un n’allant pas sans l’autre! À remarquer que le mot traduit par service aux v. 7 et 8 est rendu ailleurs par garde, surveillance. L’attention et la vigilance font partie du service pour le Seigneur. Ce mot caractérise notamment l’activité de la sentinelle en Esa 21.6-8: elle est là faisant sa garde toutes les nuits. Que le Seigneur nous accorde d’être de ceux qui savent veiller pour et sur le peuple de Dieu! Notons qu’en Nb 4.1-4 un autre mot traduit par « service » signifie aussi travail pénible, souffrances, guerre.
Au v. 13, l’Éternel rappelle quand et comment il s’est acquis ces Lévites. La nuit de la Pâque – pour nous la croix – a marqué leur mise à part (lire 2 Co 5.14-15). Mais de plus ces serviteurs sont « entièrement donnés » à Aaron et à ses fils (v. 9). N’est-ce pas ainsi que notre grand Sacrificateur désigne ses chers disciples en s’adressant à son Père? Ils sont «ceux que tu m’as donnés» (Jean 17.9-26). De même que personne n’avait le droit de choisir l’emplacement de sa tente, aucun Lévite ne pouvait librement décider quel service il voulait accomplir. Ce que nous avons à faire n’est pas nécessairement ce qui nous intéresse, ce qui nous paraît répondre à nos capacités, ou ce qui se présente justement devant nous. C’est ce que le Seigneur veut que nous fassions. «Il y a diversité de services, et le même Seigneur», affirme 1 Cor. 12:5 1cr 12.4-11. Lui est le vrai Prince des princes établi sur toutes les charges (v. 32) et seul il est en mesure de fixer la fonction de chacun dans le programme d’ensemble. Imaginons ce qui se passerait sur une ligne de chemin de fer si un aiguilleur décidait un jour de changer de travail ou si un garde-barrière abandonnait son passage à niveau. Quel désordre, quelles catastrophes en résulteraient!
De toute façon, quelle que soit l’activité des Lévites, chacune des trois familles campait à proximité du Tabernacle (vv.23, 29, 35). Nous pensons à ces ouvriers au temps de David qui habitaient « avec le roi pour ses travaux » (1 Ch 4.21-23). « Celui qui est le plus près de Christ sera celui qui le servira le mieux et, sans cette proximité, on ne peut pas le servir ». À l’encontre des autres fils d’Israël, les Lévites étaient dénombrés dès l’âge d’un mois. Pensons au petit Samuel, à Jérémie (Jér 1.4-10), à Jean le baptiseur (Luc 1.11-17), à Paul (Gal 1.13-17). La mise à part précède l’appel au service du Seigneur, le moment venu. Le jeune Ésaïe, aussitôt qu’il a entendu la bonne nouvelle que « propitiation est faite pour son péché », est prêt à répondre spontanément à l’appel du Seigneur: « Me voici, envoie-moi » (Esa 6.5-8). Dès sa vision du chemin de Damas, Saul apprend de la bouche du Seigneur qu’il est désigné pour être « serviteur et témoin » (Ac 26.14-18). Aucun racheté ne s’appartient à lui-même. S’il s’est, par grâce, tourné des idoles vers Dieu, c’est comme les Thessaloniciens, « pour servir le Dieu vivant et vrai… » (1 Th 1.6-10). Le même enseignement découle de la fin de notre chapitre. Les Lévites se substituaient aux premiers-nés en Israël, c’est-à-dire à ceux que la grâce divine avait épargnés de la mort par la vertu du sang de l’agneau. Autrement dit, chaque racheté devient un serviteur de Celui qui l’a sauvé de la mort, arraché au pouvoir du monde et de son prince. Ne sommes-nous pas des « premiers-nés » dans la famille de Dieu par l’abondance des privilèges reçus? Veuille le Seigneur nous rendre conscients de ses droits sur notre vie (2 Ch 29.1-11).
En considérant « l’assemblée au désert » (Ac 7.38), nous la voyons composée de trois éléments distincts, savoir: des guerriers, des ouvriers et des adorateurs. Il y avait un peuple de guerriers, une tribu d’ouvriers, une famille d’adorateurs ou sacrificateurs. Nous avons jeté un coup d’œil sur les premiers et nous avons vu chacun d’eux, selon sa « généalogie », prenant sa place sous sa « bannière », conformément à l’ordre direct de l’Éternel; nous nous arrêterons quelques instants sur les seconds et nous les suivrons dans leur œuvre et dans leur service, selon la même ordonnance. Nous avons considéré les guerriers; méditons sur les ouvriers. Les Lévites étaient distinctement désignés, entre toutes les autres tribus, et appelés à une place et à un service très particuliers. Voici ce que nous lisons à leur sujet: « Mais les Lévites, selon la tribu de leurs pères, ne furent pas dénombrés parmi eux.
C’était un moment d’épreuve. Il ne pouvait pas en être autrement, lorsque cette grande question était adressée au cœur et à la conscience « Quiconque est pour l’Éternel? » Rien ne saurait être plus propre à sonder le cœur. La question n’était pas « Qui est-ce qui veut travailler? » Non, elle était beaucoup plus sérieuse et beaucoup plus pressante. Il ne s’agissait pas de savoir qui irait ici ou là, qui ferait ceci ou cela. Il pouvait y avoir un grand nombre d’actions et de mouvements et, cependant, tout cela aurait pu procéder seulement de l’impulsion d’une volonté non brisée, qui, agissant sur la nature religieuse, eût donné une apparence de dévouement et de piété éminemment propre à se tromper soi-même et à tromper les autres.
Mais « être pour l’Éternel » suppose le renoncement à sa propre volonté, le complet abandon de soi-même, ce qui est essentiel au fidèle serviteur, au véritable ouvrier. Saul de Tarse était sur ce terrain quand il s’écriait: « Seigneur, que veux-tu que je fasse? » Quelle parole dans la bouche du volontaire, du violent et du cruel persécuteur de l’Église de Dieu!
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Les tâches des Lévites :
- Onction, exemples de personnes ointes en signe de consécration
Lv 8.30 Moïse prit de l’huile d’onction et du sang qui était sur l’autel; il en fit l’aspersion sur Aaron et sur ses vêtements, sur les fils d’Aaron et sur leurs vêtements; et il sanctifia Aaron et ses vêtements, les fils d’Aaron et leurs vêtements avec lui. 1 S 10.1 Samuel prit une fiole d’huile, qu’il répandit sur la tête de Saül. Il le baisa, et dit: L’Éternel ne t’a-t-il pas oint pour que tu sois le chef de son héritage? 1 S 16.13 Samuel prit la corne d’huile, et l’oignit au milieu de ses frères. L’esprit de l’Éternel saisit David, à partir de ce jour et dans la suite. Samuel se leva, et s’en alla à Rama. 1 Rois 1.39 Le sacrificateur Tsadok prit la corne d’huile dans la tente, et il oignit Salomon. On sonna de la trompette, et tout le peuple dit: Vive le roi Salomon!
- Réformateurs courageux, ont blâmé des souverains pécheurs
-Nathan devant le roi David 2 S 12.7 Et Nathan dit à David: Tu es cet homme-là! Ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël: Je t’ai oint pour roi sur Israël, et je t’ai délivré de la main de Saül;
-Élie devant le roi Achab 1 Rois 21.20 Achab dit à Élie: M’as-tu trouvé, mon ennemi? Et il répondit: Je t’ai trouvé, parce que tu t’es vendu pour faire ce qui est mal aux yeux de l’Éternel.
-Michée devant le roi Achab 1 Rois 22.14 Michée répondit: L’Éternel est vivant! j’annoncerai ce que l’Éternel me dira.
-Élisée devant le roi Yoram 2 Rois 3.14 Méscha, roi de Moab, possédait des troupeaux, et il payait au roi d’Israël un tribut de cent mille agneaux et de cent mille béliers avec leur laine.
-Daniel devant le roi Belchatsar Dn 5.22 Et toi, Belschatsar, son fils, tu n’as pas humilié ton coeur, quoique tu susses toutes ces choses.
-Jean-Baptiste devant Hérode Mt 14.4 parce que Jean lui disait: Il ne t’est pas permis de l’avoir pour femme.
-Pierre et Jean devant le sanhédrin Ac 4.18-20 Et les ayant appelés, ils leur défendirent absolument de parler et d’enseigner au nom de Jésus. 19 Pierre et Jean leur répondirent: Jugez s’il est juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu’à Dieu; 20 car nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu.
- Jugements, son apparition personnelle, décrite de manière figurée
Ps 45.3 Tu es le plus beau des fils de l’homme, La grâce est répandue sur tes lèvres: C’est pourquoi Dieu t’a béni pour toujours. Ct 5.16 Son palais n’est que douceur, Et toute sa personne est pleine de charme. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, Filles de Jérusalem! – Esa 52.14 De même qu’il a été pour plusieurs un sujet d’effroi, -Tant son visage était défiguré, Tant son aspect différait de celui des fils de l’homme, – Dn 7.9 Je regardai, pendant que l’on plaçait des trônes. Et l’ancien des jours s’assit. Son vêtement était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête étaient comme de la laine pure; son trône était comme des flammes de feu, et les roues comme un feu ardent.
- Ustensiles saints, objets du temple
Nb 3.31 On remit à leurs soins l’arche, la table, le chandelier, les autels, les ustensiles du sanctuaire, avec lesquels on fait le service, le voile et tout ce qui en dépend. 1 Rois 7.45 les cendriers, les pelles et les coupes. Tous ces ustensiles que le roi Salomon fit faire à Hiram pour la maison de l’Éternel étaient d’airain poli. 1 Rois 8.4 Ils transportèrent l’arche de l’Éternel, la tente d’assignation, et tous les ustensiles sacrés qui étaient dans la tente: ce furent les sacrificateurs et les Lévites qui les transportèrent. 2 Rois 25.14 Ils prirent les cendriers, les pelles, les couteaux, les tasses, et tous les ustensiles d’airain avec lesquels on faisait le service.
« Quiconque est pour l’Éternel? » Bien-aimés, êtes-vous pour l’Éternel? Cherchez et voyez. Examinez-vous attentivement. Souvenez-vous que la question n’est pas du tout: Que faites-vous? Non, elle est beaucoup plus profonde. Si vous êtes pour le Seigneur, vous êtes prêt à tout. Vous êtes prêt à vous arrêter ou à marcher en avant, prêt à aller à droite ou à gauche, prêt à être actif ou à demeurer tranquille, prêt à vous tenir debout ou à vous tenir couché. La grande chose est celle-ci: l’abandon de soi-même aux droits d’un autre; et cet autre, c’est le Seigneur. Il aurait pu paraître inexcusable, dur et sévère de la part de Lévi, de n’avoir pas vu ses parents, connu ou reconnu ses frères. Mais les droits de Dieu sont souverains; et Christ, notre Seigneur, a prononcé ces solennelles paroles: «Si quelqu’un vient à moi, et ne hait pas son père, et sa mère, et sa femme, et ses enfants, et ses frères, et ses sœurs, et même aussi sa propre vie, il ne peut être mon disciple» (Luc 14:26). Ce sont des paroles simples, et elles nous font pénétrer dans le secret de ce qui se trouve à la base de tout vrai service. Que personne ne s’imagine que nous devions être sans affection. Loin de nous une telle pensée. Être sans affection naturelle, ce serait nous joindre moralement à l’apostasie des derniers jours. (Voyez 2 Tim 3:3.) Mais quand on laisse les droits de l’affection naturelle intervenir comme obstacle dans le chemin de notre intègre et cordial service de Christ, et quand le soi-disant amour de nos frères occupe une place plus élevée que la fidélité à Christ, alors nous sommes peu propres au service du Seigneur et indignes d’être appelés ses serviteurs. Que l’on observe avec soin que le principe moral qui donnait à Lévi un titre à être employé au service de l’Éternel, c’était le fait qu’il ne voyait pas ses parents, ne reconnaissait pas ses frères, ou ne connaissait pas ses enfants. En un mot, il était rendu capable de mettre complètement de côté les droits de la nature, et de donner en son cœur une place souveraine aux droits de l’Éternel. Ceci, nous le répétons, est la seule vraie base du caractère du serviteur. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Le service des Lévites. » Nb 4
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.