Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Gn 4.1 et suivants. En effet, dès l’enfance de l’humanité, deux races se dessinent. Caïn, premier homme né sur la terre, est l’ancêtre de tous les propres justes. Satisfait de lui-même et de ses œuvres, inconscient du péché et de ses conséquences, il se présente devant Dieu avec le fruit de son propre travail, fruit d’un sol maudit. Comment Dieu pourrait-il y avoir égard? Abel, le second homme, est le chef de la lignée de la foi: il ouvre la liste d’honneur du ch. 11 des Hébreux (Hb 11.4). Le sacrifice qu’il offre est « plus excellent » que celui de Caïn parce qu’il est présenté avec l’intelligence de la pensée de Dieu. Après le péché de l’homme contre Dieu (ch. 3), nous avons ici son péché contre son prochain. Caïn tue son frère. Et la Parole qui discerne les pensées et les intentions du cœur met son motif à nu: la jalousie. « Pour quelle raison le tua-t-il? Parce que ses œuvres étaient mauvaises et que celles de son frère étaient justes » (1 Jean 3.11-13). Quand plus tard le Seigneur Jésus vint sur la terre, les chefs religieux demandèrent sa mort pour le même motif. Sa perfection faisait ressortir leurs propres mauvaises œuvres. Le peuple juif est présentement mis à l’écart, mais il reste toujours le peuple aimé de Dieu.

L’enfant nouveau-né, bien qu’incapable d’accomplir l’acte qui réduisit Adam à la condition de créature déchue, n’en est pas moins participant de la nature d’Adam: il en est de même de l’enfant de Dieu nouveau-né: l’âme nouvellement régénérée, bien qu’étant restée absolument étrangère à l’accomplissement de l’œuvre de parfaite obéissance de « l’Homme Christ Jésus », n’en est pas moins participante de sa nature. Sans doute, le péché du premier homme ne s’est pas arrêté sur Adam seul, mais il a passé à toute sa postérité: la justice ne s’est pas arrêtée non plus dans le second homme, mais elle a abondé sur plusieurs: mais en même temps il y a une participation vraie et actuelle à une nature réelle, quels qu’en soient les caractères. La première nature est selon « la volonté de l’homme » (Jean 1.11-13); la seconde nature est selon « la volonté de Dieu », comme Jacques aussi nous dit: « De sa propre volonté, il nous a engendrés par la parole de la vérité » (Jacques 1:18).

Il résulte de tout ce que nous avons dit que, par nature, et par les circonstances au milieu desquelles il vivait, Abel n’était pas différent de son frère Caïn: sous ce rapport « il n’y a pas de différence! » (Rm 3.21-24). Mais ils différaient pourtant l’un de l’autre; or, cette différence était tout entière dans leurs sacrifices, et ceci rend l’enseignement que Dieu veut nous faire trouver ici très simple pour tout pécheur convaincu de péché, pour quiconque sent réellement que non seulement il est participant de la nature déchue du premier homme, mais qu’il est lui-même pécheur. L’histoire d’Abel nous apprend, en effet, par quel chemin un pécheur peut s’approcher de Dieu, et sur quel fondement il peut se tenir devant lui, et avoir communion avec lui; elle nous apprend clairement que, si un pécheur peut s’approcher de Dieu, ce ne peut être en vertu de quoi que ce soit qui appartienne ou soit lié à sa nature, et que c’est en dehors de lui-même dans la personne et dans l’œuvre d’un autre, qu’il doit chercher le vrai et éternel fondement de sa relation avec le juste, saint et seul vrai Dieu. Le chapitre 11 de l’épître aux Hébreux développe ce sujet de la manière la plus claire: « Par la foi, Abel offrit à Dieu un plus excellent sacrifice que Caïn, et par ce sacrifice il a reçu le témoignage d’être juste, Dieu rendant témoignage à ses dons; et par lui, étant mort, il parle encore». Ce n’est pas d’Abel qu’il est question, mais de son sacrifice; ce n’est pas de la personne qui apportait l’offrande mais de l’offrande elle-même: et c’est dans ce qui concerne les offrandes que gît la grande différence qu’il y a entre Caïn et Abel. Toute la vérité quant à la position d’un pécheur devant Dieu est renfermée là.

L’homme serait heureux de faire de Dieu son débiteur, mais « Dieu veut miséricorde et non pas sacrifice », car « il est plus heureux de donner que de recevoir » (Actes 20:35), et assurément c’est à Dieu que la première place appartient. « Sans contredit, le moindre est béni par celui qui est plus excellent » (Héb. 7:7). « Qui lui a donné le premier? » (Rm 11.33-36). Dieu accepte la plus petite offrande de la part d’un cœur qui a appris ce qu’exprimait David en ces mots: « Ce qui vient de ta main nous te le donnons » (1 Ch 29:14). Mais du moment que l’homme a la prétention de prendre la place de « premier » donateur, Dieu répond: « Si j’avais faim, je ne te le dirais pas » (Psaume 50:12), car, « Dieu n’est pas servi par des mains d’hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, lui qui donne à tous la vie et la respiration et toutes choses » (Actes 17:25).

Il en est de même pour tout pauvre pécheur accusé et condamné par lui-même. Christ est son substitut, sa rançon, son « plus excellent sacrifice », son Tout. Comme Abel, il sent que le fruit de la terre ne pourra jamais lui profiter; il sent que, quand il présenterait à Dieu les plus beaux fruits de la terre, sa conscience n’en resterait pas moins souillée par le péché, attendu que « sans effusion de sang, il n’y a point de rémission ». Il n’y a que le parfait sacrifice du Fils de Dieu qui puisse mettre le cœur et la conscience à l’aise; et tous ceux qui, par la foi, saisissent cette divine réalité, jouiront d’une paix que le monde ne peut ni donner, ni ôter. C’est la foi qui, dès à présent, met l’âme en possession de cette paix: « Ayant donc été justifiés sur le principe de la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ » (Rom. 5:1).

Tel a été « le chemin de Caïn » cette voie large dans laquelle des milliers de personnes se précipitent aujourd’hui. Ce n’est pas dire que ces personnes soient dépourvues de tout sentiment religieux : elles aimeraient bien offrir quelque chose à Dieu; elles trouvent juste de lui présenter le produit de leur propre labeur, elles ne connaissent ni elles-mêmes, ni Dieu; mais avec tout cela, elles font de diligents efforts pour améliorer le monde, pour rendre la vie agréable et l’orner par toutes sortes de moyens. Le remède divin pour purifier est rejeté, et l’effort de l’homme pour améliorer est mis à sa place c’est bien « le chemin de Caïn » (Jude 1.9-13).

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Descendance de Caïn; Seth, fils d’Adam et Ève :

  • Offrandes de reconnaissance

Lv 7.12 Si quelqu’un l’offre par reconnaissance, il offrira, avec le sacrifice d’actions de grâces, des gâteaux sans levain pétris à l’huile, des galettes sans levain arrosées d’huile, et des gâteaux de fleur de farine frite et pétris à l’huile. 2 Ch 29.31 Ézéchias prit alors la parole, et dit: Maintenant que vous vous êtes consacrés à l’Éternel, approchez-vous, amenez des victimes et offrez en sacrifices d’actions de grâces à la maison de l’Éternel. Et l’assemblée amena des victimes et offrit des sacrifices d’actions de grâces, et tous ceux dont le coeur était bien disposé offrirent des holocaustes. Ps 116.17 Je t’offrirai un sacrifice d’actions de grâces, Et j’invoquerai le nom de l’Éternel; Jr 33.11 Les cris de réjouissance et les cris d’allégresse, Les chants du fiancé et les chants de la fiancée, La voix de ceux qui disent: Louez l’Éternel des armées, Car l’Éternel est bon, car sa miséricorde dure à toujours! La voix de ceux qui offrent des sacrifices d’actions de grâces Dans la maison de l’Éternel. Car je ramènerai les captifs du pays, je les rétablirai comme autrefois, Dit l’Éternel.

  • Courroux de l’homme

Gn 4.5 mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande. Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu. 1 S 18.8 Saül fut très irrité, et cela lui déplut. Il dit: On en donne dix mille à David, et c’est à moi que l’on donne les mille! Il ne lui manque plus que la royauté. Ac 19.28 Ces paroles les ayant remplis de colère, ils se mirent à crier: Grande est la Diane des Éphésiens! Jc 1.20 car la colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu.

  • Culpabilité, exemples de

-Les frères de Joseph Gn 42.21 Ils se dirent alors l’un à l’autre: Oui, nous avons été coupables envers notre frère, car nous avons vu l’angoisse de son âme, quand il nous demandait grâce, et nous ne l’avons point écouté! C’est pour cela que cette affliction nous arrive.

-Les Juifs au temps d’Esdras Nb 21.7 Le peuple vint à Moïse, et dit: Nous avons péché, car nous avons parlé contre l’Éternel et contre toi. Prie l’Éternel, afin qu’il éloigne de nous ces serpents. Moïse pria pour le peuple.

-Le psalmiste Ps 40.13 (40:13) Car des maux sans nombre m’environnent; Les châtiments de mes iniquités m’atteignent, Et je ne puis en supporter la vue; Ils sont plus nombreux que les cheveux de ma tête, Et mon courage m’abandonne.

-Les scribes et les pharisiens Jn 8.9 Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu’aux derniers; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu.

  • Meurtre, exemples

Gn 4.8 Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu’aux derniers; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. Jg 9.5 Il vint dans la maison de son père à Ophra, et il tua ses frères, fils de Jerubbaal, soixante-dix hommes, sur une même pierre. Il n’échappa que Jotham, le plus jeune fils de Jerubbaal, car il s’était caché.  Mt 2.16 Alors Hérode, voyant qu’il avait été joué par les mages, se mit dans une grande colère, et il envoya tuer tous les enfants de deux ans et au-dessous qui étaient à Bethléhem et dans tout son territoire, selon la date dont il s’était soigneusement enquis auprès des mages. Ac 7.58 le traînèrent hors de la ville, et le lapidèrent. Les témoins déposèrent leurs vêtements aux pieds d’un jeune homme nommé Saul.

De tout ce qui précède, nous notons qu’aux jours de Caïn les sons agréables de la harpe et de l’orgue empêchaient que le cri du sang d’Abel ne retentît aux oreilles de l’homme, de même aujourd’hui d’autres sons enchanteurs étouffent la voix du sang du Calvaire, et d’autres objets qu’un Christ crucifié captivent les regards. L’homme déploie toutes les ressources de son génie pour faire de ce monde une serre chaude, dans laquelle se développent, sous leurs formes les plus rares, tous les fruits que la chair désire avec tant d’ardeur. Non seulement, on pourvoit aux besoins réels de l’homme comme créature, mais encore le génie inventif de l’esprit humain a été mis en œuvre pour créer des choses que le cœur convoite dès qu’il les a aperçues et sans lesquelles la vie lui semble insupportable. À tout cela on ajoute beaucoup de prétendue religion, car, hélas! l’amour même est obligé de confesser que ce qui passe pour de la religion n’est, en grande partie, qu’un écrou de la grande machine construite pour l’exaltation de l’homme. L’homme n’aime pas à être sans religion; ce ne serait pas honorable; c’est pourquoi il voudra bien peut-être consacrer un jour de la semaine à la religion, ou comme il pense et professe, à ses intérêts éternels, et puis six jours à ses intérêts temporels; mais, qu’il travaille pour le temps ou pour l’éternité, ce sera, en réalité, toujours pour lui-même. Tel est « le chemin de Caïn ». Pesez bien cela, lecteur, et voyez où commence, où tend et où aboutit cette voie! Combien est différente la voie de l’homme de foi! Abel sent et reconnaît la malédiction; il voit la souillure du péché et, dans l’énergie de sa foi, il offre un sacrifice qui répond à tout cela et y répond parfaitement. Il cherche et trouve un refuge en Dieu même et, au lieu de bâtir une ville sur la terre, il n’y trouve qu’un tombeau. La terre qui, à sa surface, montrait le génie et l’énergie de Caïn et de sa famille, était souillée du sang du juste. Que l’homme du monde, que l’homme de Dieu, que le chrétien mondanisé s’en souviennent: la terre sur laquelle nous marchons est souillée du sang du Fils de Dieu Ce sang justifie l’Église, et il condamne le monde et l’œil de la foi discerne, sous les belles apparences et l’éclat de ce monde éphémère, les noires ombres de la croix de Jésus. « La figure de ce monde passe. » Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « D’Adam aux fils de Noé. » (Gn 5)

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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