Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 S 2.1 et suivants. En effet, selon Philippiens 4:6 ph 4.5-7, les «actions de grâces», sont le complément indispensable de nos prières. Anne ne manque pas à présent de remercier Celui qui l’a exaucée. N’oublions pas de le faire, nous non plus, chaque fois que Dieu nous a répondu. Mais Anne va plus loin encore. C’est pour elle l’occasion de célébrer l’Éternel dans un beau cantique. Quels sont les motifs de sa louange? La sainteté de Dieu (verset 2), Sa connaissance (verset 3), Sa puissance (verset 6), Sa justice (verset 10). Mais par-dessus tout elle exalte la grâce dont elle porte le nom (Anne signifie grâce) et dont elle est l’objet. Cette grâce prend le pauvre misérable (vous et moi) de la poussière – image de la mort – et de dessus le «fumier» du péché, pour lui donner une part avec Jésus dans Sa gloire et dans Son règne.

Enfin les derniers mots de ce cantique introduisent ce roi puissant, cet «oint» qui est le Seigneur Jésus (dans la Parole, la corne est le symbole de la puissance). Est-ce que nous nous réjouissons, comme le fait Anne, dans un tel salut (verset 1), dans un tel Sauveur? Il est instructif de comparer les paroles de Marie en Luc 1.46-55 avec ce cantique d’Anne. Elle aussi se réjouit, non seulement en Dieu son Sauveur, mais dans ce que Sa puissance et Sa grâce ont fait pour tout Israël (verset 54 lc 1.46-55).

Ainsi qu’elle l’avait promis, Anne s’est séparée de son petit garçon qui demeure désormais avec Éli à Silo dans la présence de l’Éternel. Et nous remarquons le contraste entre ce jeune enfant qui sert et les fils d’Éli, déjà des hommes, dont la mauvaise conduite était un scandale pour la sacrificature. Quel triste exemple ces derniers offraient en effet à tout le peuple et en particulier au petit Samuel qui les voyait tous les jours! Vous qui êtes des aînés, faites attention à l’exemple que vous donnez aux plus petits qui vous observent. Souvenez-vous de cette sérieuse parole du Seigneur: «Si quelqu’un est une cause de chute pour un de ces petits qui croient en moi, il serait avantageux pour lui qu’on suspende autour de son cou une meule d’âne et qu’il soit noyé dans les profondeurs de la mer.» (Matthieu 18:6 mt 18.1-6). Et quant à vous les plus jeunes, ne vous laissez pas influencer par la conduite mauvaise de certains aînés, de certains soi-disant chrétiens. Regardez au Seigneur Jésus!

Nous constatons par cette belle histoire de Samuel qu’un tout jeune enfant peut déjà servir. Et qu’il peut aussi déjà ressembler à Jésus (comparer le verset 26 avec Luc 2:52 lc 2.41-52).

À l’égard du peuple, l’inconduite des fils d’Éli était un scandale. Mais surtout vis-à-vis de Dieu, quel déshonneur jeté sur Son nom! Hophni et Phinées (celui-ci porte pourtant le même nom qu’un sacrificateur fidèle: Nombres 25:10 nb 25.10-13) avaient été élevés dans la proximité du sanctuaire, au contact des vérités divines. Grande était leur responsabilité par rapport au reste du peuple! Grande est aussi la nôtre, à nous qui avons eu les mêmes privilèges par notre éducation!

Éli, pieux lui-même, n’a pas su retenir ses enfants. Certes il leur a bien fait quelques remontrances (verset 23), mais il a manqué envers eux de fermeté. Certains enfants trouvent quelquefois leurs parents trop sévères. Qu’ils considèrent chez les fils d’Éli les conséquences d’une éducation qui n’était pas assez ferme. Et pour Éli lui-même ces conséquences sont dramatiques: Sa maison déchue de la sacrificature, ses fils retranchés. Un prophète est chargé de lui apporter ce triste message. Le Nouveau Testament nous confirme que, si les enfants d’un serviteur de Dieu ne sont pas soumis et disciplinés, ils peuvent ôter toute puissance au ministère de leur père (1 Timothée 3:4-5 1tm 3.1-7). Avertissement qui concerne peut-être l’un ou l’autre de nos jeunes lecteurs.

Reprenons un ou deux détails de ce cantique. Le v. 1 célèbre le salut de l’Éternel. Tout est pure grâce de sa part, car c’est «la grâce qui apporte le salut». Le v. 2 célèbre la sainteté de l’Éternel. Le croyant ne peut séparer ces deux caractères l’un de l’autre; celui qui a trouvé Dieu comme Sauveur, comprend qu’Il est «le Saint et qu’il n’y en a point d’autre que Lui». Mais il faut être saint pour Lui appartenir; c’est pourquoi Il nous a sanctifiés pour Lui-même. Toute notre conduite devra donc désormais montrer ce caractère.

Cette grande vérité fut mise en lumière à la Pâque. Les Israélites avaient été abrités par le sang de l’agneau, livré au jugement à leur place. Le peuple s’appropriait ce sacrifice en mangeant l’agneau avec des pains sans levain qui représentaient en type la sainte humanité de Christ. Dès ce moment il lui était enjoint de faire pendant sept jours la fête des pains sans levain. Comme Celui qui les avait appelés était saint, eux aussi devaient être saints dans toute leur conduite (1 Pierre 1:15, 16).

Le v. 3 est un avertissement aux méchants dont Peninna est le type. Ils sont placés en présence de Dieu qui connaît tout, et qui pèse les actions des hommes. Aux v. 4 à 8, nous trouvons la raison de la discipline qui avait atteint les fidèles. C’était afin que le caractère de la grâce fût mis en lumière en les élevant à la gloire, et le caractère de la justice en donnant leur rétribution aux méchants. Cette grâce va jusqu’à donner sept enfants à la femme stérile, nombre parfait que Anne n’a jamais atteint (v. 21), car elle n’eut que six enfants. Les bénédictions promises n’atteindront leur plénitude que dans la gloire réservée au résidu d’Israël restauré.

Le v. 10 prédit, comme nous l’avons vu, la venue du Messie, du vrai Roi. Dieu élèvera la corne de son Oint. Être associé directement avec Lui, telle est la puissance accordée à Anne au v. 1: «Ma corne est élevée en l’Éternel». Que l’exemple d’Éli nous profite. Nous traversons des jours caractérisés par une certaine activité dans le service. Cette activité en impose souvent à nous-mêmes et à d’autres, car elle a l’apparence d’un grand zèle pour le Seigneur et son œuvre. Elle peut même être accompagnée de dons éminents, mais les dons et l’activité sont peu de chose, si le caractère moral n’y correspond pas. Ce caractère moral faisait cruellement défaut à Éli; or sans lui il n’y a pas de vrai service selon Dieu.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Prière d’Anne :

-1 S 1.10-11 Et, l’amertume dans l’âme, elle pria l’Éternel et versa des pleurs. 11 Elle fit un voeu, en disant: Éternel des armées! si tu daignes regarder l’affliction de ta servante, si tu te souviens de moi et n’oublies point ta servante, et si tu donnes à ta servante un enfant mâle, je le consacrerai à l’Éternel pour tous les jours de sa vie, et le rasoir ne passera point sur sa tête.

-1 S 1.27-28 C’était pour cet enfant que je priais, et l’Éternel a exaucé la prière que je lui adressais. 28 Aussi je veux le prêter à l’Éternel: il sera toute sa vie prêté à l’Éternel. Et ils se prosternèrent là devant l’Éternel.

-1 S 2.1-10 Anne pria, et dit: Mon coeur se réjouit en l’Éternel, Ma force a été relevée par l’Éternel; Ma bouche s’est ouverte contre mes ennemis, Car je me réjouis de ton secours. (2 …). 10 Les ennemis de l’Éternel trembleront; Du haut des cieux il lancera sur eux son tonnerre; L’Éternel jugera les extrémités de la terre. Il donnera la puissance à son roi, Et il relèvera la force de son oint.

-1 S 2.19 Sa mère lui faisait chaque année une petite robe, et la lui apportait en montant avec son mari pour offrir le sacrifice annuel.

De tout ce qui précède, nous notons que Samuel offre en tout un contraste frappant avec cet état de choses. Nous pouvons suivre chez lui le développement ininterrompu d’une vie de sainteté, malgré plus d’une faiblesse, car la perfection ne se trouve qu’en Christ. Quand il n’était encore qu’un petit enfant, il est dit de lui, au chap. 1:28: «Et il se prosterna là devant l’Éternel». C’est ainsi qu’un «nouveau-né» en Christ doit prendre immédiatement devant Lui sa place d’adorateur. Au chap. 2:11, second acte: «Le jeune garçon servait l’Éternel en la présence d’Éli, le sacrificateur». Cette attitude caractérisera toute la vie de Samuel, mais il sert ici sous la direction d’Éli, car il avait besoin, étant très jeune encore, d’apprendre, avant de pouvoir enseigner les autres. Au troisième acte (v. 18), Samuel ne sert pas devant Éli, mais, plus directement, «devant l’Éternel, jeune garçon, ceint d’un éphod de lin», c’est-à-dire avec un caractère sacerdotal, l’éphod de lin étant par excellence le vêtement du sacrificateur (22:18). La sacrificature étant déchue, l’Éternel en revêtit, par intérim pour ainsi dire, ce jeune lévite. Il en fut de même plus tard pour David, portant l’éphod devant l’arche (2 Sam. 6:14). Il en est toutefois autrement des chrétiens qui sont, d’une manière définitive, rois et sacrificateurs devant Dieu le Père. Au quatrième acte (v. 21), «le jeune garçon Samuel grandissait auprès de l’Éternel». Il s’agit ici de son intimité avec Dieu, sans laquelle le service ne peut être efficace. Au cinquième acte (v. 26), « le jeune garçon Samuel allait grandissant, agréable à l’Éternel et aux hommes». Nous appellerions cela, l’intimité de faveur. Les relations d’affection entre Samuel et Dieu, faisaient que sa voie forçait l’attention des hommes, comme une chose agréable. L’intimité avec Dieu se reflétait sur la face de ce jeune garçon. Cela nous est dit de Jean Baptiste (Luc 1:80) et à bien plus forte raison, de Jésus: « Jésus avançait en sagesse et en stature, et en faveur auprès de Dieu et des hommes» (Luc 2:52). Toute la puissance de notre témoignage chrétien dépend d’une vie secrète passée en la présence du Seigneur. Que Dieu nous donne de ressembler, dans notre conduite, au jeune Samuel plus qu’à Éli, si versé qu’il fût, par son âge et ses fonctions publiques, dans la connaissance des pensées de l’Éternel! Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Appel de Samuel. »1 S.3

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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