Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Dt 14.1 et suivants. En effet, les « fils de l’Éternel » (v.1) constituaient « un peuple saint, consacré à l’Éternel » (v.2). À une telle position devaient correspondre une sainte conduite et une piété que les versets suivants nous montrent comment préserver. La Bible est la pierre de touche qui nous permet de distinguer entre ce qui est pur et ce qui ne l’est pas. Les mammifères purs étaient ceux qui possédaient à la fois les deux critères. Devaient être rejetés ceux qui, comme le chameau, ruminaient sans avoir le pied divisé (beaucoup de connaissance sans la marche correspondante) et inversement ceux qui, tels le porc, laissaient une empreinte irréprochable mais n’avaient pas la bonne manière de s’alimenter.

Les pharisiens illustraient cette seconde catégorie. Extérieurement séparés du mal, ils n’étaient pas gouvernés intérieurement par la Parole de Dieu. Jérémie est l’exemple d’un homme réunissant les deux caractères. « Tes paroles se sont trouvées devant moi, alors je les ai mangées… », déclare-t-il. C’est la « rumination »! Et dans le verset suivant: « Je ne me suis pas assis dans l’assemblée des moqueurs… » (Jér. 15:16, 17 jr 15.15-21). C’est la marche séparée. Un reptile volant était impur (v. 19). Dieu ne reconnaît pas le mélange de ce qui est céleste (pourvu d’ailes) avec ce qui est de la terre (le reptile). La religion pure et sans tache devant celui qui est Dieu et Père, dont parle Jacques (Jac 1:27 jq 1.21-27), comporte deux côtés: « les orphelins et les veuves dans leurs afflictions » et « se conserver pur du monde ». Hier nous avons considéré l’aspect personnel: se conserver pur.

Aujourd’hui l’autre côté est devant nous: le service d’amour envers ceux qui sont dans l’affliction et dans le besoin: l’orphelin, la veuve (v.29), comme aussi le Lévite, l’étranger, le pauvre. « Donnez l’aumône – a dit le Seigneur Jésus – faites-vous des bourses qui ne vieillissent pas…» (Luc 12:33 lc 12.29-34). Sans doute Dieu n’a-t-il besoin de rien: Il peut sans notre aide « rassasier de pain les pauvres » (Ps 132:15 ps 132.13-16). S’il nous invite à partager ce que nous avons, ce n’est pas à cause du besoin à pourvoir, mais pour nous apprendre à donner. Il sait que nos cœurs sont par nature profondément égoïstes, préoccupés de nos propres besoins et peu sensibles à ceux d’autrui. Et le Dieu d’amour se plaît à reconnaître chez les siens ce premier fruit de la vie divine: l’amour dans ses manifestations multiples. Oui, son cœur de Père se réjouit de constater chez ses enfants quelque ressemblance avec son Fils bien-aimé, celui qui par amour a tout donné pour eux (2 Co 8:9 2cr 8.7-9).

« Vous êtes les fils de l’Éternel, votre Dieu: Vous ne vous ferez pas d’incisions, et vous ne vous ferez pas de tonsure entre les yeux, pour un mort. Car tu es un peuple saint, consacré à l’Éternel, ton Dieu, et l’Éternel t’a choisi, afin que tu sois pour lui un peuple qui lui appartienne en propre, d’entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre » (vv.1-2). Ce commencement du chapitre met devant nos yeux la base de tous les privilèges et de toutes les responsabilités de l’Israël de Dieu. On sait qu’il faut être dans une relation avant de pouvoir connaître les affections qui s’y rapportent, ou de pouvoir remplir les devoirs qui s’y rattachent. Si un homme n’est pas père, aucun raisonnement, aucune explication ne pourra lui faire comprendre les sentiments ou les affections d’un cœur de père; mais dès le moment où il est entré dans cette relation, il sait ce qui en est.

Il en est ainsi dans les choses de Dieu. Nous ne pouvons comprendre les affections ou les devoirs d’un enfant de Dieu, jusqu’à ce que nous soyons sur ce terrain. Il nous faut être chrétiens avant de pouvoir accomplir les devoirs d’un chrétien. Même lorsque nous sommes chrétiens, ce n’est que par la grâce du Saint Esprit que nous pouvons marcher comme tels; mais il est clair que si nous ne sommes pas sur le terrain chrétien, nous ne pouvons rien savoir des affections ou des devoirs du chrétien.

Or c’est évidemment la prérogative de Dieu de prescrire à ses enfants comment ils doivent se conduire, tandis qu’à eux incombe le grand privilège et la sainte responsabilité de chercher en toutes choses son approbation. « Vous êtes les fils de l’Éternel, votre Dieu. Vous ne vous ferez pas d’incisions ». Ils n’étaient plus à eux-mêmes; ils Lui appartenaient, c’est pourquoi ils n’avaient pas le droit de se faire aucune incision ou de se défigurer pour les morts. Dans son orgueil et sa volonté propre, l’homme naturel pourrait dire: « Pourquoi ne pouvons-nous pas faire comme les autres? Quel mal peut-il y avoir à nous faire des incisions ou à nous raser entre les yeux? C’est seulement l’expression de notre douleur, un témoignage d’affection donné à de bien-aimés défunts assurément il ne saurait y avoir rien de moralement mauvais là-dedans ».

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Coutumes mortuaires interdites :

Corps humain, ne doit pas être abîmé

Lv 19.28 Vous ne ferez point d’incisions dans votre chair pour un mort, et vous n’imprimerez point de figures sur vous. Je suis l’Éternel.

Lv 21.5 Les sacrificateurs ne se feront point de place chauve sur la tête, ils ne raseront point les coins de leur barbe, et ils ne feront point d’incisions dans leur chair.

1 Co 6.16 Loin de là! Ne savez-vous pas que celui qui s’attache à la prostituée est un seul corps avec elle? Car, est-il dit, les deux deviendront une seule chair.

1 Th 5.23 Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus Christ!

De tout ce qui précède, nous notons une réponse simple et concluante: « Vous êtes les fils de l’Éternel, votre Dieu ». Ce fait change tout : Les pauvres gentils, ignorants et incirconcis, pouvaient se défigurer, en tant qu’ils ne connaissaient pas Dieu, et n’étaient pas en relation avec Lui; mais quant à Israël, ils étaient sur le terrain saint et élevé de proximité avec Dieu, et ce fait devait donner le ton et le caractère à toutes leurs habitudes. Ce n’était pas pour devenir enfants de Dieu qu’ils étaient appelés à s’abstenir de certaines coutumes ou habitudes, ou à en adopter d’autres. Qu’aurait été, comme l’on dit, commencer par la fin, mais étant ses enfants, leur devoir était d’agir comme tels. Enfin citons ce dernier paragraphe dans lequel nous trouverons quelques enseignements très pratiques: « Au bout de trois ans, tu mettras à part toute la dîme de ta récolte de cette année-là, et tu la déposeras dans tes portes. Et le Lévite, qui n’a point de part ni d’héritage avec toi, et l’étranger, et l’orphelin, et la veuve, qui seront dans tes portes, viendront, et ils mangeront et seront rassasiés; afin que l’Éternel, ton Dieu, te bénisse dans tout l’ouvrage de ta main, que tu fais » (vv.28-29). Nous avons ici une scène de famille bien touchante, qui met en lumière le caractère divin, et fait resplendir les rayons de la grâce et de la miséricorde du Dieu d’Israël. Le cœur est réjoui en respirant l’air vivifiant d’un passage comme celui-là. Quel contraste frappant avec le froid égoïsme de la scène qui nous entoure. Dieu enseignait à son peuple à penser à tous les nécessiteux et à prendre soin d’eux. Les dîmes Lui appartenaient, mais il laissait aux siens le délicieux privilège de les employer de manière à réjouir le cœur des autres. Car il y a une douceur particulière dans ces mots « viendront », « mangeront », et « seront rassasiés ». Comme cela peint bien la grâce de notre Dieu! Il prend son plaisir à répondre aux besoins de tous. Il ouvre sa main, et rassasie à souhait toute créature vivante. Et non seulement cela, mais il trouve son plaisir à faire des siens les canaux à travers lesquels la grâce, la bonté et la sympathie de son cœur, découlent pour tous. Combien cela est précieux! Quel privilège d’être des donateurs de la part de Dieu, les dispensateurs de sa bonté et de sa grâce. Plût à Dieu que nous entrions plus pleinement dans les profondeurs de ces vérités! Puissions-nous respirer davantage l’atmosphère de la présence divine, et alors nous réfléchirons plus fidèlement le caractère divin. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Remise des dettes tous les sept ans. » Dt 15

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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