Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Hb 6.1 et suivants. En effet, avançons spirituellement vers l’état adulte. Ne nous contentons pas, comme ces chrétiens sortis du judaïsme, de connaître quelques vérités élémentaires. Jésus veut être pour nous plus qu’un Sauveur des œuvres mortes: un Seigneur, un Modèle, un Ami suprême…les enfants de Dieu. En réalité ce n’est pas des enfants de Dieu qu’il est question ici mais de ceux qui n’ont de chrétien que le nom. Dans l’état moral ainsi décrit, on chercherait en vain la vie divine communiquée à l’âme d’un vrai croyant. Mais il est possible de vivre au milieu des privilèges du christianisme sans avoir été réellement converti! C’était vrai de certains Juifs; c’est encore vrai aujourd’hui de quelques enfants de parents chrétiens. Quant aux croyants véritables, ils ne peuvent pas perdre leur salut. Mais ils sont toujours en danger de se relâcher. À côté des œuvres d’amour que Dieu n’oublie pas, la foi et l’espérance ne doivent pas être négligées. Elles se nourrissent des promesses divines. Le chrétien connaît son port d’attache encore invisible; il y a jeté son ancre. Si agité que soit la mer de ce monde, la foi est «l’amarre» qui relie fermement le racheté au lieu céleste et immuable où se trouve l’objet de son espérance.

C’est encore ici une exhortation. L’auteur a reproché aux Hébreux d’être restés à l’état de petits enfants en fait de connaissance et d’expérience, alors qu’ils auraient dû être des docteurs; il les exhorte maintenant à laisser cet état d’enfance et à avancer vers «la perfection», ou l’état d’hommes faits. «La parole du commencement du Christ», est ce qui appartenait à l’enfance, à l’état des Juifs avant que fût venu le Christ, le Messie annoncé par les promesses et les prophéties (Gal 4.1-5). Elles concernaient bien le Christ, mais la révélation en était obscure: c’était «la parole du commencement du Christ», et non sa pleine révélation comme glorifié dans le ciel. Il ne fallait pas rejeter les choses qui se rapportaient à cet état d’enfance: car elles avaient eu leur place et leur importance; mais Christ étant venu et occupant sa place glorieuse dans le ciel, il fallait les laisser pour les choses qui appartiennent à cette position de Christ et qui en découlent, ces choses qui constituent le christianisme et sont l’apanage, le privilège de l’état d’hommes faits, de ceux qui ont saisi la gloire de la Personne de Christ, car c’est là «la perfection».

«L’imposition des mains» se pratiquait non seulement dans les sacrifices (Lév. 1.4; Lév 4.15), mais aussi à l’égard de personnes (Nb 8:10; Nb 27:18, 23). Les doctrines de «la résurrection des morts» et du «jugement éternel», reviennent souvent dans les enseignements du Seigneur et étaient reçues généralement parmi les Juifs, sauf les sadducéens. Ainsi ces choses qui sont le commencement de la parole du Christ étaient connues des justes de l’Ancien Testament et des disciples qui suivaient le Seigneur dans sa carrière ici-bas. Elles avaient leur importance, mais il fallait les laisser pour tendre à des choses plus excellentes. C’était un fondement posé et auquel il n’était pas nécessaire de revenir. Les disciples avaient connu Christ selon la chair; mais à la suite de sa mort, de sa résurrection, de sa glorification dans le ciel, l’Esprit Saint est venu et a révélé des choses glorieuses qui s’ajoutent aux précédentes. Cette nouvelle révélation fait du chrétien un être céleste qui marche vers la gloire. Il a conscience de son union avec Christ en haut, ainsi que des soins dont il est l’objet de la part de ce Christ glorifié, souverain sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek.

Ce qu’il y avait de plus excellent ayant été rejeté et cela, non par ignorance, mais avec une pleine connaissance et volontairement, quel renouvellement pouvait-il y avoir pour amener l’âme à la repentance? Il n’y en avait point, car agir ainsi c’était, quant à eux-mêmes, de plein gré et après avoir connu les privilèges qu’il apportait, crucifier le Fils de Dieu et l’exposer à l’opprobre, péché d’autant plus terrible que l’on ne pouvait dire d’eux: «Ils ne savent ce qu’ils font».

Que restait-il donc pour eux? Rien d’autre que le jugement, et l’écrivain sacré emploie pour le montrer une image frappante. Il les compare à une terre qui a reçu souvent la pluie – figure des bénédictions d’en haut (Ésa 55.10-11), et qui n’a produit que des épines et des chardons, plantes inutiles et nuisibles. Elle est réprouvée, rejetée, destinée à être maudite, et n’a à attendre que le feu du jugement. Mais au contraire, la terre qui reçoit la bénédiction d’en haut, qui la boit, et produit du fruit, prouve que la vie est en elle; ces fruits sont utiles pour ceux pour qui elle a été labourée; ainsi l’âme en qui est la vie, reçoit de Dieu la bénédiction et manifeste la vie par des fruits. Or tels étaient ceux à qui l’auteur s’adresse. De là, l’assurance qu’il exprime à leur égard : Et c’est ainsi qu’appuyés sur la promesse et le serment de Dieu, les croyants hébreux avaient une ferme consolation. Ils avaient fui du système terrestre destiné à périr, pour saisir l’espérance proposée, Christ dans la gloire et revenant en gloire les prendre et les y introduire. Ils avaient pour garantie du conseil immuable de Dieu, sa promesse et le serment, mais maintenant voici un autre fait qui vient donner à leur espérance une stabilité parfaite. Christ lui-même est entré au-dedans du voile, dans le sanctuaire céleste, et il y est comme précurseur des siens.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Conséquences terribles de l’abandon de la foi :

  • Progrès spirituel, caractéristiques des justes.

Ps 84.8 Leur force augmente pendant la marche, Et ils se présentent devant Dieu à Sion. Ps 92.13  Les justes croissent comme le palmier, Ils s’élèvent comme le cèdre du Liban. Pr 4.18 Le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, Dont l’éclat va croissant jusqu’au milieu du jour. 1 Tim 4.15 Occupe-toi de ces choses, donne-toi tout entier à elles, afin que tes progrès soient évidents pour tous.

  • Repentance, promesses à ceux qui se repentent

-Réponse à la prière 2 Ch 7.14 si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, -je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays.

-Pardon des péchés Es 55.7 Que le méchant abandonne sa voie, Et l’homme d’iniquité ses pensées; Qu’il retourne à l’Éternel, qui aura pitié de lui, A notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner. Jr 3.12 Va, crie ces paroles vers le septentrion, et dis: Reviens, infidèle Israël! dit l’Éternel. Je ne jetterai pas sur vous un regard sévère; Car je suis miséricordieux, dit l’Éternel, Je ne garde pas ma colère à toujours.

-Vie Ez 18.21 Si le méchant revient de tous les péchés qu’il a commis, s’il observe toutes mes lois et pratique la droiture et la justice, il vivra, il ne mourra pas. Za 1.3 Dis-leur donc: Ainsi parle l’Éternel des armées: Revenez à moi, dit l’Éternel des armées, et je reviendrai à vous, dit l’Éternel des armées.

-Réconfort Mt 5.4 Heureux les affligés, car ils seront consolés! Lc 15.7 De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance.

-Don du Saint-Esprit Ac 2.38 Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint Esprit.

  • Privilèges gâchés

-Par le Géraséniens Mc 5.17 Alors ils se mirent à supplier Jésus de quitter leur territoire.

-Par les Nazaréens Mc 6.4-5 Mais Jésus leur dit: Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents, et dans sa maison. 5 Il ne put faire là aucun miracle, si ce n’est qu’il imposa les mains à quelques malades et les guérit.

-Par les habitants du nord de la Galilée Lc 10.14 C’est pourquoi, au jour du jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins rigoureusement que vous.

-Par les habitants de Jérusalem Lc 19.42 Si toi aussi, au moins en ce jour qui t’est donné, tu connaissais les choses qui appartiennent à ta paix! Mais maintenant elles sont cachées à tes yeux.

-Par Israël en des temps différents Hb 3.17 Et contre qui Dieu fut-il irrité pendant quarante ans, sinon contre ceux qui péchaient, et dont les cadavres tombèrent dans le désert?

  • Sécurité des saints

Ps 91.5 Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, Ni la flèche qui vole de jour, Ps 112.7 Il ne craint point les mauvaises nouvelles; Son coeur est ferme, confiant en l’Éternel. Hb 13.6 C’est donc avec assurance que nous pouvons dire: Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien; Que peut me faire un homme? 1 P 3.13 Et qui vous maltraitera, si vous êtes zélés pour le bien? 

De tout ce qui précède, nous notons qu’il existe un contraste frappant entre la position des Hébreux croyants et celle d’Israël. Les premiers avaient pour refuge le sanctuaire céleste où se trouvait Jésus leur précurseur, le souverain sacrificateur des chrétiens, toujours vivant pour intercéder pour eux. Leur espérance était là, dans le ciel près de Dieu, établie sur un fondement inébranlable. Quel bonheur et quelle sécurité pour l’âme d’être ainsi rattachée au ciel, à Christ dans le ciel! Israël, coupable par ignorance du meurtre de Christ, se trouve au contraire gardé au milieu des nations jusqu’à l’expiration de la sacrificature actuelle de Christ, où alors Israël rentrera en possession de l’héritage. «Une ancre de l’âme, sûre et ferme», telle était l’espérance des croyants hébreux, parce qu’elle était fixée au-dedans du voile où était Christ leur précurseur. La foi, comme la chaîne qui relie le navire à l’ancre, traverse tout l’espace qui s’étend entre la mer agitée de ce monde et le lieu céleste et immuable où est l’Objet de notre espérance. «Étant devenu souverain sacrificateur pour l’éternité selon l’ordre de Melchisédek»; c’est ainsi que l’auteur rentre dans le sujet de la sacrificature. Il nous a conduits, par ses exhortations, à considérer de nouveau le grand souverain sacrificateur de notre profession comme entré dans le ciel; il ramène nos pensées à ce système glorieux et céleste. Du moment que Jésus est dans ce sanctuaire, il est devenu souverain sacrificateur pour l’éternité selon l’ordre de Melchisédek. Ce n’est plus seulement de sa sacrificature actuelle qu’il est question. Cette déclaration assure aussi l’accomplissement glorieux des bénédictions futures concernant le résidu d’Israël et la terre millénaire, lorsque Jésus sera le vrai roi de justice et de paix, et le vrai sacrificateur du Dieu Très haut, ce dont Melchisédek était le type. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain  “ Melchisédek au-dessus d’Abraham.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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