Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Rm 12.1 et suivants. En effet, jusqu’ici nous avons vu ce que Dieu a fait pour nous. Le Seigneur s’est acquis tous les droits sur nos vies. Présentons-Lui ce qui Lui appartient: nos corps, comme un sacrifice vivant (en contraste avec les victimes mortes du culte judaïque) afin qu’Il agisse à travers eux. Mais avant de servir, il est nécessaire que notre intelligence renouvelée discerne la volonté du Seigneur (lire Col 1.9-13). Quelles que soient les apparences, elle est toujours bonne, et agréable, et parfaite (pesons ces mots) par le seul fait que c’est Sa volonté (v. 2; Jean 4.31-38). Il importe aussi de surveiller nos pensées et de les juger, de manière qu’elles restent des pensées d’humilité et non de propre satisfaction, des pensées saines et non souillées.

Rom 12.6-8 énumère quelques dons de grâce: prophétie, service dans l’assemblée, enseignement, exhortation, administration, conduite du troupeau… Toutes ces activités, diront certains, ne me concernent pas; elles sont pour des chrétiens ayant de l’âge et de l’expérience. Eh bien! La dernière en tout cas peut être remplie par tout croyant, quel que soit son âge: «celui qui exerce la miséricorde, qu’il le fasse joyeusement» (2 Co 9.6-9). En Rm 12.1-8, il s’agissait de notre service devant Dieu; les v. 9 à 16 énumèrent plutôt nos devoirs envers nos frères, tandis que du v. 17 au v. 21 il est question de notre responsabilité à l’égard de tous les hommes. Chacune de ces exhortations doit être méditée et trouve à s’appliquer dans notre vie quotidienne. Car l’autorité de la Parole s’étend aussi bien à notre vie de famille qu’à notre travail, à la semaine qu’au dimanche, aux jours de joie qu’aux jours de tristesse (v. 15)… Il n’est pas une circonstance dans laquelle nous ne puissions et ne devions nous comporter en chrétiens.

Le v. 11 nous encourage à l’activité. Toutefois les divers services placés devant nous: bienfaisance, hospitalité (v. 13)… doivent tous se résumer dans l’expression «servant le Seigneur» (et non notre réputation). Se plaire dans ce qui est humble et avec les humbles (v. 16), supporter avec patience des injustices ou des outrages (v. 17 à 20), sont des attitudes contraires à notre nature. Mais c’est ainsi que se manifestera la vie de Christ en nous comme elle s’est manifestée en Lui (1 P 2.20-25). Faire du bien est la seule riposte au mal qui nous soit permise et c’est aussi la seule manière de le surmonter. Ainsi, ce chapitre 12 nous présente le croyant plutôt dans sa position de membre du corps, d’enfant à l’intérieur de la maison, tandis que le chapitre 13 nous le montre, en quelque sorte, en dehors de la maison, dans ses rapports avec le gouvernement de ce monde et ses autorités instituées de Dieu. Peu importe la forme que ces autorités revêtent, le chrétien ne doit pas s’opposer à elles, mais leur être soumis et rendre à chacun l’honneur qui lui est dû, et cela d’autant plus que la nuit est fort avancée et que le jour, à la lumière duquel il doit marcher, est proche et manifestera toutes choses.

«Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à présenter vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui est votre service intelligent» (v. 1). Ces paroles nous reportent au chapitre 6, où nous sommes invités à nous livrer nous-mêmes à Dieu, comme d’entre les morts étant faits vivants — et nos membres à Dieu, comme instruments de justice (v. 13). Nous avons appris là qu’étant morts avec Christ, nous devons marcher en nouveauté de vie. Dans les chapitres suivants, l’apôtre expose toute l’étendue des compassions de Dieu. Fondé sur elles, il nous exhorte à présenter nos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qu’il nomme notre «service» intelligent, parce que cela est conforme aux enseignements du Saint Esprit. Non seulement notre âme est délivrée de la mort éternelle et appartient à Dieu, mais notre corps aussi a été acheté à grand prix, bien que nous attendions encore sa délivrance «réelle» (8:23). C’est pourquoi notre esprit, notre âme et notre corps tout entiers doivent être conservés sans reproche pour Dieu (1 Thess. 5:23).

Nous ne sommes pas soumis à des commandements légaux qui, comme toujours, voueraient nos efforts à un échec complet. Seules la grâce et la miséricorde divines peuvent transformer le croyant intérieurement et extérieurement. Ce n’est que sur ce fondement qu’il peut, par une décision de cœur, présenter son corps à Dieu jour après jour, jusqu’à la fin de sa vie. L’apôtre nomme cette présentation «un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu». Vivant, en contraste avec les sacrifices de l’Ancien Testament qui étaient mis à mort, saint en opposition au caractère mondain et légal de ces sacrifices, et agréable à Dieu, parce que Dieu y a sa vraie place et que l’homme aussi prend la sienne selon les pensées de Dieu. Il est compréhensible qu’un tel service, qui en a fini pour toujours avec tous les exercices d’une religion humaine et l’observation d’ordonnances et d’usages charnels, soit appelé notre service intelligent.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

  • Le devoir du Sacrifice de soi

Mt 16.25 Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera. Mt 19.21 Jésus lui dit: Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi. Rm 14.21 Il est bien de ne pas manger de viande, de ne pas boire de vin, et de s’abstenir de ce qui peut être pour ton frère une occasion de chute, de scandale ou de faiblesse. 1 Co 10.24 Que personne ne cherche son propre intérêt, mais que chacun cherche celui d’autrui. 1 Co 13.5 elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s’irrite point, elle ne soupçonne point le mal; Ph 2.4 Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. 

  • Un appel à la Consécration personnelle

Ex 32.29 Moïse dit: Consacrez-vous aujourd’hui à l’Éternel, même en sacrifiant votre fils et votre frère, afin qu’il vous accorde aujourd’hui une bénédiction. 1 Ch 29.5 l’or pour ce qui doit être d’or, et l’argent pour ce qui doit être d’argent, et pour tous les travaux qu’exécuteront les ouvriers. Qui veut encore présenter volontairement aujourd’hui ses offrandes à l’Éternel? Pr 23.26 Mon fils, donne-moi ton coeur, Et que tes yeux se plaisent dans mes voies. Rm 12.1 Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. 2 Tim 2.21 Si donc quelqu’un se conserve pur, en s’abstenant de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, propre à toute bonne oeuvre.

  • Unité en Christ 

Rm 12.5 ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres. 1 Co 10.17 Puisqu’il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps; car nous participons tous à un même pain. 1 Co 12.12 Vous savez que, lorsque vous étiez païens, vous vous laissiez entraîner vers les idoles muettes, selon que vous étiez conduits. Ga 3.28 Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus Christ. Ep 4.13 usqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ,

  • Faire le bien : ordres particuliers concernant la pratique du bien

Ps 34.15 Éloigne-toi du mal, et fais le bien; Recherche et poursuis la paix. Ps 37.3, 27 Confie-toi en l’Éternel, et pratique le bien; Aie le pays pour demeure et la fidélité pour pâture. 27 Détourne-toi du mal, fais le bien, Et possède à jamais ta demeure. Lc 6.35 Mais aimez vos ennemis, faites du bien, et prêtez sans rien espérer. Et votre récompense sera grande, et vous serez fils du Très Haut, car il est bon pour les ingrats et pour les méchants. Rm 13.3 Ce n’est pas pour une bonne action, c’est pour une mauvaise, que les magistrats sont à redouter. Veux-tu ne pas craindre l’autorité? Fais-le bien, et tu auras son approbation. Ga 6.10 Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi. 1 Tim 6.18 Recommande-leur de faire du bien, d’être riches en bonnes oeuvres, d’avoir de la libéralité, de la générosité; He 13.16 Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité, car c’est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir. Jc 4.17 Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché. 1 P 2.15 Car c’est la volonté de Dieu qu’en pratiquant le bien vous réduisiez au silence les hommes ignorants et insensés; 1 P 3.11, 17 Qu’il s’éloigne du mal et fasse le bien, Qu’il recherche la paix et la poursuive; 17 Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal.

De tout ce qui précède, ce que Dieu demande de nous, c’est non seulement de manifester notre douceur envers tous les hommes, mais aussi de témoigner de l’affection à nos ennemis et, l’ayant appris de Christ, de donner à manger à ceux qui ont faim et à boire à ceux qui ont soif, de manière à atteindre ainsi leur cœur et leur conscience: «car en faisant cela tu entasseras des charbons de feu sur sa tête» (v. 20), si cela ne le rend pas confus, il en supportera d’autant plus les conséquences! Dans tous les cas, le chrétien, agissant en cela selon sa nouvelle nature, ne doit pas se laisser surmonter par le mal, mais s’appliquer à surmonter le mal par le bien. Ainsi il devient un imitateur de Dieu (v. 21) qui, en Christ, a surmonté tout le mal se trouvant en nous, et qui se plaît, aussi longtemps que dure le temps de la grâce, à agir selon ce même principe. Quelle joie on éprouve à gagner un ennemi par ce moyen, et à sauver peut-être une âme de la mort! C’est ce que ne peut ressentir que celui à qui il a été accordé de remporter une victoire de ce genre. Sans doute, il en coûte de se laisser faire du tort, outrager, traiter avec mépris, mais la récompense sera d’autant plus douce que la lutte aura été plus grande. Nos prières vous soutiennent tous dans vos efforts de témoigner de l’affection à vos ennemis et de manifester votre douceur les uns envers les autres. 

 PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain sur ” la soumission aux autorités, l’amour mutuel, accomplissement de la loi. »

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *