Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 R 7.1 et suivants. En effet, le peuple de Samarie a atteint le fond de sa misère. À présent Dieu peut agir. De sa part, Élisée, le prophète de la grâce, répond à la tentative de meurtre du roi en annonçant la délivrance. Le salut est proclamé encore aujourd’hui. Mais combien, comme le capitaine, y répondent par de l’incrédulité et de la moquerie.
Ce sont quatre pauvres lépreux qui vont être employés pour faire connaître ce salut: «Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qui sont méprisées…» (1 Corinthiens 1:28 1cr 1.26-31). Sans aucune intervention humaine, l’armée syrienne a été mise en déroute. L’Éternel seul a remporté la victoire. Il en est ainsi de la croix où Jésus a triomphé seul de tous nos ennemis. Nous étions, comme ces misérables lépreux, des pécheurs dans une situation désespérée, voués à une mort certaine et éternelle. Mais celle-ci est maintenant annulée pour le croyant. Il trouve à sa place: la vie, la paix, des richesses spirituelles abondantes et gratuites pour le présent, et un avenir assuré. Tels sont les fruits de la victoire de Christ à la croix. L’ennemi y a été entièrement dépossédé. Et voyez, il suffisait de se lever et d’aller pour prendre possession de ces choses (verset 5; comparer Luc 15:18 lc 15.11-32). L’avez-vous fait? Ou bien êtes-vous encore «assis dans les ténèbres… et dans l’ombre de la mort»? (Matthieu 4:16 mt 4.12-17).
«Ce jour est un jour de bonnes nouvelles» (verset 9). Ah! si nous les connaissons, ces bonnes nouvelles de l’Évangile, ne les gardons pas égoïstement pour nous-mêmes. Hâtons-nous de publier l’heureux message à ceux qui sont encore dans la détresse, ignorant la délivrance de Dieu. «Voici c’est maintenant le jour du salut» (2 Corinthiens 6:2 2cr 6.1-10). Ne serions-nous pas coupables de nous taire? (voir Ézéchiel 33:6 ez 33.1-9). C’est ce que leur conscience dicte aux quatre lépreux. Et sans attendre le matin, ils se dépêchent d’aller crier la nouvelle aux portiers de la ville. Mais entendez les raisonnements qui l’accueillent! Le roi et ses serviteurs discutent et passent en revue toutes les explications possibles avant d’accepter la plus simple et la plus merveilleuse: Cette délivrance est celle que le prophète avait annoncée; elle vient de l’Éternel. «O gens sans intelligence et lents de cœur à croire toutes les choses que les prophètes ont dites»! – pouvait s’étonner le Seigneur Jésus (Luc 24:25 lc 24.13-35). Le salut était bien à la porte. Mais pour le capitaine incrédule, le jugement s’y trouvait aussi. Lui seul ne profitera pas de l’abondant butin. La parole de l’Éternel s’accomplit exactement. Et il en est toujours ainsi!
Comment Dieu répondra-t-il à tant de méchanceté et de révolte?… Il fait annoncer sa grâce par l’homme même dont le roi cherche la vie! «Et Élisée dit: Écoutez la parole de l’Éternel…: Demain à cette heure-ci, la mesure de fleur de farine sera à un sicle, et les deux mesures d’orge à un sicle, à la porte de Samarie» (7:1). Oui, Dieu proclame pour le jour qui va suivre qu’il donnera l’abondance et rassasiera les pauvres affamés, alors même que leur péché fût la cause de la famine.
À la proclamation de cette bonne nouvelle, un des assistants se moque de Dieu. «Et le capitaine, sur la main duquel le roi s’appuyait, répondit à l’homme de Dieu, et dit: Voici, quand l’Éternel ferait des fenêtres aux cieux, cela arriverait-il?» (v. 2). Le roi était incrédule à ce message, cela se voit dans la suite (v. 12); il gardait intactes dans son cœur sa haine et sa révolte, et cependant son état était moins terrible que celui de ce moqueur, quand la bonne nouvelle de la grâce de Dieu est proclamée par son prophète. Ce dernier lui dit: «Voici, tu le verras de tes yeux, mais tu n’en mangeras pas». Dieu supporte tous les pécheurs avec une immense patience, mais ceux qui se moquent de lui et de sa Parole sont irrémédiablement perdus. Nous voyons ensuite que cet homme est le seul qui, dans une scène de délivrance et d’abondance, est retranché sans y avoir aucune part.
Le caractère des moqueurs n’est pas, de nos jours, aussi rare qu’on le pense; on peut dire, au contraire, qu’il caractérise les temps où nous vivons. Pierre dit: «Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours des moqueurs viendront, marchant dans la moquerie selon leurs propres convoitises et disant: Où est la promesse de sa venue? car, depuis que les pères se sont endormis, toutes choses demeurent au même état dès le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, que, par la parole de Dieu, des cieux subsistaient jadis, et une terre tirée des eaux et subsistant au milieu des eaux, par lesquelles le monde d’alors fut détruit, étant submergé par de l’eau. Mais les cieux et la terre de maintenant sont réservés par sa parole pour le feu, gardés pour le jour du jugement et de la destruction des hommes impies» (2 Pierre 3:3-7). Ne pensons pas que les moqueurs soient des gens qui rient de toute piété. L’incrédulité d’il y a un siècle et demi revêtait peut-être ce caractère, mais les temps sont changés. Les moqueurs d’aujourd’hui étalent très sérieusement leur incrédulité; ils raisonnent. La parole de Dieu est pour eux nulle et non avenue, comme pour le capitaine de Joram, et n’ayant pas confiance en elle, ils se confient en la stabilité des choses visibles, et affirment qu’elle ne prendra jamais fin. Ils ignorent volontairement – et c’est le caractère de leur moquerie – ce que Dieu leur a révélé par sa Parole. Leur jugement est à la porte.
Et maintenant Dieu nous montre que si l’homme ne veut pas de lui, non seulement il prépare, comme dans le chapitre précédent, un grand festin à ses ennemis, mais qu’il prépare aussi des âmes en vue de la jouissance de ce festin.
«Et il y avait à l’entrée de la porte quatre hommes lépreux, et ils se dirent l’un à l’autre: Pourquoi sommes-nous assis ici jusqu’à ce que nous mourions?» Ces quatre hommes étaient souillés, car la lèpre est l’emblème du péché qui souille l’homme. Comme tels, ils ne pouvaient demeurer avec le peuple; leur souillure les plaçait hors de la porte de Samarie. Ils étaient, du même coup, comme tout lépreux, exclus de la présence de Dieu. De plus, leur condition était telle, qu’ils ne pouvaient l’ignorer; leur maladie offrait cette particularité qu’elle était dûment constatée en Israël, qu’on ne pouvait la cacher à Dieu, ni aux autres, ni à soi-même. Enfin, sinon par une intervention directe de Dieu, hors de toute ressource humaine, elle conduisait fatalement à la mort.
Tel était donc l’état personnel de ces quatre hommes, à l’entrée de la porte de Samarie. Ce qui le rendait plus terrible, c’est que la mort les environnait de toute part. «Si nous disons: Entrons dans la ville, la famine est dans la ville, et nous y mourrons; et si nous restons assis ici, nous mourrons. Et maintenant, venez, et passons dans le camp des Syriens: s’ils nous laissent vivre, nous vivrons; et s’ils nous font mourir, nous mourrons» (v. 4). S’ils avaient pu rentrer en ville, ils y auraient trouvé la famine et la mort. Rester où ils étaient, était sans contredit la mort. Se rendre à l’ennemi, représentant du jugement de Dieu et qui en tenait l’épée, n’était-ce pas encore la mort? Mais, de ce côté-là, du moins, il y avait une lueur d’espoir. «S’ils nous laissent vivre, nous vivrons». Leur vie dépendait de la bonne volonté de l’ennemi. Peut-être ne prononcerait-il pas la sentence?…
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Le camp araméen abandonné :
-Ex 4.12 Va donc, je serai avec ta bouche, et je t’enseignerai ce que tu auras à dire.
-Es 50.4 Le Seigneur, l’Éternel, m’a donné une langue exercée, Pour que je sache soutenir par la parole celui qui est abattu; Il éveille, chaque matin, il éveille mon oreille, Pour que j’écoute comme écoutent des disciples.
-Mt 10.19 Mais, quand on vous livrera, ne vous inquiétez ni de la manière dont vous parlerez ni de ce que vous direz: ce que vous aurez à dire vous sera donné à l’heure même;
-Lc 21.15 car je vous donnerai une bouche et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront résister ou contredire.
De tout ce qui précède, nous notons que ce qui caractérise ce chapitre, ce n’est pas un Dieu qui ôte la souillure du péché, sinon ces lépreux, comme Naaman, ne seraient pas restés ce qu’ils étaient; mais un Dieu qui ôte le jugement dans la personne de l’ennemi et détruit en même temps la puissance de la mort, afin que de pauvres êtres souillés puissent vivre et jouir des bénédictions dont ils étaient privés. Remarquons encore un des caractères de l’Évangile, dans ce récit. Quand Élisée annonce pour «demain» que la famine aura cessé, il dit: «Écoutez» (v. 1). Cette parole s’adresse indistinctement à tous: peuple, roi, capitaine moqueur, comme la semence du semeur tombe indifféremment sur chaque terrain. Il en est de même de la victoire remportée. Tous y sont invités; ses résultats sont offerts indistinctement à tous. Le peuple, la ville tout entière, le roi et ses serviteurs, sont conviés au festin. Ce fameux «demain», annoncé par le prophète, s’est changé en un «aujourd’hui». Tous viennent, se repaissent et s’enrichissent, mais sont loin de partager la joie des lépreux. Ceux-ci, en présence des merveilles de leur salut, ne peuvent rester muets; il faut qu’ils parlent: «Nous nous taisons». On voit comment le roi et ses serviteurs reçoivent l’annonce de la délivrance (v. 12-15). Pour eux, ce salut qui ne leur coûte rien, cache un piège. Faisons au moins, disent-ils, quelque chose de notre côté, et ils se mettent à poursuivre l’ennemi avec deux chars et cinq chevaux fourbus! Tout ce qu’ils peuvent faire, c’est de retarder l’heure de la délivrance, en cherchant à constater ce que la foi des lépreux avait saisi avant leur enquête. Leur pensée, en présence de la bonne nouvelle, est pure incrédulité. Le roi dit: «Je veux vous dire ce que les Syriens nous ont fait: ils savent que nous avons faim, et ils sont sortis du camp pour se cacher dans les champs, disant: Ils sortiront hors de la ville, et nous les prendrons vivants, et nous entrerons dans la ville» (v. 12). Puis, sur la proposition d’un de ses serviteurs, il ajoute: «Allez et voyez». La vue, pour eux, remplace la foi, et, s’ils ont part comme les autres aux résultats de la délivrance, la vue ne les sauve pas; elle n’a jamais sauvé personne. Le capitaine en est un exemple effrayant. Le prophète lui avait dit: «Voici, tu le verras de tes yeux, mais tu n’en mangeras pas» (v. 19). «Et il lui en arriva ainsi: le peuple le foula aux pieds dans la porte, et il mourut». La vue fut pour lui le prélude immédiat de la mort! Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Famine de sept ans en Israël – Départ et retour de la Sunamite. » 2 R 8
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.