Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Esd 8.1 et suivants. En effet, le rassemblement a lieu auprès du fleuve Ahava. Esdras, pour compléter sa troupe, est obligé d’envoyer chercher des Lévites. «Il y a peu d’ouvriers» et «la moisson est grande», déclarait le Seigneur à ses disciples (Matthieu 9:37 mt 9.35-38). Aujourd’hui encore, Il considère tous Ses rachetés sur la terre et fait le compte parmi eux de ceux qui sont vraiment disposés à Le servir.

Tout est-il prêt maintenant pour le départ? Non; une chose essentielle manque encore! De même qu’un voyageur ne prend pas la route sans avoir étudié la carte, Esdras se préoccupe du chemin à suivre. Et il consulte l’Éternel. «Le vrai chemin pour nous et pour nos enfants» n’est-ce pas celui de l’entière obéissance à Dieu? Christ le premier l’a frayé dans ce monde (1 Pierre 2:21 1p 2.18-25). De sorte que la Bible, qui nous en montre les traces parfaites, nous tient lieu en quelque sorte de «carte routière». Eh bien! nous manquons souvent le vrai, le sûr chemin, parce que nous nous fourvoyons sur les fausses pistes de notre propre volonté!

Humiliation, dépendance, confiance en Dieu plutôt qu’en l’homme, autant de leçons bénies que nous apprenons dans la compagnie d’Esdras… ou plutôt du Seigneur Jésus.

Son premier soin est de remettre le précieux dépôt entre les mains des sacrificateurs responsables. Puis «rapidement», comme ils avaient été chargés de le faire (ch. 7 v. 17 ed 7.13-18), ils offrent des sacrifices.

Pensons aux «talents» qui nous ont été confiés pour le chemin (Matthieu 25. 15 mt 25.14-46): Quel cas faisons-nous de tous ces dons reçus du Seigneur: santé, intelligence, mémoire, et surtout Sa Parole? À l’arrivée dans la cité céleste, tout sera compté et pesé à la balance du sanctuaire (voir v. 33 et Luc 12, fin du v. 48 lc 12.42-48).

Mais le retour d’Esdras est soudain assombri par ce qu’il apprend au sujet du peuple. Aussi est-ce à une scène de douleur et de larmes que nous assistons maintenant. «Des ruisseaux d’eau coulent de mes yeux, parce qu’on ne garde pas ta loi» – disait le psalmiste (Ps. 119:136 ps 119.136).

Dans ce nouvel exode, Esdras est accompagné d’une partie du peuple resté dans la province de Babylone. Ces derniers, comme leur conducteur, possèdent un registre généalogique exact. L’Écriture les mentionne tous d’après leurs familles et non pas, comme une partie de ceux du chap. 2, d’après leurs villes. Le mensonge y entre avec Ananias et Sapphira, la chair, qui n’a que l’apparence de la conversion, avec Simon le magicien, mais l’Esprit de Dieu veille, juge et discerne, et la maison est préservée momentanément de dommage. Plus tard l’assemblée se met davantage en garde contre le mal: «Tu as éprouvé ceux qui se disent être apôtres et ne le sont pas, et tu les as trouvés menteurs» (Apoc. 2:2). Ce n’est un signe, ni de plus de puissance, ni de plus d’amour, mais cela devient une nécessité, si l’on veut conserver pur le témoignage de Dieu.

Au milieu du cortège brillent les fils d’Adonikam, dont la plus grande partie était remontée avec Zorobabel (2:13).

Ici, pas un seul lévite ne se présente. Ils restent dans les villes des nations, occupés de leurs intérêts, sans aucune pensée de monter avec leurs frères pour le service de la maison de Dieu. Esdras est obligé de leur envoyer une ambassade spéciale de chefs et d’hommes intelligents, pour les engager à se joindre à leurs frères. Ils viennent enfin au nombre de trente-huit! Les Nethiniens sont au nombre de 220, six serviteurs environ pour un lévite! Un tel fait n’est-il pas très humiliant, et ne pouvons-nous pas, nous aussi, en tirer de l’instruction? Où sont les ministères, parmi le peuple de Dieu, car, comme nous en avons plus d’une fois fait la remarque, les ministères d’aujourd’hui correspondent aux lévites d’autrefois? Où sont ceux qui servent la maison de Dieu et y remplissent les fonctions que Dieu leur a assignées? Pourquoi cette disette et cette pauvreté? Ceux qui restaient parmi les nations pouvaient invoquer les occupations de leurs charges au milieu de leurs compatriotes, mais fallait-il que la maison de Dieu restât sans leur coopération? Ne devaient-ils pas sacrifier leur position et leurs intérêts, afin de servir l’Éternel là où il voulait être servi?

La maison était bâtie, le lieu de rassemblement du peuple, édifié; le nom de l’Éternel habitait là; il fallait s’y rendre sans tarder. Mais, dans ces conditions, une chose, une seule était nécessaire: l’humiliation. Cette pensée ne monte pas au cœur du pieux Esdras, il aurait eu honte de la nourrir et de lui donner cours. N’avait-il pas dit au roi: «La main de notre Dieu est en bien sur tous ceux qui le cherchent; et sa force et sa colère sur tous ceux qui l’abandonnent»? Allait-il dire: Je me confie en l’Éternel, et donner un démenti à cette parole, en ajoutant: Cela ne me suffit pas complètement: il me faut aussi me confier en l’homme? Non; ce faible résidu jeûne et s’humilie, et s’adresse à Dieu par la prière. C’était précisément ce qu’il fallait, et pas autre chose. «Nous jeûnâmes, et nous demandâmes cela à notre Dieu, et il nous exauça».

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

-Dt 30.3  alors l’Éternel, ton Dieu, ramènera tes captifs et aura compassion de toi, il te rassemblera encore du milieu de tous les peuples chez lesquels l’Éternel, ton Dieu, t’aura dispersé.

-Es 11.11 Dans ce même temps, le Seigneur étendra une seconde fois sa main, Pour racheter le reste de son peuple, Dispersé en Assyrie et en Égypte, A Pathros et en Éthiopie, A Élam, à Schinear et à Hamath, Et dans les îles de la mer.

-Jr 16.15 Mais on dira: L’Éternel est vivant, Lui qui a fait monter les enfants d’Israël du pays du septentrion Et de tous les pays où il les avait chassés! Je les ramènerai dans leur pays, Que j’avais donné à leurs pères.

-Jr 23.3 Et je rassemblerai le reste de mes brebis De tous les pays où je les ai chassées; Je les ramènerai dans leur pâturage; Elles seront fécondes et multiplieront.

De tout ce qui précède, nous notons que quelques versets nous racontent quel zèle les sacrificateurs et les lévites mirent à s’acquitter de leur mission; ils étaient tout entiers à leur tâche. Rien n’y manqua; on retrouva le nombre et le poids de tous ces objets. Puissions-nous les imiter dans les charges, grandes ou petites, que le Seigneur nous confie; puissions-nous ne jamais considérer ce qu’il met entre nos mains comme nous appartenant, mais comme devant lui être rendu après l’avoir administré pour Lui. La plupart du temps les fraudes, petites ou grandes, dont les chrétiens se rendent coupables soit vis-à-vis des autorités, soit vis-à-vis du monde, n’ont pas d’autre cause. Ils considèrent comme leur appartenant ce que le Seigneur leur donne à administrer, et s’exposent souvent à de cruels châtiments par suite de leur infidélité. La conséquence de la fidélité se montre ici. Dieu veille sur son bien et préserve les porteurs de ces dons tout le long du chemin. La phrase, souvent répétée dans ces chapitres, se retrouve ici: «Et la main de notre Dieu fut sur nous, et il nous délivra de la main de l’ennemi et de toute embûche sur le chemin». Arrivée à Jérusalem, cette faible troupe des «fils de la transportation offre des holocaustes au Dieu d’Israël, douze taureaux pour tout Israël». Eux aussi tiennent à reconnaître et à affirmer l’unité du peuple. C’est sur ce principe-là que leur témoignage était basé, même dans leur état d’abaissement. Mais remarquons qu’ils ne viennent reconnaître ce principe que dans l’humiliation quant à eux-mêmes et avec le soin de garder hors de toute atteinte la sainteté de l’Éternel. En effet, proclamer des principes, sans un état moral qui y corresponde, n’est pas autre chose que les profaner. Ne parlons jamais de principes s’ils ne sont pas supportés par notre état pratique. La prétention de posséder la vérité tout en vivant dans l’injustice est odieuse aux yeux de Dieu (Rom. 1:18). Mieux vaut l’ignorance des principes divins, accompagnée d’une marche pieuse, selon la connaissance que l’on possède, que l’intelligence de ces vérités, sans sainteté dans la marche. Nous voyons dans ces pauvres réchappés qui remontent à Jérusalem, un bel exemple d’alliance de ces deux choses: la sainteté ou la consécration à l’Éternel, et le maintien de l’unité du peuple de Dieu, au milieu de la ruine. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de demain « Esdras est accablé en apprenant les mariages des Juifs avec des étrangères. » Esd 9.1

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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