Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 Ch 36.1 et suivants. En effet, dans son ensemble le peuple de Juda n’avait pas suivi l’exemple de Josias. Bien des signes le montraient. L’obéissance à la Loi lui avait été imposée. Au moment de la Pâque, il avait été loin de montrer la même joie et la même spontanéité que lors de la Pâque d’Ézéchias. C’était le roi et les chefs qui avaient dû fournir les sacrifices (ch. 35 v. 7 à 9 2ch 35.7-9). Maintenant que le fidèle Josias a été retiré, que le juste a été «recueilli de devant le mal» (Ésaïe 57:1 es 57.1-2), rien n’empêche plus l’Éternel d’exécuter Son jugement contre Juda. Alors les événements se précipitent: Quatre souverains se succèdent: Joachaz, Jojakim, Jojakin et Sédécias; l’un plus mauvais que l’autre. Leur esprit de révolte a été pour l’Égypte d’abord, pour Babylone ensuite, l’occasion d’intervenir dans les affaires du petit royaume. L’adversaire et l’ennemi entrent dans les portes de Jérusalem (Lam. de Jér. 4:12 lm 4.11-13) et à trois reprises vont avoir lieu des déportations partielles à Babylone, les objets du Temple subissant le même sort que les personnes. Les versets 14 et suivants soulignent que les chefs des sacrificateurs et le peuple partagent la responsabilité de leurs rois dans le jugement qui les atteint.
Livres de la grâce, les «Chroniques» sont pourtant obligés de conclure: «Il n’y eut plus de remède», car lorsque la grâce est méprisée, il ne reste plus place qu’à «une certaine attente terrible du jugement» (Héb. 10:27 hb 10.23-29). La parole du verset 15: «Il avait compassion de son peuple», devient au verset 17: «Il n’eut pas compassion…»
De la même manière Celui qui était «ému de compassion» envers les foules… devra prononcer peu après une sentence sans appel contre les villes d’où venaient ces foules: «Malheur à toi, Chorazin! Malheur à toi, Bethsaïda!… Et toi, Capernaüm…» (Matthieu 9:36 mt 9.35-38; 11:21, 23 mt 11.20-24). Malgré cela nous trouvons encore ici la miséricorde divine. Les «Chroniques», contrairement aux «Rois», passent très rapidement sur cette triste période finale. Et ces livres ne se terminent pas sur la déportation elle-même, mais sur l’édit de Cyrus qui y a mis fin 70 ans plus tard! L’insondable grâce de Dieu a ainsi tout de même le dernier mot.
Nous le voyons, ces événements ne nous sont pas racontés comme le feraient nos manuels d’Histoire. Dieu ne nous rapporte pas des faits simplement pour intéresser notre esprit et meubler notre mémoire. Son intention est de parler à notre conscience et de toucher notre cœur. A-t-il atteint ce but en s’adressant à vous?
Ce chapitre n’est qu’un résumé, très bref à dessein, du récit contenu dans les derniers chapitres du livre des Rois (2 Rois 23:31-25). Avec les rois qui succèdent à Josias, l’effondrement de la royauté est complet et définitif. À peine semble-t-il nécessaire à l’auteur inspiré d’enregistrer ses dernières convulsions. Elles n’ont plus d’importance réelle dans le livre des Chroniques, sinon pour compter, aussi loin que l’histoire les poursuit, les anneaux de la chaîne qui aboutira à l’Oint de l’Éternel. C’est pourquoi aussi l’Esprit de Dieu relie, d’une manière si remarquable, la fin des Chroniques au livre d’Esdras, répétant mot pour mot, aux v. 22 à 23 de notre chapitre, les paroles par lesquelles le livre suivant commence. En effet, Zorobabel, dans le livre d’Esdras, est encore un rejeton affaibli de la royauté de Juda – puis viennent des réveils en Esdras et Néhémie, réveils produits au milieu du résidu remonté de Babylone pour attendre le Messie promis; mais ces réveils aussi sont sans résultat durable, et quand apparaît enfin le vrai roi d’Israël, son peuple le crucifie. Cependant les conseils de Dieu s’accomplissent: ce sont les souffrances de Christ qui ouvrent la porte à l’établissement de son trône glorieux sur la terre.
Tous les derniers rois «firent ce qui est mauvais aux yeux de l’Éternel». Joachaz (v. 1-4) est lié de chaînes par le Pharaon Neco que Josias avait eu la témérité de combattre. Ainsi la seule faute de ce roi pieux eut pour effet de hâter la décadence du royaume. Transporté en Égypte, Joachaz y meurt après trois mois de règne à Jérusalem.
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Règne de Joachaz :
-2 R 15.29 Sous le règne de Péqah, roi d’Israël, Tiglath-Piléser, roi d’Assyrie, fit une invasion et s’empara des villes de Iyôn, Abel-Beth-Maaka, Yanoah, Qédéch, Hatsor et Galaad ; il occupa aussi la Galilée et tout le territoire de Nephtali. Il en déporta les habitants en Assyrie.
-2 R 17.6 La neuvième année du règne d’Osée, le roi d’Assyrie s’empara de Samarie et déporta les Israélites en Assyrie. Il les établit à Halah et sur les rives du Habor, dans la région de Gozân, ainsi que dans les villes de la Médie.
-2 R 24.14 Il déporta toute la population de Jérusalem, tous les dirigeants et tous les militaires, tous les artisans et les forgerons : en tout, dix mille personnes prirent le chemin de l’exil ; seule la population la plus pauvre resta dans le pays.
-2 Ch 28.5 L’Éternel son Dieu provoqua sa défaite devant le roi de Syrie. Les Syriens le battirent et lui prirent un grand nombre de prisonniers qu’ils emmenèrent à Damas. La victoire sur Ahaz fut aussi accordée au roi d’Israël qui lui infligea une lourde défaite.
De tout ce qui précède, nous notons que Jojakim commet des abominations; lié avec des chaînes d’airain, il est conduit par Nebucadnetsar à Babylone où il meurt de la mort des malfaiteurs (Jér. 36:30). Le nom de sa mère manque dans les Chroniques, comme il en est du reste de tous les mauvais rois depuis Ézéchias. Jojakin, son fils, est transporté à Babylone. Sa restauration à la cour d’Évil-Merodac, après 37 ans de captivité, n’est pas mentionnée (voyez 2 Rois 25:27-30), car il ne s’agit ici que d’accentuer la ruine complète et définitive de la royauté en Juda. L’énumération prend fin avec Sédécias. Nous avons parlé autre part (2 Rois) de son règne en rapport avec ce qui nous en est dit dans les prophètes Jérémie et Ézéchiel. Les v. 12 à 13 résument toute sa triste carrière: Il fit ce qui est mauvais aux yeux de l’Éternel, son Dieu. Quand la parole de l’Éternel lui est adressée par le prophète Jérémie, il ne s’humilie pas. Il se révolte contre le pouvoir établi sur lui, comme châtiment de la part de Dieu; bien plus encore, il viole un serment fait au nom de l’Éternel. Que pouvait-il y avoir de plus odieux que cet acte vis-à-vis des nations idolâtres, et aux yeux de Dieu dont le saint nom était déshonoré par un parjure et jeté dans la boue? Enfin il roidit son cou et endurcit son cœur pour ne pas retourner à l’Éternel. Une décision irrévocable est prise contre lui, car Sédécias ne voulait pas de Dieu. Ainsi finit l’histoire de la royauté. Celle des sacrificateurs et du peuple ne fut pas plus édifiante (v. 14-21). «Ils rendirent impure la maison de l’Éternel». Et pourtant, jusqu’au bout, Dieu leur montrait sa grâce, caractère si remarquable des Chroniques: «L’Éternel, le Dieu de leurs pères, envoya vers eux par ses messagers, se levant de bonne heure et envoyant, car il avait compassion de son peuple et de sa demeure» (v. 15). Ils lui répondirent par la moquerie, le mépris, la raillerie au sujet des prophètes. Enfin la colère arriva sur eux à son dernier terme: Le roi des Chaldéens monta contre Jérusalem. Nous savons d’après le récit des Rois et le prophète Jérémie quel fut le sort de Sédécias. Ici, sans autre détail, il est comme englouti dans le jugement général. Dieu avait eu «compassion de son peuple et de sa demeure» jusqu’au dernier moment, mais l’heure vient où il «n’a pas compassion du jeune homme, ni de la vierge, ni de l’ancien, ni du vieillard: il les livra tous» entre les mains du roi des Chaldéens (v. 17). Ceux-ci «brûlèrent la maison de Dieu, et abattirent la muraille de Jérusalem, et brûlèrent par le feu tous ses palais; et tous ses objets désirables furent livrés à la destruction. Et il transporta à Babylone le reste échappé à l’épée; et ils furent ses serviteurs, à lui et à ses fils, jusqu’au règne du royaume des Perses; afin que fût accomplie la parole de l’Éternel, dite par la bouche de Jérémie, jusqu’à ce que le pays eût joui de ses sabbats. Tous les jours de sa désolation il se reposa, jusqu’à ce que soixante-dix ans fussent accomplis» (v. 19-21). Le premier Adam avait mis à néant, par sa chute, les conseils de Dieu à son égard; Dieu y a répondu par le second Adam. La royauté en Israël avait fait de même; Dieu y répondra en oignant son Roi sur Sion, la montagne de sa sainteté! (Ps. 2:6). Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de demain « Proclamation de Cyrus, roi de Perse – Retour de la captivité. » Esd 1.1
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.