Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 S 24.1 et suivants. En effet, David commet une nouvelle faute: Il procède au dénombrement du peuple. Le v. 1 semble l’excuser puisqu’il y est incité par l’Éternel. Mais 1 Chr. 21 v. 1 1ch 21.1-8 révèle que Satan est l’instrument malfaisant à qui Dieu a laissé la liberté d’agir afin de punir Israël et de manifester ensuite Sa grâce. L’Ennemi ne parvient à ses fins qu’en raison de l’orgueil du roi. Il est fier de dominer sur un peuple nombreux et de disposer d’une puissante armée. L’orgueil nous amène à nous attribuer de l’importance, en oubliant que seule la grâce de Dieu nous a fait ce que nous sommes et nous a donné ce que nous possédons. Dans de meilleurs jours David l’avait reconnu: «Qui suis-je, Seigneur Éternel… Et qui est comme ton peuple, comme Israël?» (ch. 7 v. 18, 23 2s 7.18-26). La gloire d’Israël n’était ni dans sa force, ni dans le nombre de ses guerriers, comme pour les autres nations. Elle était dans le nom de l’Éternel dont il était le peuple (voir Psaume 20:8 ps 20.7-10)!
Joab, bien qu’il ne craigne pas Dieu, voit plus clair que David et cherche à le dissuader. En vain! Le recensement est fait… mais, à peine les chiffres connus, le roi comprend sa folie. Malgré son repentir, il lui faut, une fois de plus, avoir affaire au «gouvernement de Dieu» (Amos 3:2 am 3.1-3).
Le jugement divin va passer sur le peuple. Et le recensement des hommes de guerre est à peine terminé que leur nombre est déjà réduit par l’épidémie. C’est comme si Dieu disait à David: Il m’appartient d’augmenter ou de diminuer en trois jours ce peuple qu’il t’a fallu près de dix mois pour dénombrer.
Elle est belle, la réponse de David au choix difficile qui lui est imposé: «Que nous tombions… entre les mains de l’Éternel, car ses compassions sont grandes…» (verset 14). Il connaît le cœur de Dieu et, même sous la discipline, sa confiance dans l’amour divin n’est pas ébranlée. Cette confiance ne sera pas déçue. Une fois encore, le péché de l’homme est l’occasion pour Dieu de montrer les merveilleuses ressources de Sa miséricorde et de Son pardon. «Assez» – dit-Il – lorsque le fruit qu’il attendait est produit dans les cœurs.
Un sacrifice est offert. Et l’aire d’Arauna achetée par le roi deviendra, ainsi que nous le verrons, l’emplacement du temple.
David ne veut pas présenter à l’Éternel «des holocaustes qui ne coûtent rien». Nous pensons à l’offrande de Marie dans l’Évangile. Elle a tenu à apporter un excellent parfum pour montrer le prix que Jésus avait pour elle (Jean 12:3 j 12.1-8).
Le second livre de Samuel se termine par la plus merveilleuse révélation de l’œuvre rédemptrice qui ait été donnée sous l’économie de la loi.
La Parole nous dit que «la colère de l’Éternel s’embrasa de nouveau contre Israël» (v. 1). Elle ne nous révèle pas à quelle occasion, mais nous avons vu, au chap. 21, que des faits, passés depuis longtemps, restaient présents devant Dieu, quand il s’agissait du châtiment ou de la discipline de son peuple. David fut l’instrument de ce châtiment: «Dieu incita David contre Israël, disant: Va, dénombre Israël et Juda». Nous trouvons en 1 Chron. 21:1, que, comme dans le cas de Job, Satan fut l’agent employé contre le peuple et pour séduire David. «L’accusateur des frères» aurait voulu que Dieu maudît le peuple et son prince; il ne pouvait savoir que Dieu l’emploierait comme serviteur involontaire de ses desseins pour la bénédiction finale et le triomphe de ses élus.
On pourrait se demander en quoi le dénombrement du peuple était si contraire aux pensées de l’Éternel, car, dès la sortie d’Égypte, plusieurs dénombrements des hommes valides d’Israël avaient été ordonnés et approuvés de Dieu.
Le premier dénombrement qui soit mentionné (Ex. 38:25-27), avait pour but de recueillir l’argent (se montant à un béka par tête) destiné à former les bases des colonnes du tabernacle; il avait donc lieu pour l’Éternel et en vue de son culte. Le second dénombrement (Nombres 1:2, 3) était destiné à établir le nombre des hommes propres pour la guerre, au moment où Israël allait entrer en conflit avec l’ennemi. La chose était selon Dieu; il fallait que chaque Israélite, depuis vingt ans et au-dessus, comprît sa responsabilité personnelle dans les combats de l’Éternel. La Parole mentionne un troisième dénombrement (Nombres 26:2, 52-65) de ceux qui étaient propres au service militaire, en vue du partage du pays. Ici encore, le dénombrement était de toute importance, car chaque famille voyait augmenter ou diminuer son héritage en Canaan, suivant le nombre de ses fils.
Le dénombrement de notre chapitre n’avait aucun de ces caractères. Le tabernacle étant bâti, Lévi substitué aux premiers-nés, l’héritage conquis en grande partie, restaient les hommes propres pour la guerre, mais Dieu «avait délivré David de la main de tous ses ennemis» (22:1). Qu’avait-il besoin de prendre connaissance du nombre de ses guerriers! Son but, il le dit à Joab, était de «savoir le nombre du peuple» (v. 2). À l’instigation de Satan, le cœur de ce roi pieux subissait sur la fin de sa vie, une tentation très contraire à son caractère. David avait toujours été un homme humble devant l’Éternel (2 Sam. 7:18) et devant les hommes (1 Sam. 26:20). Il semblait qu’il ne fût pas obligé de se mettre en garde contre l’orgueil. Autrefois, la convoitise des yeux et de la chair l’avait entraîné, et il en avait été sévèrement puni; maintenant tenté par l’orgueil de la vie, il ne résiste pas au désir de se rendre compte de ses propres forces, afin de savoir en quelle mesure il peut s’appuyer sur elles. Le châtiment l’atteint pour lui apprendre qu’il ne peut et ne doit compter que sur Dieu seul.
Joab blâme son maître. Cet homme qui ne s’était jamais jugé, condamne l’homme de Dieu. La parole du roi lui «était une abomination» (1 Chron. 21:6). Quelle honte pour un David d’être repris par un Joab! On ne peut découvrir qu’une seule cause à la répugnance de ce dernier à obéir aux ordres du roi. Il n’y avait ni profit à tirer de cet acte, ni avantage à braver Dieu. Joab ne l’avait jamais fait que lorsqu’il pouvait y trouver son compte et que ses intérêts étaient en jeu. Pourquoi donc David commettrait-il cette action profane et inutile!
Le désir du roi prévaut. Pendant plus de neuf mois, Joab et les chefs de l’armée s’emploient au dénombrement, et pendant ces neuf mois la conscience de David ne parle pas; mais, dès qu’il a obtenu le fruit de son désir, il lui trouve une saveur amère. Tant de peine dépensée pour un objet si misérable! Et encore y manquait-il quelque chose, car Lévi et Benjamin n’avaient pas été dénombrés (1 Ch 21.6). Devant ce résultat incomplet, David devait sentir doublement la folie de sa poursuite.
Nous faisons les mêmes expériences que lui. Satan nous leurre par des convoitises. Jamais la possession de leur objet ne peut rassasier le cœur d’un enfant de Dieu, parce qu’il ne peut faire taire sa conscience. L’homme du monde n’y trouve pas plus de satisfaction que le chrétien, mais il se met à la poursuite d’objets nouveaux par lesquels il espère combler le vide qu’il ressent. Sa repentance ne peut pas rendre le mal moins coupable et moins digne de jugement; elle ne peut pas expier son péché, ni le délivrer de ses conséquences. Que reste-t-il donc à David! À subir le jugement qu’il aurait voulu éviter.
Mais ici sa foi se montre. L’Éternel, par la bouche de Gad, met devant lui trois choses; il choisit la dernière. L’épée de l’Éternel, cette épée à deux tranchants, est plus rassurante pour lui que l’épée de l’homme, parce qu’il connaît Dieu.
La peste sévit; l’ange a frappé du nord au midi, de Dan à Beër-Shéba (v. 15), dans toute la sphère du dénombrement (conf. v. 7); il arrive à Jérusalem, étend son épée sur la ville bien-aimée (1 Chron. 21:16). À ce moment, «Dieu se repent» et arrête la main de l’ange. Il ne l’arrête pas à cause de la repentance de David, mais à cause de sa propre repentance. Son jugement cède le pas à sa grâce, sans que ni l’un ni l’autre soit affaibli ou sacrifié.
Mais auparavant David intervient comme intercesseur et comme arbitre entre Dieu et le peuple: «Voici, moi j’ai péché, et moi j’ai commis l’iniquité; mais ces brebis, qu’ont-elles fait? Que ta main, je te prie, soit sur moi et sur la maison de mon père» (v. 17).
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
David fait recenser le peuple d’Israël :
-Ex 4.14 Alors la colère de l’Éternel s’enflamma contre Moïse, et il dit: N’y a-t-il pas ton frère Aaron, le Lévite? Je sais qu’il parlera facilement. Le voici lui-même, qui vient au-devant de toi; et, quand il te verra, il se réjouira dans son coeur.
-Nb 22.22 La colère de Dieu s’enflamma, parce qu’il était parti; et l’ange de l’Éternel se plaça sur le chemin, pour lui résister. Balaam était monté sur son ânesse, et ses deux serviteurs étaient avec lui.
-2 S 24.1 La colère de l’Éternel s’enflamma de nouveau contre Israël, et il excita David contre eux, en disant: Va, fais le dénombrement d’Israël et de Juda.
-1 R 14.15 L’Éternel frappera Israël, et il en sera de lui comme du roseau qui est agité dans les eaux; il arrachera Israël de ce bon pays qu’il avait donné à leurs pères, et il les dispersera de l’autre côté du fleuve, parce qu’ils se sont fait des idoles, irritant l’Éternel.
De tout ce qui précède, nous notons qu’un troisième grand fait se présente. Le premier était la grâce, le second, l’intervention d’un arbitre entre Dieu et les hommes, le troisième est le sacrifice. C’est la miséricorde d’un côté, le sacrifice de l’autre, qui arrêtent le jugement définitif, et le vrai arbitre peut se lever et dire: «J’ai trouvé une propitiation» (Job 33:24). Jérusalem, la cité de la grâce, est épargnée, mais elle ne peut l’être que par le sacrifice expiatoire offert à Morija, dans l’aire d’Ornan, le Jébusien (2 Chron. 3:1). Morija était le lieu historique où Abraham avait offert Isaac (Gen. 22:2). C’est en cette montagne de l’Éternel qu’il «y a été pourvu». Combien plus, quand le péché d’Israël et de son roi avait suscité contre le peuple le jugement de l’Éternel! Il y était pourvu maintenant par un sacrifice qui ne coûtait rien au peuple, mais dont David payait le prix complet. Il y a été pourvu d’une manière bien plus parfaite en cette même montagne où Jésus a été crucifié pour nous. Dieu qui avait autrefois pourvu à la victime pour l’holocauste, accepte le sacrifice, après en avoir prévu l’efficacité, et ainsi la grâce souveraine, régnant en justice, manifestée comme telle sur la croix, devient le moyen d’approche pour Israël. L’ancien tabernacle est délaissé avec son autel; l’arche seule reste sur la montagne de Sion. Un nouvel ordre de choses commence. Le système de la loi est laissé de côté comme suranné; la libre grâce qui pourvoit au sacrifice, vaut mieux que tout ce que l’homme pourrait offrir. C’est là que l’Éternel répond aux besoins de tout pauvre pécheur, là aussi que le croyant sacrifie et adore (conf. 1 Chron. 22:1). Ce n’est plus le tabernacle de Moïse, mais l’aire d’un Jébusien, étranger aux promesses, qui devient le lieu de rencontre entre Dieu et son peuple! Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Vieillesse du roi David. » 1 R 1
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.