Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui sur le thème “Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Ce passage est tiré de Matthieu 9.12-13. Il répondait ainsi aux pharisiens qui le voyaient manger avec les gens de mauvaise vie. Pourtant l’appel de Matthieu comme disciple du Seigneur et raconté par lui-même, faisait partie des âmes pour lesquelles Christ Jésus était venu sur terre.
Or les Juifs supportaient difficilement le joug des Romains qui occupaient leur pays; ils méprisaient profondément ceux des leurs qui acceptaient des fonctions comme celles de Matthieu, péager ou collecteur d’impôt. Car ils les mettaient au rang des pécheurs, des gens de mauvaise vie, et les excluaient de leurs synagogues.
Mais Dieu ne regarde pas plus aux défauts qu’aux qualités de l’homme pour s’occuper de lui. Car le Sauveur est venu apporter la grâce à tous, parce que tous sans distinction, étaient perdus. C’est pourquoi les pharisiens, qui s’estimaient supérieurs aux autres, voient le Seigneur Jésus à table avec les publicains et les pécheurs et s’offusquent, ce à quoi dit le Seigneur dit: “Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. 13 Allez, et apprenez ce que signifie: Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs”; car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs”(Os 6.6).
Voilà une belle définition de la grâce venue au milieu d’eux dans la personne du Seigneur Jésus, et qui veut faire miséricorde à tous, parce que Dieu ne peut accepter aucun sacrifice offert par l’homme souillé par le péché. Car dès qu’un homme reconnaît qu’il est pécheur et perdu, il peut aller au Sauveur et recevoir le pardon de ses péchés. Mais tant qu’il se croit juste et qu’il demeure dans son état de perdition, il ne peut apprécier la grâce; ainsi il se trouve en opposition avec la parole de Dieu qui dit: «Il n’y a point de juste, pas même un seul» (Romains 3:10).
C’est pourquoi dans les figures dont le Seigneur se sert, il montre que la grâce apportée par lui est une chose entièrement nouvelle qui ne peut être contenue dans les formes légales du judaïsme, ni convenir à la propre justice des pharisiens. Car “Personne ne met un morceau de drap neuf à un vieil habit”, ou “On ne met pas non plus du vin nouveau dans de vieilles outres; autrement les outres se rompent, et le vin se répand, et les outres sont perdues; mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et tous les deux se conservent”. C’est que les vieilles outres, dans lesquelles on conserve les liquides, ne supportent pas la force de la fermentation du vin nouveau. C’est de là que vient l’exemple que le Seigneur prend pour montrer que tout doit être nouveau sous le régime de la grâce qu’il introduisait dans ce monde.
Et la grâce qui dédaigne les prétentions de l’homme à la justice, est maintenant mise en évidence. C’est aussi pourquoi Matthieu le collecteur d’impôt est appelé, car Dieu regarde au cœur, et la grâce appelle les vases d’élection.
C’est pourquoi le Seigneur Jésus annonce la pensée de Dieu à cet égard et sa propre mission, en affirmant qu’il est venu appeler les pécheurs; car il veut la miséricorde. C’était plutôt Dieu en grâce, et non pas l’homme, avec sa prétendue justice, et comptant sur ses mérites.
Précisément, le Seigneur Jésus donne deux raisons qui rendent impossible de concilier sa marche avec les exigences des pharisiens. En effet, comment les disciples pouvaient-ils jeûner lorsque l’époux était là? car quand le Messie sera parti, ils en auront l’occasion. D’ailleurs il est impossible d’introduire les nouveaux principes et la nouvelle puissance de sa mission dans les vieilles formes pharisiennes prévalentes.
Ainsi nous voyons la grâce envers les pécheurs, mais rejetée par les pharisiens. Et c’est une preuve plus grande que le Messie était là et qu’il s’y trouvait en grâce. Il est venu réveiller Israël mort; il le fera plus tard dans toute l’étendue de sa puissance.
En outre, si au milieu de la foule qui accompagnait le Christ, quelqu’un le saisissait par la foi, il était aussitôt guéri, quelque désespéré que fût son état de santé. Et ce fait, arrivé en Israël, quand Jésus y était, reste vrai, au fond, et pour nous aussi aujourd’hui. La grâce en Jésus est une puissance qui ressuscite et qui guérit. Ainsi il ouvrait les yeux, en Israël, à ceux qui le reconnaissaient comme Fils de David et croyaient à sa puissance pour répondre à leur besoin. De même, il chassait aussi les démons et rendait la parole aux muets. Car l’effet de la présence du Seigneur sur les chefs du peuple, jaloux de sa gloire, se manifestait au milieu de ceux sur lesquels ils exerçaient leur influence. Et cela n’interrompait nullement le Seigneur Jésus dans sa carrière de bienfaisance. Il pouvait encore rendre témoignage au milieu du peuple. Et malgré les pharisiens, sa patiente bonté trouve encore à s’exercer.
C’est pourquoi Il continuait à prêcher et à guérir parce qu’Il avait compassion du peuple qui était comme des brebis qui n’ont pas de berger et moralement abandonné à lui-même. Ainsi, il voit encore que la moisson est grande et qu’il y a peu d’ouvriers. C’est-à-dire qu’il voit encore toutes les portes ouvertes pour s’adresser au peuple; et il passe par-dessus la méchanceté des pharisiens. Donc, aussi longtemps que Dieu lui donne accès auprès du peuple, le Seigneur Jésus continue son travail d’amour.
Car il y avait assez de puissance en lui pour guérir «toute maladie et toute infirmité». Et il y avait assez d’amour dans son cœur pour porter tout son peuple comme le vrai Berger d’Israël. Hélas! S’il rencontrait ici ou là de la foi, notamment chez ces deux aveugles qui l’ont suivi, il se heurtait aussi à la plus terrible incrédulité.
Nous qui traversons le même monde et côtoyons les mêmes besoins, mais avec des cœurs souvent si tristement insensibles(Jac 2.14-26), demandons au Seigneur Jésus de nous donner une vue plus large et plus distincte de sa grande moisson (Jean 4.31-38). Et supplions-le d’y faire venir de nouveaux ouvriers.
Les versets ci-dessous ont été compilés pour votre édification sur ce sujet du jour, et regroupés pour en faciliter la compréhension.
- Les rejetés sont acceptés :
Les lépreux : Mat 8.3 Jésus étendit la main, le toucha, et dit: Je le veux, sois pur. Aussitôt il fut purifié de sa lèpre.
Les publicains et les prostitués : Matt 21.31 Lequel des deux a fait la volonté du père? Ils répondirent: Le premier. Et Jésus leur dit: Je vous le dis en vérité, les publicains et les prostituées vous devanceront dans le royaume de Dieu.; Luc 7.29 Et tout le peuple qui l’a entendu et même les publicains ont justifié Dieu, en se faisant baptiser du baptême de Jean;
les femmes pécheresses : Luc 7.47 C’est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés: car elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on pardonne peu aime peu. ; Jn 8.11 Elle répondit: Non, Seigneur. Et Jésus lui dit: Je ne te condamne pas non plus: va, et ne pèche plus.
les pécheurs méprisés : Luc 15.2 Et les pharisiens et les scribes murmuraient, disant: Cet homme accueille des gens de mauvaise vie, et mange avec eux.
Le malfaiteur sur la croix Luc 23.43 Jésus lui répondit: Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis.
L’aveugle chassé de la synagogue : Jean 9.35 Jésus apprit qu’ils l’avaient chassé; et, l’ayant rencontré, il lui dit: Crois-tu au Fils de Dieu?
- condescendance divine
Psa 113.6 Il abaisse les regards Sur les cieux et sur la terre.
Ps 136.23 Celui qui se souvint de nous quand nous étions humiliés, Car sa miséricorde dure à toujours!; Ps 138.6 L’Éternel est élevé: il voit les humbles, Et il reconnaît de loin les orgueilleux.;
Es 57.15 Car ainsi parle le Très Haut, Dont la demeure est éternelle et dont le nom est saint: J’habite dans les lieux élevés et dans la sainteté; Mais je suis avec l’homme contrit et humilié, Afin de ranimer les esprits humiliés, Afin de ranimer les coeurs contrits.
Mat 9.11 Les pharisiens virent cela, et ils dirent à ses disciples: Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les gens de mauvaise vie?;
Luc 1.48 Parce qu’il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante. Car voici, désormais toutes les générations me diront bienheureuse,;
Jn 13.4 se leva de table, ôta ses vêtements, et prit un linge, dont il se ceignit.;
Jn 20.20, 27 Et quand il eut dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent dans la joie en voyant le Seigneur. 27 Puis il dit à Thomas: Avance ici ton doigt, et regarde mes mains; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté; et ne sois pas incrédule, mais crois.
- infirmité spirituelle
Es 1.5 Quels châtiments nouveaux vous infliger, Quand vous multipliez vos révoltes? La tête entière est malade, Et tout le coeur est souffrant.
Jr 8.22 N’y a-t-il point de baume en Galaad? N’y a-t-il point de médecin? Pourquoi donc la guérison de la fille de mon peuple ne s’opère-t-elle pas?;
Jr 30.12 Ainsi parle l’Éternel: Ta blessure est grave, Ta plaie est douloureuse.;
Mc 2.17 Ce que Jésus ayant entendu, il leur dit: Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs.
- nécessités spirituelles
Dt 10.12 Maintenant, Israël, que demande de toi l’Éternel, ton Dieu, si ce n’est que tu craignes l’Éternel, ton Dieu, afin de marcher dans toutes ses voies, d’aimer et de servir l’Éternel, ton Dieu, de tout ton coeur et de toute ton âme;
Mi 6.8 On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien; Et ce que l’Éternel demande de toi, C’est que tu pratiques la justice, Que tu aimes la miséricorde, Et que tu marches humblement avec ton Dieu.
Za 7.9 Ainsi parlait l’Éternel des armées: Rendez véritablement la justice, Et ayez l’un pour l’autre de la bonté et de la miséricorde.
Mt 19.17 Il lui répondit: Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon? Un seul est le bon. Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. Lesquels? lui dit-il.
- Les sacrifices sont insuffisants pour apporter le salut
1 S 15.22 Samuel dit: L’Éternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l’obéissance à la voix de l’Éternel? Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers.
Ps 51.18-19 Si tu eusses voulu des sacrifices, je t’en aurais offert; Mais tu ne prends point plaisir aux holocaustes.(51:19) Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c’est un esprit brisé: O Dieu! tu ne dédaignes pas un coeur brisé et contrit.;
Es 1.11 Qu’ai-je affaire de la multitude de vos sacrifices? dit l’Éternel. Je suis rassasié des holocaustes de béliers et de la graisse des veaux; Je ne prends point plaisir au sang des taureaux, des brebis et des boucs.;
Os 6.6 Car j’aime la piété et non les sacrifices, Et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes.;
Mt 9.13 Allez, et apprenez ce que signifie: Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs.;
He 9.9 C’est une figure pour le temps actuel, où l’on présente des offrandes et des sacrifices qui ne peuvent rendre parfait sous le rapport de la conscience celui qui rend ce culte.
Résumons ce que nous trouvons dans ce thème, c’est-à-dire la grâce développée en Israël. D’abord, la grâce guérissant et pardonnant, comme dans Psaumes 103. Ensuite, la grâce venue pour appeler les pécheurs comme Matthieu le péager, et non les justes; en effet, l’époux était là, et la grâce en puissance ne pouvait être mise dans les outres juives et pharisiennes; c’était nouveau même à l’égard de Jean Baptiste. Car Christ vient en réalité pour donner la vie aux morts, non pour guérir, mais quiconque alors le touchait par la foi était guéri immédiatement. Et comme Fils de David, il ouvre les yeux pour qu’on voie, et il ouvre la bouche muette de celui que le diable tenait en son pouvoir. Mais tout est rejeté avec blasphème par les pharisiens, alors que la grâce voit la foule comme n’ayant point de berger; et pendant que le portier tient la porte ouverte, il ne cesse de chercher et de secourir les brebis. Que chaque âme cherche à devenir un vase d’élection ou d’honneur pour le Seigneur. C’est le sens de nos prières qui vous accompagnent tous dans vos efforts vers ce but.
PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous la semaine prochaine sur la mission des disciples :“Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous”.
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Eternel des armées.