Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui sur ce que le Seigneur Jésus nous apprend quand il marche sur les eaux, lorsque Pierre lui dit: “Seigneur, si c’est toi, ordonne que j’aille vers toi sur les eaux.” Nous pouvons lire ceci dans Matthieu 14.28. Voyons bien cette scène de la barque au milieu de la tempête: Elle représente l’image de la position actuelle des rachetés du Seigneur Jésus. Car pendant que lui est dans les cieux, absent mais priant et intercédant pour eux à qui il a ordonné d’y monter; ils ont à traverser péniblement la mer agitée de ce monde. 

C’est aussi l’obscurité morale sur les âmes car l’ennemi, c’est-à-dire le diable, soulevant l’opposition des hommes, agit comme le vent et les vagues qui annulent presque leurs efforts de bien ramer. Mais le sauveur Jésus vient à la rencontre des siens et sa voix familière rassure les pauvres disciples effrayés.  Il leur dit: “rassurez-vous, c’est moi; n’ayez pas peur” car ils croyaient voir un fantôme. 

Et comme la foi s’appuie sur la Parole, il entend le Seigneur lui dire “Viens!”. Alors la foi porte Pierre au-devant de Celui qui l’aime. Mais soudain cette foi chancelle et manque car il s’enfonce. Que s’est-il passé? Pierre a quitté son Maître des yeux pour regarder à la hauteur des vagues et à la violence du vent. Et se disait qu’il était plus facile de marcher sur une eau calme que sur une mer tourmentée. C’est alors qu’il crie au Seigneur qui aussitôt vient à son secours. Ceci préfigure le moment où son peuple qui l’a rejeté le reconnaîtra, lui rendra hommage et sera délivré par lui.

Le vent contraire, soulevant les vagues qui menacent de les engloutir, est une figure de l’opposition violente que suscite l’ennemi, surtout par la persécution contre les croyants. Et elle atteignit les disciples après le départ de leur Maître. C’est que le futur résidu d’Israël la rencontrera aussi, lorsqu’il traversera la terrible tribulation de la fin, et elle ne cessera qu’au moment où le Seigneur Jésus, venant en gloire, calmera par sa puissance la tempête suscitée par le diable. 

En attendant, nous pouvons nous appliquer les précieux enseignements contenus dans ce récit, car nous traversons aussi la nuit morale dans laquelle se trouve le monde, où la puissance de l’ennemi se fait sentir, et où il y a pour tous des moments d’épreuves qui peuvent bien être comparées à une tempête. Nous savons ainsi qu’au-dessus de tout se trouve le Seigneur dans la gloire. Car, toujours occupé de ceux qui sont dans les difficultés quelconques, il fait entendre sa voix au moment opportun, rassurant les siens, les encourageant par sa Parole, nous disant aussi: “C’est moi, n’ayez point de peur”. 

Car il connaissait l’angoisse des disciples lorsque, à la quatrième veille de la nuit, il alla vers eux, marchant sur les eaux. Christ Jésus sait aussi quelles sont les afflictions par lesquelles nous passons. “Car, ayant été tenté lui-même dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés.”(Hébreux 2.18). Mais il nous arrive souvent de méconnaître son intervention et d’être alarmés, au lieu de voir sa bonne main dans l’épreuve, comme les disciples qui prirent le Sauveur pour un fantôme lorsqu’il s’approchait d’eux. Puissions-nous tous être assez occupés de lui pour le discerner en toute circonstance!

C’est pourquoi quand Pierre entendit la voix de Jésus, il lui dit: “Seigneur, si c’est toi, ordonne que j’aille vers toi sur les eaux”. Jésus lui répondit: “Viens”. Alors Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller à Jésus. Combien grande est la puissance de la parole du Seigneur! car Pierre n’avait jamais marché sur les eaux, et aucun homme ne saurait le faire; mais il voit que le Seigneur le peut, et il le connaît assez pour savoir que s’il lui commande d’aller à lui, il le soutiendra. Souvenons-nous que le Seigneur donne toujours la capacité d’exécuter ce qu’il nous commande; alors nous pouvons compter sur lui pour nous fournir ce qui est nécessaire pour lui obéir, tout insurmontables que paraissent les difficultés. Mais il faut avoir une pleine foi en sa Parole et ne pas regarder aux circonstances, car dans le chemin de l’obéissance les difficultés subsistent. Et les disciples avaient obéi au Seigneur en s’embarquant pour l’autre rive; la tempête fut permise, afin qu’ils puissent apprendre à mieux connaître leur Seigneur.

C’est pourquoi après avoir marché un moment, Pierre s’enfonça, car ses regards étaient plutôt dirigés sur l’orage, au lieu d’être fixés sur celui qui lui avait dit: “Viens”. Et voyant la violence du vent, il eut peur, mais il y a la grâce dans la personne de Jésus-Christ qui se manifeste à l’appel de Pierre qui s’écrie: “Seigneur, sauve-moi”, il étendit la main et le prit, lui disant: “Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté? Car le Seigneur a la puissance de nous y faire marcher sans couler, si nous regardons à lui par la foi, et si nous coulons, faute d’avoir tenu nos regards fixés sur lui, alors sa main puissante est prête à nous secourir quand nous crions à lui dans la détresse. Il est donc précieux d’en faire l’expérience; mais le Seigneur est bien plus glorifié lorsque nous comptons sur lui sans faillir, et que nous réalisons quelque peu la puissance par laquelle il a marché lui-même dans ce chemin d’obéissance. Car il ne se préoccupait que d’accomplir la volonté de son Père.

En outre, le départ des disciples nous représente particulièrement le résidu juif, car Pierre, individuellement sortant de la barque, dépasse en figure la position de ce résidu. En effet, il représente cette foi qui, abandonnant la commodité terrestre de la barque, va à la rencontre de Christ Jésus, qui s’est révélé à lui: marcher sur la mer est une entreprise hardie, mais basée sur la parole de Jésus: “Viens”. Mais remarquez que cette marche de Pierre n’a d’autre fondement que ces mots: “Si c’est Toi”, c’est-à-dire Jésus lui-même. 

Car il n’y a aucun appui ni aucune possibilité de marcher sur la mer, si l’on perd Christ de vue. C’est que tout dépend de Lui. Il y a dans la barque un moyen connu pour arriver: la foi seule qui regarde à Jésus peut marcher sur les eaux. Cela découle de ce que l’homme, en tant qu’homme, s’enfonce par le fait même qu’il est dans une pareille position. En effet, nul ne peut se soutenir sur les eaux, sauf par la foi qui puise en Jésus la force qui est en Lui et l’imite. 

Alors il est doux d’imiter le Seigneur Jésus, d’être plus près de Lui, et plus semblable à Lui. C’est la vraie position de l’Église, qui contraste avec le résidu dans son caractère habituel. Jésus marche sur l’eau comme sur la terre ferme. Et Lui qui a créé les éléments tels qu’ils sont, peut bien disposer de leurs qualités à son gré. Car il permet les orages pour éprouver notre foi, et il marche sur les flots soulevés comme dans le calme. D’ailleurs l’orage ne change rien. Car celui qui s’enfonce dans les eaux, s’enfoncera par le calme comme dans l’orage, et celui qui peut marcher sur les eaux, y marchera dans l’orage comme par le calme; mais dès que l’on regarde aux circonstances, l’on note que la foi est absente et le Seigneur est oublié. Souvent, en effet, les circonstances nous font oublier Jésus, là où la foi en Celui qui est au-dessus de toutes choses devrait nous rendre capables de les dominer.

Donc, Celui qui par sa propre puissance marche sur les eaux est là pour soutenir la foi et les pas chancelants du pauvre disciple; quoi qu’il en soit, cette foi avait amené Pierre si près du Seigneur Jésus que celui-ci lui tend la main et le soutient. Mais, la faute de Pierre était qu’il regardait aux flots et à l’orage qui après tout n’importaient nullement, au lieu de regarder à Jésus, qui n’avait pas changé, et marchait sur les flots mêmes, ce que la foi de Pierre aurait dû remarquer. Toutefois, le cri de sa détresse met en activité la puissance de Jésus, comme la foi de Pierre aurait dû le faire; seulement c’était à sa honte, au lieu qu’il fût dans la jouissance de la communion du Seigneur et marchant comme Lui.

Dans cette circonstance, Pierre représente l’Église qui, à l’appel du Seigneur, s’est acheminée au-devant de lui par la foi! Malheureusement comme Pierre, elle a s’est enfoncée à cause de son incrédulité, parce qu’elle a perdu de vue son Seigneur; mais il la prendra à lui par sa puissante grâce. Puis le Seigneur rejoindra le résidu d’Israël, que représentent les disciples. Le vent de la puissance du diable, qui aura soufflé contre eux d’une manière effroyable, tombera, et le résidu Juif reconnaîtra Jésus, comme étant véritablement le Fils de Dieu, titre sous lequel les Juifs refusèrent de le reconnaître lorsqu’il était au milieu d’eux en grâce; ils demandèrent alors à Pilate sa mort, parce que, disaient-ils, il s’est fait Fils de Dieu (Jean 19.7).

Tout en s’éloignant de la multitude d’Israël qui agissait ouvertement dans le rejet du témoignage de Dieu, Christ Jésus ne cesse pas d’être le soutien de tous les besoins de cette multitude, et de rendre ainsi témoignage que Celui qui pouvait pourvoir directement à ses besoins était là au milieu d’elle. Car la foule qui sentait ces besoins et qui, si elle n’avait pas la foi, admirait pourtant la puissance de Jésus qui la guérissait de toutes ses maladies.   

Car Dieu, en effet, a envoyé les siens traverser seuls la mer orageuse du monde, rencontrant une opposition contre laquelle il est difficile de lutter. Pendant ce temps, Jésus prie et veille sur eux. 

N’oublions pas que la part de ceux qui auront cru au Seigneur Jésus et l’auront suivi pendant son rejet, sera infiniment plus belle que la part de ceux qui ne croiront que lorsqu’ils le verront. C’est ce que le Seigneur dit à Thomas: “Heureux ceux qui n’ont point vu et qui ont cru” (Jean 20.29). Et si nous tous alors lui disions de tout cœur aujourd’hui: “Viens, Seigneur Jésus!”

Enfin, nous savons que le vent cesse. Il en sera ainsi lorsque le Seigneur rejoindra le résidu de son peuple dans ce monde. Alors aussi il sera adoré comme Fils de Dieu par tous ceux qui sont dans la barque avec le résidu d’Israël. À Génésareth, Jésus exerce de nouveau la puissance qui plus tard chassera de la terre tout le mal que satan y a fait. Car quand il reviendra, le monde le reconnaîtra. Ceci est un beau tableau du résultat du rejet de Christ, que l’évangile de Matthieu nous a déjà fait connaître comme devant arriver au milieu du peuple juif.

Les versets ci-dessous ont été compilés pour vous édifier sur notre sujet et regroupés pour faciliter votre compréhension.

  • puissance sur la nature : 

Mt 14.20, 25 Tous mangèrent et furent rassasiés, et l’on emporta douze paniers pleins des morceaux qui restaient. 25 A la quatrième veille de la nuit, Jésus alla vers eux, marchant sur la mer.; Mt 17.27 Mais, pour ne pas les scandaliser, va à la mer, jette l’hameçon, et tire le premier poisson qui viendra; ouvre-lui la bouche, et tu trouveras un statère. Prends-le, et donne-le-leur pour moi et pour toi.; Mt 21.19 Voyant un figuier sur le chemin, il s’en approcha; mais il n’y trouva que des feuilles, et il lui dit: Que jamais fruit ne naisse de toi! Et à l’instant le figuier sécha.; Mc 4.39 S’étant réveillé, il menaça le vent, et dit à la mer: Silence! tais-toi! Et le vent cessa, et il y eut un grand calme.; Jn 2.7 Jésus leur dit: Remplissez d’eau ces vases. Et ils les remplirent jusqu’au bord.

  • vraie adoration 

Mt 28.9 Et voici, Jésus vint à leur rencontre, et dit: Je vous salue. Elles s’approchèrent pour saisir ses pieds, et elles se prosternèrent devant lui.; Mt 14.33 Ceux qui étaient dans la barque vinrent se prosterner devant Jésus, et dirent: Tu es véritablement le Fils de Dieu.; Lc 24.52 Pour eux, après l’avoir adoré, ils retournèrent à Jérusalem avec une grande joie; He 1.6 Et lorsqu’il introduit de nouveau dans le monde le premier-né, il dit: Que tous les anges de Dieu l’adorent!; Ap 5.8 Quand il eut pris le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l’agneau, tenant chacun une harpe et des coupes d’or remplies de parfums, qui sont les prières des saints.

  • foi éprouvée 

Job 6.3 Elles seraient plus pesantes que le sable de la mer; Voilà pourquoi mes paroles vont jusqu’à la folie!; Jg 7.7 Et l’Éternel dit à Gédéon: C’est par les trois cents hommes qui ont lapé, que je vous sauverai et que je livrerai Madian entre tes mains. Que tout le reste du peuple s’en aille chacun chez soi.; 1 R 17.9, 13 Lève-toi, va à Sarepta, qui appartient à Sidon, et demeure là. Voici, j’y ai ordonné à une femme veuve de te nourrir. 13 ; Élie lui dit: Ne crains point, rentre, fais comme tu as dit. Seulement, prépare-moi d’abord avec cela un petit gâteau, et tu me l’apporteras; tu en feras ensuite pour toi et pour ton fils. ; 2 R 3.16 Et il dit: Ainsi parle l’Éternel: Faites dans cette vallée des fosses, des fosses! ; 2 R 4.3 Et il dit: Va demander au dehors des vases chez tous tes voisins, des vases vides, et n’en demande pas un petit nombre. ; Mc 7.27 Laisse d’abord les enfants se rassasier; car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens.; He 11.8, 17 C’est par la foi qu’Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu’il devait recevoir en héritage, et qu’il partit sans savoir où il allait. 17 C’est par la foi qu’Abraham offrit Isaac, lorsqu’il fut mis à l’épreuve, et qu’il offrit son fils unique, lui qui avait reçu les promesses, ; Jc 1.3 sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience.; 1P 1.7 afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus Christ apparaîtra.

De tout ce qui précède, bien-aimés, nous retenons que nous devons avoir une foi grandissante qui nous permette de marcher comme le Sauveur sur les eaux et notre regard doit rester fixé sur le Seigneur, afin de ne pas couler comme Pierre. Ce disciple représente en fait l’Église qui, à l’appel du Seigneur, s’est acheminée au-devant de lui par la foi. Mais comme lui, elle s’est enfoncée à cause de son incrédulité, parce qu’elle a perdu de vue son Seigneur; heureusement il la prendra à lui par sa puissante grâce. Donc par sa propre puissance, le Seigneur marche sur les eaux et il est là pour soutenir la foi et les pas chancelants des disciples. En réalité, cette foi a amené Pierre si près du Seigneur Jésus que celui-ci lui tend la main et le recueille. Et quand il reviendra dans la gloire le monde le reconnaîtra. Nos prières vous accompagnent tous dans vos efforts à faire grandir votre foi.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous la semaine prochaine sur l’hypocrisie des pharisiens et des scribes au sujet de la tradition : Il leur répondit :“Et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu au profit de votre tradition?”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Eternel des armées. 

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