Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 S 22.1 et suivants. En effet, la caverne d’Adullam devient le refuge de David. Mais c’est plutôt l’Éternel qui est son refuge, comme l’affirme un Psaume qu’il a composé dans cette caverne: « Tu es mon refuge » (Psaume 142:6 ps 142.6-8; voir aussi Psaume 57:2 ps 57.1-2). Il ajoute: « Les justes m’environneront parce que tu m’auras fait du bien » (Ps 142.8). Les justes? Peut-il s’agir de ces hommes du versets 2, en apparence si peu recommandables, suspects, hors la loi, véritables rebuts de la société? Oui, Dieu donne ce nom à ceux qui aiment Son oint et le reconnaissent comme chef. Du moment qu’ils sont venus à David il n’est plus question de leur triste passé. Ainsi ceux qui se rassemblent aujourd’hui autour de Jésus ont échangé leur détresse morale, leur immense dette envers Dieu, l’amertume de leur âme (v. 2) contre Sa justice. Lorsqu’ils n’ont plus rien à faire valoir, que le monde n’a pu les satisfaire, ils trouvent en Lui un Chef et un objet pour leurs affections. Que pouvait offrir David à ses compagnons? Pour le présent, rien que des souffrances! Mais pour l’avenir, le partage de sa gloire royale. Telle est la part du croyant! Quel contraste avec les gens de ce monde qui, comme les serviteurs de Saül au versets 7, reçoivent tous leurs avantages et leurs biens dans la vie présente!

Pendant que David, le futur roi, est errant et proscrit avec ses fidèles, Saül ourdit contre lui de sinistres projets. En même temps sa jalousie le pousse au meurtre des sacrificateurs de l’Éternel. Et ce qu’il n’a pas exécuté contre Amalek, l’ennemi du peuple, en épargnant Agag ainsi que le bétail, il ne craint pas de le faire à l’égard de cette ville de Nob qui est entièrement passée au fil de l’épée. Pour accomplir sa vengeance, Saül se sert du traître lui-même, Doëg, un Édomite, terrible figure de l’Antichrist qui, dans un temps à venir, s’élèvera contre le Seigneur et contre Israël (voir Psaume 52 v. 2 ps 52.1-4).

Considérons maintenant au contraire un tableau plein de grâce: Abiathar rejoint l’oint de l’Éternel. «Reste avec moi – recommande ce dernier – … celui qui cherche ma vie cherche ta vie…» «Si le monde vous déteste, sachez qu’il m’a détesté avant vous – rappelle Jésus à Ses disciples – … s’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi» (Jean 15:18, 20 j 15.18-21). Cette persécution, cette haine du monde est-elle un sujet de crainte pour nos cœurs? Alors écoutons, comme de Sa bouche, cette précieuse promesse jamais démentie: «Près de moi tu seras bien gardé» (verset 23; voir Jean 18:9 j 18.4-9)!

«David partit de là, et se sauva dans la caverne d’Adullam» (v. 1). C’est là qu’il composa ce beau Ps. 142, qui exprime les sentiments dont son âme était remplie dans sa solitude. «Il n’y a personne qui me reconnaisse; tout refuge est perdu pour moi; il n’y a personne qui s’enquière de mon âme» (v. 4). «Sur le chemin par lequel je marchais, ils m’ont caché un piège» (v. 3), quand, ô dérision! c’était Saül qui audacieusement osait l’accuser, en disant: «Mon fils a soulevé contre moi mon serviteur pour me dresser des embûches» (22:8). Mais David a trouvé, précisément parce que tout refuge humain lui manquait, un refuge assuré pour son âme: «J’ai crié vers toi, Éternel! j’ai dit: Tu es mon refuge» (v. 5).

Après cette effusion de son âme, David reçoit, dans la caverne même d’Adullam, la réponse de l’Éternel comme prémices de sa confiance. Il ne se trouve plus seul. «Ses frères et toute la maison de son père l’apprirent, et descendirent là vers lui» (v. 1). David, type de Christ rejeté, devient un centre d’attraction pour ses frères. Sa famille, tous ceux qui étaient de sa race, se groupe autour de lui. C’étaient pour David, comme pour Christ, les «excellents de la terre». Ils reconnaissaient en lui l’oint de l’Éternel, celui par qui le Seigneur voulait sauver son peuple, l’instrument de la grâce en Israël. Ils savaient ne pouvoir rien attendre du monde que mépris et persécution, ainsi que leur chef de famille; aussi leur seule ressource était de se réfugier auprès de celui qui, à vue humaine, était lui-même sans ressource.

Mais une autre classe de personnes se réfugie auprès de David dans la caverne d’Adullam: «Et tout homme qui était dans la détresse, et tout homme qui était dans les dettes, et tout homme qui avait de l’amertume dans l’âme, s’assembla vers lui, et il fut leur chef» (v. 2). Ce n’étaient pas seulement ceux qu’une même origine avait déjà mis en relation avec lui, mais ceux qu’aucun lien n’unissait à David. Leur caractère commun, c’est qu’ils avaient tout perdu. Les uns étaient «dans la détresse», ne sachant de quel côté se tourner, d’autres «dans les dettes», sans pouvoir s’acquitter, d’autres enfin avaient «de l’amertume dans l’âme», des chagrins auxquels il n’y avait pas de remède, créés par l’état de choses en Israël. Mais ce n’étaient pas là toutes les ressources que la caverne d’Adullam renfermait pour les compagnons du fils d’Isaï: Gad, le prophète (v. 5), le porteur de la parole et du témoignage de Dieu, était auprès de lui. La révélation des pensées de Dieu, absente de la cour et du peuple de Saül, s’était réfugiée là. Enfin, l’acte meurtrier du roi envers Nob, pousse Abiathar, le sacrificateur, vers David (22:20). Il se rend plus tard vers lui avec l’éphod en sa main (23:6). Le moyen de s’approcher de Dieu, de le consulter en tout temps, d’entrer en communion avec Lui, est l’heureux privilège de ces gens sans aveu que le monde honnit et méprise.

Bien-aimés, vous êtes-vous réfugié auprès d’un Christ rejeté? On ne le fait que lorsqu’on est à l’extrémité et qu’on a perdu tout espoir de se secourir soi-même. Le monde, en ce cas, vous méprisera, mais pas autant que vous vous méprisez vous-même. Et néanmoins rien ne vous manquera. La présence du Seigneur Jésus sentie, éprouvée par l’âme, les trésors de sa Parole mis à votre disposition et connus, comme même un Jonathan, retenu à la cour de Saül, n’a jamais pu les connaître, enfin le moyen de s’approcher de Dieu, fourni par la sacrificature de Christ qui nous met en communion avec Lui, tels sont les bienfaits que dispense notre David au temps où il est rejeté. Il ne lui manque plus que d’être manifesté en gloire aux yeux de tous, car il l’est déjà comme centre de son Assemblée, alors même qu’elle ne comprendrait, comme ici, que quatre cents fidèles réunis autour de Lui. Au v. 5, David obéit à la parole que Gad lui apporte: « Ne demeure pas dans ce lieu fort; va, et entre dans le pays de Juda ». Le voici donc sur le territoire même de l’ennemi, mais qu’a-t-il à craindre et que lui peut Saül? L’Éternel est avec lui. Qu’importe, s’il agit contre toute prudence humaine! Dieu a des vues de grâce et de bénédiction dans ce qu’il commande; notre affaire, c’est d’obéir.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

David devient chef de bande :

-1 S 22.1 David partit de là, et se sauva dans la caverne d’Adullam. Ses frères et toute la maison de son père l’apprirent, et ils descendirent vers lui.

-2 S 23.13 Trois des trente chefs descendirent au temps de la moisson et vinrent auprès de David, dans la caverne d’Adullam, lorsqu’une troupe de Philistins était campée dans la vallée des Rephaïm.

-1 Ch 11.15 Trois des trente chefs descendirent auprès de David sur le rocher dans la caverne d’Adullam, lorsque le camp des Philistins était dressé dans la vallée des Rephaïm.

De tout ce qui précède, nous notons que Saül convoque Achimélec et accuse David de « conspirer contre lui » et de lui « dresser des embûches » (v. 7, 8, 13). Achimélec, plein de noble franchise, dit ouvertement la vérité et rend témoignage à David, à l’homme incomparable, « fidèle, gendre du roi, ayant accès à ses audiences privées, et honoré dans sa maison ». Certes, ce n’est pas une parole d’outrage, mais c’est une sévère leçon donnée à Saül. La délicatesse de ses sentiments empêche Achimélec de mentionner le mensonge par lequel David s’était fait donner le pain et l’épée, mensonge qui l’aurait compromis aux yeux de Saül. Mais c’est en somme ce mensonge qui entraîne dans la ruine le sacrificateur et toute sa maison. David le sent bien, quand il dit à Abiathar: « Moi je suis cause de la mort de tous ceux de la maison de ton père » (v. 22). Il se juge ainsi lui-même. Mais le voici, en même temps, de la part de Dieu, le type de Celui qui est la sauvegarde des fidèles: « Demeure avec moi, ne crains point; car celui qui cherche ma vie, cherche ta vie, et près de moi tu seras bien gardé » (v. 23). C’est une compensation parfaite à ce qu’Abiathar et la maison de son père ont eu à souffrir pour l’oint de l’Éternel. C’est ici que se place le Ps. 52. David avait appris que « Doëg l’Édomite, avait rapporté à Saül: David est venu dans la maison d’Achimélec». Aussi annonce-t-il le jugement sans merci de l’Édomite, ennemi juré d’Israël. Mais cela ne détruit en rien la confiance et l’assurance de l’homme de Dieu. Bien au contraire, sur le fond noir de cette méchanceté, ressort dans tout son éclat, l’heureuse part du croyant: « moi, je suis dans la maison de Dieu comme un olivier vert. Je me confierai en la bonté de Dieu, pour toujours et à perpétuité. Je te célébrerai à jamais, parce que tu l’as fait; et je m’attendrai à ton nom, car il est bon devant tes saints » (v. 8, 9). Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « David délivre la ville de Kehila. »1 S 23

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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