Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 S 28.1 et suivants. En effet, pendant que David est à Gath dans une situation équivoque et dangereuse, Saül se trouve dans une position bien plus terrible encore. Devant les Philistins, qui montent pour une nouvelle guerre, son cœur tremble très fort car rien ne le soutient plus. Ayant abandonné l’Éternel, il est à présent abandonné de Lui. Il se tourne de tous côtés. Peine perdue; Dieu reste sourd! Solennelle illustration de Proverbes 1:24-28 pv 1.24-28! Mais rappelons-nous que même un croyant ne peut pas espérer connaître la volonté du Seigneur lorsque sa conscience est en mauvais état. Aujourd’hui encore, certaines personnes se prétendent capables d’évoquer les esprits des morts et le diable se sert d’elles pour égarer de pauvres âmes superstitieuses. Ces dernières se trouvent en effet mises ainsi en communication, non avec les morts, mais avec des démons.
Enfants de Dieu, n’ayons même pas la curiosité de ces choses. Elles sont aux yeux de Dieu une abomination (Deutéronome 18:10-12 dt 18.9-14; Lévitique 19:31 lv 19.31). Saül le savait; en de meilleurs jours, il avait veillé à les ôter d’Israël (verset 3). Homme inconstant, charnel, le voilà pourtant qui, dans son désarroi, a recours à cette voyante d’En-Dor. Scène effrayante! La femme elle-même a poussé un cri d’épouvante. Car ce n’est pas à la suite de ses sortilèges que Samuel est apparu. Ni elle, ni Satan son maître n’avaient le pouvoir de le faire. C’est la main de Dieu qui pour un instant a entrouvert la porte du séjour des morts et a fait monter sur la scène son serviteur Samuel.
Ce que le prophète déclare au roi déchu ressemble au message dont, tout jeune, il avait été chargé pour Éli (ch. 3 v. 11 à 13 1s 3.11-14). C’est une terrible confirmation de la sentence de l’Éternel. Plus qu’un seul jour et elle sera exécutée: le royaume enlevé à Saül sera donné à David, et le roi, avec ses fils, rejoindra Samuel dans le lieu où les morts attendent la résurrection, pour la vie ou pour le jugement. Elle est bien solennelle, la fin de cet homme qui avait commencé dans de si bonnes dispositions. Chers amis, rappelons-nous bien ceci: les qualités les plus aimables, en l’absence de la vie nouvelle, conduisent au châtiment éternel tout aussi sûrement que les péchés les plus grossiers. Cette vie divine, Jésus la donne à tous ceux qui la Lui demandent. La possédez-vous?
Le jour arrive – David ne peut échapper à cette conjoncture – où les Philistins rassemblent de nouveau leurs armées pour faire la guerre à Israël. La fausse position de David au milieu d’eux est mise ainsi en évidence. Pauvre David! Que faire? Comment reculer après avoir trompé l’ennemi sur ses entreprises et ses sympathies? Souvenons-nous qu’il est plus aisé de s’engager dans une mauvaise voie que d’en sortir. Nous verrons que Dieu n’abandonne pas David et le sauve malgré lui du danger de combattre le peuple de Dieu, mais nous verrons aussi combien sera sévère la discipline qu’il devra endurer.
Est-il étonnant qu’Akish, trompé par David, compte sur lui? Cette preuve de confiance devrait couvrir de honte l’homme de Dieu: «Sache bien que tu sortiras avec moi pour aller au camp, toi et tes hommes» (v. 1). Une mauvaise marche n’est pas seulement déplorable pour nous-mêmes, elle entraîne encore dans le mal, à notre suite, ceux que nous sommes appelés à guider. La réponse de David est ambiguë, comme toute sa conduite: «Aussi tu sauras ce que ton serviteur fera» (v. 2). Plus tard elle sera, hélas! trop claire, quand il s’agira de se disculper devant le roi et les principaux (29:8). Akish, trompé, répond: «Aussi je t’établirai, pour toujours, gardien de ma personne» (v. 2). Voici donc le «bien-aimé» appelé à soutenir l’ennemi héréditaire d’Israël! C’est sa récompense; il avance en dignité. Lui, le vrai roi d’Israël, devient garde du corps d’Akish. Quel avancement, quel honneur! S’il n’est rien à ses propres yeux, un chrétien est un roi aux yeux de Dieu; il est appelé à marcher dans cette dignité. S’il reçoit les honneurs du monde, il perd sa royauté, car il devient esclave et n’a part aux bienfaits de son maître que dans la mesure de son asservissement.
Au v. 3, la parole de Dieu revient sur la mort de Samuel. Comme nous l’avons vu, cette mort laissait désemparés Saül et son peuple. Mais la présence de Samuel et la profession que faisait Saül de servir l’Éternel, avaient eu pour conséquence un acte de purification accompli par Saül lui-même: «Saül avait ôté du pays les évocateurs d’esprits et les diseurs de bonne aventure». L’ennemi s’assemble: «Saül… eut peur, et son cœur trembla très fort. Et Saül interrogea l’Éternel, et l’Éternel ne lui répondit pas, ni par les songes, ni par l’urim, ni par les prophètes» (v. 5, 6). Position plus misérable que lorsque Israël suivait les enchantements et les dieux étrangers!
«Cherchez-moi une femme qui évoque les esprits, et j’irai vers elle, et je la consulterai» (v. 7). Il n’en est pas autrement de la chrétienté de nos jours, à la veille d’être «vomie de la bouche» du Seigneur. Elle évoque les esprits, se repaît d’illusions sataniques, car il y a à la fois une effrayante réalité et une honteuse illusion dans ces pratiques. La réalité, c’est qu’un démon se met à la disposition de la pythonisse, l’illusion, c’est que les morts puissent être évoqués par elle. Le démon n’en revêt que la vaine apparence, car Jésus tient les clefs de la mort et du hadès, et aucune puissance que la sienne n’a le pouvoir d’en ouvrir les portes. Satan même ne peut évoquer les morts. Ceux qui n’ont pas cru et qui meurent, sont et restent «les esprits en prison». Il n’y a que Dieu qui puisse, en faisant une exception, permettre que Samuel sorte du lieu invisible pour apparaître.
«La femme vit Samuel, et elle poussa un grand cri» (v. 12). Ce n’était point ce qu’elle attendait par ses sortilèges. L’esprit qu’elle connaissait n’était pas là pour revêtir une forme illusoire comme celles dont elle rendait témoins ses sectateurs. Avant même qu’elle puisse faire son évocation, soudain surgit devant elle un personnage qui l’effraye extrêmement. Ce n’est plus une apparence, c’est une réalité divine, «un dieu qui monte de la terre» (v. 13), un personnage sur lequel ses enchantements n’ont aucune prise. C’est Samuel lui-même, reconnu par le roi devant lequel il a marché si longtemps. La femme, elle, reconnaît non pas Samuel, mais Saül. Lui seul, le chef d’Israël, pouvait avoir assez d’importance pour recevoir une aussi extraordinaire vision. Quant à Saül, il ne peut se méprendre sur la personne, encore moins sur les paroles de Samuel. Dieu, qui ne répondait plus par les prophètes, répond une dernière fois d’outre-tombe par Samuel, mais uniquement pour ratifier le jugement déjà prononcé.
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Saül consulte la nécromancienne d’En-Dor :
-Lv 19.31 Ne vous tournez point vers ceux qui évoquent les esprits, ni vers les devins; ne les recherchez point, de peur de vous souiller avec eux. Je suis l’Éternel, votre Dieu.
-2 R 9.22 Dès que Joram vit Jéhu, il dit: Est-ce la paix, Jéhu? Jéhu répondit: Quoi, la paix! tant que durent les prostitutions de Jézabel, ta mère, et la multitude de ses sortilèges!
-2 R 23.24 De plus, Josias fit disparaître ceux qui évoquaient les esprits et ceux qui prédisaient l’avenir, et les théraphim, et les idoles, et toutes les abominations qui se voyaient dans le pays de Juda et à Jérusalem, afin de mettre en pratique les paroles de la loi, écrites dans le livre que le sacrificateur Hilkija avait trouvé dans la maison de l’Éternel.
-1 Ch 10.13 Saül mourut, parce qu’il se rendit coupable d’infidélité envers l’Éternel, dont il n’observa point la parole, et parce qu’il interrogea et consulta ceux qui évoquent les morts.
Saül met à nu sa détresse, son abandon, son isolement, l’angoisse de son âme (v. 15). Il est trop tard; la mesure est comble; Dieu n’a rien oublié, il est devenu l’ennemi de Saül (v. 16), qui a maintenant contre lui Dieu et les Philistins. Et pourquoi? Saül n’avait «pas écouté la voix de l’Éternel» et n’avait pas «exécuté l’ardeur de sa colère contre Amalek» (v. 18). Et puis, outre qu’il n’avait pas «gardé la parole de l’Éternel», il avait «interrogé une femme qui évoquait les esprits pour les consulter; et il ne consulta point l’Éternel»(1 Ch 10:13). La désobéissance et l’indépendance caractérisent l’homme sans Dieu, et malgré toutes les apparences, Saül était de ceux-là. À cause de ces choses, la mort de Saül et de ses fils était décrétée, ainsi que la défaite d’Israël (v. 19). Mais une autre décision est annoncée à Saül, et cela pour la troisième fois: «L’Éternel a déchiré le royaume d’entre tes mains et l’a donné à ton prochain, à David» (v. 17). Il l’avait déjà entendu deux fois de la bouche de Samuel (13:14; 15:28), mais sans que le nom de David eût été prononcé. Il apprend aujourd’hui de la bouche de Dieu, ce que sa haine avait deviné depuis longtemps (24:21), c’est que «son prochain» était ce David méprisé, haï, rejeté, poursuivi par lui, et que ce David est l’élu, l’oint, le bien-aimé, qui aura la place d’honneur et auquel appartient la royauté! Tout ce que Saül avait craint se lève maintenant contre lui. Plus de pitié, plus de pardon. David, le roi de grâce lui-même, qui tant de fois l’avait épargné, soulagé tant de fois, qui lui avait rendu, sans se lasser, le bien pour le mal, ne pouvait plus désormais se montrer à lui que comme un juge. Saül «tomba à terre de toute sa hauteur, et il fut extrêmement effrayé des paroles de Samuel» (v. 20). Ce n’est que quand l’homme se trouve devant son sort inévitable qu’il en apprécie réellement toute la portée. Jusque-là, il y a toujours place pour quelque illusion qui nous cache l’horreur de notre avenir. Le roi n’a aucune force; il meurt de faim et ne veut pas manger; il reçoit enfin quelque secours matériel de la main d’une réprouvée comme lui (v. 20-25). Quel tableau solennel de la fin de l’homme et du roi selon la chair! Tous les principes de son activité sont remis en mémoire devant lui et, pesés à la balance du sanctuaire, sont trouvés n’être que désobéissance, indépendance, inimitié contre Dieu et contre son oint. Rien, absolument rien de ce qui a dirigé Saül ne subsiste devant Dieu. Tous ses motifs, toutes ses voies, deviennent autant d’objets de jugement. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « David est renvoyé par les princes des Philistins. »1 S 29
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.