Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 S 2.1 et suivants. En effet, David n’avait pas consulté Dieu au moment de descendre chez les Philistins, et cela lui avait mal réussi. Mais cette expérience amère n’a pas été inutile. Par deux fois maintenant il interroge l’Éternel.

Nous n’insisterons jamais trop sur cette règle fondamentale de la vie chrétienne: la dépendance. C’est un devoir vis-à-vis de Dieu, mais aussi la source de notre force et de notre sécurité.

Hébron, où Dieu conduit son oint, est un endroit qui parle de mort. Les sépulcres des patriarches se trouvaient là. Christ, le Bien-aimé de Dieu, le vrai David, avant de prendre officiellement Son royaume, est entré dans la mort par obéissance à Dieu. Et c’est aussi le terrain sur lequel Il conduit les siens. Le chrétien est mort avec Christ.

David n’oublie pas ces habitants de Jabès de Galaad qui avaient usé de bonté envers Saül. Le Seigneur oublierait-il le peu de miséricorde qu’Il nous aura permis d’exercer? (Hébreux 6:10 hb 6.9-12).

La royauté de David ne s’établira que peu à peu. Pour le moment Juda seul la reconnaît. Le reste du peuple est soumis à Ish-Bosheth, fils de Saül, soutenu par Abner, l’ancien aide de camp de ce dernier.

Les efforts bien intentionnés et sérieux de David pour conjurer les conflits et rassembler le peuple en le reconnaissant comme roi ont été contrecarrés, comme nous l’avons vu, par les efforts d’Abner. Insensible au témoignage solennel de Dieu, prononcé à maintes reprises par Samuel, qu’il avait rejeté Saül et trouvé comme roi un homme selon son cœur ; insensible aux tristes événements d’Endor, où, dans des circonstances aussi horribles, la même annonce du dessein du Tout-Puissant avait été répétée ; insensible au sort de Saül et de ses trois fils sur le mont Guilboa, où une preuve si frappante de la réalité du jugement de Dieu sur sa maison avait été donnée ; insensible à l’état misérable du royaume, envahi et humilié par les Philistins et dans les pires conditions pour supporter la tension d’une guerre civile, – cet Abner a insisté pour créer Ishbosheth et s’efforcer de faire valoir ses droits par l’épée. On n’a jamais vu plus clairement comment « un seul pécheur détruit beaucoup de bien ».

Quant à l’occasion immédiate de la guerre, David était tout à fait innocent, et Abner seul était responsable ; mais pour un cœur sentimental et patriotique comme celui de David, la guerre elle-même devait être l’occasion d’une amère détresse. Lui est-il jamais venu à l’esprit de penser que, dans un sens, il était maintenant amené ; contre son gré, dans la position qu’il avait professé au roi Akish être disposé à occuper, ou que, placé comme il l’était maintenant dans une attitude d’opposition à une grande partie de ses compatriotes, il subissait un châtiment pour ce qu’il était assez téméraire pour dire et faire alors ?

Au début de la guerre, le premier pas fut fait par Abner. Il sortit de Mahanaïm, descendit la vallée du Jourdain et arriva à Gabaon, dans la tribu de Benjamin, un endroit éloigné de quelques milles de Guibea, où Saül avait régné. Son objectif immédiat était probablement d’obtenir un avantage sur David dans ce quartier qui lui permettrait d’établir Ishbosheth à Guibea, et ainsi lui apporter tout le prestige dû au fils et successeur de Saül.

Une vérité très banale, je vous l’accorde, c’est, mais la plus saine, la plus nécessaire pour être chérie. Car combien de misères et combien de pires péchés des hommes viennent de l’oubli de « l’amertume dans la dernière fin » que suscitent les mauvais commencements ! C’est une des règles les plus saines de la vie de ne jamais faire aujourd’hui ce dont on se repentira demain. Pourtant, comme la règle est constamment ignorée ! Jeune enfant de fortune, qui se complaît aujourd’hui dans des richesses qui se comptent par centaines de milliers, et qui semblent ne jamais pouvoir s’épuiser, souviens-toi combien sont dangereuses les habitudes de jeu dans lesquelles tu tombes ; rappelez-vous que la biographie du joueur est généralement courte et souvent tragique ; et quand tu entendras le bruit du pistolet avec lequel quelqu’un comme toi a mis fin à sa misérable existence,

Vous qui gaspillez dans l’oisiveté les heures du matin, souvenez-vous comme vous vous en repentirez quand vous aurez à rattraper votre retard par un dur labeur la nuit.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

À Hébron, David devient roi de Juda :

-Ps 5.9 Éternel! conduis-moi dans ta justice, à cause de mes ennemis, Aplanis ta voie sous mes pas.

-Ps 25.5 Conduis-moi dans ta vérité, et instruis-moi; Car tu es le Dieu de mon salut, Tu es toujours mon espérance.

-Ps 27.11 Éternel! enseigne-moi ta voie, Conduis-moi dans le sentier de la droiture, A cause de mes ennemis.

-Ps 145.10 Toutes tes oeuvres te loueront, ô Éternel! Et tes fidèles te béniront.

De tout ce qui précède, nous notons que les choses doivent être considérées par les êtres rationnels dans leurs relations avec le futur aussi bien qu’avec le présent. Il n’appartient pas à un être rationnel d’accumuler les désastres, la détresse et la honte pour l’avenir. Les hommes qui sont rationnels souffriront de loin plutôt pour le présent s’ils peuvent être libérés de la souffrance dans l’avenir. Sociétés de prévoyance, assurance-vie, régimes de rente – que sont-ils tous, sinon les dispositifs d’hommes sensés désireux d’écarter même la possibilité d’une « amertume à cette dernière fin » temporelle ? Et cette sagesse, ce bon sens ne peuvent-ils pas être appliqués avec bien plus de but aux choses qui sont invisibles et éternelles ? Pensez à « l’amertume à la fin » qui doit venir du fait de négliger le Christ, de mépriser la conscience, de se détourner de la Bible, de l’église, du sabbat, d’attrister l’Esprit, de négliger la prière. Pourtant vous allez bien, et toutes choses prospèrent avec vous ? Ne viendra-t-il pas sur vous avec une force écrasante pendant que vous êtes allongé sur votre lit de mort ? N’enveloppera-t-elle pas votre âme dans une angoisse indescriptible de toute éternité ? Pensez donc à cette « amertume de ce dernier bout » ! C’est maintenant l’heure acceptée. Dans la profonde conscience de votre faiblesse, que votre prière soit que Dieu vous retienne de la folie à laquelle vos cœurs sont si enclins, que, par son Saint-Esprit, il opère en vous à la fois le vouloir et le faire de son bon plaisir. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Les fils de David nés à Hébron. » 2 S 3

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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