Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Lv 26.1-2 et suivants. En effet, deux principes divins vont toujours ensemble: L’un est la grâce souveraine – nous avons admiré son déploiement au ch. 25. L’autre est le gouvernement, sujet de ce ch. 26. En effet, si d’une part Dieu donne sans poser de conditions, de l’autre il fait en sorte que chacun récolte ce qu’il a semé. L’Éternel prend la peine d’avertir son peuple des conséquences en bien ou en mal qu’aura sa conduite selon qu’elle sera bonne ou mauvaise. Et comme il présume toujours le bien, il commence, non par les menaces, mais par des promesses encourageantes, l’exposé des bénédictions qui résulteront pour Israël d’une marche obéissante. Certes, ce sont des bénédictions terrestres à la différence de celles du chrétien qui, lui, est « béni de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ » (Eph 1.3-14). Mais l’une de ces promesses du Seigneur, d’un prix tout particulier, est commune au peuple terrestre et au peuple céleste: c’est celle du v. 12 que Paul cite aux Corinthiens: « j’habiterai au milieu d’eux, et je marcherai au milieu d’eux, et je serai leur Dieu, et eux seront mon peuple ». Elle entraîne la même responsabilité pour le chrétien et pour Israël: celle d’être entièrement séparé de toute idolâtrie (v.1; comp. 2 Co 6.14-18).
Ce chapitre renferme un récit solennel et touchant des bénédictions attachées à l’obéissance, d’un côté, et des conséquences terribles de la désobéissance, de l’autre. Si Israël eût marché dans l’obéissance, il aurait été invincible. « Et je donnerai la paix dans le pays; et vous dormirez sans que personne vous épouvante; et je ferai disparaître du pays les bêtes mauvaises, et l’épée ne passera pas par votre pays. Et vous poursuivrez vos ennemis, et ils tomberont devant vous par l’épée. Et cinq d’entre vous en poursuivront cent, et cent d’entre vous en poursuivront dix mille et vos ennemis tomberont devant vous par l’épée. Et je me tournerai vers vous, et je vous ferai fructifier, et je vous multiplierai, et je mettrai à effet mon alliance avec vous. Et vous mangerez de vieilles provisions, et vous sortirez le vieux de devant le nouveau. Et je mettrai mon tabernacle au milieu de vous, et mon âme ne vous aura pas en horreur; et je marcherai au milieu de vous; et je serai votre Dieu, et vous serez mon peuple. Moi, je suis l’Éternel, votre Dieu, qui vous ai fait sortir du pays d’Égypte, afin que vous ne fussiez pas leurs esclaves: j’ai brisé les liens de votre joug, et je vous ai fait marcher la tête levée » (vv.6-13).
La présence de Dieu aurait toujours été leur écu et leur bouclier. Aucune arme forgée contre eux n’aurait prospéré. Mais la présence divine ne pouvait être le partage que d’un peuple obéissant; l’Éternel ne pouvait sanctionner par sa présence la désobéissance et la méchanceté. Les nations idolâtres, tout autour, pouvaient se fier à leur valeur et à leurs ressources militaires. Israël ne pouvait se reposer que sur le bras de l’Éternel, et ce bras ne pouvait jamais s’étendre pour protéger l’impiété et la rébellion. Leur force était de marcher avec Dieu dans un esprit de dépendance et d’obéissance. Tant qu’ils marchaient de la sorte, il y avait autour d’eux une muraille de feu pour les garantir contre tout ennemi et tout danger.
Mais, hélas! Israël manqua à tous égards. Malgré la peinture solennelle et effrayante mise devant leurs yeux, dans les versets 14-33 de ce chapitre, ils abandonnèrent l’Éternel, et servirent d’autres dieux, et ainsi ils amenèrent sur eux-mêmes les terribles jugements dont ils avaient été menacés ici, et dont, la seule lecture suffit pour faire frissonner. Ils sont encore, à l’heure qu’il est, sous le poids de ces jugements. Dispersés et pillés, consumés et exilés, ils sont les monuments de l’inflexible justice et vérité de l’Éternel. Ils donnent évidemment, à toutes les nations de la terre, une grave leçon sur le sujet du gouvernement moral de Dieu, – leçon que ces nations feraient bien d’étudier attentivement, leçon que nos cœurs mêmes devraient aussi approfondir.
Nous sommes extrêmement sujets à confondre deux choses qui sont clairement distinguées dans la Parole, savoir, le gouvernement de Dieu et la grâce de Dieu. Cette confusion conduit à de fâcheux résultats. Elle affaiblit en nous le sentiment de la majesté et de la solennité du gouvernement, ainsi que celui de la pureté, de la plénitude et de l’élévation de la grâce. Il est vrai que, dans son gouvernement, Dieu se réserve le droit souverain d’agir en patience, en longanimité et en miséricorde; mais l’exercice de ces attributs, en connexion avec son trône de gouvernement, ne doit jamais être confondu avec les actes, sans conditions, de la grâce pure et absolue.
Le chapitre devant nous est comme un rapport sur le gouvernement divin, et cependant nous y trouvons des clauses comme celle-ci: « Et ils confesseront leur iniquité et l’iniquité de leurs pères, selon leurs infidélités par lesquelles ils ont été infidèles envers moi, et aussi comment ils ont marché en opposition avec moi, en sorte que moi aussi, j’ai marché en opposition avec eux, et que je les ai amenés dans le pays de leurs ennemis. Si alors leur cœur incirconcis s’humilie et qu’alors ils acceptent la punition de leur iniquité, je me souviendrai de mon alliance avec Jacob, et aussi de mon alliance avec Isaac, et je me souviendrai aussi de mon alliance avec Abraham, et je me souviendrai de la terre: la terre aura été abandonnée par eux, et elle aura joui de ses sabbats, dans sa désolation, eux n’y étant plus; et ils accepteront la punition de leur iniquité, parce que… oui, parce qu’ils ont méprisé mes ordonnances, et que leurs âmes ont eu en horreur mes statuts. Même alors, quand ils seront dans le pays de leurs ennemis, je ne les mépriserai pas et je ne les aurai pas en horreur pour en finir avec eux, pour rompre mon alliance avec eux; car moi, je suis l’Éternel, leur Dieu; et je me souviendrai en leur faveur de l’alliance faite avec leurs ancêtres, lesquels j’ai fait sortir du pays d’Égypte, sous les yeux des nations, pour être leur Dieu. Moi, je suis l’Éternel » (vv.40-45).
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Je suis l’Éternel, votre Dieu :
- Idolâtrie, interdite
Ex 20.4 Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Lv 26.1 Vous ne vous ferez point d’idoles, vous ne vous élèverez ni image taillée ni statue, et vous ne placerez dans votre pays aucune pierre ornée de figures, pour vous prosterner devant elle; car je suis l’Éternel, votre Dieu. Dt 7.25 Vous brûlerez au feu les images taillées de leurs dieux. Tu ne convoiteras point et tu ne prendras point pour toi l’argent et l’or qui sont sur elles, de peur que ces choses ne te deviennent un piège; car elles sont en abomination à l’Éternel, ton Dieu. 1 Jn 5.21 C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. Petits enfants, gardez-vous des idoles.
- Jalousie divine
Ex 20.5 Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, Ex 34.14 Tu ne te prosterneras point devant un autre dieu; car l’Éternel porte le nom de jaloux, il est un Dieu jaloux. Dt 29.20 L’Éternel ne voudra point lui pardonner. Mais alors la colère et la jalousie de l’Éternel s’enflammeront contre cet homme, toutes les malédictions écrites dans ce livre reposeront sur lui, et l’Éternel effacera son nom de dessous les cieux. 1 Co 10.22 Voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur? Sommes-nous plus forts que lui?
- Promesses divines, à ceux qui obéissent
Ex 20.6 et qui fais miséricorde jusqu’en mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements. Ex 23.22 Mais si tu écoutes sa voix, et si tu fais tout ce que je te dirai, je serai l’ennemi de tes ennemis et l’adversaire de tes adversaires. Mc 3.35 Car, quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma soeur, et ma mère. Jn 7.17 Si quelqu’un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef.
- Sécurité des saints, références générales
Jb 11.18 Tu seras plein de confiance, et ton attente ne sera plus vaine; Tu regarderas autour de toi, et tu reposeras en sûreté. Ps 91.5 Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, Ni la flèche qui vole de jour, Hb 13.6 C’est donc avec assurance que nous pouvons dire: Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien; Que peut me faire un homme? 1 P 3.13 Et qui vous maltraitera, si vous êtes zélés pour le bien?
De tout ce qui précède, nous voyons ici Dieu en gouvernement, répondant, dans sa patiente miséricorde, aux premiers et plus faibles soupirs d’un cœur brisé et repentant. L’histoire des juges et des rois présente maints exemples de l’exercice de cet attribut béni du gouvernement divin. Maintes et maintes fois, l’âme de l’Éternel fut affligée à cause d’Israël (Juges 10.16), et il leur envoya libérateur après libérateur, jusqu’à ce qu’à la fin il ne restât plus d’espoir, et que l’honneur de son trône exigeât leur expulsion du pays qu’ils étaient totalement indignes d’occuper. Tout ceci regarde le gouvernement. Mais bientôt Israël sera mis en possession du pays de Canaan, en vertu de la grâce immuable et ineffable – grâce exercée en justice divine, par le sang de la croix. Ce ne sera pas par des œuvres de loi, ni par les institutions d’une économie passagère, mais par cette grâce qui « règne par la justice, par Jésus Christ notre Seigneur ». C’est pourquoi ils ne seront plus jamais chassés de leurs possessions. Aucun ennemi ne les troublera plus. Ils jouiront d’un repos parfait derrière le bouclier de la faveur de l’Éternel. Leur possession du pays sera selon la stabilité éternelle de la grâce divine, et l’efficacité du sang de l’alliance éternelle. Ils seront sauvés « par l’Éternel d’un salut éternel » (Esa 45:17). Puisse l’Esprit de Dieu nous amener à une intelligence plus vaste de la vérité divine, et nous douer d’une plus grande capacité de juger les choses qui diffèrent, et de
bien exposer (littéralement: découper droit) la parole de la vérité! (2 Tim 2.15). Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Lois sur les vœux et les dîmes. » Lv 27
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.