Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ec 5.1 et suivants. En effet, les v. 1 et 2 rappellent ce qui sied à la présence de Dieu. Veillons à ce que notre attitude et notre tenue dans les réunions soient respectueuses et modestes. La crainte de Dieu doit caractériser le fidèle de tous les temps et nous n’avons droit à aucun relâchement sous prétexte que nous sommes aujourd’hui dans la liberté de la grâce. À partir du v. 10, il est de nouveau question des richesses. «Celui qui aime l’argent n’est pas rassasié par l’argent…». Un avare ressemble à quelqu’un qui essaye de se désaltérer avec de l’eau de mer. Plus il boit, et plus sa soif devient intense. Telle est la tromperie des richesses (Matt. 13.18-23). On a l’illusion de se servir de l’argent, et en réalité on en est esclave. De deux choses l’une: ou bien les richesses seront conservées à leurs maîtres pour leur détriment spirituel (v. 13); ou elles périssent sans profit pour personne (v. 14; Jac 5.1-6). Enfin tôt ou tard il faudra s’en séparer pour mourir (v. 15). Un drap mortuaire n’a pas de poches – a dit quelqu’un. Les trésors accumulés dans certaines sépultures antiques n’ont pas suivi leurs propriétaires dans l’au-delà. 1 Tim 6.17-19 règle parfaitement pour le chrétien ce problème de la richesse.

La partie proverbiale de l’Ecclésiaste (qui commence, à proprement parler, au v. 5 du chapitre 4) dans laquelle nous entrons et qui atteindra sa pleine expression dans les chap. 10 et 11 pourrait sembler, à première vue, trahir un manque de suite dans la structure de ce Livre, mais il suffit, pour se convaincre du contraire, de noter que le mot vanité domine aussi bien cette partie proverbiale que le discours du commencement. Toutes les sentences de l’Ecclésiaste aboutissent, en effet, à ce mot. Les v. 1-7 poursuivent le cours de pensées présentées dans les v. 5-16 du chapitre précédent, c’est-à-dire qu’ils font la part de ce qui peut être conforme aux pensées de Dieu sous le soleil. Ils nous montrent ce qui appartient à la crainte de Dieu au milieu des vanités de la terre (v. 7). La crainte de Dieu, comme nous l’avons dit, fait partie des buts de l’Ecclésiaste. Ce principe est même le seul qui dirige la conduite du sage dans un monde où tout est vanité et poursuite du vent. La nécessité de cette crainte est déjà énoncée au chap. 3:14; les derniers mots du Livre nous montreront qu’elle est «le tout de l’homme». C’est, en effet, la seule chose qui doive caractériser l’homme en relation avec Dieu par la foi, sans qu’il ait encore reçu de Lui une Révélation positive.

Nous trouvons donc dans ces premiers versets quels doivent être les rapports de l’homme avec Dieu quand il s’approche de Lui, dans sa maison. Ce qu’il a à faire, en premier lieu, c’est d’écouter ce que Dieu a à lui dire, tandis que les insensés, dans leur ignorance du caractère de Dieu, viennent y offrir des sacrifices sans valeur à Ses yeux. – Nous trouvons ensuite (v. 2, 3) que la crainte de Dieu nous fera user nous-mêmes de peu de paroles devant Celui qui est dans les cieux, tandis que l’insensé fait exactement le contraire. Enfin (v. 4-7) il est nécessaire de s’acquitter d’un vœu, c’est-à-dire de la décision, librement prise, de se dévouer à Dieu et de le servir sans restriction. Il y a péché, après avoir prononcé un vœu, à s’en dédire, donnant pour prétexte que c’était une erreur involontaire devant l’ange qui en a été témoin. L’insensé fait de telles choses; celui qui craint Dieu ne révoque pas la parole qu’il Lui a donnée. Tous les rapports avec Dieu se résument donc dans ce seul mot: la crainte. Ne pas oublier qu’il y a des vanités, même dans la prétention d’avoir reçu des communications directes de la part de Dieu (des songes) et que souvent le songe, au lieu d’être une communication divine, est le fruit de toutes les occupations du jour (v. 3, 7).

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Ne pas trop parler devant Dieu :

  • Ciel, le lieu où Dieu habite

Ps 73.25 Quel autre ai-je au ciel que toi! Et sur la terre je ne prends plaisir qu’en toi. Ps 123.1 Cantique des degrés, Je lève mes yeux vers toi, Qui sièges dans les cieux.  Esa 66.1 Ainsi parle l’Éternel: Le ciel est mon trône, Et la terre mon marchepied. Quelle maison pourriez-vous me bâtir, Et quel lieu me donneriez-vous pour demeure? Mt 16.2 Jésus leur répondit: Le soir, vous dites: Il fera beau, car le ciel est rouge; et le matin:

  • Paroles inutiles condamnées

Pr 10.19 Celui qui parle beaucoup ne manque pas de pécher, Mais celui qui retient ses lèvres est un homme prudent. Ec 5.2 Car, si les songes naissent de la multitude des occupations, la voix de l’insensé se fait entendre dans la multitude des paroles. Ec 10.13 Le commencement des paroles de sa bouche est folie, et la fin de son discours est une méchante folie. Tt 1.10 Il y a, en effet, surtout parmi les circoncis, beaucoup de gens rebelles, de vains discoureurs et de séducteurs,

  • Colère de Dieu

Ps 2.12 Baisez le fils, de peur qu’il ne s’irrite, Et que vous ne périssiez dans votre voie, Car sa colère est prompte à s’enflammer. Heureux tous ceux qui se confient en lui! Jn 3.36 Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. Rm 1.18 La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive, Rm 2.8 mais l’irritation et la colère à ceux qui, par esprit de dispute, sont rebelles à la vérité et obéissent à l’injustice.

  • Dons de Dieu aux hommes, temporels

Dt 11.14  je donnerai à votre pays la pluie en son temps, la pluie de la première et de l’arrière-saison, et tu recueilleras ton blé, ton moût et ton huile; Ps 127.2 En vain vous levez-vous matin, vous couchez-vous tard, Et mangez-vous le pain de douleur; Il en donne autant à ses bien-aimés pendant leur sommeil. Ps 136.25 Celui qui donne la nourriture à toute chair, Car sa miséricorde dure à toujours! Ps 145.15 Les yeux de tous espèrent en toi, Et tu leur donnes la nourriture en son temps.

De tout ce qui précède, nous notons que les v. 8, 9, se relient aux trois premiers versets du chapitre 4. Car le sage n’a pas à s’étonner quand il voit le pauvre opprimé et le droit foulé aux pieds, car Dieu prend garde à toutes les injustices qui se commettent dans le monde et il est le Juge suprême (Ps. 11:5). Les v. 9-17 accentuent de nouveau la vanité des richesses et de l’amour de l’argent en contraste avec la culture du sol. L’augmentation des biens augmente aussi le nombre de ceux qui les mangent. L’homme qui les possède ne jouit jamais du repos, tandis que ce dernier est doux à celui qui travaille dans quelque position matérielle qu’il se trouve. Tout ce passage, depuis le v. 4 du chap. 4, nous montre donc, à côté du mal et de l’oppression qui règnent dans le monde, certaines conséquences heureuses d’une conduite selon les principes du gouvernement de Dieu. Depuis le v. 13 jusqu’à la fin du chap. 6 le Prédicateur reprend le sujet des maux douloureux qu’il a vus sous le soleil au chap. 4:1-3. Versets 13-17. – Les richesses sont au détriment de ceux qui les possèdent (ne pas oublier que, pour le Juif, les richesses étaient un signe de la faveur de Dieu); ou bien elles périssent et le fils qui devait en hériter n’a rien; ou enfin le riche les quitte lui-même par la mort et s’en retourne nu, comme lorsqu’il sortit du sein de sa mère. Il naît pour mourir et ce qu’il y a entre la naissance et la mort n’est que ténèbres, chagrin, maladie, rongement d’esprit. Enfin (v. 18-20) nous rencontrons pour la troisième fois (Ec 2:24, 25; 3:12, 13) la conclusion de toutes ces amères et douloureuses expériences: «Voici ce que j’ai vu de bon et de beau: c’est de manger et de boire et de jouir du bien-être dans tout le travail dont l’homme se tourmente sous le soleil tous les jours de sa vie, que Dieu lui a donnés; car c’est là sa part». Il n’y a pour l’homme que cette courte jouissance présente, car le souvenir de l’homme n’est que celui de la peine et du travail et l’avenir, étant inconnu, ne peut être mentionné. Ce n’est qu’à la fin du Livre que nous voyons à quoi aboutit cette jouissance. Car au commencement du chap. 5, Dieu réclame de l’homme le respect. La folie du cœur est vraiment de la folie devant Lui. Dès lors nous voyons que ce qui ôte au cœur l’espérance insensée du bonheur terrestre, donne plus de vraie joie au cœur qui devient sage, et par conséquent joyeux, en se séparant du monde. Il y a donc aussi la grâce de la patience. L’effort prétentieux d’être juste n’aboutit qu’à la honte ; se remuer pour le mal n’aboutit qu’à la mort. Enfin, c’est travailler en vain que de s’efforcer d’acquérir la sagesse par la connaissance des choses d’ici-bas. L’Ecclésiaste a trouvé deux choses : ayant jugé la femme d’après l’expérience de ce monde, il n’en a point rencontré de bonne, tandis qu’il a trouvé un homme entre mille ; en un mot, Dieu a fait l’homme droit, mais il a cherché beaucoup de raisonnements loin de Lui. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ Vanité des richesses et des désirs insatiables (Ec 6).

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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