Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Jos 5.1 et suivants. En effet, et nous voici sur cette rive de la résurrection! Qu’y trouvons-nous? Pénible découverte! D’abord les ennemis extérieurs qui ont reparu. Mais courage! Ils sont sans force (v. 1), déjà vaincus par Christ à la croix (Col. 2:15 cl 2.13-15). L’ennemi intérieur, la chair, est là également. N’a-t-elle donc pas été déclarée morte, ensevelie dans les profondeurs du Jourdain? Assurément! Aux yeux de Dieu, c’est là sa place. Mais il faut que nous nous tenions nous-mêmes comme morts au péché (Rom. 6:11 rm 6.8-13), ne lui reconnaissant aucun droit de se manifester. La circoncision correspond à ce jugement que nous avons à porter sur chaque réapparition de la chair en nous. Quand il est pratiqué, alors nous découvrons les ressources et les joies qui nous attendent sur ce «rivage» des lieux célestes. En premier lieu le vieux blé du pays qui vient remplacer la manne: image d’un Christ glorifié dont le racheté se nourrit. Puis vient la Pâque: elle peut être célébrée sous les murs mêmes de Jéricho. «Tu dresses devant moi une table, en face de mes ennemis» (Ps. 23:5 ps 23.1-6). Enfin voici l’Ange promis par l’Éternel dès les premiers jours de l’Exode (Ex. 23:23 ex 23.20-25). Jésus est pour nous dans le ciel et dirigera nos combats si nous lui en laissons la direction.

Nous avons trouvé, au chap. 1, les principes moraux requis pour prendre possession de Canaan; nous avons vu au chap. 2 que, lorsqu’il s’agit des lieux célestes, Dieu sort des limites d’Israël et qu’on y entre sur le principe de la foi. Les chap. 3 et 4 nous ont présenté le secret pour y entrer. Au chapitre 5, nous apprenons un autre secret, celui de la victoire. Aussi ce chapitre commence-t-il (v. 1) par les ennemis. Tous les rois des Cananéens et des Amoréens défilent, pour ainsi dire, sous nos yeux, mais la puissance qu’ils tiennent de Satan a déjà été brisée au Jourdain, à la mort, dans la personne de leur prince. Malgré cela, ils sont trop forts pour le pauvre peuple d’Israël. Mais Dieu va le mettre en état de remporter la victoire sur les ennemis. Comment cela? Il dépouille son peuple de toutes les armes et ressources que celui-ci trouverait en lui-même. La chair ne peut entrer dans le combat, Dieu la jugela met de côté; c’est ce que signifie la circoncision. La circoncision, c’est «le dépouillement du corps de la chair» en Christ. C’est un fait accompli pour tout croyant, aussi bien que le Jourdain est une chose accomplie pour chacun de nous, que nous en réalisions ou non la portée.

L’enseignement de Col. 2:9-15, sur ce point, est très clair et de toute beauté: «En lui, dit l’apôtre, habite toute la plénitude de la déité corporellement». Tout est en Christ, rien ne lui manque. Mais, au v. 10, c’est nous qui avons tout en lui; rien ne nous manque: «Vous êtes accomplis en lui»; on ne peut donc aller chercher quelque chose hors de lui pour nous l’ajouter. Vient maintenant la circoncision: «En qui aussi vous avez été circoncis d’une circoncision qui n’a pas été faite de main, dans le dépouillement du corps de la chair, par la circoncision du Christ». Non seulement, dit l’apôtre, il n’y a rien à ajouter, mais il ne reste rien à retrancher à ceux qui sont en Lui. Le corps de la chair est jugé, vous en êtes dépouillés; c’est un fait accompli, c’est la circoncision du Christ. Au v. 12, nous trouvons que cette fin du vieil homme qui a lieu pour nous dans la mort de Christ, devient personnelle chez le chrétien: «Étant ensevelis avec lui dans le baptême, dans lequel aussi vous avez été ressuscités ensemble par la foi en l’opération de Dieu qui l’a ressuscité d’entre les morts». Ce passage embrasse la chose dans son étendue, et correspond aux deux vérités représentées par le Jourdain. C’est la mort et la résurrection avec Christ. Voici donc deux grandes vérités établies: nous sommes accomplis devant Dieu en Christ, et parfaitement délivrés de tout ce que nous sommes en nous-mêmes.

Le combat va commencer, et le général d’armée n’a pas encore paru. Il se révèle au dernier moment, mais juste au moment nécessaire, «comme Josué était près de Jéricho». La foi peut compter sur lui pour l’instant du besoin; les préparatifs pour combattre sont, comme nous l’avons vu, Guilgal et le repas céleste; la puissance, le plan, l’ordre, le moment de la bataille, tout cela, et plus encore, est de la responsabilité du chef de l’armée. Celui qui n’a pas été à Guilgal ne peut comprendre une pareille manière de combattre. Il introduit dans la bataille ses propres combinaisons, engage le combat ou trop tôt ou trop tard, se jette en avant sans le chef de l’armée de l’Éternel, combat dans une fausse direction; il tombe, il est vaincu, ne peut enregistrer que des défaites.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Circoncision des Israélites au Guilgal :

-Jos 5.3 Josué se fit des couteaux de pierre, et il circoncit les enfants d’Israël sur la colline d’Araloth.

-Ac 15.1 Quelques hommes, venus de la Judée, enseignaient les frères, en disant: Si vous n’êtes circoncis selon le rite de Moïse, vous ne pouvez être sauvés.

-1 Co 7.18 Quelqu’un a-t-il été appelé étant circoncis, qu’il demeure circoncis; quelqu’un a-t-il été appelé étant incirconcis, qu’il ne se fasse pas circoncire.

-Ga 3.2 Voici seulement ce que je veux apprendre de vous: Est-ce par les oeuvres de la loi que vous avez reçu l’Esprit, ou par la prédication de la foi?

De tout ce qui précède, nous notons comment ce représentant de l’Éternel, cet ange de Jéhovah, dont l’Ancien Testament nous parle si souvent; – l’Éternel lui-même sous ce caractère mystérieux, car il est dit de lui (Ex. 23:21): «Mon nom est en lui»; comment avec quelle merveilleuse grâce il se prête aux circonstances de son peuple. D’autres l’ont fait remarquer: il se montre avec Israël comme libérateur à la mer Rouge, comme voyageur dans le désert, comme Chef d’armée en Canaan, puis plus tard, quand le royaume est établi, il demeure en paix au milieu d’eux. Admirable condescendance que la sienne, mais aussi quelle assurance elle donne à nos âmes! Ici, nous le voyons avec son «épée nue dans sa main». C’est cette épée qui portera les coups. Il n’en faut pas d’autre à Israël. Trois fois l’ange de l’Éternel, ayant l’épée nue en sa main, intervient dans l’histoire du peuple. La première fois, c’est pour le préserver des dangers qui le menacent, quand Balaam, en chemin pour maudire Israël, rencontre ce messager qui lui fait obstacle (Nb 22:23); la seconde fois, dans notre chapitre, c’est pour combattre avec Israël et lui donner la victoire; la troisième, hélas! c’est pour juger le peuple qui avait péché dans la personne de son roi (1 Ch 21:16). «Et Josué alla vers lui et lui dit: Es-tu pour nous ou pour nos ennemis?» Il est impossible de rester neutre dans le combat. Nous devrions tous le comprendre, comme Josué. «Celui qui n’est pas contre nous est pour nous» (Marc 9:40). «Et le chef de l’armée de l’Éternel dit à Josué: Ôte ta sandale de ton pied, car le lieu sur lequel tu te tiens est saint. Et Josué fit ainsi». Celui qui se révèle à Josué comme chef de l’armée, revendique aussi son caractère de sainteté. Impossible, quand on est appelé à combattre sous ce Conducteur divin, de rester associé, personnellement, ou comme peuple de Dieu, avec le mal ou la souillure dans la marche. C’est en partie pour avoir méconnu ce principe, que le peuple fut vaincu devant Aï. Car garder un mal non jugé dans notre cœur, nous expose au jugement de Dieu, et nous livre sans défense aux mains de l’ennemi; il en est de même pour le mal dans l’assemblée. Si Dieu est saint en rédemption, comme il le montra à Moïse au buisson (Ex 3:5), – et où a-t-il montré sa sainteté d’une manière plus éclatante, – souvenons-nous qu’il n’est pas moins saint dans le combat, et que nous ne pouvons y entrer qu’après avoir délié nos souliers de nos pieds. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « La prise de Jéricho ». Jos 6

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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