Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Lv 8.1-2 et suivants. En effet, nous avons considéré dans les sept premiers chapitres le sujet des sacrifices et arrivons à présent à celui de la sacrificature. Si le pécheur a besoin d’un sacrifice, le croyant, lui, a besoin d’un sacrificateur pour exercer le service dont il est chargé. Or, c’est en Christ que nous avons l’un et l’autre. Il est celui qui s’est offert lui-même, parfaite victime, pour nous mettre en relation avec Dieu, et il est maintenant aussi celui qui remplit les fonctions de souverain sacrificateur pour nous garder dans cette relation. Il était donc nécessaire qu’il fût sacrifice avant d’être sacrificateur. Nous avons trouvé en Exode 29 les instructions données par l’Éternel à Moïse pour la consécration d’Aaron et de ses fils (Ex 29.1-35).
Le moment vient où cette cérémonie peut avoir lieu. Toute l’assemblée d’Israël est convoquée à l’entrée de la tente de la Rencontre pour y assister, et contemple Aaron revêtu de ses vêtements de gloire et de beauté. Combien plus grande est la vision que l’épître aux Hébreux, appelée « l’épître des cieux ouverts », offre aux regards de notre foi. Elle nous invite à « considérer l’apôtre et le souverain sacrificateur de ce que nous reconnaissons publiquement, Jésus », revêtu des attributs glorieux de sa sacrificature (Héb. 3.1-6).
Il est souvent question dans ces chapitres d’offrandes tournoyées. Faire tourner un objet sur lui-même permet de bien le montrer sous toutes ses faces. Nous sommes invités à présenter ainsi à Dieu tous les aspects de l’excellent sacrifice que nous apportons devant lui, en lui parlant de Jésus dans ses gloires variées, et de son œuvre sous ses différents caractères. La poitrine du bélier de consécration, part spéciale de Moïse, était, elle aussi, tournoyée. Nous pouvons y admirer, sous leurs multiples côtés, les affections de Christ qui étaient la source et la puissance de sa consécration à Dieu. « J’aime le Père – disait Jésus – et j’agis ainsi, comme le Père me l’a commandé» (Jean 14.27-31). La même cause dans notre vie produira le même effet. L’amour seul suscitera une vraie consécration, autrement dit le sentiment profond que le Seigneur Jésus a tous les droits sur notre cœur. Le v. 24 étend ces droits à nos oreilles, à nos mains, à nos pieds, symboles respectivement de l’obéissance, de l’activité et de la marche.
Ayant considéré la doctrine du sacrifice, telle qu’elle est développée dans les sept premiers chapitres de ce livre, nous arrivons maintenant à la sacrificature. Ces deux sujets sont intimement liés. Le pécheur a besoin d’un sacrifice; le croyant a besoin d’un sacrificateur. Nous trouvons l’un et l’autre en Christ qui, après s’être offert lui-même à Dieu, sans tache, est entré dans les fonctions de son ministère de sacrificateur, dans le sanctuaire céleste. Nous n’avons besoin d’aucun autre sacrifice, d’aucun autre sacrificateur. Jésus est divinement suffisant. Il communique la dignité et la valeur de sa propre Personne à tous les offices qu’il remplit, à toutes les œuvres qu’il accomplit. Quand nous le voyons comme sacrifice, nous savons que nous avons en lui tout ce qu’un sacrifice pouvait être; et quand nous le voyons comme sacrificateur, nous savons que toutes les fonctions de la sacrificature sont parfaitement accomplies par lui.
Comme sacrifice, il introduit les croyants dans une relation intime avec Dieu; et comme sacrificateur, il les y maintient, selon la perfection de ce qu’il est. La sacrificature est pour ceux qui ont déjà certains rapports avec Dieu. En tant que pécheurs, par nature et de fait, nous sommes « approchés de Dieu par le sang du Christ »; nous sommes mis en relation positive avec lui; nous sommes devant lui comme les fruits de son œuvre. Il a ôté nos péchés d’une manière digne de lui, afin que nous puissions être devant lui, à la louange de son nom, comme monuments de ce qu’il peut accomplir par la puissance de la mort et de la résurrection.
Si un descendant direct de la famille d’Aaron se convertissait à Christ, il entrerait dans un genre entièrement nouveau de service sacerdotal. Voici les deux grandes classes de sacrifices spirituels, que le sacrificateur ou prêtre spirituel a le privilège d’offrir. Il y a le sacrifice de louange à Dieu et le sacrifice de bienfaisance envers les hommes. Un double courant sort continuellement du chrétien qui réalise son caractère et son office de sacrificateur – un courant de louanges reconnaissantes montant vers le trône de Dieu, et un courant d’active bienfaisance descendant vers les malheureux et les pauvres. Le sacrificateur spirituel se tient, une main levée vers Dieu, présentant le parfum de la louange et de la gratitude; et l’autre, grande ouverte pour soulager, avec une sincère bienveillance, toutes les formes de misères humaines. Si ces choses étaient mieux comprises, quelle sainte élévation et quelle grâce morale ne communiqueraient-elles pas au caractère chrétien? Élévation, puisque le cœur serait toujours dirigé vers la source divine de tout ce qui peut élever; grâce morale, puisque le cœur serait toujours ouvert à tout ce qui réclame ses sympathies. Ces deux choses sont inséparables. Le contact immédiat du cœur avec Dieu doit nécessairement l’élever et l’élargir. Mais, au contraire, si l’on marche à distance de Dieu, le cœur se resserrera et languira. Une communion intime avec Dieu – la réalisation habituelle de notre dignité de sacrificateurs, est le seul remède efficace contre les tendances avilissantes et égoïstes de notre vieille nature.
Et quel devait être le résultat de cette stricte adhésion à la parole de Dieu? Un résultat vraiment béni: « La gloire de l’Éternel vous apparaîtra ». Si la Parole n’avait pas été écoutée, la gloire ne serait pas apparue. Ces deux choses étaient intimement liées. La plus légère déviation du « ainsi a dit l’Éternel » aurait empêché les rayons de la gloire divine de briller devant l’assemblée d’Israël. Si l’on avait introduit un seul rite ou une seule cérémonie non ordonnés par la Parole, ou si l’on avait omis quoi que ce soit de ce que cette Parole avait commandé, l’Éternel n’aurait pas manifesté sa gloire. Il ne pouvait pas sanctionner, par la gloire de sa présence, la négligence ou le rejet de sa parole. Car il peut supporter l’ignorance et la faiblesse, mais il ne peut autoriser la désobéissance.
Oh! si tout cela était plus sérieusement considéré dans ce siècle de traditions et d’expédients! Nous voudrions, en toute affection et dans le vif sentiment de notre responsabilité personnelle envers nos lecteurs, les exhorter à donner la plus sérieuse attention à l’importance d’une stricte adhésion, d’une respectueuse soumission à la parole de Dieu. Qu’il éprouve toutes choses par cette règle et qu’il rejette tout ce qui ne s’y rapporte pas; qu’il pèse tout dans cette balance, et mette de côté ce qui n’est pas de bon poids. Si nous pouvions seulement être le moyen d’amener une âme à bien comprendre quelle place appartient à la parole de Dieu, nous n’aurions pas écrit ceci en vain.
Bien-aimés, arrêtez-vous; et, en présence de Celui qui sonde les cœurs, posez-vous à vous-même cette simple question: « Est-ce que je sanctionne par ma présence, ou est-ce que j’adopte dans ma conduite quelque déviation ou quelque négligence de la parole de Dieu? » Faites de cela une affaire solennelle et personnelle devant le Seigneur. Soyez sûr que c’est de la plus grande importance. Si vous découvrez que vous avez été, de quelque manière, impliqué dans une chose quelconque qui ne porte pas le cachet distinct de la sanction divine, rejetez-la à l’instant et pour toujours. Oui, rejetez-la, quoiqu’elle puisse se présenter revêtue du manteau imposant de l’antiquité, accrédité par la voix de la tradition, et mettant en avant les motifs presque irrésistibles de la convenance. Si vous ne pouvez pas dire de tout ce en quoi vous êtes engagé: « c’est ici ce que l’Éternel a commandé », alors rejetez-le sans hésiter, renoncez-y pour toujours. Rappelez-vous ces paroles: « L’Éternel a commandé de faire comme on a fait aujourd’hui ». Oui, rappelez-vous le « comme » et le « ainsi »; veillez à ce qu’ils soient liés dans vos voies, dans votre marche et dans vos pensées, et ne les laissez jamais être séparés.
« Et Aaron et ses fils firent toutes les choses que l’Éternel avait commandées par Moïse » (Chap. 8:36). « Et Moïse et Aaron entrèrent dans la tente d’assignation; puis ils sortirent et bénirent le peuple: et la gloire de l’Éternel apparut à tout le peuple; et le feu sortit de devant l’Éternel, et consuma sur l’autel l’holocauste et les graisses; et tout le peuple le vit, et ils poussèrent des cris de joie, et tombèrent sur leurs faces » (Chap. 9:23, 24). Nous avons ici une scène du « huitième jour » – une scène de la gloire de la résurrection. Aaron, ayant offert le sacrifice, élève ses mains pour bénir le peuple; puis Moïse et Aaron entrent dans le tabernacle et disparaissent, tandis que tout le peuple attend au dehors. Enfin, Moïse et Aaron, représentant Christ dans son double caractère de Sacrificateur et de Roi, sortent et bénissent le peuple; la gloire apparaît dans toute sa splendeur, le feu consume l’holocauste, et toute l’assemblée adoré et se prosterne devant la présence du Seigneur de toute la terre. Tout cela se faisait, à la lettre, lors de la consécration d’Aaron et de ses fils. Et de plus, tout cela était le résultat d’une stricte adhésion à la parole de l’Éternel.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Notons que tout le contenu de ces chapitres n’est qu’«une ombre des biens à venir». Cela, du reste, peut se dire de toute l’économie mosaïque (Héb. 10:1). Aaron et ses fils réunis représentent Christ et sa maison sacerdotale. Aaron seul représente Christ dans ses fonctions de sacrificature et d’intercession. Moïse et Aaron ensemble représentent Christ comme Roi et Sacrificateur. « Le huitième jour » représente le jour glorieux de la résurrection, où le peuple d’Israël verra le Messie assis sur son trône, comme Sacrificateur et Roi; et où la gloire de l’Éternel remplira toute la terre, comme les eaux couvrent la mer. Ces vérités sublimes sont amplement développées dans l’Écriture; elles brillent comme des joyaux d’un éclat céleste d’un bout à l’autre des pages inspirées; mais de peur que quelque lecteur ne les prenne pour une nouveauté suspecte, veuillez vous référer aux passages suivants, comme à autant de preuves scripturaires : Nomb. 14:21; És. 9:6, 7; 11; 25:6-12; 32:1, 2; 35; 37:31, 32; 40:1-5; 54; 59:16-21; 60-66; Jér. 23:5-8; 30:10-24; 33:6-22; Éz. 48:35; Dan. 7:13, 14; Osée 14:4-9; Soph. 3:14-20; Zach. 3:8-10; 6:12, 13; 14. Ensuite. Il importe de noter la chose précieuse à savoir l’efficacité du sang : Il est largement développé et occupe une place prééminente. Soit que nous considérions la doctrine du sacrifice ou celle de la sacrificature, nous voyons que l’effusion du sang y a une place importante. « Et il fit approcher le taureau du sacrifice pour le péché, et Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur la tête du taureau du sacrifice pour le péché; et on l’égorgea, et Moïse prit le sang, et en mit avec son doigt sur les cornes de l’autel, tout autour, et il purifia l’autel; et il versa le sang au pied de l’autel, et le sanctifia, faisant propitiation pour lui » (Lv 8:14, 15). « Et il fit approcher le bélier de l’holocauste, et Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur la tête du bélier; et on l’égorgea, et Moïse fit aspersion du sang sur l’autel, tout autour » (vv.18-19). « Et il fit approcher le second bélier, le bélier de consécration; et Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur la tête du bélier; et on l’égorgea, et Moïse prit de son sang, et le mit sur le lobe de l’oreille droite d’Aaron, et sur le pouce de sa main droite, et sur le gros orteil de son pied droit; et il fit approcher les fils d’Aaron, et Moïse mit du sang sur le lobe de leur oreille droite, et sur le pouce de leur main droite, et sur le gros orteil de leur pied droit; et Moïse fit aspersion du sang sur l’autel, tout autour » (vv.22-24). En retrouvant ensemble dans ce chapitre Aaron avec ses fils, notre pensée s’élève vers Celui qui n’a pas honte de nous associer à lui, de nous appeler ses frères. Que Dieu nous garde en ce qui nous concerne d’avoir honte devant le monde de notre relation avec Jésus! (2 Tim 2.8-13). Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Sacrifices offerts par Aaron. » Lv 9
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.