Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 S 30.1 et suivants. En effet, Dieu n’a pas permis que David participe à la bataille contre Saül qu’il avait si généreusement épargné par deux fois; contre Jonathan son ami; et contre Israël sur lequel il était appelé à régner!

Mais, bien que gardé, il faut qu’il passe maintenant par la discipline comme tout serviteur désobéissant. Cette discipline, c’est le désastre qu’il trouve en retournant à Tsiklag. Ah! quelle détresse pour ces hommes et tout spécialement pour leur chef. Ceux qui lui sont le plus chers ont disparu. Il ne sait pas s’ils sont morts ou seulement captifs. David a tout perdu. Pis encore: Exilé d’Israël, pourchassé par Saül, repoussé par ses faux amis les Philistins, ce sont maintenant ses vrais amis, ses fidèles compagnons du commencement, qui se tournent contre lui et parlent de le lapider. Il n’a plus rien… Si pourtant: Dieu lui reste! Et nous lisons cette remarquable parole: «David se fortifia en l’Éternel son Dieu» (verset 6). Ne pouvant plus compter sur rien ni sur personne, il réalise ce que dit un cantique: «Quand tout vient à manquer, Il me reste, Lui-même». Alors, avec cette force divine qu’il a retrouvée dans son Dieu, David s’engage résolument sur la piste des ravisseurs Amalécites.

Le pauvre esclave égyptien, abandonné par ses maîtres et que David recueille et réconforte, nous fait penser à la condition du pécheur perdu. Quand Satan l’a laissé dans un état de faiblesse totale et de mort morale, Jésus, tel le bon Samaritain, lui donne la vie, ainsi que des forces et la capacité de Le servir. Guidés par ce garçon, David et ses hommes tombent à l’improviste sur les Amalécites occupés à fêter leur victoire. Et, Dieu permet qu’ils recouvrent tout ce qui leur avait été ravi, et qu’ils s’emparent d’un très grand butin. Grâce divine dont il faut que tous profitent, y compris les gardiens du bagage! Telle est la réponse de David à ses compagnons égoïstes et jaloux. N’est-ce pas également l’enseignement de l’Évangile? L’ouvrier de la onzième heure recevra autant que ses camarades du matin, malgré leur dépit, car il a affaire à un maître plein de bonté (Matthieu 20. 14, 15 mt 20.1-16). Ne pensons pas, par exemple, qu’un croyant infirme ou malade sera moins favorisé au jour de Christ parce qu’apparemment il ne s’est pas trouvé «en première ligne». Nous ne pouvons pas juger le service des autres chrétiens ni apprécier leur récompense. Le Seigneur la leur a préparée à la mesure de Son amour parfait.

Une marche selon les pensées de son cœur naturel avait privé David de la communion avec son Dieu. Il ne pouvait pas, dans le chemin qu’il suivait, recevoir comme Énoch «le témoignage d’avoir plu à Dieu». Livré à lui-même, lui, un des excellents de la terre, il avait été en danger de faire naufrage quant à la foi, tout comme un autre, et d’embrasser la cause des pires ennemis de son peuple. Leur chef reconnaissait en lui un caractère intègre et irréprochable, mais c’était un danger de plus pour son âme. Au milieu de ces écueils, alors qu’abandonné à ses propres forces il aurait certainement sombré, Dieu, ne pouvant le guider de son œil, avait employé «la bride et le mors» (Ps. 32:9), c’est-à-dire un concours de circonstances contraires à la volonté de son serviteur, pour le garder d’une chute irrémédiable.

Dans notre chapitre, nous voyons comment Dieu restaure David en se servant de la discipline que son manque de sainteté avait rendu nécessaire. Mais là, en pleine discipline, Dieu, chose infiniment précieuse, peut être avec lui. Dieu, qui était absent au jour de la faveur d’Akisc h, est présent maintenant au milieu du désastre. David est frappé dans ce qu’il a de plus cher et c’est une cause de grande tristesse, mais le fruit paisible de justice est produit. Comment regretter alors, que la main de Dieu se soit appesantie sur son serviteur? Le caractère de cet homme de Dieu, formé par la discipline, est d’une grande beauté et plein d’instruction pour nos âmes.

En l’absence de David, Amalec, pour se venger sans doute (conf. 27:8), s’était emparé de Tsiklag, ville de David (27:6), et après l’avoir incendiée, avait emmené toute la population captive, avec le butin, mais «ils n’avaient fait mourir personne». Quelle grâce de Dieu! Dans ce cruel assaut d’un ennemi sans pitié, tous les captifs avaient été épargnés. C’est ainsi que Dieu jugeait son serviteur avec mesure et d’un jugement qui avait sa restauration pour but. Cependant il faut que la discipline soit sentie profondément, pour porter ses fruits: «David et le peuple qui était avec lui élevèrent leurs voix et pleurèrent, jusqu’à ce qu’il n’y eut plus en eux de force pour pleurer» (v. 4). Les êtres les plus chers à David sont parmi les captifs: la noble Abigaïl, associée par la foi à la vie errante et aux souffrances de son époux, innocente de sa conduite à la cour d’Akisch, est emmenée en captivité. Et, pour que la coupe d’amertume déborde, les compagnons qu’il a dirigés jusqu’ici, pleins d’irritation à cause de leurs fils et de leurs filles, le rendent responsable de cette calamité, se tournent contre lui, et parlent de le lapider (v. 6).

Mais la discipline est, pour l’homme de Dieu, un cordial amer qui fortifie l’âme au lieu de l’affaiblir. Quand tout vient à lui manquer, David retrouve Dieu comme ressource. Il «se fortifia en l’Éternel, son Dieu» (v. 6). Ce Dieu fidèle, connu de lui, qui l’avait jadis aidé dans toutes ses angoisses, n’avait pas changé, et il le retrouve aujourd’hui le même qu’hier et pour l’éternité.

Et voici David qui retrouve aussi ce qui l’avait caractérisé jadis. «Il dit à Abiathar… Je te prie, apporte-moi l’éphod. Et Abiathar apporta l’éphod à David. Et David interrogea l’Éternel» (v. 7). Comme Samuel était l’homme de prière et d’intercession, David, au temps de sa force, était l’homme dépendant qui consulte et interroge l’Éternel. Il y revient. L’Éternel qui avait refusé de répondre à Saül, répond à David. «Poursuivrai-je cette troupe? l’atteindrai-je?» Et l’Éternel lui dit: «Poursuis, car tu l’atteindras certainement, et tu recouvreras tout» (v. 8).

Fort de cette réponse, David se met en campagne sans hésiter. Au torrent de Besor deux cents hommes, trop fatigués pour suivre la troupe, s’arrêtent et sont laissés à la garde du bagage. La force leur manquait; cependant leur fonction était utile à David et à leurs frères, et ne devait pas être méprisée. Celle de combattants actifs nous met en vue et nous expose bien davantage à l’orgueil spirituel qu’une position plus humble. Les compagnons de David nous le prouvent dans la suite de ce récit en s’attribuant la victoire qui leur a été préparée, puis donnée par Dieu seul (v. 22).

Un esclave égyptien, abandonné comme expirant, fait trouver à David la piste de l’ennemi. On voit la main de Dieu dans cette circonstance. Sans ce pauvre homme, mourant de faim, l’expédition échouait misérablement. Quand nous sommes fortifiés en l’Éternel, notre Dieu, quel puissant secours il nous accorde, et combien inattendu! (v. 11-15). Tandis que l’ennemi mange, boit et danse, «une ruine subite vient sur eux». «David recouvra tout ce qu’Amalec avait pris, et David recouvra ses deux femmes. Et il n’y eut rien qui leur manquât, petits ou grands, fils ou filles, butin, ou quoi que ce fût qu’on leur avait pris: David ramena tout» (v. 18, 19) avec une abondance de dépouilles (v. 20).

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Tsiklag pillée; David poursuit les Amalécites :

-Jos 15.31 Tsiklag, Madmanna, Sansanna,

-1 S 27.6 Et ce même jour Akisch lui donna Tsiklag. C’est pourquoi Tsiklag a appartenu aux rois de Juda jusqu’à ce jour.

-1 S 30.1, 14 Lorsque David arriva le troisième jour à Tsiklag avec ses gens, les Amalécites avaient fait une invasion dans le midi et à Tsiklag. Ils avaient détruit et brûlé Tsiklag, 14 Nous avons fait une invasion dans le midi des Kéréthiens, sur le territoire de Juda et au midi de Caleb, et nous avons brûlé Tsiklag.

-1 Ch 12.1 Voici ceux qui se rendirent auprès de David à Tsiklag, lorsqu’il était encore éloigné de la présence de Saül, fils de Kis. Ils faisaient partie des vaillants hommes qui lui prêtèrent leur secours pendant la guerre.

De tout ce qui précède, nous notons que l’épreuve est terminée; la discipline a porté ses fruits; mais, par la grâce de Dieu, elle continue à en porter. Voyez avec quelle sagesse David restauré tient tête aux hommes méchants et iniques d’entre ceux qui étaient allés avec lui (v. 22), comme il les reprend, en donnant à l’Éternel toute la place, tout le mérite: «Vous ne ferez pas ainsi mes frères, avec ce que nous a donné l’Éternel, qui nous a gardés et a livré entre nos mains la troupe qui était venue contre nous» (v. 23). Dieu répartit les divers services entre les siens; il est seul juge de l’activité qu’ils y déploient; il ne mesure pas la récompense à la valeur du don, mais à la fidélité dans l’administration de ce qu’il nous confie. Voilà pourquoi la part de celui qui demeure auprès du bagage est telle qu’est la part de celui qui descend à la bataille (v. 24). Ce principe, établi par David, est devenu un statut et une «ordonnance en Israël jusqu’à ce jour» (v. 25). C’était le principe de la grâce alliée à la justice, que proclamait David restauré, et comment s’étonner qu’il ait eu des conséquences durables! Dans sa prospérité (v. 26-31), David n’oublie aucun de ceux qui l’ont aidé au temps de son adversité. Il les comble, et l’on ne voit guère que les Ziphiens qui soient exclus et n’aient aucune part à ses largesses, eux les délateurs, qui avaient voulu livrer le roi d’Israël. La libéralité de David apporte à tous les fidèles une preuve palpable que l’Éternel est avec lui et qu’il est bon de l’accepter comme maître et de se ranger sous sa loi – tandis que l’infidélité à l’égard de Christ porte un jour, longtemps après, peut-être, ses inévitables conséquences. Et en revanche, un verre d’eau, donné à David dans le désert, est enregistré dans le livre de Celui qui apprécie tous nos actes selon le plus ou moins d’utilité qu’ils ont pour Christ. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Victoire des Philistins sur Israël – Mort de Saül et de ses fils. »1 S 31

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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