Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 S 5.1 et suivants. En effet, par esprit de vengeance contre Ish-Bosheth, Abner avait recommandé David aux onze tribus: «L’Éternel a parlé touchant David, disant: Par la main de David, mon serviteur, je délivrerai mon peuple Israël de la main des Philistins et de la main de tous ses ennemis» (3:18). Abner était, en un sens, le messager de l’Éternel pour ramener à son oint le cœur du peuple; mais il y avait un abîme entre ses fonctions et son état moral. Nous devons en tirer une instruction pour nous-mêmes. Dieu peut agir par un homme qui annonce des vérités selon Dieu alors que son cœur n’a aucun rapport avec Lui. Il convenait qu’Israël prêtât l’oreille aux paroles d’Abner, mais non qu’il s’attachât à sa personne. Lorsque nous écoutons ceux qui présentent la parole de Dieu, il nous faut prendre garde de distinguer la personne de ce qu’elle annonce, et de ne pas lui attribuer une importance qui n’appartient qu’aux Écritures; heureux si nous pouvons constater que la conduite de celui qui parle est conséquente avec sa doctrine et ne s’en sépare pas. Il en était ainsi de Timothée vis-à-vis de l’apôtre Paul; il avait pu comprendre et suivre sa doctrine, sa conduite (2 Tim. 3:10), tant ces deux choses étaient d’accord chez le grand apôtre des gentils. Il est bon d’insister sur ce point: le don est distinct de l’état moral. Lorsqu’un homme a un don, il est nécessaire qu’il se juge continuellement devant Dieu, afin de mettre son état moral en rapport avec ce qui lui est confié. S’il y a un grand danger pour les auditeurs à suivre l’homme à cause de son don, il y a un égal danger pour celui qui parle à agir sans que son cœur et sa marche soient en rapport avec les vérités qu’il présente.
De fait, les paroles d’Abner n’eurent aucun résultat réel pour le peuple, parce que l’Esprit de Dieu n’agissait pas dans les cœurs. Ils ne changèrent en rien leur conduite jusqu’à ce qu’Ish-Bosheth eût été supprimé et seulement, quand leur appui leur fut ôté, «toutes les tribus d’Israël vinrent vers David à Hébron» (v. 1).
L’état des tribus a ceci de remarquable qu’elles connaissaient et avaient toujours connu ce que Dieu pensait de David. Le peuple dit: «Autrefois, quand Saül était roi sur nous, c’était toi qui faisais sortir et faisais entrer Israël; et l’Éternel t’a dit: Tu paîtras mon peuple Israël, et tu seras prince sur Israël» (v. 2). Ils savaient cela parfaitement, mais cette connaissance n’exerçait aucune action sur leurs consciences. Le même phénomène se produit aujourd’hui parmi les chrétiens. La parole de Dieu leur est familière; ils connaissent les pensées de Dieu au sujet de son Fils et de son Église, mais ces vérités restent pour eux sans résultat pratique. Elles ne sont pas descendues dans leurs consciences. C’est là qu’il faut chercher la principale raison des divisions entre les enfants de Dieu. L’un suit une secte, l’autre une autre; l’un accepte telle doctrine, l’autre telle doctrine opposée; l’un se réclame d’un homme, l’autre d’un autre homme. Ces divergences proviennent moins de l’état de leur connaissance que de celui de leur conscience, et ils ne sentent pas la nécessité de marcher selon la vérité qu’ils connaissent.
Ce chapitre inaugure la seconde période du règne de David. Désormais il sera roi sur tout Israël à Jérusalem. Le Saint Esprit accentue cette distinction au vers. 5: «David régna à Hébron, sur Juda, sept ans et six mois; et à Jérusalem, il régna trente-trois ans sur tout Israël et Juda».
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
David devient roi d’Israël :
-Gn 45.8 Ce n’est donc pas vous qui m’avez envoyé ici, mais c’est Dieu; il m’a établi père de Pharaon, maître de toute sa maison, et gouverneur de tout le pays d’Égypte.
-1 S 2.7 L’Éternel appauvrit et il enrichit, Il abaisse et il élève.
-2 S 7.8 Maintenant tu diras à mon serviteur David: Ainsi parle l’Éternel des armées: Je t’ai pris au pâturage, derrière les brebis, pour que tu fusses chef sur mon peuple, sur Israël;
-Dn 2.21 C’est lui qui change les temps et les circonstances, qui renverse et qui établit les rois, qui donne la sagesse aux sages et la science à ceux qui ont de l’intelligence.
De tout ce qui précède, nous notons qu’il en sera de même du Christ: comme histoire typique de l’établissement de son règne, ce livre, commenté par la prophétie, est d’un intérêt particulier. Il ne s’agit pas, dans le second livre de Samuel, répétons-le, de la royauté établie; elle ne le sera qu’en Salomon; mais de l’établissement de la royauté en David, ce qui est autre chose. Nous trouvons donc ici les voies de Dieu pour fonder le trône de David, rassembler autour de lui les douze tribus, et lui soumettre les nations, en subjuguant ses ennemis. David ayant été reconnu roi sur tout Israël, on voit se dérouler une série d’événements en rapport avec cette proclamation. Le premier de ces événements est d’une importance capitale (v. 6-9). Souvent des faits d’une immense portée sont traités par la Parole en quelques versets. Nous ne pouvons mesurer à la longueur du récit la valeur que Dieu met à tel événement. Une courte parenthèse contient parfois une somme de vérités infinies, celle par exemple du premier chapitre aux Éphésiens qui déroule les conseils de Dieu à l’égard de Christ et de l’Église (Éph. 1:20-23). De même, les trois premiers versets d’Apoc. 21, nous font entrer dans toutes les gloires de l’éternité. De même encore, le Ps. 23 nous donne en six versets toute la vie, toute la conduite, toutes les expériences du croyant ici-bas, depuis la croix jusqu’à l’introduction dans la maison de l’Éternel. On multiplierait à l’infini ces exemples. Nous en trouvons un dans le passage qui nous occupe. Il traite de la prise de Jérusalem. C’est le début d’une manière d’agir toute nouvelle de la part de Dieu: c’est l’établissement de sa grâce dans la personne du roi, la puissance unie à la grâce pour accomplir les intentions de Dieu, lorsque, du côté de l’homme, tout a manqué. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « David veut ramener l’arche de l’Éternel à Jérusalem. » 2 S 6
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.